Les éléments du rapport de gestion sont identifiés dans le sommaire à l'aide de cette indication |RDG|
Madame, Monsieur,
L'année écoulée a été à la fois une année de stabilité et une année de construction. En effet, Econocom avait pour objectif de poursuivre la croissance avec laquelle nous avions renouée en 2022 et de poser les jalons stratégiques pour les prochaines années.
Malgré un marché de la distribution informatique en berne, notre groupe a confirmé sa résilience et la pertinence de son modèle, affichant une croissance sur l’année 2023 de 3,5 % (dont 1,2 % en organique) pour atteindre 2 681 milliards d’euros de chiffre d'affaires en 2023.
Cette croissance a été notamment portée par les bons résultats de l’entité Technology Management & Financing avec une augmentation de 11,2 % du chiffre d’affaires comparée à 2022 et de l’entité Services en augmentation de 4,6 %. L’entité Products & Solutions a connu, quant à elle, une légère baisse de son volume d’activité (-2,5 %). La marge opérationnelle du groupe s’élève à 116,2 millions d’euros et se maintient par rapport à 2022, permettant d’atteindre un taux de marge opérationnelle de 4,3 %. Enfin, l’endettement financier net s’établit à 181 millions d’euros au 31 décembre 2023, représentant 1,2 fois l’EBITDA 2023.
Au-delà de ces chiffres, l’année 2023 aura marqué la fin de la phase de « refit » du groupe pour permettre l’entrée dans une nouvelle phase de croissance pérenne et significative telle que définie dans le cadre de notre plan stratégique 2024-2028, One econocom.
Ce nouveau plan a l’ambition d’encore mieux répondre à la demande de nos clients et nous positionner sur des marchés à plus forte croissance avec l’enjeu d’atteindre un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros d'ici 2028, principalement lié à un développement organique.
Participeront fortement à la croissance que nous ambitionnons, le renforcement de notre puissance commerciale, le développement de l’animation transverse de nos métiers et de nos deals internationaux, ainsi qu’une croissance externe ciblée permettant de renforcer et étendre certaines de nos expertises.
Cette ambition ne serait pas alignée avec nos valeurs ni notre ADN si elle n’adressait pas également les enjeux environnementaux et sociétaux qui nous sont chers. À ce titre, l’obtention de la médaille d’Or EcoVadis (organisme indépendant d’évaluation extra financière), et l’intégration inédite du groupe au sein du classement du Financial Times des entreprises européennes engagées pour la diversité en 2023 sont des marqueurs forts de reconnaissance du marché dont nous pouvons être fiers.
Je suis confiant en notre capacité à poursuivre dans cette voie et réussir les objectifs de notre plan One econocom, synonyme d’unicité et d’ambition collective.
Jean-Louis Bouchard
Représentant d'Econocom International BV,
Président du Conseil d'Administration
Econocom conçoit et développe des solutions digitales globales, durables et circulaires pour les utilisateurs finaux des organisations privées et publiques.
Nos solutions, centrées sur le développement et la transformation de la workplace, de l’audiovisuel et l'affichage digital et des infrastructures couvrent également les besoins de financement des assets stratégiques de nos clients.
Le groupe Econocom est l’un des seuls acteurs européens à pouvoir coordonner et prendre la responsabilité globale de toute la chaîne d’expertises d’un projet digital : de l’aide au choix de la solution et du design du projet, jusqu’au déploiement des équipements et leur infogérance, en passant par l’achat ou la location des équipements, leur customisation, les services associés ou managés et le reconditionnement des équipements en fin de vie.
Le groupe Econocom se distingue de la concurrence par :
Le groupe s'est développé sur un modèle commercial composé d'une part de commerciaux salariés et spécialisés par métier et d'autre part d'agents commerciaux indépendants. Ce modèle mixte confère à Econocom une force commerciale unique, stable et pérenne et qui reflète l'ADN entrepreunarial du groupe depuis sa création.
Afin de répondre à l'évolution du marché et s'adapter aux besoins de des clients, en constante évolution pour faire face à la mondialisation en cours, Econocom propose les quatres solutions globales suivantes :
Jean‑Louis Bouchard crée le groupe sous le nom d’Europe Computer Systèmes (ECS) en France.
Jean-Louis Bouchard revend à la Société Générale les parts qu’il possède dans ECS France et rachète toutes les filiales étrangères. Concomitamment, il acquiert Econocom, une PME américaine. Les filiales et le groupe sont rebaptisés « Econocom ».
Econocom Belgique entre au second marché de la Bourse de Bruxelles.
La reprise d’Asystel Belgium fait d’Econocom Distribution le leader de la distribution informatique au Benelux.
Econocom est coté sur le premier marché de la Bourse de Bruxelles.
À la suite de l’OPE sur le groupe Infopoint, Econocom est coté au second marché de la Bourse de Paris. Avec la création d’Econocom Telecom, le groupe diversifie son activité anticipant la convergence entre l’informatique et les télécoms.
Le groupe compte 2 000 collaborateurs.
Acquisition de Comdisco-Promodata en France (gestion administrative et financière de parcs informatiques).
Accélération du développement du groupe sur le marché des télécoms avec l’acquisition de Signal Service France, de l’activité Entreprises d’Avenir Telecom puis du pôle entreprise de The Phone House France.
En 2007, le groupe double également sa capacité commerciale en Italie avec le rachat de Tecnolease, société italienne spécialisée dans la location de matériel informatique.
Acquisition en France de la société Databail, spécialisée dans le financement des infrastructures informatiques.
Ouverture à Rabat (Maroc) d’une plateforme nearshore de services à distance.
Econocom achète ECS à la Société Générale et devient le premier acteur de gestion administrative et financière en Europe.
Econocom, en se rapprochant du groupe Osiatis, fait une avancée majeure dans le domaine des services numériques. À la suite de cette opération, Econocom réalise près de 2,0 milliards d’euros de chiffre d’affaires pro-forma dont 650 millions dans le domaine des services numériques aux entreprises. Le groupe emploie plus de 8 000 collaborateurs dans 20 pays.
Econocom devient une Société Européenne (SE) afin de refléter l’identité et l’ambition européennes du groupe.
Econocom met en œuvre une stratégie de croissance externe qui privilégie des prises de participations majoritaires dans des sociétés de taille moyenne laissant une large place à l’entreprenariat.
Les filiales Econocom Business Continuity (EBC) et Econocom Digital Security sont cédées. Le groupe progresse également dans la finalisation de la mise en œuvre de son plan d’économie de coûts initiée début 2019. En parallèle, le groupe poursuit sa stratégie marquée de désendettement pour atteindre une position de cash net de 20 millions d’euros fin 2020, en ligne avec l’objectif fixé deux ans auparavant.
Avec une structure financière renforcée et des coûts d'exploitation en forte baisse, le groupe Econocom reprend en 2021 une politique d'acquisitions stratégiques par métiers et par pays : Econocom prend une participation majoritaire dans la société Trams au Royaume Uni.
Econocom émet un emprunt obligataire de type Schuldschein (placement privé de droit allemand) d’un montant de 200 millions d’euros et poursuit ses acquisitions avec la réalisation de trois opérations en Espagne, aux Pays Bas et en France. Cette dernière acquisition permet au groupe de se doter en France de capacités de reconditionnement de matériels numériques.
Econocom présente son nouveau plan stratégique One econocom pour la période 2024-2028 qui vise à atteindre 4 milliards de chiffres d'affaires et à intensifier ses initiatives en matière de performances extra-financières.
Econocom obtient la médaille d'or EcoVadis.
L’exercice 2023 a été marqué par :
L’exercice 2022 a été marqué par :
L’exercice 2021 a été marqué par :
En 2023, Econocom lance « One Econocom », son nouveau plan stratégique qui guidera la trajectoire et les actions du groupe pour les cinq prochaines années.
Construit autour de principes fondamentaux liés à la collaboration, la cohésion et l'organisation autour des besoins de nos clients, il permettra de renforcer l'agilité, la pertinence et la circularité de nos offres.
Ce plan vise à :
Il fixe également de manière claire la mesure de nos ambitions financières et extra-financières pour le futur.
Le groupe vise ainsi une croissance significative de ses activités, au-delà de la croissance moyenne du marché, avec l'objectif d'atteindre un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros d'ici 2028.
Cette croissance reposera principalement sur une stratégie ambitieuse de développement organique, représentant 70 % de la croissance totale attendue. Elle sera complétée par des acquisitions ciblées (30 % de la croissance totale) visant à renforcer les expertises du groupe et servir le développement des offres.
Ce plan, autofinancé à 100 % par le groupe, va être porté dans son éxécution par une équipe de management internationale expérimentée et motivée à l'atteinte des objectifs.
Les évolutions en cours des besoins clients et des marchés impliquent d’adapter l’offre et de repenser la manière de combiner les expertises du groupe. Cela passera par un renforcement des marchés de l’audiovisuel et de l’affichage digital et de l’infrastructure.
Les études prospectives menées dans le cadre de la construction du plan « One econocom », pointent un certain nombre de tendances majeures qui vont faire évoluer les différents marchés sur lesquels le groupe opère.
Le « Device As a Service » s'affirme progressivement comme la norme incontournable dans le domaine technologique. Cette approche permet aux entreprises de s'affranchir des contraintes liées à la propriété des équipements, en optant plutôt pour un modèle de service flexible et évolutif incluant des services adaptés aux besoins spécifiques de chaque client.
Parallèlement, les considérations environnementales et sociétales prennent une place centrale dans les critères d'achat des entreprises. Face à une conscience grandissante des enjeux écologiques et sociaux, les organisations sont de plus en plus enclines à choisir des partenaires et des solutions alignés sur des valeurs éthiques et durables.
La généralisation du travail hybride, résultant de la montée en puissance du télétravail, accentue la nécessité de moderniser les infrastructures et les outils de travail. Les entreprises cherchent à créer des environnements collaboratifs et flexibles, adaptés à la fois aux bureaux traditionnels et aux espaces de travail à distance avec un focus accru porté à l’expérience des collaborateurs dans leur espace de travail.
De la même façon, les architectures informatiques deviennent de plus en plus complexes, avec la généralisation d'environnements hybrides mêlant infrastructures publiques et privées, solutions cloud et on-premise. Cette complexité requiert une gestion agile et sophistiquée, permettant d'assurer une sécurité renforcée et le fonctionnement optimal des applications critiques pour le business.
Ainsi, dans ce paysage en constante évolution, les entreprises sont confrontées aux impératifs d'anticipation et d'adaptation. Celles qui sauront intégrer ces tendances dans leur stratégie seront mieux positionnées pour prospérer dans cet environnement commercial dynamique et exigeant. C’est à ces évolutions que notre offre globale s’adapte.
Notre solution Workplace offre une transformation complète de l'environnement de travail, allant de l’aide au choix de la solution et du design du projet, jusqu’au déploiement des équipements et leur infogérance, en passant par l’achat ou la location des équipements, leur customisation, les services associés ou managés et le reconditionnement des équipements en fin de vie.
Grâce à des fonctionnalités innovantes et une approche centrée sur l'utilisateur, notre offre et nos équipes d'expert en adressant les défis spécifiques auxquels les organisations sont confrontées, visent à optimiser la productivité, la collaboration et la flexibilité au sein des organisations.
Notre offre Workplace s’appuie sur les expertises suivantes :
Notre offre complète dans le domaine de l'audiovisuel et de l'affichage digital vise à transformer les espaces, à capter l'attention des publics et à renforcer la communication visuelle. Que ce soit pour une entreprise, un lieu public, ou un événement, nos solutions sont conçues pour offrir une expérience immersive et mémorable.
Avec le lancement de sa nouvelle marque Gather en 2023, le groupe Econocom confirme son engagement dans la redéfinition du paysage audiovisuel, en offrant à ses clients innovation, expertise et convergence des services à une échelle internationale, et ce, pour toutes les entreprises de tous les secteurs tels que les multinationales, les aéroports, les chaînes de magasins, les institutions financières, les gouvernements et les stades.
Notre offre comprend :
Nos équipes d'experts créent des solutions sur mesure qui répondent aux besoins spécifiques des organisations. L'innovation, l'impact visuel et la fiabilité sont parties intégrantes de notre approche et de notre solution Audiovisuel & Affichage Digital.
Dans une ère digitale en constante évolution, l'infrastructure est le pilier sur lequel reposent la croissance et l'efficacité de toute entreprise. Notre offre complète d'infrastructure est conçue pour répondre aux besoins complexes des entreprises, assurant une base solide pour l'innovation, la sécurité et la performance opérationnelle.
5. Analyse et optimisation :
Nos offres de financement dédiées aux « actifs stratégiques » accompagnent la croissance et la compétitivité à long terme des entreprises en Europe. Elles visent à faciliter l'acquisition, la modernisation et le développement des actifs essentiels et clés pour l’entreprise, tout en optimisant la trésorerie en offrant un soutien financier fiable grâce à EDFL (Econocom Digital Finance Limited) et nos partenaires refinanceurs.
Les différents métiers et expertises présentés ci-dessous correspondent au modèle analytique de présentation des résultats financiers du groupe.
Les équipements mis à la disposition des utilisateurs conditionnent l’efficacité et le confort des collaborateurs. La performance des outils en télétravail ou en collaboratif au bureau est indispensable pour maintenir le lien et développer la créativité.
Avec un catalogue de plus de 150 000 références et 2 000 marques, Econocom propose l’un des choix parmi les plus larges du marché. Nos certifications et agréments garantissent des conditions uniques auprès des plus grands constructeurs.
Enfin, nos partenariats stratégiques garantissent une approche « Modern Workplace » notamment avec Apple, Microsoft et Google.
Notre conviction : device as a value
Nous avons la conviction que le device est un asset stratégique pour les organisations publiques comme privées et qu’il permet de soutenir l’efficacité et l’attractivité de leur workplace.
Notre chaîne de valeur assure un process maîtrisé à chaque étape : du sourcing aux prestations de rallongement de la durée de vie des équipements en passant par la personnalisation et le pilotage complet de projet.
Notre chaîne de valeurs
Nos clés de succès :
L’activité Technology Management & Financing (TMF) adresse les besoins en matière de location d’actifs informatiques mais également les besoins de financement d’actifs stratégiques permettant de couvrir l’étendue des biens d’équipement des entreprises et principalement les équipements nécessaires à leur activité : équipements industriels, dispositifs médicaux, véhicules, équipements maritimes…
Nos convictions
Les entreprises recherchent en permanence des ressources pour améliorer leur compétitivité, délivrer leur proposition de valeur et préparer l’avenir :
Pionnier de la transformation digitale responsable depuis des années, la mission d’Econocom, au travers de son offre de « bout en bout », est d’accompagner ses clients dans la démarche vertueuse de l’économie circulaire. Econocom met à la disposition de ses clients des solutions concrètes et des outils permettant de réduire l’impact numérique sur l’environnement tout en garantissant la qualité d’exécution et la conformité en circuit court, dans le cadre d’une démarche inclusive.
À l’heure de la révolution digitale, les innovations technologiques sont toujours plus fréquentes et imposent un renouvellement quasi constant des ressources digitales des entreprises avec pour objectif de maintenir une compétitivité en offrant les meilleures fonctionnalités aux clients/utilisateurs.
En complément, les usages des collaborateurs et des clients évoluent avec des exigences accrues en termes de réactivité, d’ergonomie et de simplicité : les utilisateurs ont pris le pouvoir dans l’adoption d’une technologie et décident de leur quotidien.
Dans ce contexte, les entreprises sont sous pression pour trouver le juste équilibre entre choix technologique, efficacité opérationnelle et maîtrise des dépenses. Econocom apporte une réponse à cette problématique en proposant une palette d’offres, modulaires et en accord avec les besoins technologiques de ses clients.
La transition énergétique fait partie des ambitions à court et moyen termes de l’ensemble des entreprises et collectivités alors que les gouvernements adoptent de plus en plus de mesures pour lutter contre le réchauffement climatique.
Les objectifs des entreprises et des collectivités dans la transition énergétique demeurent identiques : baisser la consommation énergétique de leurs bâtiments, contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, trouver de nouvelles manières de maîtriser globalement l’énergie et participer à la production d’énergies renouvelables. Car si l’objectif à atteindre est vital pour l’avenir, un autre enjeu est aussi beaucoup plus immédiat : celui des économies à réaliser.
Le modèle locatif est par définition un modèle d’économie circulaire et de réduction d’empreinte environnementale avec un partage de l’usage des équipements. Les équipements sont restitués en fin de location par un utilisateur puis réemployés auprès d’un autre utilisateur. L’impact environnemental des équipements numériques en location est affecté à chaque utilisateur au prorata temporis de l’usage.
Depuis 50 ans, Econocom, entrepreneur du numérique responsable, collecte et valorise chaque année près de 500 000 équipements informatiques pour leur donner une seconde vie.
À titre d’exemple, le secteur du roulant vit actuellement sa mutation et le marché sera porté par les actifs roulants à faibles émissions de CO2. Ainsi, le marché prévoit un accroissement des volumes des accessoires tels que bornes de recharge, stations de stockage hydrogène, mais aussi les Vélos à Assistance Electrique (VAE). Ces actifs sont pour la plupart voués à une obsolescence technologique rapide et sont donc propices à la location.
Cet axe de développement vient compléter les offres historiques du groupe et constitue un véritable levier de diversification.
L’activité FAST représente l’axe de diversification d’Econocom pour accompagner ses clients sur de nouvelles gammes d’équipements et vers leur transition énergétique.
Cette activité permet plus généralement à Econocom d’apporter à ses clients des réponses financières pertinentes qui leur permettent d’aborder sereinement les transitions tant digitales qu’environnementales, en préservant leur assise financière.
Cette offre couvre l’étendue des biens d’équipement des entreprises et principalement ceux nécessaires à leur activité : équipements industriels, dispositifs médicaux, véhicules, équipements maritimes…
Pour faciliter l’accélération de la diffusion de ses offres digitales les plus avancées, Econocom dispose, depuis 2014, d’une entité qui apporte au groupe une capacité d’innovation financière.
Econocom Digital Finance Limited (EDFL) est la structure dédiée et centralisée, spécialisée en gestion des risques et en structuration des solutions de financement. EDFL apporte une expertise spécifique en matière de sécurisation des transactions et de financement des contrats hors des standards. Grâce à EDFL, Econocom accroît son indépendance et sa capacité de refinancement.
Le financement des actifs stratégiques représente en 2023 près de 15 % du chiffre d’affaires de EDFL et constitue la solution pour financer les projets de transformation les plus complexes.
Avec le rachat de Sofi Group en 2022 par Technology Management & Financing, le groupe améliore son processus industriel intégré afin de garantir à ses clients la maîtrise de la chaîne de valeur complète de l’économie circulaire et de proposer une solution engagée et intégrée qui répond aux piliers écologiques, sociétaux et économiques.
Sofi Group, rebaptisée Econocom Factory, leader industriel du reconditionnement « made in France » de smartphones et tablettes, est une entreprise à mission, certifiée ISO 14001 avec plus de 75 % des collaborateurs recrutés avec des contrats POEI (préparation opérationnelle à l’emploi individuelle). Les conditions tarifaires subissent de fortes fluctuations, principalement à la hausse. Les coûts de production, des composants et du transport, ainsi que les taux de conversion, ont contribué à des hausses régulières et consécutives.
Forte de son savoir-faire industriel et respectant des protocoles très stricts, Econocom Factory a construit un processus de reconditionnement qualitatif et transparent en économie circulaire en circuit court en France. Les produits reconditionnés dans l’usine bénéficient d’outils d’audit et de tests développés par les équipes R&D internes, permettant d’auditer jusqu’à 58 points de contrôle.
Plus de 80 % de l’impact d’un produit numérique étant dû à sa fabrication, l’intérêt d’en prolonger la durée de vie est une évidence pour Econocom Factory. En maîtrisant tout le processus de reconditionnement de ses produits, depuis l’approvisionnement de produits usagés essentiellement sur le territoire, jusqu’à la commercialisation, elle assure une complète traçabilité des produits qui transitent dans son usine. Le choix du circuit court permet également de réduire au maximum l’impact de ses produits reconditionnés.
Econocom Factory est certifiée ISO 14001 pour son système de management environnemental.
Engagée dans le développement de l’industrie et des emplois en France, elle développe une école de formation interne en collaboration avec Pôle Emploi, destinée aux personnes en fin de droits. La méthode de recrutement est basée sur les habiletés aux postes et la formation se déroule sur 400h. 83 % des effectifs sont embauchés à l’issue du programme.
La société a obtenu le label « Service France Garanti » pour ses services de reconditionnement et de réparation, garantissant que 90 % de la main d’œuvre est soumis à un contrat de travail de droit français et que 90 % des effectifs en contact direct avec le client sont soumis à un contrat de travail de droit français.
Econocom Factory soutient la Ligue contre le Cancer et revalorise des reprises de téléphones afin d’investir dans la recherche contre le cancer.
Econocom Factory est devenue naturellement la première entreprise de son secteur à adopter le statut d’entreprise à mission.
Sa mission est de contribuer activement à la prolongation de la durée de vie des équipements électriques et électroniques, et de s’engager à développer une industrie innovante, porteuse de sens et créatrice de valeurs en économie circulaire en circuit court.
Avec les quatre objectifs environnementaux suivants :
Et deux objectifs sociaux :
L’activité Services du groupe Econocom crée et développe des services personnalisés pour accompagner les projets digitaux de nos clients et répondre avec agilité à leurs besoins en matière d’environnement utilisateurs, de services d'infrastructures y compris de migration vers le cloud et d'hybridation, de modernisation des applications et de gestion des datas.
Econocom met en oeuvre, l'aide à l'adoption et la garantie de disponibilité des environnements de collaboration, dans une démarche d'amélioration continue et d'innovation.
L'offre « digital workplace » intégre la conception, l'intégration et la gestion de l'environnement numérique de travail de l'utilisateur.
Les périmètres couverts par notre offre sont les suivants :
Econocom, conserve sa place de n° 1 du marché de l’infogérance utilisateurs en France en 2023. (Classement Teknowlogy/PAC - 2023) pour la 5e année consécutive et continue d’accompagner les grandes entreprises françaises et internationales dans la transformation de l’environnement digital. Toujours selon PAC, Econocom occupe également une place de leader en France sur l’ensemble des services dédiés à la « Digital Workplace » : conseil, intégration, services managés et support aux utilisateurs.
Les entreprises plébiscitent le cloud sous toutes ses formes, que ce soit du IaaS, PaaS ou SaaS ou qu’il soit privé ou public.
La tendance principale est le multicloud et le cloud hybride qui consiste à choisir plusieurs fournisseurs de cloud (AWS, Microsoft ou Google) et plusieurs formes de cloud.
Elles doivent cependant composer avec leur existant, comprenant des applications et des infrastructures dites « Legacy » souvent installées en local dans leur propre datacenter. La capacité à gérer des infrastructures locales et multicloud en même temps s’appelle l’hybridation.
La clé de la réussite de la transformation réside donc dans la capacité de la DSI à mettre en œuvre une gouvernance globale et efficace du projet de migration vers le cloud, tout en gardant opérationnels ses applicatifs Legacy et/ou en les modernisant.
Pour gérer au mieux les infrastructures de ses clients avec un haut niveau de sécurité, les centres de services d’Econocom ont adopté un outil majeur de pilotage nommé Azure Arc de l’éditeur Microsoft.
Econocom transforme, implémente et optimise les services d'infrastructure de ses clients en répondant aux nouvelles tendances du marché notamment l’hyperautomatisation et le cloud hybride :
Grâce à des partenariats forts avec Microsoft et AWS ainsi qu’avec Google, nos architectes cloud accompagnent nos clients dans la définition et la mise en œuvre d’environnements cloud, hybrides ou multicloud, sécurisés, fiables et performants.
La proximité des experts Econocom avec les éditeurs nous permet d’accéder, dès les versions bêta, aux fonctionnalités nouvelles ou innovantes, de les tester et d’acquérir toutes les compétences nécessaires pour les proposer au bon moment aux clients et en toute confiance.
Au cœur du système d’information, l’application représente bien plus qu’un levier de développement, c’est un vecteur d’innovation, de différenciation voire de disruption pour l’entreprise sur son marché.
Aujourd’hui lorsque l’on parle d’application, l’enjeu n’est plus la disponibilité mais la performance et la qualité de l’expérience vécue par l’utilisateur.
De fait, il n’est plus suffisant d’aborder ces projets sous le seul prisme du développement mais aussi de prendre en compte le choix de la plateforme sousjacente, la valorisation de la donnée, la sécurité et l’intégrité. Sans compter que les applications sont interdépendantes avec les Systèmes d’Information que ce soit celui de l’entreprise ou de tiers.
Pour accompagner les DSI dans leurs projets de valorisation du patrimoine applicatif, Econocom a conçu une offre reposant sur trois piliers complémentaires :
Econocom adopte une démarche méthodologique structurante, le DevOps (Développement/Opération).
Elle consiste à concevoir et gérer le développement de l’application, son intégration, le déploiement, l’exploitation et la maintenance des infrastructures comme un tout intimement lié.
Les principes du DevOps préconisent des cycles de développement plus courts, une augmentation de la fréquence des déploiements et des livraisons continues automatisées.
Par ailleurs, Econocom accompagne ses clients dans la valorisation des données leur permettant d’en tirer un avantage économique et concurrentiel. Cela consiste à collecter, stocker, transformer puis restituer sous forme de représentations ad hoc permettant aux destinataires une compréhension optimale des informations nécessaires à la prise de décisions dans leurs métiers respectifs.
À travers son activité Services, Econocom apporte donc à ses clients des réponses sur mesure à leurs projets de transformation, couvrant à la fois les infrastructures, les données et les applicatifs, sur l’ensemble de la chaîne de valeur (conseil, mise en œuvre et gestion et amélioration continue).
Lancé en 2014, le modèle des Satellites permet à Econocom de se positionner rapidement sur les marchés porteurs (cybersécurité, cloud, mobilité…). Les Satellites d’Econocom sont des PME innovantes, dont les domaines d’expertises correspondent aux enjeux stratégiques de la transformation digitale.
CYBER SÉCURITÉ | ASYSTEL-BDF EXAPROBE TRAMS | |
MICROSOFT | ASYSTEL-BDF TRAMS | |
APPLE | ASYSTEL-BDF ENERGY NET TRAMS | |
APPS & CLOUD | ASYSTEL-BDF SYNERTRADE TRAMS | |
INFRASTRUCTURE & RÉSEAUX | ASYSTEL-BDF EXAPROBE TRAMS | |
MOBILITÉ | ASYSTEL-BDF ENERGY NET TRAMS | |
DIGITAL SIGNAGE & MULTIMEDIA | ASYSTEL-BDF BIS|ECONOCOM | |
CONSEIL | ASYSTEL-BDF HELIS TRAMS |
Sa gamme d’offres, appelée EclipsOut, est constituée d’un ensemble de produits et de plateformes (Advanced Threat Defense, Endpoint Detect & Response, Beyond DLP), basés sur les technologies leaders du marché, et de services de support (CTI – Cyber Threat Intelligence, Advanced Threat Defense, Vulnerability Assessment & Management, Enterprise Data Protection, Endpoint Sanitization, Network/App/Web Penetration Tests, Digital Forensics, Phishing Campaigns, etc.) dans une logique de Managed Security Service Provider, fournis par le SOC de Milan qui assure des niveaux de sécurité élevés et constants.
Cependant, la surveillance et la gestion des systèmes ne suffisent pas. En matière de cybersécurité, l’humain est le principal point de vulnérabilité. C’est pourquoi Asystel-BDF a conçu une solution en ligne (appelée SecurE‑Learning) pour sensibiliser et acculturer les collaborateurs aux enjeux de la cybersécurité, grâce à des outils personnalisés, conviviaux et dynamiques.
Pour compléter et intégrer la solution SecurE‑Learning, nous fournissons deux outils dynamiques avec une production mensuelle : a) la collection Security Tips pour fournir aux employés et aux travailleurs des informations dynamiques sur les risques et les vulnérabilités dans un langage compréhensible pour les non‑experts ; b) le Vulnerability Bulletin, où nous sélectionnons et classons les vulnérabilités à différents niveaux de gravité, en les regroupant dans différents domaines (applications, bases de données, systèmes d’exploitation, navigateurs, etc.) et en indiquant les CVE, les problèmes, les correctifs disponibles afin de fournir au personnel informatique un outil qui accélère les choix et les actions de remédiation.
Par ailleurs, compte tenu du contexte international actuel, caractérisé par des cybermenaces croissantes et une explosion des données numériques, ainsi que de l'importance du rôle du RSSI pour les entreprises, Asystel-BDF propose également un nouveau programme CaaS (CISO as-a-Service) ayant pour objectif d'élaborer et de mettre en œuvre des politiques de sécurité et des politiques technologiques et de gestion des risques capables de protéger les actifs numériques et d'assurer la continuité opérationnelle des organisations et d'aider les clients à être en conformité avec les politiques européennes telles que GDPR et DORA. Ce service est une opération mise en œuvre par des professionnels de la cybersécurité et qui implique une intervention constante dans le temps.
L’équipe Cybersécurité dispose également de partenariats et de compétences en matière d’implémentation et de support sur les principaux fournisseurs de ce marché tels que : DDarktrace, Elastic Security, Palo Alto, Trend Micro, Trellix (McAfee & FireEye), Microsoft (Defender, AIP, Sentinel), Bitdefender, Cisco, Checkpoint, Crowdstrike, Fortinet, It's Mine, Kaspersky, Libraesva, Okta, Watch Guard et bien d'autres.
Focus sur l’offre d’Asystel-BDF en matière de défense contre les menaces avancées et de gestion des vulnérabilités.
Pour faire face à l’augmentation continue des violations de données informatiques, Asystel-BDF a conçu et mis en œuvre une plateforme modulaire de cyberdéfense et de gestion des vulnérabilités. Celle‑ci surveille en quasi‑temps réel le trafic des serveurs et des terminaux (la plateforme peut ingérer des données provenant des différents EDR sur le marché), même en dehors du périmètre de l’entreprise, pour identifier les fuites de sécurité et répondre automatiquement et rapidement aux menaces grâce aux technologies d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique, qui forment les systèmes et permettent aux entreprises de simplifier la gestion de leur sécurité.
Société acquise en 2013, et regroupant aujourd’hui les sociétés Cap Synergy (2012), Comiris (2014), Aciernet (2017) et So‑IT (2021), Exaprobe est un intégrateur de solutions de sécurité. Elle intervient dans les domaines de la sécurité des systèmes d’information, des infrastructures réseau, des plateformes de communication unifiée et de la digitalisation des espaces de travail. Son business model actuel est basé sur la fourniture de solutions techniques, de prestations d’intégration en mode projet ainsi que d’une offre de services managés.
Aujourd’hui, avec 225 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 157,1 millions d’euros. Exaprobe s’est affirmée grâce à son expertise technologique et des offres innovantes. Avec le rachat de la société Aciernet en 2017, Exaprobe dispose d’une expertise spécifique dans la conception et l’équipement de grands data centers. Le rachat de So‑IT en 2021 a permis à Exaprobe de renforcer sa présence dans la région Sud‑Ouest et de compléter et enrichir ses compétences Réseaux et Sécurité sur des partenaires stratégiques tels que Palo Alto, Arista…
Les équipes Réseaux et Sécurité d’Exaprobe bénéficient de partenariats de haut niveau avec les plus grands constructeurs. Nos experts accompagnent nos clients sur des missions d’architecture, d’implémentation, de support et d’infogérance sur les leaders du marché : Cisco, Fortinet, PaloAlto, Crowdstrike, F5, Wallix, Vade, HPE-Aruba, CheckPoint, Stormshield, Ubika, TrendMicro, Cato Networks, Infoblox, Arista, Opengear, Ucopia, Cloudi-Fi...
Zoom sur l’offre SOC d’Exaprobe
Exaprobe propose une offre de services managés opérée jusqu’en 24/7 permettant d’assurer le maintien en condition opérationnel, l’exploitation, la supervision et la gouvernance des solutions de cybersécurité.
Afin de répondre aux enjeux croissants liés à la sécurité des systèmes d’informations et à la multiplication des menaces, Exaprobe a mis l’accent depuis plusieurs années sur le développement de son SOC (Security Operations Center) et d’offres de services clés en main baptisées Go4Secu permettant de bénéficier de l’expertise d’une équipe dédiée de cyberanalystes basée en France assurant à la fois l’analyse et la remédiation des menaces de sécurité 24/7.
Ces offres sont constituées :
Notre organisation associant à la fois des experts analystes des menaces et un outillage avancé utilisant l’automatisation et l’intelligence artificielle permet ainsi de traiter et bloquer rapidement les menaces détectées en limitant au maximum leur impact dans le système d’information de nos clients.
En 2024, Exaprobe propose un nouveau service avec la réalisation de fausses campagnes de phishing afin :
Le phishing demeurant le premier vecteur d’attaque & d’intrusion au sein des systèmes d’informations, il est essentiel de sensibiliser les utilisateurs régulièrement car ils sont en première ligne face à ce type d’attaque.
Travailler avec des pionniers dans leur domaine (tels que DarkTrace, Phished, Barracuda et CrowdStrike) a permis à Trams d’offrir à ses clients une visibilité complète de leur écosystème et une protection de tous leurs appareils, échanges, données et identités. En tant que revendeur Jamf de premier plan, Trams fournit également Jamf Protect et Jamf Trusted Access pour macOS et iOS. Ces partenariats ont permis à Trams de remporter de nombreux contrats de sécurité en 2023.
En tant que revendeur agréé Apple, Trams continue d'apporter de la valeur ajoutée à ses clients grâce à de nouvelles offres de services développées en partenariat avec Apple pour aider les clients à déployer et à gérer avec succès les Mac à grande échelle. Cela se traduit par une amélioration de la satisfaction et de la fidélité des clients, ainsi que par une marge supplémentaire significative par rapport aux activités traditionnelles et transactionnelles.
Focus sur Trams
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Au cœur de l’expérience des utilisateurs, les applications constituent la partie la plus visible dans le quotidien des clients et des collaborateurs de l’entreprise. Chaque entreprise doit aujourd’hui disposer d’applications performantes orientées métier, dans des délais de plus en plus courts et adaptés aux évolutions rapides du marché, des usages et des technologies.
Pour répondre aux besoins des entreprises, quel que soit le secteur d’activité et quelle que soit la Direction Métier concernée, trois Satellites interviennent sur ce marché des applications :
BizPro est un outil de contrôle des transactions de premier plan pour la surveillance du marché des matières premières. Il détecte les suspicions d'abus de marché et fournit un processus automatisé de bout en bout de la source de données aux rapports et aux flux de gestion des cas.
La plateforme d'intégration hybride onStage offre la solution pour répondre à une variété de cas d'utilisation : outil de gestion des interfaces programmables (API), intégration des services cloud, intégration des applications mobiles, gouvernance SOA, remplacement des passerelles existantes, sécurité des API et protection contre les menaces, contrôle des applications dorsales, contrôle de la logique d'entreprise et gestion des flux de travail. Asystel-BDF aide également les entreprises à développer des applications web/mobiles personnalisées capables de résoudre des problèmes commerciaux, d'augmenter les ventes, de fidéliser les clients et/ou les employés, d'accélérer et d'automatiser les processus opérationnels internes grâce à une logique convenue avec le client ;
Les hébergements et offres cloud
Pour Econocom, la performance des infrastructures est un facteur clé de succès pour une expérience utilisateur réussie. Le groupe accompagne les DSI à la fois pour maintenir un très haut niveau de performance, intégrer des offres Cloud plus efficaces et plus agiles et renforcer la sécurité. En tant qu’acteur de référence sur le marché de l’infogérance cloud et datacenter en France, Econocom se positionne, avec ses « Satellites » comme un véritable partenaire des entreprises et administrations.
Pour aider ses clients à transformer leurs infrastructures, Econocom propose ses services d’Advisory, d’ingénierie de la transformation, d’optimisation et d’innovation technologiques. Econocom propose également des services de maintien en conditions opérationnelles tout au long du cycle de vie des infrastructures, assurant ainsi à ses clients une garantie de bout en bout.
Concevoir des infrastructures évolutives capables d’intégrer les innovations de demain
Faire évoluer en souplesse pour mieux accompagner : c’est le parti pris d’Econocom. Le groupe préconise des solutions informatiques traditionnelles associées aux solutions digitales les plus innovantes (cloud hybride…). Ce « mix » permet de faciliter la transition numérique et son adoption par les utilisateurs. Cette souplesse permet par ailleurs de concevoir des infrastructures évolutives, capables d’intégrer, au fur et à mesure, les innovations technologiques.
Econocom compte plusieurs Satellites qui lui permettent d’étendre ses compétences en mobilité d’entreprise sur le plan européen :
Les solutions d’affichage dynamique (digital signage) peuvent être un excellent levier de nouveaux business, par exemple pour enrichir les parcours omnicanaux dans le retail ou encore pour mieux capter l’attention des usagers et générer des revenus publicitaires supplémentaires.
Afin d’aider ses clients à mettre en place les business models de demain, le groupe Econocom co‑construit avec eux les solutions digitales adaptées, quels que soient leurs univers métiers. Un accompagnement de bout en bout et sans couture, depuis la phase de conseil jusqu’à la création du modèle industriel de leurs projets innovants. Le groupe ambitionne de proposer à ses clients des solutions digitales intégrées associées à des offres de financement.
Sont positionnés sur ce marché :
Grâce à des solutions de (vidéo-) collaboration en ligne, BIS|Econocom permet aux professionnels de travailler ensemble dans des environnements virtuels et d’échanger des informations de manière rapide et rentable. Outre la réduction des coûts, la collaboration vidéo est également synonyme de durabilité (moins de déplacements) mais aussi d’augmentation de la productivité et de l’efficacité.
L’essor du travail à distance et la pandémie de Covid‑19 ont changé à jamais notre façon de travailler. Cela modifie automatiquement aussi la gestion des lieux de travail, des salles de réunion et des visiteurs, tant pour les grandes que pour les petites organisations.
Les solutions de gestion des lieux de travail de BIS|Econocom permet de réserver un lieu de travail (sûr) à tout moment : vérifier le taux d’occupation et en un seul clic réserver un bureau ou une salle de réunion sécurisée.
Le Narrowcasting est conçu pour « changer » le comportement des personnes, pour les inciter à faire quelque chose qui va au‑delà des informations affichées à l’écran. La diffusion ciblée peut être utilisée pour inspirer (persuader par le divertissement), faire de la publicité (augmenter les achats) ou de la signalisation (vous ordonner d’aller quelque part). La signalisation numérique est 63 % plus convaincante que les supports d’images statiques.
Trois Satellites sont spécifiquement positionnés sur le marché du conseil :
Après les difficultés économiques liées à la Covid 19, 2021 a marqué la reprise des investissements et de la consommation. Depuis, des tensions sur les prix des matières premières et des difficultés d’approvisionnement sont graduellement apparues, en lien avec la forte reprise économique. Ces difficultés se sont nettement accentuées début 2022 avec le déclenchement de la guerre en Ukraine et de nouveaux confinements en Chine. L’amélioration de l’activité dans l’industrie et le bâtiment est freinée par les difficultés d’approvisionnement et le renchérissement des coûts de production. Ces facteurs défavorables, renforcés par le niveau élevé d’incertitude, entament la confiance des investisseurs et pèsent sur la croissance.
Le marché de la location de produits informatiques est toujours en croissance même si ce secteur est relativement moins dynamique par rapport aux autres marchés de location.
L’activité de location conserve son attractivité pour les raisons suivantes :
Les crises à répétition, les aléas politiques, les soubresauts économiques font désormais partie d’une nouvelle normalité impactant la vie des entreprises. Pour autant, les acteurs de l’IT ont développé une capacité d’adaptation, une certaine résilience.
Le marché IT a bénéficié cette année des améliorations de la production et des livraisons dues aux mesures associées à la Covid 19 depuis janvier 2020. La disponibilité et le prix des containers, des transports, les capacités logistiques du fret et de la production ont permis d’assurer un bon niveau de livraison.
La guerre en Ukraine a, quant à elle, fortement perturbé l’acheminement des livraisons ; le train, l’avion précédemment mis en place ont été réorientés. En effet les livraisons de marchandises transitant par l’Ukraine, la Russie ou les survolant ont dû être détournés. En quelques semaines, les flux maritimes ont été remis en place au profit du prix et au détriment des délais. Malgré une chaîne d’approvisionnement en pagaille, accompagnée de nombreux défis géopolitiques, aux pandémies, les volumes de livraisons ont été assurés au point de rattraper le retard pris en 2021 sur les livraisons des commandes.
Les conditions tarifaires ont subi, cette année encore, de fortes fluctuations, principalement à la hausse. Les coûts de production, des composants, des transports ainsi que les taux de conversion ont contribué à des hausses régulières et consécutives.
Les DSI accélèrent les investissements informatiques ; l’importance de la flexibilité et de l’agilité est visible dans ces situations de perturbations. Les préférences d’achat et d’investissement sont concentrées sur le segment de l’Éducation des secteurs privés et publics, l’analyse, le cloud computing, les expériences client et la sécurité. Des marchés émergent là où la demande a été négligée dans les premières périodes de la pandémie. La demande des usagers haut de gamme a également résisté. Malgré des ralentissements en raison de la saturation de la demande et de la hausse des coûts, selon les études IDC, Gartner, Context, Canalys, dont les chiffres de ventes varient, le marché a atteint un point d’inflexion vers un rythme de croissance plus lent.
Des modèles de commercialisation ont émergé tant sur le mode de facturation que sur le mode de consommation.
Les souscriptions, les abonnements, les modes locatifs courte et longue durées sont en plein développement. Les modes de propriété évoluent : posséder un produit tout le long de son cycle de vie n’est plus une priorité. La flexibilité et l’agilité sont là aussi des facteurs clés de succès ; PC potables, smartphones, tablettes mais aussi infrastructures ou licences de seconde vie sont recherchés par les DSI.
La reprise, la revalorisation, le recyclage des produits pour allonger la durée d’usage des équipements est une attente croissante des clients, tout comme le reconditionné dont l'essor a été marquant pour des raisons de disponibilité produits, de coûts et d’engagement environnemental. Upgrader une machine pour prolonger sa durée de vie ou lui offrir une garantie de service complémentaire, permet aussi de renforcer son engagement RSE.
À ce titre, Econocom Produits & Solutions France a renforcé son offre sur la reprise d’équipements en fin d’usage chez le client (Buy Back) et étoffé son réseau de grossistes spécialisés dans les équipements reconditionnés.
L’année a également été marquée par plusieurs événements majeurs pour le centre francilien de réparation « Product Care » dont la mission est de réparer les équipements numériques afin d’allonger leur durée de vie.
Sans surprise, le cloud représente l’un des axes IT les plus en vogue. Il a désormais largement pénétré la plupart des entreprises. Au sein des marchés de l'informatique et des services aux entreprises et dans toutes les régions, les dépenses en services liés au cloud ont été le principal accélérateur de croissance depuis 2020.
En ce qui concerne le marché́ de l’emploi, l’embauche et la fidélisation des talents n’a jamais été́ aussi stratégique pour soutenir l’activité. Avec un nombre annuel d’étudiants diplômés structurellement insuffisant, faire preuve d’initiatives et d’innovation pour se démarquer face aux concurrents est absolument indispensable.
La Cybersécurité est en constante évolution. Parmi les défis et les réglementations auxquelles vont faire face les entreprises en 2024, 3 thèmes majeurs se dégagent :
L'intelligence artificielle bouleverse le monde de la cybersécurité. L'IA émerge comme un outil d'amplification des menaces, transformant la manière dont les attaques sont conçues, exécutées, et évoluent au fil du temps. Dans le même temps, l’IA est également le fer de lance de la cybersécurité, offrant des avancées révolutionnaires dans la protection des systèmes informatiques.
Le phishing est depuis longtemps l’un des principaux vecteurs d’attaque. L'IA a élevé sa sophistication, et les modèles d’IA de langages couplés aux IA de collecte et à l'analyse de données, permettent une hyperpersonnalisation des attaques avec des messages conçus pour exploiter les vulnérabilités des individus. L’entreprise de télécommunications NexGen Networks estime que les phishings actuels par IA sont 3 fois plus efficaces que les phishings traditionnels.
L'IA offre également une automatisation avancée, permettant aux cybercriminels de concevoir et d'exécuter des attaques d’ampleur rapidement et sans connaissances approfondies. De plus, l’utilisation de l’IA permet d’améliorer continuellement leurs méthodes. En 2021, Taskrabbit, une marketplace pour les freelances, a été attaquée par un réseau de botnet contrôlé par une IA. 3,75 millions d'utilisateurs du site ont été affectés, leurs numéros de sécurité sociale et les détails de leur compte bancaire ayant été prélevés à partir de leurs données utilisateur.
La facilitation de l’IA et son automatisation ont ouvert la voie à des Cyberattaques appelées « As A Service ». Il suffit aujourd’hui de rentrer un nom de domaine ou des adresses mails pour lancer une attaque. Dans l'ensemble, il est clair que les attaques assistées par l'IA ne feront qu'empirer.
L’IA n’est pas seulement une menace pour les entreprises. Elle représente également un véritable rempart contre les cybermenaces. L'IA promet de redéfinir la manière dont nous nous protégeons contre les attaques numériques.
L'une des capacités les plus puissantes de l'IA réside dans sa capacité à détecter les menaces à un stade précoce. Les algorithmes d'apprentissage automatique peuvent analyser les modèles de comportement permettant ainsi de distinguer les activités normales des comportements suspects. En observant les schémas d'utilisation, l'IA peut déceler des activités anormales qui pourraient indiquer une compromission potentielle, renforçant ainsi la capacité des systèmes à se défendre contre des attaques sophistiquées.
Les systèmes de défense traditionnels peuvent être statiques, mais l'IA brise ces limites en permettant une adaptation en temps réel. Face à des tactiques d'attaque en constante évolution, l'IA ajuste continuellement ses modèles, restant ainsi un pas en avant dans la course contre les cybercriminels. La détection d'une menace peut déclencher une réaction instantanée, depuis l'isolation d'un système compromis jusqu'à la neutralisation d'une attaque en cours, minimisant ainsi les dégâts potentiels.
L’IA n'est pas seulement efficace contre les menaces actuelles. Elle peut également anticiper les tactiques futures. Cela offre une perspective proactive, permettant aux organisations de renforcer leur défense avant même que de nouvelles vulnérabilités ne soient exploitées.
La directive Européenne NIS 2 entrera en application en octobre 2024. Cette dernière répond à un besoin d’homogénéité important entre les différents états membres de l’UE ainsi qu’à une élévation du niveau de protection cyber des entreprises.
NIS 2 est une évolution de la directive NIS sur la sécurité des réseaux et des systèmes d’information qui concernait environ 300 entités désignées « Opérateurs de Services Essentiels » (OSE) mis en œuvre en 2018. Depuis, l’évolution des menaces et des impacts sur la société n’a cessé de croitre vers de nouvelles cibles (PME, ETI, collectivités territoriales…) avec des conséquences dramatiques liées notamment aux attaques de type « rançongiciels » devenu le fléau des cyberattaques depuis quelques années.
Face à ce constat, la commission européenne a pris la décision fin 2020 d’étendre le périmètre et les ambitions de la directive NIS afin de couvrir des milliers d’entités à l’échelle nationale.
En France, c’est l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information) qui a la charge de transposer la directive européenne en droit français.
NIS 2 permettra de rehausser le niveau de sécurité des systèmes d'information des entreprises de taille moyenne à la fois dans les secteurs privé et public contribuant à la chaîne d’approvisionnement du territoire au niveau national.
Les 18 secteurs concernés sont l’énergie, les transports, le secteur bancaire, les infrastructures des marchés financiers, la santé, l’eau potable, les eaux usées, l’infrastructure numérique, la gestion des services TIC, l’administration publique, l’espace, les services postaux et d’expédition, la gestion des déchets, la fabrication, production et distribution de produits chimiques, la production, transformation et distribution des denrées alimentaires, la fabrication, les fournisseurs numériques et la recherche.
Les entités opérant dans ces secteurs seront concernées si leur nombre d’employés est supérieur ou égal à 50 ou si leur chiffre d’affaires ou leur bilan annuel est supérieur ou égal à 10 millions d'euros.
NIS 2 imposera la mise en oeuvre des mesures de sécurité suivantes :
Les entités régulées seront également soumises à une déclaration des incidents de sécurité majeurs dans un délais restreint auprès de l’ANSSI.
Tout comme la RGPD, le non-respect de la directive pourra donner lieu à des sanctions financières fortes pouvant aller jusqu’à 10M€ ou 2 % du chiffre d'affaires mondial.
L'Operational Technology (OT), représentant la technologie opérationnelle au cœur des environnements physiques, joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des outils de production et la gestion opérationnelle. Cela englobe une variété d'actifs, tels que les machines-outils et les serveurs SCADA, présents dans tous les secteurs industriels.
Historiquement, les actifs liés à l'Operational Technology (OT) étaient confinés dans des environnements isolés, fonctionnant sur des réseaux fermés et inaccessibles depuis des réseaux externes. Cette architecture offrait une protection relative, limitant l'exposition aux menaces cybernétiques. Cependant, l'avènement de l'informatique moderne et la nécessité croissante d'efficacité opérationnelle ont conduit à une transformation significative de cette configuration.
Au fil des années, les actifs OT sont devenus de plus en plus connectés et intégrés aux réseaux informatiques plus vastes. Cette évolution a ouvert de nouvelles possibilités, permettant une gestion plus centralisée des analyses de données avancées et une optimisation des opérations industrielles. Cependant, cette connectivité accrue a également introduit des défis majeurs en matière de cybersécurité.
Depuis plus d'une décennie, les équipements OT font l'objet d'attaques persistantes. Un exemple emblématique est le ver informatique Stuxnet, découvert en 2010, dont la sophistication et la cible inhabituelle (les systèmes de contrôle industriel des centrifugeuses nucléaires iraniennes) ont attiré l'attention mondiale.
Récemment, l'attaque contre Kojima Industries, fournisseur de Toyota, qui a causé la suspension des activités dans 14 usines au Japon, illustre le risque critique associé aux cyberattaques sur les systèmes OT.
Les répercussions des attaques liées à l'OT vont au-delà des coûts financiers, touchant des actifs vitaux tels que l'énergie et l'eau. Les conséquences peuvent également se traduire par des mises en danger du personnel, des risques pour la population générale et des contaminations. La vulnérabilité de ces systèmes souligne l'importance cruciale de renforcer leur sécurité.
Face à ces défis, il devient impératif pour les entreprises de mettre en place des stratégies de cybersécurité robustes, spécifiquement adaptées aux besoins des systèmes OT. La sensibilisation et la formation du personnel deviennent également des éléments clés pour renforcer la résilience face aux menaces cyber.
Cependant, les équipements OT ne peuvent pas toujours bénéficier des protections IT existantes : réseau en mode BUS, logiciel fermé sans antivirus, absence de protocoles OT dans les signatures de sécurités….
C’est suite à ce constat que la norme internationale IEC 62443 a été créée, faisant la jonction entre la norme ISO 27001 pour les services IT et les normes de sureté de fonctionnement IEC 61508. Elle établit un cadre, incluant une partie organisationnelle, une partie opérationnelle et terrain et enfin une partie composant dédié aux équipementiers.
La sécurisation des systèmes OT est devenue impérative dans un paysage cyber en constante évolution. Les exemples d'attaques soulignent la nécessité de renforcer la sécurité des industriels et de mettre en œuvre des mesures proactives pour prévenir de conséquences graves des cyberattaques sur les systèmes OT. C'est un engagement continu envers la cybersécurité qui garantira la protection des opérations industrielles et la sécurité des actifs essentiels.
Le marché français des technologies Microsoft s’est vu transformé par l’arrivée de nouveaux business models, notamment celui de la souscription, imposant alors un changement d’approche pour les partenaires distributeurs de la marque.
Le marché s’est fortement concentré notamment à travers l’acquisition de pure players par de grandes ESN. On notera, par exemple, le rachat de vNext par Insight, d’Azeo par Avanade, de AI3 par Talan et de NeosSDI par groupe Open.
Avec une capitalisation boursière de 3 000 milliards de dollars en 2023, Apple reste l’entreprise la mieux valorisée au monde.
iOS détient la plus grande part de marché des systèmes d’exploitation mobiles au Royaume-Uni, l’iPhone restant l’appareil de prédilection des consommateurs et des entreprises.
Au Royaume-Uni, la part de marché du Mac dans les entreprises est estimée à 8 % et devrait dépasser 20 % d’ici 2025. La demande croissante de Mac (motivée en partie par le besoin d’une meilleure expérience utilisateur et par l’amélioration de l’accessibilité financière du MacBook Air grâce au Silicium d’Apple) représente une opportunité importante pour les entreprises et le secteur public.
Les besoins en personnels techniques spécialisés dans le domaine du Mac étant supérieurs aux talents disponibles, les organisations s’appuieront de plus en plus sur des services professionnels, tels que ceux proposés par les satellites du groupe Econocom, pour réussir l’introduction du Mac sur le lieu de travail.
Selon une étude de Gartner, les migrations vers le cloud des logiciels applicatifs et d’infrastructure, des services de gestion des processus métiers et de l’infrastructure système vont s’accélérer. En 2025, les dépenses cloud devraient atteindre 1 800 milliards de dollards.
D’après Gartner, d’ici à 2025, 51 % des dépenses IT des départements informatiques d’entreprise qui peuvent migrer dans le cloud seront consacrées au cloud. Cette migration concerne notamment les logiciels applicatifs et d’infrastructure, les services de gestion des processus métiers et d’infrastructure système. Selon Michael Warrilow, Vice-Président chargé de la recherche chez Gartner, les niveaux d’adoption du cloud devraient s’accélérer, car les entreprises s’adaptent à une nouvelle dynamique commerciale et sociale, et le taux de passage au cloud est plus rapide que ce que laissaient paraître les prévisions réalisées avant la pandémie de Covid 19. Par exemple, d’ici à 2025, 51 % des dépenses informatiques dans les domaines des logiciels applicatifs et d’infrastructure, des services de gestion des processus métiers et de l’infrastructure système vont se déplacer des solutions traditionnelles vers le cloud public, contre 41 % en 2022. Toujours en 2025, près des deux tiers (65,9 %) des dépenses en logiciels applicatifs seront orientées vers les technologies du cloud, contre 57,7 % en 2022.
De plus, les dépenses en matière de cloud sont à l’origine de la quasi-totalité de la croissance dans le segment des logiciels d’entreprise, car les entreprises se tournent vers le logiciel en tant que service (SaaS) pour gagner en flexibilité et en agilité. « L’adoption par les entreprises du cloud distribué peut accélérer la transition vers le cloud, parce qu’il donne accès à des services de cloud public dans des domaines jusquelà absents du cloud, ce qui élargit le marché adressable », a encore déclaré Michael Warrilow. Les entreprises s’intéressent au cloud distribué car il leur permet de répondre à des exigences spécifiques à un lieu, comme la souveraineté des données, la faible latence et la bande passante du réseau. Selon Gartner, le cloud distribué consiste à fournir des services de cloud public à différents emplacements physiques, tandis que l’exploitation, la gouvernance et l’évolution des services restent la responsabilité du fournisseur de cloud public. Il offre un environnement agile pour les scénarios nécessitant une faible latence, il répond à des besoins de réduction des coûts des données et à des exigences de résidence des données. Le cloud permet également de rapprocher les ressources IT de l’emplacement physique où les données sont consommées et où se déroulent les activités commerciales.
Voilà plusieurs années que l’impact des services de cloud distribués figure sur la liste des principales tendances technologiques stratégiques de Gartner. Selon le cabinet d’étude, en 2022, plus de 1 300 milliards de dollars de dépenses IT des entreprises étaient liés au passage au cloud, et ce chiffre atteindra près de 1 800 milliards de dollars en 2025 (+39 %). Cette perturbation continue des marchés IT par le cloud sera encore amplifiée par l’introduction de nouvelles technologies, notamment le cloud distribué.
Nombre d’entre elles vont estomper davantage encore les frontières pouvant exister entre offres traditionnelles et offres cloud. Toujours selon Gartner, d’ici à 2025, la plupart des platesformes de services cloud offriront au moins quelques services de cloud distribué. Le cloud distribué peut remplacer le cloud privé et alimenter le cloud à l’edge et répondre à de nouveaux cas d’usage d’IT dans le cloud. « C’est l’avenir du cloud », selon Gartner. « Parmi les autres technologies cloud qui gagnent du terrain, on peut citer l’utilisation accrue des plateformes natives du cloud », a encore déclaré Gartner. « L’idée de déplacer les applications existantes vers des environnements cloud ne fonctionne pas vraiment bien dans le monde réel », a déclaré le cabinet d’études. Par contre, dans une architecture cloud native, les applications peuvent délivrer des services cloud hautement automatisés et fournir des capacités numériques partout et en tout lieu. Les platesformes natives du cloud utilisent les potentialités fondamentales du cloud pour fournir des capacités IT évolutives et élastiques en tant que service aux créateurs de technologies.
L’émergence du cloud et du télétravail a changé le paysage des accès réseaux : celui-ci ne doit plus se contenter de fournir un service, mais également de le sécuriser. De plus en plus de solutions englobent à la fois les composantes réseau et sécurité. L’approche de moindre privilège et le fait de restreindre au seul besoin des utilisateurs par défaut, défini comme le « Zerotrust », ont encore plus rapproché les deux domaines. Des solutions comme le ZTNA et le SASE englobent à la fois une composante réseau et une composante sécurité.
Le nombre d’équipement OT/IOT est en progression exponentielle sur ces dernières années. Portés par l’émergence de la 5G et la digitalisation des entreprises, les Smart Devices sont devenus omniprésents. Le marché devient plus mature avec l’émergence de standard comme Matter adopté en octobre 2022 pour la domotique, et des usages de plus en plus variés. Les réseaux doivent s’adapter en répondant aux enjeux de connectivité de ses équipements, en fournissant des couvertures optimales de signal ou dans les cas filaires en assurant les besoins en alimentation grandissants. De plus les réseaux doivent avoir la capacité de segmenter et d’identifier les équipements de manière automatisée pour mieux les sécuriser et contrôler leur accès.
Les réseaux sans fils (WIFI et Radio) se transforment, ils ne sont plus seulement un moyen de connecter les équipements. Les données qu’ils possèdent sont devenues une source d’information pour améliorer le métier. De par leur nature ils sont capables de suivre et de corréler les mouvements des équipements, ainsi que les transactions effectuées sur le réseau. Des premiers usages sont apparus dans les domaines des chaînes d’approvisionnement, de la localisation et du marketing ciblé, mais de nombreux autres domaines d’application devraient voir le jour dans les prochaines années.
Entre la fin de l'année 2022 et le début de 2024, les fournisseurs de services cloud tels qu'Azure, AWS et OVHcloud ont enregistré des hausses de tarifs significatives. Les chiffres parlent d'eux-mêmes avec une augmentation de 11 % pour Azure, 23 % pour AWS et 10 % pour OVHcloud. Ces hausses tarifaires, bien au-delà de l'inflation générale, ont provoqué un choc économique chez de nombreuses entreprises qui ont vu leurs coûts opérationnels exploser, remettant en question la viabilité financière du cloud à long terme.
Au cours des dernières années, le passage vers le cloud a été la norme pour de nombreuses entreprises, offrant agilité, élasticité et facilité de gestion des ressources informatiques. Cependant, un retour vers les infrastructures hybrides Cloud/on-premise se dégage avec une surveillance accrue des dépenses dans le Cloud. Ce changement est principalement alimenté par l'explosion des coûts associés aux services cloud, une réalité économique qui pousse de plus en plus d'organisations à repenser leur stratégie informatique.
Les coûts prévisibles des infrastructures on-premise permettent aux entreprises de mieux maîtriser leurs budgets tout en garantissant la souveraineté de leurs données. Cependant, les infrastructures cloud permettent une agilité et une montée en charge incomparables. Les entreprises recherchent aujourd’hui l'équilibre optimal entre efficacité opérationnelle et contrôle des coûts.
Ce retour au on-premise alors que le marché subit de grandes tensions sur les compétences techniques, est possible grâce à l’utilisation croissante de solutions de déploiement automatisables étendues entre les infrastructures on-premise et clouds. Les pratiques du DevOps sont appliquées aux infrastructures réseaux, permettant d’uniformiser les configurations sur des environnements hétérogènes et de fiabiliser les infrastructures en réduisant les risques d’erreurs humaines.
D’ici 2025, Gartner prédit que 50 % des CIO auront des indicateurs de performance liés au développement durable des infrastructures IT. La RSE n’est plus une option mais une obligation des entreprises et les DSI sont de plus en plus attentifs à ce sujet. La consommation des équipements mais aussi leur recyclage font désormais partie des critères dans le choix des équipements.
Selon le rapport global d’étude de Technavio, le marché du digital signage enregistrera un TCAC (taux de croissance annuel composé) de près de 7 % d’ici à 2025. Ce dynamisme est largement dû à la forte croissance du segment retail, lui même boosté par l’augmentation de la demande de biens de consommation et l’essor des revenus des ménages. D’autres facteurs comme la croissance de l’urbanisation et la hausse de la demande en produits de qualité expliquent également l’excellente tenue de ce marché.
Les points forts du groupe sont listés dans l'introduction du chapitre 1.
Econocom a une position unique sur son marché, sans équivalence directe parmi ses concurrents. Les acteurs concurrents d’Econocom sont, pour la plupart, soit des sociétés généralistes ou loueurs indépendants, soit des spécialistes filiales de constructeurs ou sociétés de leasing filiales des banques. Ceux‑ci ne présentent pas les mêmes caractéristiques d’indépendance ou de spécialisation technologique que le groupe Econocom d’une part, et les concurrents indépendants n’ont pas d’activités de distribution et de services d’autre part. Enfin, Econocom présente une taille critique suffisante pour offrir les garanties de pérennité et d’équilibre des forces à ses clients, face aux grands constructeurs et acteurs du secteur numérique.
Sur un marché IT toujours aussi dynamique et concurrentiel, Econocom maintient son positionnement parmi les leaders du marché de la distribution en 2023.
Sur le marché français, la concurrence est multiple, avec 13 000 revendeurs pour 13 000 clients finaux, et exacerbée avec la vente directe des constructeurs et éditeurs, des corporate resellers SCC, Computacenter, Bechtle, Axians, Insight, Softwareone mais aussi des revendeurs locaux, de proximité.
Dans ce contexte complexe, Econocom Products & Solutions se positionne comme un « guichet unique », accompagne de bout en bout ses clients, et se met au service du développement des usages numériques pour en renforcer l’importance et en développer l’attractivité tout en répondant à l’accélération des besoins et au cycle de vie des équipements informatiques et télécoms toujours plus complet.
Depuis 2022, Econocom est certifié partenaire channel Platinum Plus International. À ce jour, seulement six partenaires ont obtenu ce niveau de certification, en Europe, au Moyen‑Orient et en Afrique. Sur le marché français, Econocom a déjà obtenu des résultats commerciaux exceptionnels avec Lenovo et a pour ambition de reproduire ce succès sur d’autres marchés européens, en particulier l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume‑Uni.
Classé 8e ESN française en 2023 (2), Econocom a pour concurrentes des sociétés comme Capgemini, SCC France, Accenture, Orange Business Service (OBS), IBM ou Atos sur le marché des services. Mais contrairement à ces dernières, le groupe Econocom est le seul à combiner des services de distribution, de gestion et de financement associés ainsi que les expertises digitales de ses Satellites.
6. Organisation du Groupe
6. Organisation du groupe
Organigramme du groupe
En plus des investissements en matière de développement de nouvelles offres, d’outils logiciels et de recrutement de nouveaux commerciaux et ingénieurs, Econocom procède à des opérations de croissance externe, contribuant à acquérir des compétences spécifiques, à accélérer sa croissance et accroître sa rentabilité.
Les principaux investissements du groupe au cours des trois dernières années ont été les suivants :
Avec une structure financière renforcée et des coûts d’exploitation en forte baisse, le groupe Econocom a repris en 2021 une politique d’acquisitions ambitieuse par métiers et par pays. Le groupe a pour ambition d’accélérer les acquisitions dans son activité des Services en France, dans celle des Produits & Solutions au Royaume‑Uni et en Espagne, ainsi que sur son pôle Technology Management & Financing en France et Allemagne. Cette stratégie s’inscrit dans une volonté de développement dans les zones géographiques où le groupe est fortement implanté afin d’accélérer les synergies entre les différents métiers.
Dans ce contexte, Econocom a pris une participation majoritaire dans la société Trams Ltd au Royaume‑Uni. Trams est un acteur reconnu dans la distribution informatique outre‑Manche grâce à des partenariats de premier plan comme Apple, HP, Lenovo et Dell. En renforçant la présence du groupe dans une géographie cœur de cible, ce rapprochement avec la société Trams s’inscrit parfaitement dans la stratégie de constituer une offre globale internationale autour de la distribution. Il permettra également de développer des complémentarités fortes avec les solutions de financement d’actifs digitaux de l’activité Technology Management & Financing. Trams Ltd employait au moment de l’acquisition 40 personnes basées à Londres et a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 42 millions de livres sterling.
Après six années de collaboration fructueuse au sein du modèle Satellites d’Econocom ayant permis à Alter Way de développer son activité, Alter Way a rejoint en octobre 2021 le groupe Smile dont l’ambition est de consolider sa place de leader européen de l’open source. Alter Way reste un partenaire commercial privilégié d’Econocom sur les services liés aux technologies open source.
Econocom a également procédé au cours de l’exercice au rachat de certains minoritaires dans sa filiale Infeeny, portant son taux d’intérêt à 100 %.
Dans la poursuite de la croissance externe du groupe Econocom, trois acquisitions ont été réalisées au cours de l’exercice 2022.
Econocom a procédé au cours de l’exercice aux rachats de certaines participations minoritaires au sein de ses filiales :
Asystel Italia : Econocom Group a acquis la participation minoritaire via l’exercice de ses options, portant son taux d’intérêt à 100 %. Suite à la montée à 100 % au capital d’Asystel Italia, Econocom Group a fusionné cette entité avec l’entité Bizmatica Sistemi.
Altabox : Econocom Group a acquis la participation minoritaire via l’exercice de ses options, portant son taux d’intérêt à 100 %.
Les principaux investissements réalisés au cours de l'exercice ont porté sur des investissement dans les outils et matériels informatiques du groupe :
Econocom a procédé au cours de l’exercice aux rachats de certaines participations minoritaires au sein de ses filiales :
Trams : Econocom Group a augmenté sa participation via l’exercice de ses options, portant son taux d’intérêt à 90 %.
Au cours de l’exercice 2023, le groupe n’a pas réalisé de cession d’activité ou de filiale.
Au cours de l’exercice, le groupe a réalisé les principales opérations suivantes :
Au cours de l’année 2023, Econocom Group a procédé à l’exercice d'une partie de ses options afin de porter à 90 % sa participation au capital de sa filiale Trams.
Comme chaque année, le groupe Econocom a travaillé à rationaliser et simplifier son organisation juridique.
Les opérations réalisées en 2023 visent à regrouper des sociétés ayant des activités similaires dans un même pays. Ces opérations ont consisté en des fusions de sociétés en France et en Italie.
Dans ce cadre, Econocom a fusionné ses filiales Asystel Italia et BDF en Italie.
Par ailleurs, le groupe a procédé à la fermeture ou à la liquidation de certaines filiales sans activité en France et au Royaume-Uni notamment.
Le groupe s’applique une dynamique de transformation digitale en créant des solutions différenciantes pour appuyer sa stratégie de développement et atteindre ses objectifs d’excellence opérationnelle.
En 2023, les efforts en matière de R&D ont été réalisés dans la continuité des domaines développés les années précédentes et avec pour objectif d’accompagner au plus près les mises en production de solutions innovantes chez nos clients.
Par exemple, nous sommes depuis plusieurs années mobilisés pour réduire notre propre empreinte carbone mais également pour développer des solutions concrètes et innovantes pour aider nos clients à réduire l’impact environnemental de leurs dispositifs numériques et en faire un levier d’inclusion sociale. Nous avons, par exemple, développé Watt’s Green qui permet de mesurer l’impact environnemental du numérique et identifier les leviers pour agir sur ce dernier en exploitant toutes les données disponibles sur le cycle de vie des équipements numériques.
En 2023, le groupe a poursuivi ses efforts pour renforcer la collaboration de ses différentes entités (planète et satellites) autour de projets innovants afin de mobiliser toutes les expertises disponibles sur des thématiques prometteuses pour les affaires du groupe. Dans ce cadre sont menés les travaux sur la virtualisation des postes de travail et la gestion de bout en bout des actifs virtualisés, mais aussi de recherche et développement sur l’utilisation de l’intelligence artificielle et des agents conversationnels pour optimiser le support utilisateur. Les expérimentations menées en 2023 ont été très satisfaisantes et nous ont permis de traduire ces travaux R&D en projets clients, et d’identifier de nouveaux champs de recherche pour exploiter tout le potentiel de l’intelligence artificielle et du digital au service de l’expérience utilisateur.
À partir de ces indicateurs et de son expertise, Econocom aide ses clients à identifier les leviers d’amélioration de la performance et à mettre en place un plan d’actions pour accélérer la transformation digitale.
Econocom est éligible au titre de certaines de ces activités au Crédit d’Impôt Recherche (CIR) en France. Cette incitation de l’état en faveur de la Recherche & Développement permet à Econocom de poursuivre des projets ambitieux à moyen et long terme lui apportant des facteurs forts de différenciation technologique.
Le groupe Econocom confirme son adhésion aux principes du Code belge de gouvernance d’entreprise entré en vigueur au 1er janvier 2020 (« Code 2020 »). Celui‑ci est disponible sur :
www.corporategovernancecommittee.be
Econocom publie sur son site Internet les différents règlements d’ordre intérieur ainsi que sa Charte de Gouvernance d’Entreprise :
rubrique : Nous connaître/Gouvernance/Conseil d’Administration et Comité Exécutif groupe.
Lors de la transformation d’Econocom Group en Société Européenne le 18 décembre 2015, le Conseil d’Administration a adapté, le 19 mai 2016, son règlement d’ordre intérieur du Conseil d’Administration ainsi que celui du Comité de Direction.
Par la suite, le règlement d’ordre intérieur du Comité de Direction a évolué une nouvelle fois le 7 septembre 2016 et ce comité a été renommé à cette occasion Comité Exécutif.
Les règlements d’ordre intérieur du Comité d’Audit et du Comité des Rémunérations ont eux aussi été revus le 23 janvier 2020 pour suivre l’évolution de la gouvernance d’entreprise de la Société. À cette occasion, le Comité des Rémunérations a été renommé Comité des Rémunérations et des Nominations.
Le 20 octobre 2022, le Conseil d’Administration a ajusté le règlement d’ordre intérieur du Conseil d’Administration (« ROI CA ») et du Comité Exécutif (« ROI Comex »), afin d'harmoniser leurs textes et de modifier les seuils de compétence respective du Comité Exécutif et du Conseil d’Administration en matière d’opérations de croissance externe/cession/ investissement/désinvestissement ou réorganisation interne.
Enfin, le 14 février 2023, le Conseil d'Administration a adopté une charte de gouvernance d'entreprise, reprenant les principaux aspects de la gouvernance d’Econocom Group, sa structure et ses différents règlements d'ordre intérieur.
Econocom Group applique les recommandations du Code 2020 à l’exception de celles que le Conseil d'Administration a jugées peu adaptées à la taille du groupe Econocom, ou qui doivent être mises en œuvre dans la durée. Les principes auxquels Econocom Group n’adhère pas encore ou pas totalement sont décrits ci‑dessous.
Le groupe n’applique que partiellement les recommandations du Principe 3 du Code 2020.
La société Econocom International BV représentée par Monsieur Jean‑Louis Bouchard cumule les fonctions de Président du Conseil d’Administration, d’Administrateur Délégué et de Président du Comité Exécutif/CEO. En cela, le groupe ne respecte pas le principe de séparation du pouvoir de contrôle du Conseil d’Administration et du pouvoir exécutif. La société Econocom International BV détenait directement 49,79 % du capital d’Econocom Group le 31 décembre 2023. Un tel dispositif répond aux caractéristiques de l’actionnariat d’Econocom Group, et est destiné à assurer une stabilité du management dans le cadre de la mise en place de la stratégie à long terme du groupe Econocom.
Par ailleurs, le Conseil d’Administration n’a jusqu’à présent pas formellement nommé de Secrétaire chargé de le conseiller en matière de gouvernance. Cette fonction est néanmoins assurée pour partie par la Directrice juridique du groupe.
Econocom Group applique partiellement les recommandations du Principe 5 du Code 2020. En effet, Econocom Group n’a pas formalisé de procédure de nomination des Administrateurs. Toutefois, le Comité des Rémunérations et des Nominations est chargé de formuler des propositions et d’émettre des avis à l’attention du Conseil d’Administration sur les nominations et renouvellements des mandataires sociaux et de certains dirigeants exécutifs.
Econocom Group ne se conforme que partiellement aux recommandations du Principe 7 en matière de rémunération des membres du Conseil d'Administration et des managers exécutifs. Les modalités des rémunérations sont détaillées dans la politique de rémunération des dirigeants, qui a été approuvée par l’Assemblée Générale Ordinaire du 18 mai 2021.
Par ailleurs, le Président du Conseil d’Administration ne dirige pas systématiquement les Assemblées Générales contrairement aux recommandations du Principe 8.4 du Code 2020, mais il veille au respect de l’article 30 des Statuts de la Société, qui prévoit qu’à défaut du Président, l’Assemblée Générale est présidée par le plus âgé des Administrateurs.
Econocom Group n’a pas formalisé dans une procédure les modalités d’évaluation des performances de sa gouvernance, dérogeant en cela au Principe 9 du Code 2020, dans la mesure où l’évaluation des performances de son management exécutif et de son Conseil d’Administration relève d’un processus continu qui ne revêt pas de formalisation spécifique.
La Société a adopté la forme d’une société européenne avec une structure de gouvernance moniste dans laquelle le rôle essentiel et la responsabilité du Conseil d’Administration consistent à approuver les orientations stratégiques d’Econocom Group, à nommer le ou les Administrateur(s) Délégué(s) et Directeurs Généraux, ainsi que les membres du Comité Exécutif, à superviser ce Comité et à nommer et superviser les autres Comités consultatifs institués au sein d’Econocom Group, ce sans préjudice des compétences qui lui sont confiées par la loi (cf. article 1 du ROI CA).
La gestion opérationnelle est confiée au Comité Exécutif et la gestion journalière de la Société est déléguée à un ou plusieurs Administrateur(s) délégué(s) et/ou Directeurs Généraux, conformément à l’article 21 des Satuts. Le Conseil d’Administration s’assure de la qualité de la gestion et de la cohérence des tâches ainsi déléguées avec les objectifs stratégiques d’Econocom Group.
Au 31 décembre 2023, le Conseil d’Administration était composé des neuf Administrateurs suivants :
Né le : 4 avril 1942 (81 ans) Sexe : M Première nomination : Échéance du mandat : |
Econocom International BV / Monsieur Jean-Louis BOUCHARD |
Président, CEO et Administrateur Délégué du Conseil d’Administration
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Biographie | |
La société Econocom International BV est contrôlée et représentée par Monsieur Jean-Louis Bouchard. Après avoir débuté sa carrière chez IBM, en Europe et aux États-Unis, Monsieur Jean-Louis Bouchard pose les fondations du groupe en France en 1973 sous le nom d’Europe Computer Systèmes (ECS). Après avoir fait l’acquisition en 1984 d’une PME américaine, Econocom, il y agrège l’ensemble des filiales internationales d’ECS et baptise le nouvel ensemble Econocom. Élu entrepreneur de l’année par le magazine Challenges en 1987, il perçoit très tôt les mutations que va engendrer l’informatique dans le quotidien des entreprises, des institutions, mais également des usagers. Grâce à sa stratégie de croissance externe, le groupe se développe rapidement, anticipant notamment la convergence entre l’informatique et les télécoms, puis la nécessité d’offrir à ses clients des solutions de financement pour permettre d’engager la transformation profonde de leurs entreprises. En 2013, Econocom fait l’acquisition du groupe Osiatis qui lui permet de faire une avancée majeure dans le domaine des services numériques. Monsieur Jean-Louis Bouchard a étudié au Prytanée national militaire de La Flèche avant d’intégrer l’Ecole Nationale Supérieure du Génie Maritime et de devenir architecte naval. Il est l’acteur principal de l’arrivée des Abeilles au sein du groupe Econocom début 2020.
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Mandats en cours | |
Monsieur Jean-Louis Bouchard détient des participations de contrôle dans plusieurs sociétés externes au groupe et y exerce des mandats de Gérant ou de Président. Il est notamment :
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Né le : 27 juillet 1971 (52 ans) Sexe : M Première nomination : Échéance du mandat : |
Robert BOUCHARD |
Vice-Président et administrateur non exécutif du Conseil d’Administration
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Biographie | |
Monsieur Robert Bouchard a commencé sa carrière au sein de la société Cardif en 1995 en tant que commis négociateur sur le MATIF à la Bourse de Paris. En 1997, il devient actionnaire dirigeant de plusieurs restaurants situés à Paris (La Gare, l’Ampère, Meating et Carmine). En 2010, il prend la présidence d’APL Datacenter (société spécialisée dans la conception, la réalisation et l’exploitation de datacenters) dont il est le premier actionnaire. Il a occupé les fonctions de Président de Digital Dimension de novembre 2016 à novembre 2017, de Chief Operating Officer du groupe de juin 2017 à mars 2018 et de Chief Executive Officer du groupe de mars 2018 à novembre 2018. Monsieur Robert Bouchard est le fils de Monsieur Jean-Louis Bouchard.
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Mandats en cours | |
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Né le : 28 avril 1960 (63 ans) Sexe : M Première nomination : Échéance du mandat : |
Angel BENGUIGUI DIAZ |
Administrateur Délégué du Conseil d’Administration
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Biographie | |
Depuis 35 ans, Monsieur Angel Benguigui Diaz évolue dans des environnements internationaux, notamment dans les domaines de la finance et du digital. Après avoir débuté sa carrière professionnelle au sein des groupes Crédit Lyonnais et Crédit Agricole, il rejoint en 2006 le groupe Econocom en tant que Country Manager Espagne. Au sein de cette petite filiale, il développe l’activité de financement ainsi que les activités de distribution et de services numériques, notamment via une politique d’acquisitions à succès. Ces développements permettent aujourd’hui à Econocom d’être reconnu en Espagne comme un intégrateur numérique à forte valeur ajoutée. En 2019, après quelques années au sein du Comité Exécutif, il est nommé Directeur Général Finance. En 2020, il est nommé Directeur Général d'Econocom Group et se voit confier par la suite des pouvoirs de gestion journalière. Il en est nommé Administrateur en 2023.
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Mandats en cours | |
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Née le : 5 janvier 1961 (63 ans) Sexe : F Première nomination : 5 décembre 2011 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire 2025 |
Véronique di BENEDETTO |
Administrateur non exécutif du Conseil d’Administration
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Biographie | |
Madame Véronique di Benedetto a commencé sa carrière chez IBM en tant qu’ingénieur commercial. En 1985, elle devient agent commercial avant de prendre la Direction Commerciale d’ECS puis les activités internationales du groupe et la Direction Générale en 2009. À l’issue du rapprochement entre Econocom et ECS, elle est nommée Directrice Générale Adjointe du nouveau groupe et dirige les activités françaises. En 2015, elle est nommée Vice-Présidente France en charge notamment de la stratégie RSE et de la supervision de start-ups dans différents secteurs comme l’éducation ou la culture. Par ailleurs, elle est également Présidente du Comité statutaire de Numeum, organisme professionnel français des entreprises du numérique.
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Mandats en cours | |
Outre ses mandats au sein de filiales du groupe :
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Né le : 27 juillet 1961 (62 ans) Sexe : M Première nomination : 21 mai 1996 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire 2024 |
Jean-Philippe ROESCH |
Administrateur non exécutif du Conseil d’Administration
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Biographie | |
Monsieur Jean Philippe Roesch a commencé sa carrière par six années chez Arthur Andersen. Il rejoint le groupe Econocom fin 1989 en tant que Directeur Administratif et Financier d’Econocom France. Après avoir dirigé plusieurs filiales du groupe, il devient en 2001 Secrétaire Général du groupe, en 2004 Directeur Général Adjoint, puis en 2006 Directeur Général. Il a cessé d’exercer ces fonctions fin 2016. D’octobre 2018 à juillet 2019, il a occupé un rôle de support auprès du Comité Exécutif. | |
Mandats en cours | |
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Né le : 1er juin 1958 (65 ans) Sexe : M Première nomination : 18 décembre 2015 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire 2027 |
Bruno GROSSI |
Administrateur non exécutif du Conseil d’Administration
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Biographie | |
Monsieur Bruno Grossi a exercé pendant plus de vingt ans chez Accenture, où il était associé responsable des secteurs télécoms et médias en France et au Benelux. Il a occupé la fonction de Co-Président d’Osiatis entre 2010 et 2013, avant son rapprochement avec le groupe Econocom en septembre 2013. Il a été Administrateur Délégué à la gestion journalière d'Econocom Group jusqu’au 20 octobre 2020. | |
Mandats en cours | |
Outre ses mandats au sein de filiales du groupe :
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Née le : 6 mars 1967 (56 ans) Sexe : F Première nomination : 17 mai 2016 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire 2024 |
Adeline CHALLON-KEMOUN |
Administrateur indépendant du Conseil d’Administration
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Biographie | |
Madame Adeline Challon-Kemoun a commencé sa carrière dans le conseil en communication au sein du cabinet Image 7. Elle a ensuite occupé des postes de Direction Générale (Euris, Rallye) et de directrice de la communication et du marketing/des marques dans de grands groupes (Casino, France Télévisions et Air France KLM). Elle a notamment occupé les fonctions de Directrice Générale adjointe Marketing, Digital et Communication d’Air France KLM, membre du Comité Exécutif du groupe jusqu’en 2017. En 2018, elle a rejoint le groupe Michelin en tant que Directrice Générale adjointe Engagement et Marques et membre du Comité Exécutif du groupe. Elle pilote par ailleurs les activités « Lifestyle » du Groupe Michelin dont le Guide Michelin. Elle dispose d’une connaissance fine des problématiques de marque et d’image, ainsi que des attentes des clients particuliers et entreprises.
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Mandats en cours | |
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Née le : 28 mars 1967 (56 ans) Sexe : F Première nomination : 17 mai 2016 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire 2024
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Marie-Christine LEVET |
Administrateur indépendant du Conseil d’Administration
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Biographie | |
Madame Marie Christine Levet est l’une des figures pionnières de l’Internet en France et dispose de plus de 25 années d’expérience professionnelle dans le secteur des nouvelles technologies à la fois en tant qu’entrepreneur et investisseur. Elle a dirigé plusieurs sociétés dans ce domaine et dans les médias français (Lycos, Club Internet, groupe Tests…). Forte de son expérience entrepreneuriale, elle s’est ensuite tournée vers l’investissement en participant à la création de Jaina Capital, l’un des premiers fonds d’investissement spécialisé dans le financement de l’amorçage en France. Convaincue de la nécessaire transformation du secteur de l’Éducation, elle a fondé en octobre 2017 Educapital, le premier fonds d’investissement européen dédié au futur du monde de l’éducation et du travail, avec 200 millions d'euros sous gestion. Son expérience entrepreneuriale en tant qu’investisseur et dirigeante de sociétés précurseures du marché numérique puis dans le conseil en transformation digitale est un atout pour accompagner la stratégie de développement du groupe.
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Mandats en cours | |
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Né le : 30 décembre 1960 (63 ans) Sexe : M Première nomination : 9 septembre 2021 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire 2025
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Éric BOUSTOULLER |
Administrateur indépendant du Conseil d’Administration
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Biographie | |
Monsieur Éric Boustouller a exercé des responsabilités Marketing et Commerciales (Compaq, Microsoft) et de Direction Générale (Microsoft France puis Europe de l’ouest). Depuis novembre 2021, il est Partner dans le Fonds d’investissement C4 Ventures. De 2010 à 2012, il a été Président de la Chambre de Commerce Franco Américaine et de 2017 à 2020, CEO de Solocal (entreprise cotée française). Il est depuis 2011, investisseur privé (business angel) dans des Start-ups (Content Square, Codingame, Confiant, Jus Mundi, Saagie, Intercloud, Elevo, etc.) et des Fonds d’investissement (Partech, Cap Horn, C4 Ventures). Il est également Chevalier de la Légion d’Honneur. | |
Mandats en cours | |
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Le Conseil d’Administration se composait donc au 31 décembre 2023 :
Madame Samira Draoua a démissionné de sa fonction d'Administratreur avec effet au 8 septembre 2023.
Par décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire et Spéciale du 18 décembre 2015, la durée du mandat d’Administrateur a été ramenée de six à quatre ans afin de se conformer aux recommandations du Code de gouvernance des entreprises. Outre leur mandat au sein du Conseil d’Administration d’Econocom Group, certains Administrateurs exercent d’autres mandats détaillés ci‑avant.
Le Conseil d’Administration déclare qu’à sa connaissance :
| Âge | Sexe | Indépen- | Début de | Fin de | Comité | Comité des |
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Jean‑Louis | 81 | M | ✕ | 19/05/2020 | Assemblée Générale Ordinaire |
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Robert | 52 | M | ✕ | 05/10/2009 | Assemblée Générale Ordinaire | ✷ | ● |
Angel | 63 | M | ✕ | 31/03/2023 | Assemblée Générale Ordinaire |
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Éric | 63 | M | ✓ | 09/09/2021 | Assemblée Générale Ordinaire |
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Adeline | 56 | F | ✓ | 17/05/2016 | Assemblée Générale Ordinaire |
| ● |
Véronique di Benedetto | 63 | F | ✕ | 05/12/2011 | Assemblée Générale Ordinaire |
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Bruno | 65 | M | ✕ | 18/12/2015 | Assemblée Générale Ordinaire |
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Marie‑Christine | 56 | F | ✓ | 17/05/2016 | Assemblée Générale Ordinaire | ● | ✷ |
Jean‑Philippe | 62 | M | ✕ | 21/05/1996 | Assemblée Générale Ordinaire | ● |
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● Membre ✷ Président(e) |
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| Taux d'assiduité au Conseil d'Administration | Conseil d’Administration | Comité d’Audit | Comité des Rémunérations et des Nominations |
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Econocom International BV | 100 % | 5 | - | - |
Robert Bouchard | 100 % | 5 | 6 | 3 |
Angel Benguigui Diaz * | 100 % | 4 | - | - |
Eric Boustouller | 100 % | 5 | - | - |
Adeline Challon‑Kemoun | 40 % | 2 | - | 3 |
Véronique di Benedetto | 100% | 5 | - | - |
Bruno Grossi | 100% | 5 | - | - |
Marie‑Christine Levet | 80 % | 4 | 6 | 3 |
Jean‑Philippe Roesch | 100% | 5 | 6 | - |
Samira Draoua | / | 2 | - | - |
Nombre total de réunions |
| 5 | 6 | 3 |
* Les 100 % au titre du taux de présence de Monsieur Angel Benguigui Diaz correspondent au taux de présence de celui-ci à compter de sa nomination en mars 2023 en tant qu’Administrateur d'Econocom Groupe SE. Lors de la 1re réunion du Conseil d’Administration en 2023, celui-ci n’avait pas encore la qualité d’Administrateur. |
Depuis le 23 novembre 2017, un tiers des membres du Conseil d’Administration d’Econocom Group est de sexe différent, dans les conditions prévues par l’article 7:86 du CSA.
Au 31 décembre 2023, le Conseil compte ainsi trois femmes : Mesdames Véronique di Benedetto, Adeline Challon‑Kemoun et Marie‑Christine Levet.
Les femmes sont en outre représentées au sein de chacun des différents Comités créés par le Conseil d’Administration, à savoir : au Comité Exécutif (Madame Mathilde Saint-Pol), au Comité d’Audit (Madame Marie‑Christine Levet) et au Comité des Rémunérations et des Nominations (Mesdames Marie‑Christine Levet et Adeline Challon‑Kemoun).
Les engagements, objectifs et actions d’Econocom en matière de diversité, ainsi que les résultats de cette politique, sont décrits dans le rapport relatif aux déclarations de performance extra-financière et portent notamment sur l’égalité hommes/femmes, le soutien aux personnes en difficulté d’insertion et l’engagement en faveur des personnes en situation de handicap.
La Société est administrée par un Conseil composé de trois membres au moins, associés ou non, personnes morales ou non, nommés pour quatre ans au plus par l’Assemblée Générale des actionnaires et en tout temps révocables par elle. Ils sont rééligibles. Le mandat des Administrateurs sortants cesse immédiatement après l’Assemblée Générale qui a procédé à la réélection.
La composition du Conseil comprend une majorité d’Administrateurs non exécutifs et un nombre approprié d’Administrateurs non exécutifs indépendants. Si le nombre d’Administrateurs le permet, au moins trois Administrateurs sont indépendants au sens du Principe 3.5 du Code belge de gouvernance d’entreprise 2020. L’objectif est que la moitié au moins des membres du Conseil soit des Administrateurs non exécutifs et qu’un tiers au moins des membres du Conseil soit de sexe différent de celui des autres membres.
Les Administrateurs sont désignés par l’Assemblée Générale des actionnaires parmi les candidats proposés par le Conseil.
Les Statuts ne prévoient pas de règles spécifiques pour la nomination des Administrateurs ou le renouvellement de leur mandat. Ils n’instaurent pas non plus de limite d’âge au sein du Conseil.
Les Administrateurs s’engagent, en toutes circonstances, à agir dans l’intérêt social d’Econocom Group et à conserver leur indépendance de jugement, de décision et d’action. Ils participent en toute objectivité aux travaux du Conseil. Par ailleurs, même si les Administrateurs connaissent bien le secteur d’activité d’Econocom Group, ils continuent à se former et à accroître leurs connaissances.
Le Conseil évalue régulièrement sa composition, son fonctionnement et son interaction avec le ou les Administrateur(s) Délégué(s), les Directeurs Généraux auxquels la gestion journalière est déléguée, et avec le Comité Exécutif.
Si le siège d’un Administrateur devient vacant, les Administrateurs restants ont le droit d’y pourvoir provisoirement. Dans ce cas, l’Assemblée Générale, lors de sa première réunion, procède à l’élection définitive. L’Administrateur désigné dans les conditions ci‑dessus est nommé pour le temps nécessaire à l’achèvement du mandat de l’Administrateur qu’il remplace.
Le Conseil d’Administration élit parmi ses membres un Président et un Vice‑Président.
Les responsabilités du Président du Conseil sont :
S’il le juge dans l’intérêt de la Société, le Conseil peut confier la fonction de Président à un Administrateur qui exerce par ailleurs des fonctions exécutives au sein d’Econocom.
En cas d’empêchement du Président du Conseil, le Vice‑Président le remplace. En cas d’empêchement des deux, les Administrateurs présents élisent entre eux un Président pour la séance du Conseil concernée.
Le Conseil d’Administration peut nommer un Secrétaire Général, chargé notamment de faire rapport sur la manière dont les procédures, les règles et les règlements applicables au Conseil sont suivis et respectés. Les Administrateurs peuvent, à titre individuel, recourir au Secrétaire Général.
Le Conseil d’Administration a le pouvoir d’accomplir tous les actes nécessaires ou utiles à la réalisation de l’objet social de la Société, à l’exception de ceux que la loi réserve à l’Assemblée Générale et sans préjudice des délégations de pouvoirs qu’il opère.
Il représente la Société à l’égard des tiers et en justice, soit en demandant soit en défendant.
Il a notamment les fonctions et responsabilités suivantes, dont il s’acquitte avec l’aide des Directeurs Généraux, du Comité Exécutif et des Comités qu’il a constitués :
Le Conseil d’Administration représente, en tant que collège, la Société à l’égard des tiers et en justice.
Nonobstant leur pouvoir général de représentation en tant que collège, la Société est valablement représentée en justice et à l’égard des tiers, en ce compris un officier public (dont le conservateur des hypothèques) :
Ils ne devront fournir aucune justification d’une décision préalable du Conseil d’Administration.
La Société est, en outre, valablement représentée par les mandataires spéciaux, agissant dans les limites de leur mandat.
Le Conseil tient au moins quatre réunions par an. Le Conseil se réunit sur la convocation et sous la présidence de son Président ou, en cas d’empêchement de celui‑ci, du Vice‑Président, chaque fois que l’intérêt de la Société l’exige ou chaque fois que deux Administrateurs au moins le demandent.
Le Président, en concertation avec le ou les Administrateur(s) Délégué(s) ou le Comité Exécutif, établit l’ordre du jour de chaque réunion du Conseil.
Les réunions se tiennent au lieu indiqué dans les convocations.
Sauf lorsque l’intérêt de la Société impose un délai plus court ou si les Administrateurs conviennent d’un délai de convocation raccourci, les membres du Conseil sont convoqués au moins cinq jours ouvrés avant la date du Conseil.
Les informations importantes pour la compréhension par les Administrateurs des sujets devant être débattus lors de la réunion sont adressées à chacun des Administrateurs dans les meilleurs délais avant la date du Conseil.
Un Administrateur qui se trouve dans l’impossibilité d’être présent peut être représenté par un autre Administrateur moyennant procuration écrite.
Le Conseil peut inviter à ses réunions toute personne dont il estime la présence utile.
Le Conseil d’Administration se réunit chaque fois qu’il l’estime nécessaire. Il a tenu, en 2023, cinq réunions. Il a par ailleurs pris trois décisions unanimes exprimées par écrit.
Le Conseil d’Administration ne peut délibérer et statuer valablement que si la moitié au moins de ses membres est présente ou représentée.
Les résolutions du Conseil sont prises à la majorité des voix émises, les abstentions n’étant pas comptées. En cas de partage des voix, la voix de celui qui préside la réunion est prépondérante.
Les décisions du Conseil peuvent être prises par décision unanime de tous les Administrateurs, exprimée par écrit.
Tout Administrateur peut conférer, par écrit, par e‑mail, par télécopieur ou par tout autre moyen un mandat spécial sans équivoque ou une délégation à un de ses collègues pour le représenter à une réunion déterminée du Conseil d’Administration et y voter en ses lieu et place. Le délégant est, dans ce cas réputé présent.
Un Administrateur peut représenter plus d’un de ses collègues.
Un Administrateur peut aussi, mais seulement lorsque la moitié des membres du Conseil est présente en personne, exprimer des avis et formuler ses votes par écrit, par e‑mail ou par télécopieur.
Les délibérations du Conseil d’Administration sont constatées dans des procès‑verbaux. Le Conseil d’Administration du 4 septembre 2019 a décidé à l’unanimité que les procès‑verbaux sont approuvés lors du Conseil d’Administration suivant. Les Statuts prévoient par ailleurs qu’ils sont signés par le Président et les Administrateurs qui le souhaitent.
Ces procès‑verbaux sont inscrits dans un registre spécial et les délégations y sont annexées.
Les copies ou extraits à produire en justice ou ailleurs sont signés par le Président, par un Administrateur Délégué ou par deux Administrateurs ou par un Directeur Général.
Les Administrateurs ont accès à l’ensemble des informations nécessaires à l’exercice de leur fonction. Les Administrateurs non‑exécutifs peuvent interroger les membres du Comité Exécutif, après avoir consulté le Président du Conseil ou un Administrateur Délégué et s’être assuré que ces contacts ne perturbent pas la bonne marche des affaires.
Les Administrateurs ne peuvent pas utiliser l’information reçue en leur qualité d’Administrateur à des fins autres que l’exercice de leur mandat. Ils veillent par ailleurs à garder confidentielle toute information qui leur est transmise dans le cadre de leur mandat.
Le Conseil d’Administration peut déléguer la gestion journalière des affaires de la Société ainsi que la représentation de la Société en ce qui concerne cette gestion, à un ou plusieurs Administrateurs qui portent le titre d‘Administrateur Délégué et/ou à un ou plusieurs Directeurs qui portent le titre de Directeur Général.
Leurs attributions sont réglées par l’acte de leur nomination sans cependant que les restrictions apportées à leurs pouvoirs de représentation pour les besoins de la gestion journalière soient opposables aux tiers, même si elles sont publiées.
Le Conseil d’Administration et les personnes chargées de la gestion journalière, dans les limites des pouvoirs de gestion journalière, peuvent conférer des pouvoirs spéciaux et déterminés à une ou plusieurs personnes de leur choix qui ne doivent pas nécessairement être Actionnaires ou Administrateurs. Les porteurs de ces pouvoirs spéciaux peuvent substituer une ou plusieurs personnes dans l’exercice de leurs pouvoirs, si le Conseil d’Administration ou la personne chargée de la gestion journalière (selon le cas) y consent.
En cas de délégation spéciale, l’acte de leur nomination fixe les pouvoirs et la rémunération attachée à ces fonctions.
Le Conseil d’Administration a confié la gestion journalière à deux Administrateurs et à un Directeur Général.
Au 31 décembre 2023, la gestion journalière était confiée :
Ces personnes peuvent également, chacune séparément, représenter la Société conformément à l’article 22 des Statuts.
Le Conseil d'Administration a décidé le 19 octobre 2023 de mettre fin à la délégation des pouvoirs de gestion journalière octroyée à Madame Samira Draoua.
Le Conseil d’Administration peut instituer en son sein tout Comité Consultatif ou Technique, permanent ou non qu’il juge utile. Les règles de fonctionnement de ces Comités sont définies par le Conseil d’Administration dans le respect de la loi applicable.
Chaque Comité a son propre règlement d’ordre intérieur définissant sa composition, son rôle, ses fonctions et responsabilités, ainsi que son fonctionnement. Ces règlements sont adoptés par le Conseil d’Administration.
Conformément à l’article 21 des Statuts de la Société, le Conseil d’Administration a mis en place un Comité Exécutif, dont l’existence a été ratifiée par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 18 mai 2004.
À la suite de la transformation d’Econocom Group en Société Européenne, le Conseil d’Administration a révisé le 19 mai 2016 puis le 7 septembre 2016 le ROI Comex.
Le Conseil a confié au Comité Exécutif la gestion opérationnelle d’Econocom, conformément à l’article 21 des Statuts.
Sa mission est de proposer les orientations stratégiques à fixer par le Conseil d’Administration, d’arrêter les budgets à établir (dans le respect des orientations stratégiques définies par le Conseil d’Administration), de diriger les entités opérationnelles du groupe (dans le respect des pouvoirs des organes de ces entités) et de contrôler leurs performances financières et opérationnelles.
Les membres du Comité Exécutif sont désignés par le Conseil d’Administration. Le Comité Exécutif se compose de trois membres au moins, Administrateurs ou non, employés d’Econocom Group ou non. Le Conseil d’Administration veille en principe, à ce que tout Administrateur Délégué et tout Directeur Général en charge de la gestion journalière d’Econocom soient membres du Comité Exécutif.
Les membres du Comité Exécutif sont, en leur qualité de membres du Comité, révocables ad nutum par le Conseil d’Administration (sans préjudice des contrats de travail, de management ou équivalent, qui les lient à Econocom Group).
Les membres du Comité Exécutif sont nommés pour une période de six ans maximum. Ils sont rééligibles.
Le Comité Exécutif est présidé par un Administrateur Délégué, désigné par le Conseil d’Administration.
Le Comité Exécutif peut notamment, sans que cette énumération soit exhaustive :
Par ailleurs, le Comité Exécutif est également responsable, sans préjudice des compétences réservées au Conseil ou aux Comités du Conseil (tel que le Comité d’Audit) :
Le Comité peut déléguer toute compétence qui lui a été confiée par le Conseil d’Administration, ce tant à des employés d’Econocom qu’à des tiers.
Les compétences conférées au Comité Exécutif ne peuvent en aucun cas comprendre les compétences réservées par la loi, les Statuts ou les règlements d’ordre intérieur au Conseil d’Administration. Il incombe en outre au Comité Exécutif :
À l’exception des dispositions ci‑après, les règles applicables aux réunions, aux délibérations et aux procès‑verbaux du Conseil, prévues par les Statuts, s’appliquent, par analogie, au Comité Exécutif.
Le Comité Exécutif se réunit sur convocation de son Président, ou à la demande de deux membres du Comité Exécutif. Le Comité Exécutif se réunit au moins dix fois par an. Les réunions se tiennent au lieu indiqué dans la convocation.
L’ordre du jour des réunions est déterminé par le Président, chaque membre disposant néanmoins du droit de proposer l’ajout à l’ordre du jour de tout point qu’il juge utile. Les informations nécessaires aux prises de décision sont adressées à chacun des membres du Comité Exécutif dans les meilleurs délais, en amont de chaque réunion. Le Comité Exécutif peut inviter à ses réunions toute personne dont il estime la présence utile.
Le Comité Exécutif fonctionne de manière collégiale et ses décisions se prennent dans une recherche de consensus de ses membres. Le cas échéant, le Président du Comité Exécutif peut, à son initiative ou à la demande de deux autres membres, soumettre au vote la question débattue. La décision est alors prise à la majorité des voix de tous les membres présents. En cas de partage, la voix du Président est prépondérante. Les procès‑verbaux écrits des réunions du Comité Exécutif sont établis par tout moyen, sous la responsabilité de son Président.
Le Comité Exécutif rend compte de sa gestion et des aspects importants de sa mission au Conseil d’Administration. Le Président du Comité, ou tout autre membre du Comité désigné à cet effet, émet chaque trimestre un rapport à ce titre à l’attention du Président du Conseil ; ce rapport contient notamment le reporting interne des résultats financiers du trimestre.
Le Comité Exécutif prend toutes les mesures utiles afin que le Conseil puisse exercer le devoir de surveillance qui lui est confié par la loi, les Statuts ou son règlement d’ordre intérieur.
Il se réunit au moins dix fois par an.
Au 31 décembre 2023, celui‑ci était composé des membres suivants :
Madame Samira Draoua a démissionné de sa fonction de membre du Comité Exécutif avec effet au 8 septembre 2023.
Le Comité Exécutif est présidé par Econocom International BV, laquelle assure la fonction de CEO.
Cet organe est une déclinaison du Comité Exécutif.
Il permet de partager les orientations stratégiques et opérationnelles du Comité Exécutif aux responsables des activités et fonctions clés du groupe. Il est force de proposition sur l’élaboration de la stratégie du groupe et sur les projets majeurs.
Il se réunit mensuellement.
Au 31 décembre 2023, celui‑ci était composé des membres suivants :
Le Conseil d’Administration a constitué en son sein un Comité d’Audit au sens de l’article 7:99 du CSA. La composition de ce Comité, ses missions et son règlement sont établis par le Conseil d’Administration, conformément aux dispositions du CSA.
Le Comité d’Audit se compose d’au moins trois Administrateurs, exclusivement non‑exécutifs, dont au moins un membre est un Administrateur indépendant. En cas d’élargissement du Comité d’Audit à d’autres Administrateurs, le Comité d’Audit devra toujours comprendre au moins un Administrateur indépendant, compétent en matière de comptabilité et d’audit.
Les membres du Comité d’Audit sont désignés par le Conseil d’Administration. Leur mandat est de trois ans, renouvelable.
Le Président du Comité d’Audit est désigné par les membres du Comité d’Audit. Le Président du Conseil d’Administration ne peut présider le Comité d’Audit.
La fin du mandat d’Administrateur d’un membre du Comité d’Audit entraîne ipso facto la fin de son mandat au Comité d’Audit.
Au 31 décembre 2023, le Comité d'Audit était composé des membres suivants :
Le Comité d'Audit est présidé par Monsieur Robert Bouchard.
Son rôle est d’assister le Conseil d’Administration dans l’exercice de ses responsabilités de contrôle des activités du groupe Econocom. En particulier, il examine la qualité et la pertinence des missions d’audit interne et externe, le suivi des mécanismes de contrôle interne et de gestion des risques, le caractère adapté des méthodes comptables utilisées, l’intégrité et l’exactitude de l’information financière.
L’article 3:6 du CSA précise que les entreprises doivent justifier de l’indépendance et de la compétence en matière de comptabilité et d’audit d’au moins un membre du Comité d’Audit. Econocom confirme respecter cette réglementation.
Dans l’exercice de son mandat, le Comité d’Audit a les fonctions et responsabilités suivantes :
Le Comité d’Audit se réunit aussi souvent que l’exercice de ses fonctions le nécessite et au moins quatre fois par an. Au moins deux réunions par an sont consacrées principalement aux états financiers.
Il s’est réuni six fois au cours de l’exercice 2023.
Le Président du Comité d’Audit établit l’ordre du jour de chaque réunion. Un membre du management exécutif ou un membre du Comité d’Audit peut demander au Président du Comité d’Audit de mettre un point qu’il souhaiterait à l’ordre du jour.
Le Comité d’Audit veille à avoir une communication libre et ouverte avec le management exécutif.
Le Comité d’Audit peut inviter à ses réunions ou à une partie d’entre elles le Commissaire, le responsable de l’Audit Interne ainsi que tout autre membre du management exécutif ou du personnel du groupe Econocom. Le responsable de l’Audit Interne, ainsi que le Commissaire participeront chacun à au moins deux réunions du Comité d’Audit par an.
Avant la réunion du Comité d’Audit, son Président est chargé de veiller à ce que les membres reçoivent toutes informations précises, complètes et claires en lien avec les points à l’ordre du jour. Le Comité Exécutif a l’obligation de fournir toutes informations nécessaires et le Comité d’Audit peut solliciter toutes clarifications qu’il souhaiterait.
Excepté dans les cas urgents constatés par le Président du Comité d’Audit, les convocations aux réunions sont adressées au moins cinq jours ouvrés avant la réunion du Comité d’Audit. De l’accord unanime des membres, un délai plus court peut être convenu.
Le Comité d’Audit peut valablement voter si au moins deux de ses membres sont présents ou valablement représentés. Les résolutions du Comité d’Audit sont prises à la majorité des voix. En l’absence de majorité, le Président du Comité décide en dernier ressort.
Le Président du Comité d’Audit est en charge de l’établissement des procès-verbaux des réunions.
Les procès-verbaux signés par le Président du Comité d’Audit sont transmis au Président du Conseil d’Administration et tenus à la disposition de tous les membres du Comité d’Audit, du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire.
Le Comité d’Audit informe le Conseil de toutes les questions importantes pour lesquelles il estime que des mesures doivent être prises ou qu’une amélioration est recommandée.
Le Comité d’Audit évalue annuellement son fonctionnement et son efficacité. Il rencontre à cet effet le responsable de l’audit interne et le Commissaire pour un échange de vues sur le processus d’audit et sur le règlement d’Ordre Intérieur du Comité d’Audit. Il rend compte de cette évaluation au Conseil d’Administration et lui fait, si nécessaire, des propositions de modifications.
Le Conseil d’Administration constitue en son sein un Comité de Rémunération au sens de l’article 7:100 du CSA. La composition de ce Comité, ses missions et son règlement sont établis par le Conseil d’Administration, conformément aux dispositions du CSA.
Le 31 août 2011, le Conseil d’Administration a constitué en son sein un Comité de Rémunération en application de l’article 7:100 du CSA et de l’article 21 des Statuts.
Le Conseil d’Administration du 23 janvier 2020 a décidé d’étendre les missions du Comité de Rémunération au volet Nomination et limiter son périmètre d’action aux mandataires sociaux (Administrateurs et délégués à la gestion journalière) et aux dirigeants impliqués dans la Direction Générale de la Société. Les membres du Comité Exécutif qui ne sont pas impliqués dans la Direction Générale du groupe ne tombent pas dans le périmètre d’action de ce Comité.
Le Comité des Rémunérations et des Nominations a principalement un rôle d’avis et d’assistance auprès du Conseil d’Administration. Il exécute également les missions qui peuvent lui être assignées par le Conseil d’Administration en matière de rémunération et de nomination. Il exerce sa mission sous le contrôle du Conseil. Dans ce cadre, il veille à avoir une communication libre et ouverte avec le Président du Conseil et le management exécutif.
Le Comité des Rémunérations et des Nominations est composé de trois Administrateurs non‑exécutifs. Une majorité de ses membres est indépendante (au sens de l’article 7:87, §1 du CSA). Le Comité des Rémunérations et des Nominations possède l’expertise nécessaire en matière de politique de rémunération.
La durée du mandat des membres du Comité des Rémunérations et des Nominations est de quatre ans et n’excède pas celle de leur mandat d’Administrateur. Il peut faire l’objet d’un renouvellement en même temps que ce dernier.
Le Comité des Rémunérations et des Nominations est présidé par un Administrateur non‑exécutif.
Le Président du Comité des Rémunérations et des Nominations dirige les travaux de celui‑ci et il prend les mesures nécessaires pour développer un climat de confiance au sein du Comité des Rémunérations et des Nominations en contribuant à des discussions ouvertes et à l’expression constructive des divergences de vues.
Les membres du Comité des Rémunérations et des Nominations désignent l’un d’entre eux comme Secrétaire.
Au 31 décembre 2023, le Comité des Rémunérations et des Nominations était composé des membres suivants :
Il est présidé par Madame Marie‑Christine Levet.
Sur demande de la Présidence du Conseil d’Administration et concernant les personnes du périmètre défini ci‑dessus, le Comité est chargé de formuler des propositions et d’émettre des avis au Conseil sur :
À partir des données fournies par la Direction Générale de l’entreprise, le Comité prépare le rapport de rémunération, en vue de son insertion dans la déclaration de gouvernement d’entreprise. Il analyse notamment l’évolution du cumul des dix premières rémunérations. Il prépare et commente le rapport de rémunération lors de l’Assemblée Générale Ordinaire des Actionnaires.
Une politique de rémunération des dirigeants de la Société a été approuvée par l’Assemblée Générale Ordinaire du 18 mai 2021 et publiée sur le site Internet de la Société.
Sur demande de la Présidence du Conseil, le Comité est chargé de formuler des recommandations et d’émettre des avis au Conseil sur les nominations et renouvellements de mandat des mandataires sociaux et les nominations des dirigeants ayant la capacité d’engager de droit ou de fait, la signature du groupe.
En relation étroite avec la Présidence du Conseil, le Comité établit et propose au Conseil un plan de succession des dirigeants mandataires sociaux.
Le Comité s’assure de l’existence de plans de succession au niveau des postes clés de l’entreprise.
Le Comité s’assure également que des programmes adéquats de développement de talents ainsi que des programmes de promotion de la diversité sont en place.
Le Conseil d’Administration délègue au Comité des Rémunérations et des Nominations conformément à l’article 21 des Statuts, les pouvoirs d’exécuter les décisions du Conseil d’Administration relativement à tout plan d’options sur actions ou tout autre plan relatif à l’octroi d’instruments financiers, tels que des warrants, plan existant ou futur. Dans ce cas, l’exercice de la mission du Comité s’opère sous la responsabilité et la surveillance du Conseil auquel il rend compte. Dans la limite des pouvoirs dont dispose le Conseil et selon ses directives, le Comité est alors chargé d’exécuter lesdits plans et en particulier d’allouer et répartir, sur proposition du Président du Conseil d’Administration, l’enveloppe préalablement fixée par le Conseil d’Administration.
Le Conseil d’Administration peut déléguer au Comité les pouvoirs d’exécuter les décisions du Conseil d’Administration relativement à tout plan d’options sur actions ou tout autre plan relatif à l’octroi d’instruments financiers, tels que des warrants, plan existant ou futur (les « Plans »).
Dans ce cas, l’exercice de la mission du Comité s’opère sous la responsabilité et la surveillance du Conseil d’Administration auquel il rend compte. Dans la limite des pouvoirs dont dispose le Conseil d’Administration et selon ses directives, le Comité est alors chargé d’exécuter les Plans et en particulier d’allouer et répartir, sur proposition du Président du Conseil d’Administration, l’enveloppe préalablement fixée par le Conseil d’Administration.
Le Comité des Rémunérations et des Nominations se réunit aussi souvent que l’exercice de ses fonctions le nécessite et au minimum deux fois par an.
Il s’est réuni trois fois au cours de l’exercice 2023.
Les réunions du Comité des Rémunérations et des Nominations sont convoquées par le Président qui en établit l’ordre du jour. Un Administrateur ou un membre du Comité Exécutif peut demander au Président du Comité des Rémunérations et des Nominations de mettre un point qu’il souhaiterait à l’ordre du jour.
Excepté dans les cas urgents constatés par le Président du Comité des Rémunérations et des Nominations, les convocations aux réunions (en ce compris l’ordre du jour de la réunion) sont adressées par toute voie de communication ordinairement utilisée au sein de la Société moyennant un préavis raisonnable avant la réunion du Comité.
Avant la réunion du Comité des Rémunérations et des Nominations, son Président est chargé de veiller à ce que les membres reçoivent toutes informations précises, complètes et claires ainsi que tous les documents pertinents en lien avec les points à l’ordre du jour.
La Direction Générale fournit toutes les informations nécessaires et le Comité des Rémunérations et des Nominations peut solliciter toutes les clarifications qu’il souhaite.
Le Comité des Rémunérations et des Nominations peut inviter toute personne dont il estime la présence utile à assister à ses réunions. Le Comité peut demander un avis professionnel externe sur des sujets qu’il juge nécessaires à l’exercice de ses fonctions, aux frais de la Société, dans la limite d’un budget annuel validé par le Conseil d’Administration.
Aucun Administrateur ne peut assister à une réunion du Comité des Rémunérations et des Nominations lorsque celui-ci délibère sur sa propre rémunération et il ne peut donc prendre part aux décisions relatives à sa rémunération.
Le Président du Conseil d’Administration peut participer avec voix consultative aux réunions du Comité des Rémunérations et des Nominations lorsque celui-ci traite de la rémunération des autres Administrateurs et dirigeants.
Le Comité des Rémunérations et des Nominations peut valablement délibérer si au moins deux de ses membres sont présents ou valablement représentés. Les décisions du Comité des Rémunérations et des Nominations sont prises à la majorité des voix émises par les membres du Comité des Rémunérations et des Nominations présents ou valablement représentés. En cas d’égalité des voix, le Président du Comité est appelé à trancher la décision.
Les mandataires de la Société doivent se conformer aux prescriptions de l’article 7:96 (conflit d’intérêts entre la Société et un Administrateur) et 7:97 (conflit d’intérêts intragroupe) du CSA.
L’article 7:96 du CSA prévoit une procédure spécifique au sein du Conseil d’Administration en cas de conflit d’intérêts pour un ou plusieurs Administrateurs, lors de la prise d’une ou plusieurs décisions ou lors de la conclusion de transactions par le Conseil d’Administration. Cette procédure, à l’instar de celle visée à l’article 7:97 du CSA, n’a pas été mise en œuvre au cours de l’exercice 2023.
En outre, afin de se conformer au Code de gouvernance d’entreprise, la Société a émis des recommandations, à l’attention de ses Administrateurs et des membres de son management exécutif concernant les transactions et autres relations contractuelles entre la Société (et les sociétés qui lui sont liées), les Administrateurs de la Société et les membres de son management exécutif, lorsque ces transactions et autres relations contractuelles ne sont pas couvertes par les dispositions légales en matière de conflit d’intérêts.
Ces recommandations sont détaillées dans la procédure relative aux conflits d’intérêts adoptée le 22 novembre 2012 par le Conseil d’Administration (le « ROI Conflits d’Intérêts »), ainsi que dans le ROI CA et le ROI Comex en ce qui concerne les Administrateurs, d'une part, et les membres du Comex, d'autre part.
Il est notamment prévu que :
Les transactions visées à la présente section sont soumises au Comité d’Audit, qui s’assure que les procédures détaillées ci‑dessus sont bien respectées ou, quand c’est le cas, qu’il s’agit d’opérations habituelles intervenant dans des conditions et sous les garanties normales du marché pour des opérations de même nature. Il a été estimé que l’essentiel des conventions conclues au cours de l’exercice 2023 était des opérations habituelles conclues dans des conditions de marché.
Les opérations relevant de la procédure décrite dans ce règlement font l’objet d’un rapport remis au Comité d’Audit et au Commissaire et toutes les transactions majeures du groupe avec des parties liées sont mentionnées dans la note 23 « Informations sur les parties liées » des états financiers consolidés du rapport financier annuel 2023.
Par ailleurs, le groupe a mis en place une procédure d’identification et de gestion des opérations avec les parties liées du groupe. Elle permet d'identifier les relations entre ces parties liées et Econocom Group SE ou toute société du groupe.
Cette procédure a été présentée au Comité d'Audit du 17 octobre 2023. La campagne de déclaration a été lancée en décembre 2023 et est suivie par le Commissaire.
Ce rapport est établi en application de l’article 3:6, §3 du CSA. Il a pour objet de décrire et de fournir une vue d’ensemble complète de la rémunération octroyée aux Administrateurs (exécutifs et non exécutifs) ainsi que des membres du Comité Exécutif d’Econocom Group au cours de l’exercice social faisant l’objet du rapport.
Les mandats des Administrateurs peuvent être rémunérés ou gratuits conformément à l'article 14 des Statuts et à l'article 10 du ROI CA. La rémunération éventuelle, fixe ou variable, peut être fixée par l’Assemblée Générale sur proposition du Conseil assisté par le Comité des Rémunérations et des Nominations.
La rémunération est fixée par Administrateur ou sous forme d’une enveloppe globale pour l’ensemble du Conseil à charge pour celui-ci de la répartir entre ses membres selon des critères à définir par lui.
Pour les Administrateurs non exécutifs, la rémunération est déterminée en tenant compte d’une manière réaliste de leurs responsabilités, des risques associés et des pratiques de marché.
Le 31 août 2011, le Conseil d’Administration a constitué en son sein un Comité de Rémunération. Le Comité est composé de trois Administrateurs non exécutifs dont deux indépendants au sens de l’article 7:87 §1 du CSA.
Le 23 janvier 2020, le Conseil d’Administration a étendu les missions du Comité de Rémunération au volet Nominations en limitant son périmètre d’action aux mandataires sociaux et dirigeants ayant la capacité d’engager de droit ou de fait, la signature du groupe. Les membres du Comité Exécutif qui ne sont pas impliqués dans la Direction Générale du groupe ne tombent pas dans le périmètre d’action du Comité.
Le Comité des Rémunérations et des Nominations a principalement un rôle d’avis et d’assistance auprès du Conseil d’Administration. Il exécute également les missions qui peuvent lui être assignées par le Conseil d’Administration en matière de rémunérations et de nominations. Il exerce sa mission sous le contrôle du Conseil. Dans ce cadre, il veille à avoir une communication libre et ouverte avec le Président du Conseil et le management exécutif.
Une politique de rémunération a été approuvée par l’Assemblée Générale Ordinaire du 18 mai 2021.
Sur demande de la Présidence du Conseil et concernant les personnes du périmètre défini ci‑dessus, le Comité est chargé de formuler des propositions et d’émettre des avis au Conseil sur :
À partir des données fournies par la Direction Générale de l’entreprise, le Comité prépare le rapport de rémunération, en vue de son insertion dans la déclaration de gouvernement d’entreprise. Il analyse notamment l’évolution du cumul des dix premières rémunérations. Il prépare et commente le rapport de rémunération lors de l’Assemblée Générale Ordinaire des Actionnaires.
Le Conseil d’Administration peut déléguer au Comité les pouvoirs d’exécuter les décisions du Conseil d’Administration relativement à tout plan d’options sur actions ou tout autre plan relatif à l’octroi d’instruments financiers, tels que des warrants, plan existant ou futur (les « Plans »).
Dans ce cas, l’exercice de la mission du Comité s’opère sous la responsabilité et la surveillance du Conseil auquel il rend compte. Dans la limite des pouvoirs dont dispose le Conseil et selon ses directives, le Comité est alors chargé d’allouer et répartir, sur proposition du Président du Conseil d’Administration, l’enveloppe préalablement fixée par le Conseil d’Administration.
Le Comité de Rémunération s’est réuni trois fois au cours de l’exercice 2023.
Les Statuts prévoient que les mandats d’Administrateur peuvent être rémunérés.
L’Assemblée Générale Extraordinaire du 18 décembre 2015 a fixé la rémunération des Administrateurs non exécutifs à 5 000 euros par réunion du Conseil d’Administration et par Administrateur à compter de janvier 2016, sous condition de leur présence effective.
Les Administrateurs exécutifs ne perçoivent pas de rémunération au titre de leur mandat d’Administrateur d’Econocom Group. Leurs rémunérations sont issues des relations contractuelles ou de leur mandat avec une ou plusieurs des sociétés du groupe. Le Conseil d’Administration du 24 novembre 2016 a précisé le statut d’Administrateur exécutif et a exclu de cette notion les Administrateurs ayant une fonction opérationnelle au sein de filiales du groupe mais n’exerçant pas de fonction de Direction au niveau du groupe. Ces derniers sont donc considérés comme des Administrateurs non exécutifs. Toutefois, ils ne perçoivent pas de jetons de présence.
Les Administrateurs n’exerçant pas de fonction opérationnelle ne perçoivent aucune rémunération en dehors des jetons de présence stipulés ci-dessous.
En synthèse la nature des rémunérations des Administrateurs est la suivante :
| Mandats 2023 | Nature des rémunérations |
---|---|---|
Econocom | Président Administrateur Délégué – représenté par Jean‑Louis Bouchard | Rémunération au titre |
Robert Bouchard | Vice‑Président | Jetons de présence |
Angel Benguigui Diaz | Administrateur Délégué | Rémunération au titre |
Eric Boustouller | Administrateur indépendant | Jetons de présence |
Adeline Challon‑Kemoun | Administrateur indépendant | Jetons de présence |
Véronique di Benedetto | Administrateur non exécutif | Rémunération au titre |
Bruno Grossi | Administrateur non exécutif | Jetons de présence |
Marie‑Christine Levet | Administrateur indépendant | Jetons de présence |
Jean‑Philippe Roesch | Administrateur non exécutif | Jetons de présence |
Samira Draoua | Administrateur Délégué | Rémunération au titre |
(1) La structure de cette rémunération est commentée au paragraphe 2.1.2.5. |
L’Assemblée Générale Extraordinaire du 18 décembre 2015 a fixé la rémunération des Présidents et membres du Comité de Rémunération et des Nominations et du Comité d’Audit à 3 000 euros par réunion sous condition de présence, à compter de janvier 2016.
Les rémunérations des Administrateurs exécutifs, Administrateurs non exécutifs exerçant une fonction opérationnelle et des membres du Comité Exécutif respectent la politique de rémunération adoptée par l’Assemblée Générale Ordinaire du 18 mai 2021 et comportent une part variable significative pouvant atteindre 50 % de la rémunération totale.
Cette structure de rémunération ne s’applique toutefois pas à Econocom International BV, représentée par Jean‑Louis Bouchard (« EIBV »), dont la rémunération est commentée au paragraphe 2.1.2.5.
L’Assemblée Générale Ordinaire a autorisé – respectivement, le 19 mai 2020 pour le plan d’attribution d’actions gratuites de 2020 et le 18 mai 2021 pour les plans d’attribution d’actions gratuites de 2021 et 2022 – le Conseil d’Administration à déroger aux règles prévues à l’article 7:91, alinéa 2 du CSA concernant la fixation des rémunérations variables des dirigeants et l’octroi d’actions ou options d’actions en faveur des Administrateurs exécutifs existants et des autres dirigeants existants de la Société.
La rémunération variable des Administrateurs exécutifs, Administrateurs non exécutifs exerçant une fonction opérationnelle et membres du Comité Exécutif a été fixée en 2023 sur la base de critères de performance annuels.
Ces rémunérations étaient conditionnées à l’atteinte d’objectifs qualitatifs et quantitatifs.
Une part significative des rémunérations variables des membres du Comité Exécutif était subordonnée à l’atteinte d’objectifs quantitatifs relatifs à la réalisation des objectifs budgétaires et en particulier du résultat courant, du chiffre d’affaires et de la dette financière nette du groupe et/ou des zones de responsabilités propres à chaque dirigeant. Les autres objectifs quantitatifs et les objectifs qualitatifs sont propres à chaque membre du Comité Exécutif et Administrateur exécutif en fonction des missions et des responsabilités de chacun.
Comme tous les autres collaborateurs du groupe Econocom, les Administrateurs exécutifs et membres du Comité Exécutif, salariés du groupe, sont évalués de façon continue tout au long de l’année par leur hiérarchie et lors d’un entretien annuel d’évaluation qui se déroule au premier trimestre de l’année suivante.
Les rémunérations des Administrateurs non exécutifs exerçant une fonction opérationnelle sont fixées par le Président ou par un membre du Comité Exécutif.
Le Conseil d’Administration n’a pas jugé nécessaire, compte tenu de la fiabilité de l’information financière du groupe, et en dérogation au principe édicté par le Code de gouvernance d’entreprise 2020, de mettre en place un droit de recouvrement des rémunérations variables attribuées sur la base d’informations financières erronées.
Cette section détaille les rémunérations individuelles et autres avantages accordés directement ou indirectement aux Administrateurs non exécutifs par Econocom Group ou toute société du groupe en 2023.
en euros |
|
---|---|
Robert Bouchard | 52 000 |
Eric Boustouller | 25 000 |
Adeline Challon‑Kemoun | 19 000 |
Bruno Grossi | 25 000 |
Marie‑Christine Levet | 47 000 |
Jean‑Philippe Roesch | 43 000 |
Total | 211 000 |
Jusqu’au 19 mai 2020, Jean‑Louis Bouchard a assumé les fonctions de Président du Conseil d’Administration, d’Administrateur Délégué et de Président du Comité Exécutif du groupe. Il n’a pas perçu de rémunération de quelque nature que ce soit, ni n’a bénéficié de retraite, assurance particulière ou autres avantages accordés directement ou indirectement par Econocom Group ou une société qui fait partie du périmètre de consolidation. À compter du 20 mai 2020, c’est la société Econocom International BV (EIBV), société de droit hollandais, représentée par Jean‑Louis Bouchard, qui assume l’ensemble de ces fonctions. EIBV ne perçoit pas de rémunération au titre de ces mandats.
Toutefois, EIBV continue à réaliser des prestations d’animation pour le groupe et perçoit à ce titre une rémunération qui couvre pour les trois quarts environ des frais de personnel calculés sur la base d’heures de prestation à un taux horaire défini en fonction de la qualité de la personne qui fournit le service au sein d’EIBV. Cette rémunération tient compte d’un budget annuel établi à l’avance et est complétée pour le solde des refacturations de frais encourus au réel par EIBV pour le compte de la Société (séminaires de management, etc.). Ces rémunérations sont perçues auprès des filiales de la Société, en vertu de conventions de services conclues avec les entités concernées. EIBV n’est pas éligible à une rémunération variable, que ce soit en espèces ou sous la forme d’actions gratuites ou de stock‑options.
EIBV a facturé à Econocom Group et à ses filiales des prestations de direction et d’animation du groupe pour un montant de 2,4 millions d’euros en 2023 (2,4 millions d’euros en 2022).
La présente section indique de manière globale le montant des rémunérations et autres avantages accordés directement ou indirectement aux Administrateurs exécutifs (hors la rémunération du Président du Conseil d’Administration commentée au paragraphe 2.1.2.5), aux Administrateurs non exécutifs exerçant une fonction opérationnelle et membres du Comité Exécutif d'Econocom Group ou une société qui fait partie du périmètre de consolidation en 2023.
en € |
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---|---|
Part fixe | 2 219 487 |
Part variable (1) | 2 049 928 |
Pensions, avantages en nature et autres rémunérations (2) | 1 174 021 |
Charges sociales (3) | 1 254 465 |
Jeton | - |
Total | 6 697 901 |
(1) Dont 1 620 milliers d’euros au titre de 2022 et versés en 2023. (2) Dont 11 milliers d’euros au titre de 2022 et versés en 2023. (3) Dont 253 milliers d’euros au titre de 2022 et versés en 2023. |
en € |
|
---|---|
Part fixe | 2 219 487 |
Part variable (1) | 1 807 000 |
Pensions, avantages en nature et autres rémunérations (2) | 1 426 090 |
Charges sociales (3) | 1 323 853 |
Jeton | - |
Total | 6 776 497 |
(1) Dont 1 377 milliers d’euros restant à verser en 2024. Les parts variables non finalisées ont été comptabilisées en prenant pour hypothèse des objectifs atteints à 100 %. (2) Dont 263 milliers euros restant à verser en 2024. (3) Dont 300 milliers d’euros restant à verser en 2024. |
Ces informations correspondent aux rémunérations chargées. Six de ces dirigeants ont été rémunérés au titre de leur contrat de travail en leur qualité de salariés de sociétés du groupe Econocom et un de ces dirigeants a perçu indirectement une rémunération via une société qu’il contrôle, en qualité de mandataire d’une société du groupe Econocom et/ou en tant que prestataire. Ces rémunérations sont intégrées dans le tableau de synthèse ci‑dessus.
Cinq des Administrateurs exécutifs, Administrateurs non exécutifs exerçant une fonction opérationnelle ou membres du Comité Exécutif disposent d’une voiture de fonction.
Certains des Administrateurs exécutifs, des Administrateurs non exécutifs exerçant une fonction opérationnelle et des membres du Comité Exécutif bénéficient de plans d’options sur actions et/ou d’actions de performance.
L’Assemblée Générale des Actionnaires du 18 mai 2021 a approuvé les termes d’un plan d’actions de performance portant sur 4 000 000 actions, dont les acquisitions définitives s’échelonnent sur deux ou trois ans.
Au cours de l’exercice, les Administrateurs exécutifs, les Administrateurs non exécutifs exerçant une fonction opérationnelle et les membres du Comité Exécutif n'ont bénéficié d'aucune attribution d'actions et ont acquis définitivement 550 000 actions et perdu 250 000 actions.
De plus, dans le cadre d'une convention d’option sur actions mise en place en 2022 pour un de ces dirigeants, 200 000 actions ont été acquises donnant lieu à la cession d’un nombre équivalent d’actions auto‑détenues.
Au 31 décembre 2023, les Administrateurs exécutifs, les Administrateurs non exécutifs exerçant une fonction opérationnelle et les membres du Comité Exécutif bénéficient de 200 000 actions de performance Econocom Group non encore acquises définitivement et de 350 000 options sur actions.
Les contrats des Administrateurs exécutifs, des membres du Comité Exécutif et des Administrateurs non exécutifs exerçant une fonction opérationnelle, en fonction au 31 décembre 2023, contiennent les clauses usuelles notamment en matière de préavis. Ils ne contiennent pas de clause spécifique au titre des retraites.
Le groupe a mis en place plusieurs plans d’intéressement du personnel, des salariés, des cadres et des dirigeants du groupe. Au 31 décembre 2023, seul le plan d’Attribution Gratuite d’Actions 2021, clos au 31 décembre 2023, est encore actif. Par ailleurs, une convention d’option sur actions a été mise en place en 2022 au profit d’un dirigeant du groupe pour une durée de 3 ans.
Au cours de l’exercice 2023, 700 000 actions gratuites ont été définitivement transférées à des dirigeants au titre des plans d’AGA 2020 et 2021, donnant lieu à la cession d’un nombre équivalent d’actions auto‑détenues. L’impact financier pour le groupe correspond à la valeur de marché des actions transférées. Par ailleurs, un total de 300 000 actions gratuites ont été perdues en raison du départ des bénéficiaires ou à la non atteinte d’objectifs de performance individuels ou collectifs et un total de 175 000 options de souscription, donnant droit à 260 000 actions, ont été perdues car non exercées par les bénéficiaires. Enfin, dans le cadre de la convention d’option sur actions mise en place en 2022, 200 000 actions ont été acquises par un dirigeant, donnant lieu à la cession d’un nombre équivalent d’actions auto‑détenues.
Une synthèse actualisée au 31 décembre 2023 des engagements pris par le groupe au titre de ces plans figure ci‑après :
Plan | Année d’attri- | Nombre d’options et actions gratuites | Nombre d’actions corres- | Date limite d’exercice | Prix d’exercice (en euro par action) | Prix d’exercice |
---|---|---|---|---|---|---|
Plan d'Actions Gratuites 2021 | 2021 | 250 000 | 250 000 | juillet 2024 | - | - |
Options sur actions | 2022 | 200 000 | 200 000 | déc. 2024 | 0,42 | 84 |
150 000 | 150 000 | déc. 2025 | 0,42 | 63 | ||
Total |
| - | 600 000 |
|
| 147 |
Ces plans portent sur les actions Econocom Group cotées sur Euronext Bruxelles. Ils visent à renforcer ses liens avec son personnel, fidéliser ses dirigeants exécutifs et salariés les plus talentueux, favorisant ainsi un fort alignement des intérêts des bénéficiaires avec ceux des actionnaires.
À l’octroi, une partie des options et actions gratuites, comprise entre 50 % et 100 % des options et actions attribuées est soumise à des conditions de réalisation d’objectifs individuels et collectifs, internes et/ou externes. Le prix d’exercice des options est fixé conformément à la réglementation en vigueur.
Les options sont incessibles. Il n’existe pas de couverture du risque de perte par Econocom Group en cas de baisse du cours de Bourse.
Le plan d’actions gratuites émis en 2021 a été approuvé par l’Assemblée Générale des actionnaires du 18 mai 2021. Les attributions réalisées dans le cadre de ce plan ont été approuvées par le Conseil d’Administration du 21 juillet 2021. L’acquisition des actions gratuites par leur bénéficiaire donnera lieu à la remise d’actions existantes. La période d'attribution s'est cloturée au 31 décembre 2023.
Au 31 décembre 2023, les options et actions gratuites non encore acquises définitivement ouvrent droit à un total de 600 000 actions Econocom Group intégralement servies en actions existantes représentant 0,34 % du nombre d’actions émises à la clôture de l’exercice.
Enfin, sur ce total d’actions correspondant aux options et actions gratuites attribuées et non encore exercées, 25,0 % sont encore soumises à l’atteinte de conditions de performances futures, quantitatives et/ou qualitatives, individuelles et/ou collectives.
L’exercice de la totalité des options attribuées conduirait à une augmentation des fonds propres de 0,1 million d’euros.
en € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Émoluments consolidés du Commissaire | 420 377 | 397 363 |
Émoluments afférents aux mandats du Commissaire | 1 279 649 | 1 275 790 |
Émoluments pour prestations exceptionnelles ou missions | – | – |
Autres missions d’attestation | – | – |
Missions de conseils fiscaux | – | – |
Autres missions extérieures à la mission révisorale | – | – |
Émoluments pour prestations exceptionnelles ou missions | – | – |
Autres missions d’attestation | – | – |
Missions de conseils fiscaux | – | – |
Autres missions extérieures à la mission révisorale | – | – |
Dénomination : Econocom Group SE
Siège : place du Champ de Mars 5, 1050 Bruxelles (Tél. 00 32 2 790 81 11).
Econocom Group a été constituée sous la forme d’une Société Anonyme de droit belge, suivant acte reçu par Me Jacques Possoz, notaire, le 2 avril 1982, publié aux Annexes du Moniteur belge du 22 avril 1982 (n° 820‑11). Elle a été transformée en Société Européenne par décision de l’Assemblée Générale des actionnaires du 18 décembre 2015, suivant acte du même jour reçu par Me Tim Carnewal, notaire, publié aux Annexes du Moniteur belge du 31 décembre 2015.
Econocom Group SE est une Société Européenne régie par les dispositions du règlement (CE) n° 2157/2001 du Conseil du 8 octobre 2001 relatif au statut de Société Européenne (le « règlement SE »), et de la Directive n° 2001/86/CE du Conseil du 8 octobre 2001, complétant le statut de Société Européenne pour ce qui concerne l’implication des travailleurs et par les dispositions du droit belge relatives aux Sociétés Européennes ; ainsi que, pour toutes les matières partiellement ou non couvertes par le règlement SE, par le droit belge applicable aux Sociétés Anonymes dans la mesure où elles ne sont pas contraires aux dispositions spécifiques applicables aux Sociétés Européennes. Econocom Group SE a la qualité de société cotée au sens de l’article 1:11 du Code des sociétés et des associations (« CSA »).
La Société a été constituée le 2 avril 1982 pour une durée illimitée.
La Société a pour objet en tous pays :
À cet effet, la Société peut acquérir, administrer, exploiter et céder des brevets d’invention, des marques et des connaissances techniques, industrielles et financières.
Elle peut établir des succursales ou fonder des filiales dans tous pays.
Elle pourra s’intéresser par voie d’apport, d’acquisition, de fusion totale ou partielle, de souscription, de participation financière, de cession, de prêt ou de toute autre manière dans toutes entreprises de tous pays ayant des activités similaires ou connexes aux siennes.
La Société peut effectuer, en tous pays, toutes opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières et immobilières, se rapportant en tout ou partie, directement ou indirectement à l’une ou l’autre branche de son objet, ou de nature à le développer ou à en faciliter la réalisation.
Elle peut se porter caution ou consentir des sûretés réelles ou d’autres sûretés personnelles en faveur de sociétés ou de particuliers, et ce au sens le plus large.
La Société peut effectuer ses activités en son nom propre ou au nom de tiers, pour son compte propre ou pour le compte d’autrui.
Elle est inscrite au registre des personnes morales de Bruxelles sous le numéro d’entreprise 0422.646.816.
Année comptable : du 1er janvier au 31 décembre.
Le groupe conclut dans le cadre de ses activités, des contrats importants avec ses clients, fournisseurs, refinanceurs et autres partenaires, l’engageant parfois pour plusieurs années. Le poids de ces acteurs est rappelé dans les facteurs de dépendance repris au chapitre 5 sur les Facteurs de risques et environnement de contrôle, à la section intitulée « Risques de dépendance ».
Au 31 décembre 2023, le capital de la Société s’élève à 23 731 026,74 euros et est représenté par 179 045 899 actions ordinaires, sans mention de valeur nominale, sous forme nominative ou dématérialisée. Il est entièrement libéré.
Le capital peut être augmenté ou réduit par décision de l’Assemblée Générale statuant dans les conditions requises pour les modifications aux Statuts.
Lors de toute augmentation de capital décidée par l’Assemblée Générale, celle‑ci fixe le taux et les conditions d’émission des actions nouvelles, sur proposition du Conseil d’Administration.
Les nouvelles actions à souscrire en espèces sont offertes par préférence aux actionnaires proportionnellement à la partie du capital que représentent leurs actions, dans le délai fixé par l’Assemblée Générale, et aux conditions déterminées par le Conseil d’Administration.
Les émissions d’actions sans mention de valeur nominale en dessous du pair comptable des actions anciennes ne peuvent être faites que dans le respect des dispositions légales.
Le droit de souscription préférentielle pourra toutefois, dans l’intérêt social, être limité ou supprimé par l’Assemblée Générale statuant comme en matière de modification des Statuts ou par le Conseil d’Administration agissant dans le cadre du capital autorisé, et ce même en faveur d’une ou plusieurs personnes déterminées qui ne sont pas membres du personnel de la Société ou de l’une de ses filiales, le tout conformément aux dispositions légales.
Le Conseil d’Administration a, dans tous les cas, la faculté de passer avec tous tiers, aux clauses et conditions qu’il avisera, des conventions destinées à assurer la souscription de tout ou partie des actions à émettre.
Le capital peut être amorti sans être réduit par remboursement aux titres représentatifs de ce capital d’une partie des bénéfices distribuables, conformément à la loi.
Les variations du capital intervenues depuis 2014 ont consisté, d’une part, en des augmentations de capital réalisées dans le cadre d’exercices d’options de souscription par des managers du groupe et, d’autre part, en des augmentations de capital réalisées dans le cadre de conversions d’emprunts obligataires.
Au 31 décembre 2023, il n'existe plus d'élément dilutif pouvant avoir une influence sur le capital d’Econocom Group SE.
Le capital a subi les variations suivantes en 2021 :
Dans le cadre de l’exercice d’options de souscription par les bénéficiaires du Plan d’Options de Souscription 2014, Econocom Group SE a procédé à l’émission :
Au 31 décembre 2021, le capital s’élevait, par conséquent, à 23 662 014,74 euros, représenté par 222 281 980 actions.
Le capital a subi les variations suivantes en 2022 :
Dans le cadre de l’exercice d’options de souscription par les bénéficiaires du Plan d’Options de Souscription 2014, Econocom Group SE a procédé à l’émission :
Au 31 décembre 2022, le capital s’élevait, par conséquent, à 23 731 026,74 euros, représenté par 222 929 980 actions.
Le capital a subi les variations suivantes en 2023 :
Au 31 décembre 2023, le capital s’élevait, par conséquent, à 23 731 026,74 euros, représenté par 179 045 899 actions.
En synthèse, depuis le 1er janvier 2014, le capital et le nombre d’actions ont évolué de la manière suivante :
Date de | Type d’émission | Variation | Variation | Prime | Total de | Nombre d’actions | Capital souscrit |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1er janvier |
| - | - | - | - | 106 517 314 | 19 874 285,37 |
24 janv. 2014 | Augmentation | 20 000 | 3 732,00 | 101 268,00 | 105 000,00 | 106 537 314 | 19 878 017,37 |
25 fév. | Augmentation | 266 028 | 49 640,82 | 1 347 006,18 | 1 396 647,00 | 106 803 342 | 19 927 658,19 |
26 mars 2014 | Augmentation | 210 592 | 39 296,47 | 1 066 311,53 | 1 105 608,00 | 107 013 934 | 19 966 954,66 |
28 mai | Augmentation | 708 428 | 132 192,66 | 3 587 054,34 | 3 719 247,00 | 107 722 362 | 20 099 147,32 |
18 juin | Augmentation | 7 850 228 | 1 464 852,54 | 39 748 844,46 | 41 213 697,00 | 115 572 590 | 21 563 999,86 |
29 déc. | Annulation | (3 053 303) | - | - | - | 112 519 287 | 21 563 999,86 |
17 fév. | Augmentation | 400 000 | 76 640,00 | 4 299 240,00 | 4 375 880,00 | 112 919 287 | 21 640 639,86 |
3 mars | Augmentation | 1 198 194 | 229 573,97 | 12 883 101,71 | 13 112 675,68 | 114 117 481 | 21 870 213,83 |
16 mars | Augmentation | 800 000 | 153 280,00 | 8 603 440,00 | 8 756 720,00 | 114 917 481 | 22 023 493,83 |
21 mars | Augmentation | 1 144 500 | 219 286,20 | 12 311 386,50 | 12 530 672,70 | 116 061 981 | 22 242 780,03 |
24 mars 2017 | Augmentation | 657 418 | 125 961,29 | 7 072 897,29 | 7 198 858,58 | 116 719 399 | 22 368 741,32 |
31 mars | Augmentation | 1 961 518 | 375 826,85 | 21 106 537,80 | 21 482 364,65 | 118 680 917 | 22 744 568,17 |
6 avril | Augmentation | 3 889 298 | 189,50 | 41 855 117,90 | 42 600 307,40 | 122 570 215 | 23 489 757,66 |
2 juin | Division | 122 570 215 | - | - | - | 245 140 430 | 23 489 757,66 |
21 juin | Augmentation | 240 000 | 22 992 | 639 408 | 662 400 | 245 380 430 | 23 512 749,67 |
19 mai | Annulation | (24 500 000) | - | - | - | 220 880 430 | 23 512 749,67 |
13 août | Augmentation | 400 000 | 42 600 | 1 061 400 | 1 104 000 | 221 280 430 | 23 555 349,67 |
1er sep. | Augmentation | 50 000 | 5 325 | 132 675 | 138 000 | 221 330 430 | 23 560 674,67 |
29 sep. | Augmentation | 50 000 | 5 325 | 132 675 | 138 000 | 221 380 430 | 23 565 999,67 |
29 oct. | Augmentation | 110 000 | 11 715 | 291 885 | 303 600 | 221 490 430 | 23 577 714,67 |
9 déc. | Augmentation | 218 650 | 23 286,22 | 580 187,78 | 603 474 | 221 709 080 | 23 601 000,89 |
17 déc. | Augmentation | 572 900 | 61 013,85 | 1 520 190,15 | 1 581 204 | 222 281 980 | 23 662 014,74 |
24 janv. 2022 | Augmentation | 648 000 | 69 012 | 1 719 468 | 1 788 480 | 222 929 980 | 23 731 026,74 |
22 juin 2023 | Annulation | (43 884 081) | - | - | - | 179 045 899 | 23 731 026,74 |
Au 31 décembre 2023, le capital d’Econocom Group SE était composé de 179 045 899 actions, détenues ainsi qu’il suit :
| 2023 | 2022 |
---|---|---|
Sociétés contrôlées par Jean‑Louis Bouchard | 49,79 % | 39,99 % |
Public | 46,61 % | 40,20 % |
Auto-détention | 3,60 % | 16,77 % |
Détention par les filiales de la Société | - | 3,04 % |
Total | 100 % | 100 % |
La société Econocom International BV (contrôlée et représentée par Monsieur Jean‑Louis Bouchard), Président de la Société, reste le premier Actionnaire d’Econocom Group SE avec environ 49,79 % du capital au 31 décembre 2023.
Econocom Group SE est informée qu’en dehors des sociétés contrôlées par Jean‑Louis Bouchard, la société américaine FMR LLC (Fidelity Management & Research Company LLC, FIAM LLC, Fidelity Management Trust Company) dépasse au 31 décembre 2023, le seuil de participation de 5 %.
Il n’existe pas de détenteurs de titres comprenant des droits de contrôle spéciaux.
L’Assemblée Générale Extraordinaire du 19 mai 2020 a décidé de la mise en place d’un droit de vote double pour les actions nominatives détenues depuis plus de deux ans. Par conséquent, chaque action Econocom Group SE donne à son détenteur le droit d’exprimer une ou deux voix (selon le cas) aux Assemblées Générales.
L’article 10 des Statuts de la Société prévoit que les titres sont indivisibles. S’il y a plusieurs propriétaires d’un titre, la Société peut suspendre l’exercice des droits y afférents, jusqu’à ce qu’une personne soit désignée comme étant, à son égard, propriétaire du titre.
En outre, les actions auto‑détenues (3,60 %), et les actions détenues par la Caisse des Dépôts et Consignations Belge (0,60 %) appartenant à des actionnaires au porteur qui ne se sont pas fait connaître lors du processus de dématérialisation du marché belge, sont privées de droit de vote. Il n’existe pas d’autre restriction légale ou statutaire particulière à l’exercice du droit de vote.
De même, à l’exception des dispositions limitant l’acquisition et l’aliénation par Econocom Group SE d’actions propres, les Statuts de la Société ne prévoient aucune restriction au transfert de ses actions.
Les lois relatives aux offres publiques d’acquisition et aux offres publiques de rachat (squeeze‑out) ainsi que leurs arrêtés d’exécution, le CSA et d’autres lois applicables comportent diverses dispositions (telle l’obligation relative à la publication de participations importantes (voir section 5.11 du présent chapitre) et le contrôle des concentrations), susceptibles d’être applicables à la Société et qui créent certaines restrictions à une offre d’achat hostile ou à une modification du contrôle. Ces dispositions pourraient décourager d’éventuelles tentatives d’offre publique d’acquisition que d’autres Actionnaires pourraient considérer comme servant leurs intérêts et/ou priver les Actionnaires de la possibilité de vendre leurs actions avec une prime.
Par ailleurs, le Conseil d’Administration peut, dans certaines circonstances, différer ou empêcher une offre publique d’émission de titres susceptible d’avoir un effet de dilution.
L’Assemblée Générale Extraordinaire d’Econocom Group SE du 19 mai 2020 a renouvelé l’autorisation au Conseil d’Administration d’augmenter le capital, en une ou plusieurs fois, aux conditions qu’il fixera, à concurrence d’un montant maximum de 23 512 749,67 euros. Le capital autorisé disponible au 31 décembre 2023 s’élève à 23 512 749,67 euros (hors primes d’émission).
Le Conseil d’Administration peut utiliser cette autorisation dans le cas d’une émission d’actions avec ou sans droit de vote, d’obligations convertibles ou remboursables en actions, ainsi que de droits de souscription, payables en numéraire ou en nature, ou d’autres instruments financiers donnant droit à terme à des actions ou auxquels sont attachés d’autres titres de la Société.
La ou les augmentations de capital décidées en vertu de cette autorisation peuvent être effectuées :
Cette autorisation est conférée au Conseil d’Administration pour une durée de cinq ans, prenant cours à dater de la publication aux annexes du Moniteur belge de la décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 19 mai 2020. Elle peut être renouvelée, une ou plusieurs fois, conformément aux dispositions légales applicables.
En cas d’augmentation de capital réalisée dans le cadre du capital autorisé, le Conseil d’Administration devra affecter les primes d’émission, s’il en existe, à un compte indisponible qui constituera, à l’égal du capital, la garantie des tiers et ne pourra, sous réserve de son incorporation au capital par le Conseil d’Administration, comme prévu ci‑avant, être réduit ou supprimé que par une décision de l’Assemblée Générale, statuant dans les conditions requises par l’article 7:208 du CSA.
Le Conseil d’Administration est autorisé à limiter et supprimer le droit de souscription préférentielle des actionnaires dans l’intérêt social et dans le respect des conditions imposées par les articles 7:190 et suivants du CSA, même en faveur d’une ou plusieurs personnes déterminées, autres que les membres du personnel ou de ses filiales, sauf dans les cas prévus à l’article 7:201 dudit CSA.
Le Conseil d’Administration est compétent, avec faculté de substitution, pour adapter les Statuts à la nouvelle situation du capital et des actions après chaque augmentation de capital intervenue dans le cadre du capital autorisé.
La Société ne peut acquérir ses propres actions ou (le cas échéant) parts bénéficiaires, par voie d’achat ou d’échange, directement ou par personne agissant en son nom propre mais pour le compte de la Société, qu’à la suite d’une décision d’une Assemblée Générale statuant aux conditions de quorum et majorité prévues à l’article 7:154 du CSA, qui fixe notamment le nombre maximum d’actions ou parts bénéficiaires à acquérir, la durée pour laquelle l’autorisation est accordée, dans la limite prévue par l’article 7:215 du CSA, ainsi que les contre‑valeurs.
L’Assemblée Générale Extraordinaire du 30 novembre 2021 a modifié l’article 12 des Statuts portant sur l’acquisition et l’aliénation d’actions propres, pour supprimer les références au plafond d’auto‑détention de 20 % du capital souscrit, prévu par l’article 7:215 du CSA. Ce plafond avait été fixé lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 19 mai 2020 autorisant ainsi le Conseil d’Administration à procéder à des rachats d’actions propres pour une période de cinq ans.
À la suite de cette modification, l’Assemblée Générale Extraordinaire du 30 novembre 2021 a autorisé le Conseil d’Administration à acquérir au maximum 88 000 000 actions propres de la Société. Elle a fixé à un euro par action le prix minimum de rachat et à 10 euros par action le prix maximum. Par ailleurs, le Conseil d’Administration a également été autorisé à prendre en gage les actions propres de la Société, conformément à l’article 7:226 du CSA. Ces autorisations sont valables pour une durée de cinq ans à compter de la date de publication des décisions de l’Assemblée Générale.
Le Conseil d’Administration peut être autorisé, conformément aux dispositions légales, à acquérir les actions de la Société par voie d’achat ou d’échange lorsque cette acquisition est nécessaire pour éviter à la Société un dommage grave et imminent. Cette autorisation a été conférée au Conseil d'Administration d'Econocom Group SE par décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 22 juin 2023. Elle est valable pour une durée de trois ans à dater de la publication aux annexes du Moniteur belge de la décision de ladite Assemblée.
Le Conseil d’Administration peut aliéner des actions de la Société dans les cas prévus par le CSA, en ce compris à une ou plusieurs personnes déterminées. Pour autant que de besoin, cette autorisation est étendue aux aliénations d’actions propres de la Société par ses filiales.
Le Conseil d’Administration peut, par ailleurs, céder les actions de la Société dans les cas prévus par le CSA et lorsqu’il s’agit d’éviter à la Société un dommage grave et imminent, pour autant, dans ce dernier cas, que les titres soient cédés sur le marché ou à la suite d’une offre publique de vente faite aux mêmes conditions à tous les Actionnaires.
L’Assemblée Générale Extraordinaire du 22 juin 2023 a modifié l'article 12 des Statuts afin d'autoriser expressément le Conseil d'Administration à annuler les actions propres de la Société, sans autre approbation ni autre intervention de l'Assemblée Générale et sans limitation dans le temps. Le Conseil d'Administration est, par conséquent, autorisé à modifier les statuts à la suite d’une annulation afin de refléter le nombre d’actions émises par la Société. Cette autorisation s'applique également à l'annulation des actions propres de la Société acquises par les filiales directes de la Société au sens de l'article 7:221 du CSA.
Au cours de l’exercice 2023, les mouvements relatifs aux actions propres ont été les suivants :
Au 31 décembre 2023, Econocom Group SE détenait 6 444 846 actions propres acquises dans le cadre de son programme de rachat d’actions propres, soit une auto‑détention représentant 3,60 % du nombre total d’actions émises.
Les droits de vote afférents aux actions détenues par la Société sont suspendus. Les actions détenues par la Société n’ouvrent pas droit à dividende ni remboursement de prime d’émission.
Les réserves disponibles d’Econocom Group SE (données non consolidées) s’élèvent à 8,0 millions d’euros auxquels s’ajoute un bénéfice reporté de 223,9 millions d’euros.
Les réserves indisponibles d’Econocom Group SE s’élèvent à 18,9 millions d’euros, auxquels s’ajoutent des primes d’émission indisponibles de 113,8 millions d’euros.
Au 31 décembre 2023, le nombre d'actions Econocom Group émises, s’élevait à 179 045 899, dont 49,79 % détenues par Monsieur Jean‑Louis Bouchard via Econocom International BV. Il est précisé que les titres Econocom Group auto‑détenus par la Société sont privés de droit de vote, de sorte que Monsieur Jean‑Louis Bouchard détenait au 31 décembre 2023, directement et indirectement, 64,16 % des droits de vote de la Société.
La Société entretient des relation avec cet actionnaire majoritaire correspondant principalement à des prestations de services ainsi qu'à des prises à bail auprès de sociétés contrôlées par Monsieur Jean‑Louis Bouchard (SCI Maillot Pergolèse, SCI de Dion Bouton et SCI JMB). Ces contrats ont été conclus à des conditions normales de marché.
Le Conseil d’Administration proposera à l’Assemblée Générale du 2 avril 2024 de procéder à un remboursement de prime d’émission assimilée à du capital libéré à raison de 0,16 euro par action.
Ce remboursement représente une stabilité par rapport au montant remboursé l'an dernier, après une augmentation de 14,3 % en 2023.
L’Assemblée Générale Extraordinaire du 30 novembre 2021 a modifié la date de l’Assemblée Générale Ordinaire prévue à l’article 27 des Statuts. Désormais, l’Assemblée Générale Ordinaire se réunit de plein droit le dernier jour du mois de mars de chaque année, à onze heures. Si le jour est un jour férié légal, l’Assemblée a lieu le jour ouvrable suivant.
Lors de l’Assemblée Générale Ordinaire, le Conseil d’Administration soumet aux actionnaires les comptes annuels statutaires établis conformément aux normes comptables applicables, les comptes annuels consolidés établis conformément aux normes IFRS et les rapports du Conseil d’Administration et du Commissaire portant sur ces comptes.
L’Assemblée décide ensuite de l’approbation des comptes annuels statutaires, de l’affectation du résultat, de la décharge des Administrateurs et du Commissaire et, le cas échéant, de la nomination, de la révocation ou du renouvellement du mandat du Commissaire et/ou de certains des Administrateurs.
Une Assemblée Générale Spéciale ou, le cas échéant une Assemblée Générale Extraordinaire, peut être convoquée par le Conseil d’Administration ou par le Commissaire autant de fois que l’intérêt social l’exige. Elle doit l’être sur demande du Président du Conseil d’Administration, d’un Administrateur Délégué, du Commissaire ou d’un ou plusieurs actionnaires représentant le dixième au moins du capital (article 27 des Statuts).
Les convocations pour toute Assemblée contiennent au moins les éléments d’informations suivants :
En outre, le jour de la publication de la convocation à l’Assemblée Générale et de manière ininterrompue jusqu’au jour de l’Assemblée Générale, les informations suivantes sont mises à disposition des actionnaires sur le site Internet d’Econocom (www.econocom.com) :
Lorsque les formulaires visés au point ci‑dessus ne peuvent être rendus accessibles sur le site Internet pour des raisons techniques, la Société indique sur son site Internet comment obtenir ces formulaires sur papier. Dans ce cas, Econocom est tenue d’envoyer sans délai et sans frais les formulaires à chaque actionnaire qui en fait la demande, à l’adresse postale ou électronique qu’il aura indiquée.
Les informations visées au présent paragraphe restent accessibles sur le site Internet d’Econocom (www.econocom.com) pendant une période de cinq années à compter de la date de l’Assemblée Générale à laquelle elles se rapportent.
Les convocations pour toute Assemblée Générale doivent être faites par des annonces insérées trente jours au moins avant ladite Assemblée :
Ces convocations doivent en outre être communiquées trente jours avant l’Assemblée Générale aux titulaires de titres nominatifs visés par le CSA, aux Administrateurs et au Commissaire de la Société. Cette communication se fait par lettre ordinaire sauf si les destinataires ont individuellement, expressément et par écrit, accepté de recevoir une telle convocation moyennant un autre moyen de communication, sans qu’il doive être justifié de l’accomplissement de cette formalité. Les convocations sont également disponibles sur le site Internet d’Econocom (www.econocom.com).
Si une nouvelle convocation est nécessaire en raison de l’absence des conditions de présence requises pour la première Assemblée convoquée et pour autant qu’il ait été satisfait au paragraphe ci‑dessus lors de la première convocation, que la date de la deuxième Assemblée ait été indiquée dans la première convocation et que l’ordre du jour ne comporte aucun sujet à traiter nouveau, le délai de trente jours visé ci‑dessus est porté à dix-sept jours au moins avant l’Assemblée.
Tous les actionnaires ont le droit de participer aux Assemblées Générales d’Econocom Group, quel que soit le nombre d’actions qu’ils possèdent, moyennant le respect des formalités à satisfaire pour assister aux Assemblées Générales.
Les titulaires d’obligations, de droits de souscription et de certificats émis en collaboration avec la Société peuvent assister à l’Assemblée Générale, mais avec voix consultative uniquement, en respectant les conditions d’admission prévues pour les actionnaires.
Les actionnaires qui représentent un dixième du capital d’Econocom ont le droit de requérir du Conseil d’Administration ou du Commissaire qu’ils convoquent une Assemblée Générale des actionnaires.
Les actionnaires qui, à titre individuel ou conjointement, possèdent au moins 3 % du capital d’Econocom Group ont le droit de requérir l’inscription de sujets à traiter à l’ordre du jour des Assemblées Générales ainsi que de déposer des propositions de décision concernant les points inscrits ou à inscrire à l’ordre du jour.
Ce droit ne s’applique pas aux Assemblées convoquées après qu’une première Assemblée n’a pas pu délibérer valablement, le quorum de présence requis n’ayant pas été atteint.
Les actionnaires désirant exercer ce droit doivent :
(i) prouver qu’ils détiennent effectivement au moins 3 % du capital d’Econocom Group à la date d’introduction de leur demande ; et
(ii) faire enregistrer leurs actions à la date d’enregistrement pour au moins 3 % du capital d’Econocom.
La possession est établie soit par un certificat constatant l’inscription des actions correspondantes sur le registre des actions nominatives de la Société, soit par une attestation, établie par un teneur de comptes agréé ou un organisme de liquidation, certifiant l’inscription en compte, à leur nom, du nombre d’actions dématérialisées correspondantes.
Les demandes des actionnaires sont adressées à la Société par écrit ou par courrier électronique. Elles sont accompagnées, selon le cas, des points à ajouter à l’ordre du jour et des propositions de décision correspondantes et/ou du texte des propositions concernant des points qui figuraient déjà à l’ordre du jour. Les demandes doivent également indiquer à quelle adresse postale ou électronique Econocom peut envoyer la confirmation de réception. Les demandes doivent parvenir à la Société au plus tard le 22ème jour qui précède la date de l’Assemblée Générale concernée.
Econocom Group SE accusera réception des demandes dans un délai de 48 heures et publiera un ordre du jour complété au plus tard le 15ème jour calendaire avant l’Assemblée Générale. De même des procurations et formulaires de vote par correspondance modifiés seront publiés sur le site Internet de la Société (www.econocom.com).
Néanmoins les procurations et formulaires de vote par correspondance qui auront déjà été envoyés à Econocom Group SE resteront valables pour les points de l’ordre du jour mentionnés. Le mandataire aura cependant le droit de dévier des instructions de vote reçues en ce qui concerne les sujets à traiter qui font l’objet de propositions de décision nouvelles, si l’exécution de ces instructions risque de compromettre les intérêts de l’actionnaire qu’il représente. Le mandataire sera tenu d’en informer l’actionnaire en question. Les procurations devront indiquer si le mandataire peut voter ou doit s’abstenir concernant les sujets nouveaux ajoutés à l’ordre du jour à la demande d’actionnaires.
Tous les actionnaires ont, dès la publication de la convocation, le droit de poser des questions aux Administrateurs et au Commissaire au sujet de leur rapport. Tous les actionnaires ont également, dès la publication de la convocation, le droit de poser des questions aux Administrateurs sur les points portés à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale. Les Administrateurs et le Commissaire sont obligés de répondre à ces questions dans la mesure où ceci n’est pas de nature à porter préjudice aux intérêts commerciaux de la Société ou aux engagements de confidentialité souscrits par la Société, ses Administrateurs ou son Commissaire. Les questions ayant le même objet peuvent être groupées de sorte que les Administrateurs et Commissaire y fournissent une réponse globale.
Les questions peuvent être adressées avant l’Assemblée (par écrit ou par voie électronique, à l’adresse indiquée dans la convocation) ou pendant l’Assemblée (oralement). Les questions adressées par écrit ou par voie électronique devront parvenir à Econocom Group au plus tard le sixième jour calendaire avant l’Assemblée ; elles ne seront prises en compte que si l’actionnaire a rempli les conditions d’admission à l’Assemblée Générale.
Tous les actionnaires d’Econocom Group bénéficient de droits d’informations.
La plupart des droits d’informations concernent les Assemblées Générales des actionnaires. Ils incluent, entre autres, les informations visées à la section 4.4 du présent chapitre.
Chaque action donne droit à une voix – sous réserve des cas de suspension prévus par la loi – à l’exception des actions entièrement libérées, inscrites depuis au moins deux (2) années sans interruption au nom du même actionnaire dans le registre des actions nominatives de la Société, qui donnent chacune droit à deux (2) voix, sous réserve des dispositions légales applicables.
D’une manière générale, l’Assemblée Générale est seule compétente pour :
Aucune Assemblée ne peut délibérer sur des objets qui ne figurent pas à l’ordre du jour.
Sauf les cas prévus par la loi, les décisions sont prises, quel que soit le nombre de titres représentés à l’Assemblée, à la majorité des voix.
L’Assemblée Générale ne peut valablement délibérer et statuer sur les modifications aux Statuts que si ceux qui assistent à la réunion représentent la moitié au moins du capital et les résolutions doivent être prises par les trois quarts des voix.
Si la modification aux Statuts porte sur l’objet social, l’Assemblée Générale ne peut valablement délibérer et statuer sur cette modification que si ceux qui assistent à la réunion représentent la moitié du capital et la moitié des parts bénéficiaires s’il en existe et la modification n’est admise que si elle réunit les quatre cinquièmes au moins des voix. Ces conditions de présence et de majorité sont également applicables lorsque l’Assemblée Générale statue sur l’autorisation d’acquérir ou d’aliéner des titres auto‑détenus, ainsi que sur l’autorisation de procéder à une telle acquisition sans l’autorisation de l’Assemblée Générale pour éviter à la Société un dommage grave et imminent.
Une liste de présence indiquant le nom des actionnaires et le nombre d’actions enregistrées pour le vote est signée par chacun d’eux ou par leur mandataire avant d’entrer en séance.
Tout propriétaire de titre peut se faire représenter à l’Assemblée Générale par un fondé de pouvoirs, actionnaire ou non, conformément aux dispositions des articles 7:142 à 7:145 du CSA.
Le Conseil d’Administration peut arrêter la formule des procurations. Les procurations doivent être reçues par la Société au plus tard le sixième jour qui précède la date de l’Assemblée. Toute procuration qui parviendrait à la Société avant la publication d’un ordre du jour complété conformément à l’article 7:130 du CSA reste valable pour les sujets à traiter inscrits à l’ordre du jour qu’elle couvre.
Les actionnaires qui ont accompli les formalités de participation visées ci‑dessous peuvent voter à toute Assemblée Générale par correspondance ou, si la convocation le permet, grâce à un moyen de communication électronique. Les actions seront prises en considération pour le vote et le calcul des règles de quorum uniquement si le formulaire mis à disposition par la Société a été dûment complété et est parvenu à Econocom au plus tard le sixième jour qui précède la date de l’Assemblée Générale. Si la convocation permet aux actionnaires de voter à distance grâce à un moyen de communication électronique, la convocation fournit une description des moyens utilisés par la Société pour identifier les actionnaires votant à distance.
En cas d’augmentation de capital en espèces, avec émission de nouvelles actions ou dans l’hypothèse d’obligations convertibles ou de warrants exerçables en espèces, les actionnaires existants ont, en principe, un droit de souscription préférentielle pour souscrire aux nouvelles actions, obligations convertibles ou warrants proportionnellement à la part de capital représentée par les actions qu’ils détiennent déjà à la date de l’émission.
L’Assemblée Générale des actionnaires de la Société peut, cependant, limiter ou supprimer un tel droit de souscription préférentielle à des conditions particulières sur présentation d’un rapport du Conseil d’Administration. Une telle décision doit satisfaire des conditions de quorum, de vote et de présence à la décision identiques aux conditions de la décision d’augmentation du capital de la Société. Les actionnaires peuvent également autoriser le Conseil d’Administration à limiter ou supprimer un tel droit de souscription préférentielle à l’occasion d’une augmentation de capital décidée dans le cadre du capital autorisé.
Toutes les actions participent de la même manière aux bénéfices d’Econocom.
Le bénéfice annuel net de la Société est déterminé conformément aux dispositions légales. Sur ce bénéfice, il est prélevé annuellement un montant de 5 % pour la constitution de la réserve légale, ce prélèvement n’étant plus obligatoire lorsque la réserve atteint 10 % du capital souscrit.
Sur proposition du Conseil d’Administration, le solde du bénéfice net est mis annuellement à la disposition de l’Assemblée Générale, qui en détermine souverainement l’affectation à la majorité simple des voix émises, dans les limites imposées aux articles 7:212 et 7:214 du CSA. Aucune distribution ne peut être effectuée lorsque, à la date de clôture du dernier exercice, l’actif net tel qu’il résulte des comptes annuels est, ou deviendrait, à la suite d’une telle distribution, inférieur au montant du capital libéré ou, si ce montant est supérieur, au capital appelé, augmenté de toutes les réserves que la loi ou les Statuts ne permettent pas de distribuer.
Les droits attachés aux actions émises par Econocom Group peuvent être modifiés par l’Assemblée Générale Extraordinaire, statuant dans les conditions requises pour les modifications aux Statuts. Toute modification ainsi approuvée s’imposera à l’ensemble des détenteurs d’actions.
Le droit pour un Actionnaire de participer à une Assemblée Générale et d’y exercer le droit de vote attaché à des actions est subordonné à l’enregistrement comptable de ces actions au nom de cet Actionnaire à la date d’enregistrement, à savoir, le quatorzième jour qui précède l’Assemblée Générale, à 24 heures (heure belge), soit par leur inscription sur le registre des actions nominatives de la Société, soit par leur inscription dans les comptes d’un teneur de compte agréé ou d’un organisme de liquidation, sans qu’il soit tenu compte du nombre d’actions détenues par l’Actionnaire le jour de l’Assemblée Générale.
Les Actionnaires indiquent à la Société (ou à la personne qu’elle a désignée à cet effet) leur volonté de participer à l’Assemblée Générale, au plus tard le sixième jour qui précède la date de l’Assemblée, dans le respect des formalités prévues dans la convocation et moyennant présentation de la preuve de l’enregistrement qui lui a été délivrée par le teneur de comptes agréé ou l’organisme de liquidation.
Les titulaires d’obligations ou de droits de souscription ont le droit d’assister à toute Assemblée Générale, mais avec voix consultative uniquement, en respectant les conditions d’admission prévues pour les Actionnaires.
Conformément à la loi du 2 mai 2007 relative à la publicité des participations importantes dans des émetteurs dont les actions sont admises à la négociation sur un marché réglementé (« Loi Transparence ») et l’arrêté royal du 14 février 2008 relatif à la publicité des participations importantes (l’« Arrêté Royal Transparence »), toute personne physique ou morale qui acquiert, directement ou indirectement, des titres conférant le droit de vote de la Société notifie à celle‑ci et à la FSMA (Autorité des Services et Marchés Financiers) le nombre et le pourcentage de droits de vote existants qu’elle détient à la suite de cette acquisition, lorsque les droits de vote attachés aux titres conférant le droit de vote atteignent une quotité de 5 % ou plus du total des droits de vote existants.
Cette notification est également obligatoire en cas d’acquisition, directe ou indirecte, de titres conférant le droit de vote, lorsqu’à la suite de cette acquisition le nombre de droits de vote atteint ou dépasse une quotité de 10 %, de 15 %, de 20 %, et ainsi de suite par tranche de cinq points de pourcentage, du total des droits de vote existants. Une même notification est également obligatoire en cas de cession, directe ou indirecte, de titres conférant le droit de vote, lorsqu’à la suite de cette cession les droits de vote retombent en dessous d’un des seuils visés ci‑dessus.
Conformément à l’article 6 de la Loi Transparence, les obligations de publicité mentionnées ci‑dessus sont applicables chaque fois que les seuils mentionnés ci‑dessus sont dépassés (vers le haut ou vers le bas) à la suite, entre autres :
La notification doit être faite à la FSMA et à la Société dans les meilleurs délais et au plus tard dans un délai de quatre jours ouvrés suivant la date à laquelle l’événement donnant lieu à la notification de transparence a eu lieu.
La Société doit publier toutes les informations contenues dans la notification au plus tard dans les trois jours ouvrés qui suivent sa réception. En outre, la Société doit mentionner, dans l’annexe à ses comptes annuels, la structure de son actionnariat (telle que résultant des déclarations reçues).
La Société doit également publier le total du capital, le nombre total de titres conférant le droit de vote et le nombre total de droits de vote ainsi que, par catégorie (le cas échéant), le nombre de titres conférant le droit de vote et le nombre total de droits de vote, à la fin de chaque mois civil au cours duquel une augmentation ou une baisse de ces nombres est intervenue. Lors de chaque publication, la Société mentionne en outre, le cas échéant, le nombre total d’obligations convertibles en titres conférant le droit de vote et de droits matérialisés ou non par des titres à la souscription de titres conférant le droit de vote non encore émis, le nombre total de droits de vote qui résulteraient de l’exercice de ces droits de conversion ou de souscription et le nombre total d’actions sans droit de vote.
2021 | Prix (en €) | Volume | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Plus haut | Plus bas | Dernier | Prix | Nombre | Valeur | |
Janvier | 2,78 | 2,37 | 2,55 | 2,52 | 4 172 326 | 10 504 |
Février | 3,19 | 2,53 | 3,08 | 2,95 | 6 967 963 | 20 576 |
Mars | 3,48 | 3,09 | 3,35 | 3,29 | 6 622 027 | 21 774 |
Avril | 3,58 | 3,29 | 3,33 | 3,43 | 4 056 338 | 13 913 |
Mai | 3,40 | 3,08 | 3,28 | 3,23 | 3 630 484 | 11 735 |
Juin | 3,63 | 3,18 | 3,20 | 3,41 | 2 379 750 | 8 104 |
Juillet | 3,70 | 3,11 | 3,67 | 3,38 | 2 672 224 | 9 045 |
Août | 3,74 | 3,17 | 3,59 | 3,49 | 2 152 230 | 7 514 |
Septembre | 3,69 | 3,13 | 3,33 | 3,34 | 3 056 633 | 10 207 |
Octobre | 3,69 | 2,81 | 3,66 | 3,18 | 5 837 449 | 18 588 |
Novembre | 3,94 | 3,18 | 3,36 | 3,60 | 4 712 484 | 16 985 |
Décembre | 3,67 | 3,31 | 3,65 | 3,51 | 2 178 589 | 76 367 |
Total 2021 | 3,94 | 2,37 | 3,65 | 3,23 | 48 438 497 | 156 582 |
2022 | Prix (en €) | Volume | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Plus haut | Plus bas | Dernier | Prix | Nombre | Valeur | |
Janvier | 3,88 | 3,33 | 3,53 | 3,59 | 2 440 238 | 8 772 |
Février | 3,68 | 3,04 | 3,62 | 3,49 | 3 907 219 | 13 648 |
Mars | 4,12 | 3,15 | 4,03 | 3,71 | 6 619 933 | 24 567 |
Avril | 4,07 | 3,42 | 3,65 | 3,66 | 1 625 849 | 5 951 |
Mai | 3,77 | 3,52 | 3,65 | 3,62 | 2 232 976 | 8 090 |
Juin | 3,76 | 3,22 | 3,34 | 3,46 | 1 919 634 | 6 641 |
Juillet | 3,50 | 3,95 | 3,32 | 3,23 | 1 285 480 | 4 150 |
Août | 3,42 | 3,10 | 3,11 | 3,23 | 727 795 | 2 348 |
Septembre | 3,15 | 2,43 | 2,55 | 2,81 | 1 006 303 | 2 830 |
Octobre | 2,89 | 2,49 | 2,76 | 2,68 | 985 072 | 2 640 |
Novembre | 3,10 | 2,67 | 2,82 | 2,86 | 695 576 | 1 987 |
Décembre | 3,00 | 2,63 | 2,85 | 2,86 | 1 020 904 | 2 919 |
Total 2022 | 4,12 | 2,43 | 2,85 | 3,46 | 24 466 978 | 84 544 |
2023 | Prix (en €) | Volume | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Plus haut | Plus bas | Dernier | Prix | Nombre | Valeur | |
Janvier | 3,12 | 2,70 | 2,85 | 2,86 | 674 814 | 1 930 |
Février | 3,39 | 2,72 | 3,07 | 3,05 | 1 236 740 | 3 770 |
Mars | 3,25 | 2,91 | 2,96 | 3,04 | 874 961 | 2 659 |
Avril | 3,29 | 2,97 | 3,12 | 3,10 | 941 434 | 2 917 |
Mai | 3,14 | 2,65 | 2,73 | 2,79 | 3 870 871 | 10 240 |
Juin | 2,92 | 2,59 | 2,66 | 2,81 | 1 430 396 | 4 023 |
Juillet | 2,80 | 2,53 | 2,63 | 2,65 | 1 482 621 | 3 926 |
Août | 2,84 | 2,57 | 2,79 | 2,71 | 2 629 329 | 7 115 |
Septembre | 2,95 | 2,44 | 2,50 | 2,80 | 5 951 396 | 16 673 |
Octobre | 2,51 | 2,10 | 2,32 | 2,24 | 2 045 036 | 4 591 |
Novembre | 2,59 | 2,22 | 2,46 | 2,36 | 2 113 595 | 4 979 |
Décembre | 2,75 | 2,42 | 2,57 | 2,60 | 1 363 399 | 3 547 |
Total 2023 | 3,39 | 2,10 | 2,57 | 2,72 | 24 414 592 | 66 371 |
Econocom conçoit et développe un digital résolument utile pour l’utilisateur final. Nous sommes en effet convaincus que c’est le digital utile, dans le cadre d’une économie circulaire, qui est l’une des clés essentielles non seulement pour lutter contre le gaspillage digital, mais aussi pour contribuer à la performance et à la compétitivité des entreprises. La mission de responsabilité sociétale du groupe Econocom se définit ainsi : Promouvoir une approche numérique responsable et circulaire pour générer un impact positif.
Cet engagement en faveur d’un digital utile se manifeste aussi via des actions de mécénat pour lutter contre la fracture numérique. Le recyclage ou le réemploi des matériels, en partenariat avec des structures de l’économie sociale et solidaire font aussi partie de nos chantiers prioritaires. Le groupe veille aussi à optimiser l’efficacité énergétique de ses propres infrastructures numériques.
Trop souvent perçue comme une contrainte, nous pensons que la RSE est avant tout un vecteur d’innovation et une source d’avantage compétitif pour nous comme pour nos clients.
Loin de reléguer la RSE aux seules exigences de conformité, nos collaborateurs innovent, développent et éprouvent des offres qui intègrent les enjeux RSE avec comme objectif la création de valeur au service de l’activité de nos clients. Développées dans une logique de co‑construction, nos offres sont systématiquement la réponse concrète à un besoin client, en toute indépendance des constructeurs, des sociétés de services, des cloud providers ou des établissements financiers. Nous savons travailler avec tout l’écosystème pour créer des réponses adéquates et personnalisées, avec les meilleurs choix.
Notre indépendance et notre liberté nous permettent de créer plus facilement des synergies avec nos partenaires les plus responsables.
Parce que nous pensons qu’initier le changement c’est avant tout l’incarner, nous plaçons l’engagement responsable et son impact au cœur de notre action.
Première Entreprise Générale du Digital en Europe, nous nous devons d’être au rendez-vous d’une société qui avance. Et parce qu’accélérer c’est anticiper, Econocom a été pionnier de l’économie circulaire du numérique et ambitionne d’asseoir son leadership dans les années à venir.
Contribuer à la transition écologique par le numérique tout en maitrisant son empreinte carbone, et accompagner les mutations sociétales tout en veillant à l’inclusion et à la sécurité des données : autant de défis fondamentaux que le groupe Econocom entend relever en mobilisant l’ensemble de ses savoir‑faire pour un impact durable.
Depuis sa création par son fondateur entrepreneur Jean‑Louis Bouchard, le groupe porte dans son ADN l’esprit de conquête et l’agilité qui ont guidé son développement et façonné la galaxie Econocom.
Econocom donne la liberté aux collaborateurs qui le souhaitent de développer des projets entrepreneuriaux. Cette confiance se retrouve dans la multiplicité des offres nées d’une telle démarche.
Par ailleurs, Jean-Louis Bouchard s’appuie sur une gouvernance solide, qui reflète l’esprit entrepreneurial et la diversité, avec un Comex de 5 personnes issues de la France et de l’international, responsables d’une Direction de pays ou métiers, et un Conseil d’Administration de 9 personnes, dont 3 femmes et 3 Administrateurs indépendants. Ces membres ont tous un profil entrepreneurial.
La pollution numérique générée par Internet semble invisible. Pourtant chaque courriel, chaque recherche ou chaque vidéo consomme de l’énergie et génère des émissions de gaz à effet de serre. Différents travaux ont pu quantifier cet impact du numérique au niveau mondial, le situant entre 2 % et 4,3 % des émissions totales de CO2 et entre 5 et 10 % de la consommation totale d’électricité suivant les sources.
En tant qu’acteur du numérique, le groupe Econocom se doit d’agir, concrètement et vite !
C’est pourquoi le groupe Econocom fait du numérique responsable et de la lutte contre le gaspillage digital 2 axes majeurs de sa stratégie RSE.
Le groupe a aussi la volonté d’avoir un impact sociétal et social en favorisant la diversité des compétences, en étant plus solidaire, et en développant une éthique toujours plus humaine. Enfin, la responsabilité du groupe Econocom ne saurait s’envisager sans une stratégie de ressources humaines engagée.
Plus que jamais, la RSE s’inscrit dans l’ADN d’Econocom. En 2023, le groupe a renforcé la plupart de ses actions phares et en a initié de nouvelles, aussi bien en France qu’à l’international. Afin d’incarner sa vision, le groupe Econocom a publié en 2021 son Manifeste dans lequel il rappelle les objectifs qu’il s’est engagé à poursuivre en tant qu’Entrepreneur du Numérique Responsable.
Nous agissons également pour que toutes nos offres soient utiles. La responsabilité et l’impact guident notre stratégie d’investissement.
En 2023, le groupe Econocom a décidé de publier son premier rapport de durabilité selon le référentiel de la CSRD (défini dans le glossaire) en étant accompagné par le groupe Mazars pour la réalisation de son analyse de double matérialité.
Depuis 2019, nous mesurons nos progrès et nous continuerons parce que nous sommes intrinsèquement responsables. Econocom reconnaît l’urgence pour les acteurs des secteurs privé et public de converger ensemble vers les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) identifiés par les Nations Unies. Dans le cadre de son engagement, un groupe de travail interne été créé, afin de sélectionner les ODD les plus importants pour le groupe.
Econocom a donc identifié les objectifs qui relèvent d’un engagement prioritaire, d’une contribution active ou d’une participation. 11 objectifs ont ainsi été identifiés et intégrés à la politique RSE du groupe.
Cinq sont prioritaires au sein d’Econocom : consommation et production responsables, lutte contre le changement climatique, accès à une éducation de qualité, inégalités réduites et partenariats.
Cette sélection est le résultat d’une consultation de plusieurs parties prenantes en interne qui a permis d’organiser les ODD et de les hiérarchiser.
Les parties prenantes internes sont les Directions RH, achats, commerciale et marketing, et juridique.
Le groupe Econocom a défini ses quatre piliers RSE ainsi que sa mission avec l’ensemble de ses parties prenantes.
La feuille de route ambitieuse et exigeante reprend l’ensemble des enjeux matériels identifiés dans le cadre de l’interrogation des parties prenantes internes et externes du groupe. Elle met en exergue les points de développement sur lesquels Econocom souhaite progresser dans les prochaines années.
Le groupe s’est fixé des objectifs en matière sociale, environnementale et de gouvernance :
Depuis 2012, le groupe Econocom adhère au Pacte Mondial des Nations Unies. Au travers de cette adhésion, Econocom s’engage à respecter et promouvoir les dix principes du Pacte Mondial. Ces principes concernent : les Droits de l’Homme, le droit du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.
Il est consultable en ligne : www.econocom.com/impact à compter d’avril 2024.
La politique RSE d’Econocom mobilise l’ensemble des collaborateurs du groupe et fait l’objet d’une organisation dédiée. La Direction RSE est placée sous la responsabilité de Madame Véronique di Benedetto, Vice-Présidente France. Cette Direction joue un rôle de représentation de la politique RSE auprès du Conseil d’Administration et des autres Directions.
Le pilotage de la démarche est assuré par un Comité de Direction RSE, composé de Directeurs représentant les principales fonctions du groupe. Ce Comité valide les orientations stratégiques et les objectifs de la démarche tout en veillant à la bonne atteinte de ces derniers.
Un panel de correspondants RSE fonctionnels mais aussi géographiques a été identifié. Ces correspondants font partie des équipes opérationnelles des membres du Comité de Direction RSE. Ils sont responsables du déploiement des différents objectifs sur leurs périmètres respectifs. Ils assurent la mise en place opérationnelle des plans d’actions validés en Comité, ils sont aussi les ambassadeurs de la démarche auprès de leurs équipes.
Le rapport de gestion détaille la composition du Conseil d’Administration, du Comité Exécutif du groupe et du Comité de Direction RSE, ainsi que les informations relatives à leur diversité et leur compétence (voir chapitre « Cahier introductif - La Gouvernance »).
Les différents membres des organes administratifs sont informés des questions et enjeux de durabilité à l'occasion du Comité d’Audit de clôture annuelle et via d’autres comités au cours de l’année 2023, ainsi qu’à travers le plan stratégique.
NA. (Non Applicable)
Certains membres de ces organes (Conseil d’Administration, Comité de Direction RSE…) ont pu participer à l’évaluation de l’analyse de matérialité à travers le processus des sustainability due diligence (le détail des fonctions concernées est présenté en section SBM-2 Intérêts et points de vue des parties prenantes dans la stratégie de l’entreprise).
La rédaction de la déclaration de performance extra‑financière/CSRD (2) est réalisée par la direction RSE du groupe et la direction financière, qui coordonnent également le reporting des données extra‑financières. Ces données proviennent des directions concernées (ressources humaines, RSE, DAF, achats, services généraux …), en France et dans les pays. Ces données sont saisies dans un tableau de reporting, facilitant la collecte, le suivi et le pilotage des indicateurs de performance. La méthodologie de reporting est décrite dans un document mis à jour régulièrement et diffusé aux contributeurs lors du lancement de la collecte de données.
Les états de durabilité ont été préparés en considérant une base consolidée de reporting, alignée sur celle des états financiers.
Sauf indication contraire, le périmètre concerne l’ensemble des filiales du groupe. En raison de leur indépendance, les agents sont exclus du périmètre de publication. Toute autre exclusion de périmètre est mentionnée et justifiée dans le(s) paragraphe(s) concerné(s). La collecte des données est réalisée sur un exercice civil clos, du 1er janvier au 31 décembre.
Néanmoins, il est à noter pour l'année 2023 exceptionnellement, la collecte des données a été réalisée sur un exercice du 1er janvier au 30 novembre (les données relatives au mois de décembre ont été approximées).
Les informations développées dans les états de durabilité couvrent des éléments relatifs à la fois à l’amont et à l’aval de la chaîne de valeur d’Econocom. Les éléments relatifs à la chaîne de valeur ont été évalués et validés lors de l’analyse de double matérialité effectuée par le groupe pour la préparation de ces états de durabilité.
Les informations liées à la chaîne de valeur et relatives à la norme sur le changement climatique (ESRS-E1) ont pu en partie être consolidées :
La définition des horizons de temps est alignée avec les exigences de la réglementation CSRD :
Il est important de rappeler que les éléments relatifs à la chaîne de valeur sont des éléments qui peuvent se révéler difficiles à capturer selon la nature des indicateurs exigés (à la fois qualitatifs et quantitatifs) et nécessitent pour certains des plans d’action qui seront mis en œuvre sous divers horizons de temps.
Par exemple, les exigences de déclaration propres aux normes sociales relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur (ESRS-S2) et aux consommateurs et aux utilisateurs finaux (ESRS-S4), matérielles pour le groupe, posent plus de difficultés pour être rapportées en raison de la non-disponibilité ou de l’inexistence de ces informations au sein du groupe.
Les métriques relatives à la chaîne de valeur (indicateurs de performance quantitatifs) calculées à partir d’estimation, de moyennes sectorielles ou autres méthodes, sont majoritairement des métriques relatives à la norme environnementale sur le changement climatique ESRS-E1 et à l’économie circulaire et à l’utilisation des ressources (ESRS-E5). Ces estimations portent sur :
Les principales sources d’estimations et d’incertitude pour Econocom sont les suivantes :
Econocom a décidé de définir son rapport de durabilité 2023 comme un rapport de transition qui :
Le modèle économique et la stratégie d’Econocom sont détaillés au chapitre « Cahier introductif – Profil du groupe » du Document d’Enregistrement Universel.
Econocom a présenté en novembre 2023 son nouveau plan stratégique pour la période 2024-2028. Ce plan, baptisé « One Econocom », combine pour la première fois objectifs financiers et extra-financiers.
Les objectifs financiers visent à entamer une phase de croissance robuste majoritairement organique :
Les objectifs extra-financiers visent à renforcer l’impact d’Econocom en matière de transformation numérique :
Afin de mener à bien son plan stratégique, le groupe va s’appuyer sur plusieurs leviers de croissance qui lui permettront d’augmenter ses parts de marchés auprès de nouveaux clients et de développer son chiffre d’affaires sur sa base installée :
La prise en compte de parties prenantes (notamment dans le processus d’analyse de double matérialité) peut-être résumé à travers la matrice suivante :
En 2023, le groupe a réorganisé ses sujets matériels pour les aligner sur les prochaines exigences CSRD sur la double matérialité, qui comporte deux dimensions : la matérialité d’impact et la matérialité financière.
Nous avons analysé comment le groupe Econocom est affecté par sa dépendance à la disponibilité des ressources économiques, environnementales et sociales, indépendamment de ses impacts potentiels sur ces ressources :
Nous actualiserons notre évaluation de double matérialité régulièrement.
Notre approche d’évaluation de la matérialité s’appuie sur : la collecte des points de vue des parties prenantes sur ces sujets au travers de l'administration de questionnaires auprès des groupes de P.P. internes disposant d'une vision très avancée de nos parties prenantes externes (clients, investisseurs et analystes, partenaires commerciaux, et partenaires associatifs), afin de comprendre leurs points de vue sur l’importance et le classement des sujets dans leur relation avec le groupe Econocom.
L’identification des impacts, risques et opportunités a été réalisée dans un premier temps à un niveau de désagrégation par activités, ensuite agrégée au niveau groupe.
La nature de chaque métier d’Econocom requiert une analyse plus fine selon les spécificités de chacun des métiers suivants :
En conclusion, la matérialité d’un enjeu sera déterminée si au moins un de ses scores (financier et/ou impact) dépasse le seuil défini lors de l’évaluation de la double matérialité.
Le positionnement des sujets sur la matrice de matérialité démontre clairement un fort niveau d'alignement entre les points de vue des parties prenantes, recueillis de manière indépendante grâce à une consultation mettant fortement l'accent sur le changement climatique, l’économie circulaire et l'engagement des personnes.
| Normes | Sub Topics | Enjeux matériels | Cotation financière | Cotation d’impact |
---|---|---|---|---|---|
| E1 | Climate change adaptation | Résilience des chaînes d’approvisionnement | 11,25 |
|
Renforcement des réglementations environnementales en matière d’énergie |
| 14 | |||
Renforcement des réglementations environnementales sur l’impact du numérique | 11,25 | 11,2 | |||
Renforcement des réglementations environnementales sur le cycle de vie des produits | 11,25 |
| |||
| E1 | Climate change mitigation | (Scope 3) Émissions liées à l’aval |
| 12 |
(Scope 3) Émissions liées aux achats |
| 15 | |||
(Scope 3) Émissions liées aux déplacements professionnels |
| 13 | |||
Évolution des exigences des utilisateurs finaux |
| 10,67 | |||
| E1 | Energy | (Scope 1 & 2) Consommations d’énergie |
| 14 |
| E5 | Waste | Gestion des déchets électroniques et traitement des déchets non valorisable et non valorisés | 12 | 10,6 |
Renforcement des réglementations environnementales en matière de traitement et de réduction des déchets informatiques | 11,25 |
| |||
| E5 | Resources inflows, including resource use | Optimisation des usages par le développement de l’économie de fonctionnalité |
| 12 |
Promotion de l’économie circulaire dans le secteur du numérique |
| 13 | |||
| E5 | Resources outflows related to products and services | Recyclage et réutilisation des produits et des matériaux |
| 10,7 |
Éco-conception des produits numériques |
| 12 | |||
| ESRS E1 : Changement climatique - ESRS E5 : Economie circulaire |
| Normes | Sub Topics | Enjeux matériels | Cotation financière | Cotation d’impact |
---|---|---|---|---|---|
| S1 | Equal treatment opportunities for all | Adéquation des compétences et développement des formations |
| 11 |
Diversité et inclusion au sein des équipes |
| 11 | |||
Emploi et inclusion des personnes en situation de handicap |
| 10 | |||
Lutte contre toute forme de discrimination au travail |
| 11 | |||
| S1 | Other work-related rights | Respect des droits humains au sein de nos activités |
| 12 |
Sécurité et protection des données personnelles des collaborateurs |
| 11 | |||
| S1 | Working conditions | Accords collectifs (réglementaires et non obligatoires) |
| 10,4 |
Gestion des collaborateurs en contrat d’emploi non permanent (ex. CDD, intérimaires, extra, etc.) |
| 11 | |||
Politique de rémunération et avantages sociaux (dont système de partage de la valeur) |
| 10,05 | |||
Qualité de vie au travail (dont équilibre vie prof./vie perso) |
| 10,65 | |||
| S2 | Other work-related rights | Respect des droits humains chez les fournisseurs et leurs sous-traitants |
| 10 |
| S2 | Working conditions | Conditions de travail des fournisseurs et de leurs sous-traitants |
| 10 |
| S4 | Information-related impacts for consumers and/or end-users | Protection et sécurité des données personnelles du client dans le cadre de la collecte, de l’utilisation et du stockage des données |
| 10,3 |
Sensibilisation des clients aux enjeux RSE | 12 |
| |||
| S4 | Social inclusion of consumers and/or end-users | Intégration des innovations dans les produits et services, prise en compte des nouveaux usages et modes de vie | 10,5 |
|
Pratiques commerciales loyales et responsables | 12,75 |
| |||
| ESRS S1 – Travailleurs de l’entreprise - ESRS S2 – Travailleurs de la chaîne de valeur - ESRS S4 – Consommateurs et utilisateurs finaux |
Normes | Sub Topics | Enjeux matériels | Cotation financière | Cotation d’impact |
---|---|---|---|---|
G1 | Corporate culture | Adhésion à la culture et aux valeurs de l'entreprise permettant de développer le sentiment d'appartenance ainsi que le taux d'engagement des collaborateurs | 12 | 10 |
G1 | Management of relationships with suppliers including payment practices | Renforcement des réglementations environnementales en matière d’énergie | 10,5 | 10 |
Les enjeux qui sont ressortis comme non matériels à la suite de l’analyse de double matérialité sont présentées dans la matrice suivante :
N° | ESRS – « Thème » |
---|---|
E2 | Pollution |
E3 | Eau |
E4 | Biodiversité et écosystèmes |
S3 | Communautés affectées |
L’évaluation de la double matérialité a permis d’exclure des sous-enjeux de façon granulaire même au sein des enjeux qui se révélaient matériels, démontrant un niveau d’analyse affiné et précis quant à l’univers des impacts, risques et opportunités du groupe.
Ces résultats sont présentés dans la matrice ci-dessous :
N° | ESRS – « Thème » | Sous-topics considérés comme non applicables aux activités d’Econocom |
---|---|---|
E3 | Eau | Consommation d’eau |
E4 | Biodiversité et écosystèmes | Facteurs d’impact direct de la perte de biodiversité : espèces exotiques envahissantes, taille des populations… |
S1 | Employés | Autres droits liés au travail – Logement adéquat |
S3 | Communautés affectées | Droits civils et politiques – Liberté d’expression, liberté de réunion, incidence sur les défenseurs des droits de l’Homme |
Droits des peuples autochtones – Consentement préalable donné librement, auto-détermination | ||
S4 | Consommateurs et utilisateurs finaux | Informations – Accès à de l’information de qualité |
Sécurité – Sécurité de la personne et protection des enfants | ||
Inclusion sociale – Non-discrimination | ||
G1 | Conduite des affaires | Pratiques respectueuses du bien-être animal |
TOPICs | Sub Topics | Sub Sub Topics |
---|---|---|
E1 – Climate change | Climate change adaptation |
|
Climate change mitigation |
| |
Energy |
| |
E5 – Circular economy | Resources inflows |
|
Resources outlflows |
| |
Waste |
| |
S1 – Own workforce | Equal treatment opportunities for all | Gender Equality |
Training and skills development | ||
Employment and inclusion of persons with disabilities | ||
Diversity | ||
Other work – related rights | Human Rights | |
Privacy (personal data) | ||
Working conditions | Secure employment | |
Adequate wages | ||
Collective Baragaining | ||
Work-life balance | ||
S2 – Workers in the value chain | Other work – related rights | Human Rights |
Working conditions | Health & Safety | |
S4 – Consumers and end-users | Information – related impacts for consumers and/or end- users | Privacy/cyber-security |
Social inclusion of consumers and/or end- users | Responsible marketing practices | |
Access to produce and services | ||
G1 – Business conduct | Corporate culture |
|
G1 – Business conduct | Management of relationships with suppliers including payment practices |
|
Depuis près de 50 ans, nous sommes animés par le même esprit entrepreneurial qui nous pousse à agir avec détermination et à être résilients lorsque l’horizon s’obscurcit.
L’audace, la bonne foi, et réactivité sont les valeurs cardinales d’Econocom partagées par toutes les équipes et affichées dans toutes les implantations, en France et à l’international. Elles sont, comme l’engagement de chacun d’entre nous, intrinsèquement liées à notre utilité. C’est également par la diversité des talents, des expertises et des cultures que nous sommes une entreprise à impact durable. Notre esprit entrepreneurial favorise la mise en place de projets et d’offres à impact positif, qui s’inscrivent dans nos objectifs de développement durable. En partageant nos expériences, nos savoirs et nos ambitions, nous montrons notre volonté et notre engagement au service d’une économie circulaire.
Le groupe Econocom a la volonté d’être un acteur éthique et intègre à tous les niveaux de son organisation. À ce titre, il s’engage notamment à agir dans le respect des Droits de l’Homme et du droit du travail, à lutter contre la corruption, le trafic d’influence, et à agir pour la protection de l’environnement. Il accorde également toute leur importance aux exigences de santé et sécurité au travail et veille à sa bonne conformité aux lois et aux règlements auxquels il est soumis.
Econocom a souhaité fédérer l’ensemble des hommes et des femmes du groupe autour d’un code de conduite des affaires, traitant des problématiques éthiques et notamment, de la lutte contre la corruption et du trafic d’influence. Ce code de conduite des affaires, auquel sont rattachées un corpus de procédures et politiques traitant de problématiques éthiques associées (cadeaux et invitations, conflit d’intérêts…), repose sur un principe de tolérance zéro en matière de corruption pour l’ensemble des collaborateurs du groupe.
Le code de conduite des affaires et les procédures et politiques qui y sont rattachées, sont les documents de référence en matière d’éthique. Ces éléments sont disponibles dans les principales langues du groupe et s’appliquent sans exception à tous les collaborateurs du groupe, y compris les agents.
Le code de conduite de l’entreprise décrit les systèmes de prévention, de détection et de traitement des allégations ou incidents de corruption. Ces procédures comprennent des mesures de prévention, notamment des politiques claires, des formations régulières et des contrôles internes rigoureux.
De plus, le groupe Econocom a mis en place un processus structuré pour rendre compte des résultats aux organes d’administration, de gestion et de contrôle à travers un Comité Éthique. Ce processus garantit la transparence et la responsabilité des opérations et implique une documentation systématique des résultats, y compris les résultats des enquêtes, les mesures prises et toutes les recommandations nécessaires.
La corruption et le trafic d’influence; sont des infractions pénales graves qui comportent des risques importants :
Soucieux du respect de la réglementation applicable à laquelle il se réfère pour la définition des infractions, le groupe Econocom interdit formellement tout recours à la corruption et au trafic d’influence dans la marche de ses affaires.
Tout collaborateur confronté à une situation de ce type, ou dans le doute face à une situation, est appelé à saisir son manager direct, les départements compétents (Département Juridique ou Département des Ressources Humaines) ou le Comité Éthique. Il peut également le cas échéant lancer une alerte via la plateforme dédiée.
En tenant compte des notations de Transparency International, il ressort que le groupe opère principalement dans des pays relativement homogènes en termes de corruption. Le Maroc, le Mexique et l’Europe de l’Est, sont certes des zones moins bien notées d’un point de vue de la corruption, mais les entités du groupe présentes dans ces pays sont très petites, et à date aucune des alertes reçues ne concernait les entités de ces pays. Il n'y a pas non plus d’historique de corruption dans les entités du groupe présentes dans ces pays.
Les alertes reçues font l’objet d’un traitement conformément aux process internes indépendamment du classement du pays considéré.
Associée au code de conduite des affaires, le groupe Econocom dispose d’une procédure relative :
Afin de renforcer sa politique de vigilance face aux risques éthiques, le groupe Econocom dispose d’une plateforme d’alerte. Ce dispositif permet le recueil et le traitement de signalements relatifs à l’existence de situations contraires au code de conduite des affaires du groupe et/ou aux réglementations s’appliquant au groupe (dans des cas de corruption/fraude…).
Ce dispositif d’alerte est à la disposition de toute personne travaillant au sein du groupe Econocom (dirigeants, salariés, intérimaires, stagiaires, etc..) ainsi qu’à tout tiers extérieur en relation d’affaires avec le groupe. Il est disponible dans plusieurs langues dont le français, l’anglais, l’espagnol et l’italien, 24h/24 et 7j/7. La plateforme est sécurisée, le processus de signalement est crypté et protégé par un mot de passe.
Ce dispositif répond aux exigences de la Loi Sapin II et des autres réglementations européennes. Tous les signalements reçus par l’intermédiaire de la plateforme font l’objet d’un examen et d'un suivi par le Comité Éthique. Ces derniers portaient essentiellement sur deux grandes thématiques : (i) les conflits d’intérêts et (ii) la responsabilité sociale et les droits humains.
En 2023, 6 alertes ont été remontées via la plateforme d’alerte. Aucune des alertes éthiques n’a donné lieu à des poursuites judiciaires ou plaintes.
NB : la catégorie « responsabilité sociale et droits humains » regroupe des alertes traitant de : discrimination, de harcèlement et de santé & sécurité.
La protection légale des lanceurs d’alerte concerne toute personne émettrice d’une alerte, et ce même si les faits rapportés se révèlent infondés, sous réserve que la personne soit éligible au statut de lanceur d’alerte fixé par la loi Sapin II :
Le lanceur d’alerte dont l’alerte répond à ces critères, lui permet d’obtenir les garanties suivantes :
Toute personne pensant faire l’objet de représailles pour avoir fait un signalement ou participé à son traitement peut le signaler au Comité Éthique. L’identité de l’émetteur d’une alerte ne peut être communiquée à la personne mise en cause dans l’alerte, sauf accord du lanceur d’alerte. Il est interdit de faire obstacle à un signalement. Toute personne qui empêche un lanceur d’alerte de communiquer son signalement encourt des sanctions disciplinaires et pénales.
En revanche, l’utilisation abusive du dispositif ou un signalement calomnieux, peuvent exposer son auteur à des sanctions disciplinaires ainsi qu’à des poursuites judiciaires.
Afin d’asseoir sa volonté d’opérer en tant qu’acteur éthique et responsable de la vie économique, le groupe Econocom a nommé en 2019 un Comité Éthique de 4 membres. Ce Comité a la charge de toutes les problématiques relatives au domaine éthique, du traitement et du suivi des signalements reçus dans le cadre du dispositif d’alerte, des conflits d’intérêts, et de la bonne appropriation des principes éthiques de la part des collaborateurs.
Le Comité Éthique est toujours séparé et distincts de la chaîne de gestion impliquée dans l’affaire.
Après examen, s’il apparaît pour le Comité Éthique qu’une alerte reçue doit être suivie d’une investigation, il engage une enquête dont il définit la portée et le déroulement.
Cette décision est prise au regard des critères suivants :
L’objectif principal de l’enquête est d’établir la véracité des faits rapportés par le lanceur d’alerte et de déterminer si un acte contraire au code de conduite des affaires du groupe et/ou aux réglementations s’appliquant au groupe a été ou non commis.
La durée de l’enquête et les ressources allouées tiennent compte de la complexité de l’affaire, de la gravité des faits et des premiers résultats de l’enquête.
La Direction Générale du groupe est informée de l’ouverture de l’enquête et de son déroulement, notamment en cas de situation sensible, sauf dans les cas où elle est elle-même mise en cause. La ou les personnes chargées de mener l’enquête sont désignées par le Comité Éthique (ex : compliance, RH, Audit Interne, etc.). Lorsque plusieurs personnes interviennent sur une enquête, un responsable est nommé.
Ces personnes doivent être étrangères aux faits reportés par l’alerte reçue et qualifiées pour mener les investigations nécessaires. Il peut s’agir de collaborateurs ou d’experts extérieurs au groupe.
Elles doivent collecter, conserver et sécuriser les éléments de preuve pertinents permettant de confirmer ou non le ou les manquements présumés. Dans ce cadre, elles peuvent réaliser des entretiens, saisir des preuves, etc.
Le rôle du responsable d’enquête est de conduire l’investigation et de coordonner, le cas échéant, les travaux des spécialistes. Pour chaque enquête, le rôle et les responsabilités confiés sont précisés.
Si le manquement présumé fait l’objet d’une enquête par les autorités nationales, le responsable d’enquête assure la liaison et la coopération avec ces dernières.
Dans le cadre du traitement de l’alerte, des spécialistes internes peuvent également être sollicités (exemple : le Directeur des Systèmes d’Information).
En complément, des formations sous forme d’e‑learning, à destination de l’ensemble des collaborateurs, concernant la compliance et l’anti‑corruption sont déployées. Elles sont complétées au fur et à mesure par des actions spécifiques, pour les populations identifiées. Ces actions viennent renforcer l’arsenal de procédures et de contrôles du groupe, permettant de garantir la transparence et l’éthique.
Le pourcentage de formation en matière éthique est le suivant :
| 2022 | 2023 |
---|---|---|
Pourcentage de formation en matière éthique | 63 % (Périmètre groupe) | 68 % (Périmètre groupe) |
On observe une progression de 5 points sur la formation anti-corruption.
Un partenaire s’entend de toute personne, groupe, collectivité, organisme ou entité avec laquelle le groupe s’associe ou s’allie pour réaliser une action commune dans une affaire, une entreprise, une négociation ou un projet. Un fournisseur est un partenaire auprès duquel le groupe achète des biens et services de toutes natures nécessaires à son activité (pour ses besoins propres ou celles de ses clients). Dans la suite de cette section, les partenaires commerciaux et les fournisseurs en relation d’affaires avec le groupe Econocom sont regroupés sous la dénomination « partenaires ».
Nous attendons de nos partenaires qu’ils travaillent avec intégrité et conformément aux lois et règlements en matière de lutte contre la corruption et la fraude, en vigueur dans leurs pays. Il est essentiel que nos partenaires partagent et appliquent les principes et règles du groupe Econocom en matière de lutte contre la corruption et la fraude. De plus, la plus grande vigilance est requise des collaborateurs et des agents au cours des trois phases clés de la relation avec les partenaires pour :
Le groupe Econocom a ainsi mis en place, avec ses fournisseurs, une charte « Achats Responsables » qui repose sur les dix principes du Pacte Mondial des Nations Unies. Cette dernière est adressée aux fournisseurs critiques et stratégiques, lesquels sont tenus de la retourner signée confirmant ainsi sa prise en compte et son application.
Le respect de cette charte « Achats Responsables » et du code de conduite des affaires du groupe Econocom est également appréhendé, pour certaines filiales, par le biais de clauses contractuelles ad hoc.
En complément, la Direction des Achats groupe Econocom a renforcé cette démarche par l’envoi d’un questionnaire d’auto-évaluation RSE avec pour objectif de quantifier les résultats de ses partenaires sous un angle social & environnement
Le groupe Econocom porte une attention particulière en cas de recours à des intermédiaires et à des agents. En effet, l’interposition d’un tiers dans une opération peut parfois dissimuler un avantage indu (par exemple, sous forme de commission cachée par une surfacturation ou de caisses noires pour verser des pots-de-vin), notamment à l’international pour obtenir des marchés. Les paiements faits à des intermédiaires peuvent masquer une finalité qui relève de la corruption indirecte, visant à influencer ou à récompenser un traitement de faveur ou l’usage abusif d’une fonction ou activité. Le groupe Econocom interdit ces pratiques. Elles altèrent gravement la réputation du groupe et engagent sa responsabilité pénale.
En cas de doute, chaque collaborateur doit saisir son manager direct ou le Comité Éthique.
Un « paiement de facilitation » est le paiement non officiel de faibles montants destinés à faciliter ou à garantir le bon déroulement de procédures simples ou d’actes nécessaires. Il se distingue du pot-de-vin puisque la contrepartie n’est pas un avantage indu, mais l’accélération ou la facilitation d’une transaction (e.g. le versement d’une petite commission pour raccourcir le délai de validation d’un visa).
Si les paiements de facilitation peuvent sembler nécessaires pour la conduite d’une opération ou font partie de la culture d’un pays, ils restent un fait de corruption. Ils nuisent au développement économique et social du pays où a lieu le paiement de la facilitation. La personne effectuant un paiement de facilitation engage également sa responsabilité civile, voire pénale, et la réputation du groupe. Le groupe interdit l’usage des paiements de facilitation par ses collaborateurs, ses agents, ses partenaires commerciaux ou par un tiers en son nom, quels qu’en soient les raisons et les montants, et même si la législation locale les autorise.
L’analyse de double matérialité n’a pas fait ressortir cette exigence de divulgation comme pertinente pour Econocom.
Le délai moyen de paiements des fournisseurs d’Econocom est à contraster selon les trois activités du groupe et les différents pays dans lesquels Econocom opère. Les délais ne sont en effet pas les mêmes selon la localisation. De plus, les activités de location, de distribution et de services présentent des spécificités liées à leur secteur qui rend leur comparaison difficile.
Cependant, délais de paiements fournisseurs observés varient entre 35 et 45 jours.
(Éléments complémentaires liés à notre secteur d’activité)
La politique de sécurité du système d’information (PSSI) pour les activités d’Econocom définit l’organisation et les responsabilités en matière de sécurité de l’information et des systèmes d’information.
Elle vise à assurer la protection des informations gérées, par Econocom ou ses sous‑traitants, contre tout événement volontaire ou accidentel de nature à porter atteinte à leur confidentialité, leur intégrité ou leur disponibilité. De même, elle s’attache à assurer l’intégrité et la disponibilité des systèmes d’information.
Depuis le début 2022, le groupe s’est doté d’un CSO (Chief Security Officer – Directeur Sécurité et Sûreté) dont le mandat est d’aligner les différentes entités de la galaxie en matière de pratiques et engagements de sécurité. Dans son rôle de chef d’orchestre, le CSO s’est attaché à construire une stratégie adossée à une vision et un budget suffisant pour le bon déploiement de la stratégie. Cette dernière est construite autour de trois piliers : une sécurité au bon niveau, démontrable et collective.
La stratégie de sécurité du groupe définit ainsi un socle nommé Minimum Viable Security (MVS). Le MVS décrit une posture de sécurité qui optimise les efforts nécessaires pour offrir la meilleure capacité à répondre aux besoins de sécurité actuels et futurs. Il s’agit d’une approche pragmatique et adaptée à chaque métier. Autrement dit, le modèle de fonctionnement préserve l’opérationnel indépendant de chaque entité de la galaxie pour respecter les spécificités des métiers. Cette autonomie est aidée par des services et outils de travail et de sécurité communs à tout le groupe.
La stratégie de sécurité du groupe se déploie sur les volets talents, processus et outils en simultané. Ainsi, une collaboration avec les RH est engagée pour définir et soutenir le développement d’une filière « sécurité » au sein du groupe, visant à permettre une évolution de carrière adaptée aux aspirations des collaborateurs ainsi qu’un mouvement intragroupe. De même, une refonte des processus et politiques régissant des activités de sécurité a été entamée pour refléter l’état de l’art en matière de risques et leurs contre-mesures. Enfin, un assainissement technologique est également en cours, opéré de concert avec le DSI et ses services. L’objectif est de fournir un outillage numérique aux parties prenantes sans les frictions causées par des exigences de sécurité.
Ci‑dessous les indicateurs de suivi de la stratégie de cybersécurité :
| 2022 | 2023 |
---|---|---|
Collaborateurs ayant suivi une sensibilisation à la cybersécurité | 85 % (Périmètre France) | 86 % (Périmètre France) |
Collaborateurs ayant suivi une sensibilisation à la cybersécurité | / | 57 % (Périmètre groupe) |
(Éléments complémentaires liés à notre secteur d’activité)
Leader de la transformation digitale en Europe, Econocom inscrit la protection des données personnelles au cœur de ses activités, de sa chaîne d’expertises, de ses métiers du numérique et de son développement international.
Au-delà du respect des cadres juridiques nationaux, européens et internationaux, Econocom entend faire de la protection des données personnelles de ses clients, de ses partenaires et de ses collaborateurs, un facteur essentiel de la confiance numérique, intrinsèque à sa stratégie et son activité dans la transformation digitale.
Pour soutenir cette confiance numérique, Econocom a conçu et déployé dans toutes ses entités le programme « Protection des données » qui transpose les obligations légales dans des politiques, directives, procédures et outils de conformité, et sert de cadre commun à toutes les entités Econocom dans la conduite de leur plan d'actions conformité.
Décliné dans une feuille de route globale établissant des axes prioritaires de travail, il vise à faire converger toutes les actions de conformité des entités Econocom vers l’atteinte des objectifs communs de renforcement de la protection des données personnelles, au bénéfice de ses clients et de ses collaborateurs.
Le programme est déployé grâce à un réseau de protection des données composé de Data Protection Supervisors représentant chaque pays et de Data Protection Leads représentant chaque filiale. Cette communauté de 47 référents, animée par le DPO groupe, s’investit dans la mise en œuvre opérationnelle du programme et suit son avancée au sein des comités mensuels, le Data Protection Supervisors monthly Committee et le Comité mensuel GDPR France.
Les référents disposent d’une plateforme collaborative, le Data Protection Village, au sein de laquelle ils trouvent les ressources nécessaires pour piloter la conformité de leurs entités respectives.
Le programme et ses déclinaisons en directives et procédures ont fait l’objet de présentations aux managers des différentes fonctions, en particulier à la Direction Sécurité, la Direction Informatique, la Direction Juridique.
Ces directives et procédures sont désormais complètes et mises à disposition de l’ensemble des entités via leur référent pour les guider vers la mise en œuvre concrète de la conformité. Elles couvrent l’ensemble des règles de protection des données telles que le registre, les droits des personnes, la violation des données, les durées de conservation, l’évaluation des fournisseurs-sous-traitants, le partage des données et le Privacy by Design.
Les réalisations du programme sont présentées à la Direction Générale du groupe chaque année via le Bilan Annuel du DPO.
Le pilotage de la conformité a besoin de s’appuyer sur des outils performants et la capacité des équipes à se les approprier.
La transformation digitale de la protection des données d’Econocom s’appuie sur un déploiement global de l’outil multilingue Data Legal Drive. Des séminaires et ateliers de travail ont permis aux référents de s’approprier les modules Registre, Réalisation des Analyses d’impact (PIA), Gestion des droits des personnes, Gestion des violations de données.
Un module supplémentaire d’évaluation des tiers est récemment venu compléter le dispositif de pilotage de la conformité RGPD et implique la Direction des Achats dans l’évaluation RGPD- Sécurité-RSE- Éthique de l’ensemble des fournisseurs et prestataires d’Econocom.
Enfin de nombreux questionnaires développés par l’équipe DPO d’Econocom dans l’outil Data Legal Drive permettent aux opérationnels de vérifier facilement le respect des obligations RGPD dans leur projet au quotidien : par exemple le questionnaire Privacy by Design ou le questionnaire d’évaluation d’un projet à composante d’IA (intelligence artificielle).
Econocom dispose désormais d’une documentation abondante, d’outils simples et performants et surtout d’un réseau mondial de référents impliqués pour passer de la simple conformité à la Privacy Excellence.
L'objectif est d'avoir un nombre de collaborateurs ayant suivi une formation RGPD de 90 % d'ici 2025 en France.
| 2022 | 2023 |
---|---|---|
Pourcentage de collaborateurs ayant suivi la formation RGPD | 80 % (Périmètre France) | 85 % (Périmètre France) |
Le plan de transition d’Econocom a commencé à être mis en œuvre en 2023 grâce notamment à l’élaboration de leviers de décarbonation de ses activités comme présenté dans son plan SBTi (décrit plus bas).
NA.
Le réchauffement climatique constitue un enjeu majeur pour l’humanité sur lequel les acteurs du numérique ont un impact de plus en plus important et doivent se mobiliser à leur niveau.
Un désengagement d’Econocom dans des actions de réduction de son impact environnemental pourrait engendrer les risques suivants :
Parmi les attentes des clients, il y a le numérique responsable avec ses 3 volets : faible impact sur l'environnement, intégration sociale (lutte contre la fracture numérique) et confiance (RGPD, cybersécurité). Pour répondre à cette attente, le groupe développe un ensemble de solutions pour accompagner ses clients dans leurs efforts.
L’objectif de cette obligation de déclaration est de mettre en avant la méthodologie et le résultat du bilan carbone d’Econocom, ventilé par les différents scopes (1, 2 & 3).
En 2022, les émissions étaient consolidées sur une trentaine d’entités du groupe (représentant approximativement 90 % du chiffre d’affaires d’Econocom). En 2023, le calcul des émissions a été réalisé sur l’intégralité des filiales du groupe. La remontée des KPIs s’est faite sur un périmètre consolidé à 95 % du chiffre d’affaires du groupe , avec un scope 3 en partie estimés.(4)
Les ratios appliqués sur les scopes 1 et 2 sont respectivement 1/5 et 1/3 (ce sont des estimations). Les chiffres présentés ci-après seront retraités de cet ajustement.
Ci-dessous, l’impact en TCO2eq de l’amont en énergie : les scopes 1 et 2 son réduits, respectivement de 1 175 TCO2eq et de 402 TCO2eq qui sont transférées dans le scope 3. Le scope 3 augmente ainsi de 1 577 TCO2eq.
Hypothèses estimées (groupe) | Scope 1 (tCO2eq) | Scope 2 (tCO2eq) |
---|---|---|
Amont de l’énergie | 1 175 | 402 |
Total | 1 175 | 402 |
|
| 1 577 |
Les émissions du scope 2 ont uniquement été calculées selon la méthode de location-based.
Hypothèses estimées (groupe) | Scope 3 (tCO2eq) |
---|---|
Utilisation des produits vendus | 114 156 |
Fret | 49 427 |
Total | 163 583 |
L’estimation du bilan carbone 2023 d’Econocom (en tenant compte des hypothèses présentées ci-dessus) est présentée de la façon suivante :
Scope | Unité | 2023 |
---|---|---|
Scope 1 | tCO2eq | 4700 |
Scope 2 | tCO2eq | 803 |
Scope 3 | tCO2eq | 840 513 |
Total | tCO2eq | 846 016 |
Econocom a choisi de répondre à ce défi environnemental par le déploiement d’une politique structurée et ambitieuse, dans tous les pays majeurs où le groupe est présent.
De même, nous considérons que nous avons un rôle sociétal à jouer dans nos implantations locales, en lien avec nos partenaires globaux et locaux, pour développer les territoires, pour travailler avec des structures sociales et solidaires, et contribuer également à des projets associatifs (éducation, green IT, etc.).
En outre, Econocom réaffirme sa place en tant qu’entrepreneur d’un numérique plus responsable en étant membre de l’Institut du Numérique Responsable et en signant sa charte.
Le changement climatique constitue un enjeu majeur sur lequel les acteurs du numérique ont un impact de plus en plus important et doivent se mobiliser.
Econocom s’engage donc :
Concernant l’atténuation du changement climatique qui signifie une diminution du degré de réchauffement de la planète, le groupe Econocom s’est fixé des objectifs basés sur la science de réduction des émissions de gaz à effet de serre, conformément aux critères et recommandations de la SBTi.
L’initiative Science-Based Targets (SBTi) est un partenariat entre le CDP (Carbone Disclosure Project), le Pacte mondial des Nations Unies, le World Resources Institute (WRI) et le Fonds mondial pour la nature (WWF). Elle vise à accélérer les actions des entreprises et les institutions financières du monde entier pour réduire de moitié leurs émissions avant 2030, et à atteindre des émissions nettes nulles avant 2050.
Les objectifs scientifiques sont des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui correspondent au niveau de décarbonisation requis pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris – limiter le réchauffement en dessous de 2°C, et poursuivre les efforts pour limiter le réchauffement à 1,5°C.
Nous avons donc décidé de signer la lettre d’engagement SBTi, et également envoyé notre plan d’action détaillé en novembre 2023, dans lequel nous nous fixons des objectifs « scientifiques » de réduction des émissions de gaz à effet de serre, conformément aux critères et recommandations du SBTi. Ce faisant, nous évaluerons les émissions intrinsèques de tout ce que nous achetons, vendons, ou produisons (hardware, software et services), en plus de celles dont nous sommes directement responsables. Cela nous permettra d’identifier et de hiérarchiser les opportunités de réduction des émissions de notre chaîne de valeur, aidant ainsi nos clients, nos fournisseurs et nous-mêmes à être plus durables.
Cette démarche renforcera notre crédibilité vis-à-vis de notre écosystème et plus particulièrement de nos clients, qui souhaitent travailler avec des entreprises engagées. De surcroît cela nous place parmi les entreprises leaders sûr de ces enjeux.
En lien avec cet engagement, le groupe Econocom a décidé de s’engager à réduire ses émissions de CO2, de l’ordre de 6 % par an pour les scopes 1 & 2.
Le groupe Econocom s’est donc engagé à baisser de 60 % ses scopes 1 et 2 d’ici 2028 avec pour année de référence 2018.
Econocom s’engage à avoir le même niveau d’exigence avec ses fournisseurs qui représentent 80 % des émissions de scope 3, pour qu’ils soient conformes au SBTi d’ici à 2028. Cet engagement permettra de réduire de 50 % l’empreinte carbone du scope 3.
Pour atteindre notre objectif, nous comptons impliquer des responsables pour chaque grand poste d’émissions. Nous nous sommes donc attachés à définir ensemble, avec les départements concernés, les actions de réduction possibles et impactantes, tout en respectant les objectifs de développement et de croissance.
Nous souhaitons également poursuivre l’accélération de notre programme de réduction des émissions de carbone dans les domaines à plus grand impact opérationnel. Pour cela, le groupe Econocom s’engage à avoir de plus en plus d’électricité fournie via des énergies 100 % renouvelables dans tous les pays. Cette action est déjà en cours en France et en Espagne où notre consommation d’électricité est presque 100 % green.
Face à l’urgence de décarboner, nous souhaitons agir au-delà de notre propre chaîne de valeur : nous investissons dans des mesures d’atténuation du changement climatique à travers des solutions qui ont un impact positif pour la planète, comme le développement d’offres à impact.
Econocom est accompagné depuis 2021 par Greenly et possède une vision précise de son empreinte carbone. L’entreprise émet plusieurs centaines de kt.CO2 dont 92 % proviennent de l’achat de produits. L’intensité carbone de ses achats a une conséquence également sur le cycle de vie des équipements qu’elle vend. Pour Econocom, la prochaine étape est d’agir pour réduire son empreinte et celle de ses clients.
Cette démarche est envisageable via l’élaboration d’une trajectoire de réduction certifiée SBTi.
La trajectoire carbone pour répondre aux attentes du SBTi a été réalisée conjointement avec la société SIA partner. En effet, fort de de son expérience dans le développement de stratégie bas carbone, SIA partner nous a accompagnés dans la définition d’une trajectoire de réduction des émissions de GES à long terme reposant sur la méthodologie SBTi , nous a permis d’établir un plan de transition regroupant des actions concrètes pour respecter cette trajectoire et monter un dossier admissible selon les critères de SBTi.
Econocom s’engage à réduire ses émissions de CO2 de l’ordre de 60 %, et donc de 6 % par an, pour les scopes 1 & 2. Notre année de référence pour cet objectif est 2018.
Econocom s’engage à avoir le même niveau d’exigence avec ses fournisseurs qui représentent 80 % des émissions de scope 3 et devront être conformes au SBTi d'ici à 2028. Cet engagement permettra de réduire de 50 % l'empreinte carbone du scope 3.
Les actions de décarbonation sur nos scopes 1 et 2 seront par exemple :
Des objectifs précis ont été définis, et des plans d’actions spécifiques ont été mis en place pour répondre à ces engagements. Ces objectifs et plans d’actions sont toujours d’actualité en 2023. Ils ont été maintenus et, dans certains cas, renforcés.
Les grandes tendances qui se dégagent pour 2023 confirment qu’Econocom a poursuivi sa politique d’optimisation de l’empreinte environnementale de son numérique, grâce à la mise en place des recommandations de l’exercice précédent.
A/ Sur la phase Usage (consommation électrique)
La consommation électrique (kWh) a été réduites de 2 % par rapport à 2022 (à périmètre groupe équivalent).
Trois principales actions identifiées sur l’infrastructure France expliquent cette baisse :
L’équivalent CO2 des kWh a baissé de 32 %, soit 124 t CO2 de différence par rapport à 2022.
Au-delà de la baisse de la consommation électrique indiquée précédemment, c’est principalement la mise en place des contrats 100 % énergies renouvelables en Espagne et en France (réduction de 30 % à 50 % du coefficient) qui explique ce recul par rapport à l’exercice précédent.
B/ Sur la phase Fabrication
27 % des équipements étudiés sur le groupe (soit 4 334 assets) ont dépassé leur durée d’usage initiale.
Cela génère l’équivalent de 480 t de CO2 évitées par la non-acquisition de nouveaux équipements.
L’allongement de la durée d’usage de ces équipements est la principale action qui explique la baisse de 21 % des CO2 de la phase Fabrication, soit 144 t CO2 de différence par rapport à 2022 (à périmètre équivalent).
Le cumul de la baisse de la consommation électrique avec les CO2 évités permet un recul de 25 % des CO2 globaux, soit 271 t de différence par rapport à 2022 (périmètre équivalent).
A/ Sur la phase Usage (Consommation électrique)
La consommation électrique (kWh) a été réduite de 2 % par rapport à 2022 (à périmètre équivalent).
Trois principales actions identifiées sur l’infrastructure expliquent cette baisse :
L’équivalent CO2 des kWh a baissé de 59 %, soit 132 t CO2 de différence par rapport à 2022.
Au-delà de la baisse de la consommation électrique indiquée précédemment, c’est principalement la mise en place du contrat 100 % énergies renouvelables (réduction du coefficient de 50 %) qui explique ce recul par rapport à l’exercice précédent.
B/ Sur la phase Fabrication
34 % des équipements étudiés sur la France (soit 3 233 assets) ont dépassé leur durée d’usage initiale.
Cela génère l’équivalent de 379 t de CO2 évitées(5) par la non-acquisition de nouveaux équipements.
L’allongement de la durée d’usage de ces équipements est la principale action qui explique la baisse de 19 % des CO2 de la phase Fabrication, soit 77 t CO2 de différence par rapport à 2022 (à périmètre équivalent).
Le cumul de la baisse de la consommation électrique avec les CO2 évités permet un recul de 33 % des CO2 globaux, soit 212 t de différence par rapport à 2022 (périmètre équivalent).
Pour les activités de Services, les périmètres de notre empreinte environnementale du numérique sont les suivants :
Pour établir le comparatif précédent avec les exercices antérieurs, les résultats 2023 ont été calculés sur la base d’un périmètre équivalent à celui de 2022.
En parallèle, l’étude 2023 d’Econocom a été enrichie par l’intégration de trois nouveaux pays (Luxembourg, Maroc, Pologne) et par des satellites du groupe pour la France, l’Italie et les Pays-Bas. Ce qui apporte des résultats incluant ces nouveaux périmètres et qui deviendra la base de comparaison avec l’étude 2024.
Impact environnemental du numérique (Green IT) | 2022 | 2023 |
---|---|---|
Empreinte énergétique du numérique | 3 516 543 kWh | 3 465 888 kWh |
Flotte de véhicules | 2022 | 2023 |
---|---|---|
Pourcentage de véhicules électriques/hybrides | 13 % (Périmètre groupe) | 25 % (Périmètre groupe) |
L’investissement dans la Business unit Green & Energy illustre l’ambition d’Econocom : « être le partenaire de premier plan pour soutenir nos clients dans leurs projets de transformation énergétique et digitale ».
Les offres de Green & Energy permettent de concilier durabilité et compétitivité.
Loi de transition énergétique, décret tertiaire, réglementation F‑Gas, RE 2020, plan pour la décarbonation de l’industrie, certificats d’économie d’énergie… autant de dispositifs en faveur de la performance énergétique et environnementale que nous aidons nos clients à décrypter.
L’augmentation structurelle du prix de l’énergie a un impact sur la compétitivité des organisations. Pour maîtriser durablement ses coûts d’achat, l’entreprise doit mettre en œuvre des actions d’efficacité énergétique et se tourner vers les énergies renouvelables.
Econocom au travers de son département Green & Energy répond à ces enjeux en proposant une solution globale allant de l’identification des gisements d’économies d’énergie à la mise en œuvre des travaux, leur financement et le suivi de la performance.
Nos Energy managers restituent les datas de façon intelligible et efficiente afin d’aider nos clients à prendre les meilleures décisions.
L’offre EcoBuilding est un service de management énergétique qui utilise l’intelligence de la donnée pour accélérer la transition. La maîtrise des données de dépense énergétique est rendue possible au travers d’une plateforme dédiée :
Econocom a lancé en Allemagne sa nouvelle offre, la location longue durée de vélos électriques de fonction qui prend la forme d’une conversion de salaire par laquelle l’employeur prélève les mensualités directement sur le salaire de l’employé.
Comme en cas de mise à disposition d’une voiture de fonction, le salarié est imposé sur l’avantage en nature. De cette manière, il bénéficie d’un avantage attractif par rapport à l’achat classique d’un vélo électrique.
Depuis 2022, la Fédération des établissements hospitaliers de l’organisme d’assurance maladie Knappschaft (Knappschaft Bahn See), implantée dans l’ouest de l’Allemagne, propose à ses salariés la location longue durée de vélos électriques de fonction. La location est assurée par Econocom à travers le nouveau contrat‑cadre « Smart Bike ».
Pour répondre aux enjeux croissants de réduction de l’empreinte environnementale du Numérique, Econocom propose son offre EcoCarbon. Basée sur une expertise de plusieurs années autour du Green IT, cette solution de bout en bout s’appuie sur plusieurs briques permettant d’agir sur les impacts générés à travers les équipements IT présents dans ses contrats :
Econocom propose e POS Services, une solution personnalisée pour prendre en charge l’intégralité des composants de lignes de caisses en magasin ou en drive.
Ce contrat global de prise en charge des matériels couvre la réparation en atelier et le service sur site client. 98 % des équipements sont réparés et remis en circulation permettant ainsi d’augmenter leur durée de vie.
Sans équivalent sur le marché, HubReg est une plateforme certifiée d’enrôlement « sans contact » multi‑constructeurs, qui permet de centraliser, industrialiser et simplifier le processus d’équipement des collaborateurs. Une fois les équipements enregistrés – ordinateurs portables, tablettes ou smartphones – dans HubReg, il suffit à l’utilisateur de se connecter au WiFi – entreprise ou personnel – pour voir sa machine se masteriser, c’est-à-dire, se paramétrer avec les socles logiciels et profils décidés par sa DSI. Les manipulations techniques sont donc réduites au strict minimum, la gestion des flux produits tout comme leur transport sont simplifiés, plus rapides, moins coûteux et répondent aux objectifs RSE au travers des services de couplage « livraison‑reprise » d’anciens équipements.
Dans le cadre de ses services en conseil de modernisation d’applications et de plateformes, Econocom Apps, Cloud and Data a lancé une offre Finops (contraction de Financial Operations) pour accompagner les clients désireux de migrer vers le cloud dans la mise en place d’un ensemble de bonnes pratiques permettant de comprendre, de suivre et de maîtriser les coûts du cloud et d’aligner leurs coûts sur la valeur générée.
Du lancement de transformation numérique à leur mise en exploitation nos experts assistent nos clients, dans la conception et le déploiement d’applications et d’architectures optimisées et numériquement sobres. Cette discipline aboutit non seulement à des services numériques maîtrisés et économiques, mais aussi responsables et durables.
Plaçant l’expérience utilisateur au cœur de son modèle, l’offre Workplace se distingue par sa maîtrise des services de bout‑en‑bout et sa démarche de transformation. Ce modèle vertueux repose sur l’association des expertises technologiques et du savoir‑faire en infogérance notamment sur les environnements utilisateurs, mais aussi, et surtout, sur l’innovation technologique et organisationnelle.
Cette offre repose sur une approche fondée sur l’excellence opérationnelle. Ce modèle garantit la disponibilité des environnements, adapte précisément la réponse au besoin et économise ainsi l’usage de ressources, dans une démarche de sobriété numérique.
EASI, la solution « Device as a service » d’Econocom, est une approche qui allie :
EASI est une solution complète pour répondre aux besoins technologiques tout en agissant de manière responsable pour améliorer l’impact environnemental et sociétal du numérique. L’une des caractéristiques distinctives est son impact positif tant sur l’environnement que sur les coûts. Cette solution novatrice réduit non seulement les émissions de carbone, mais contribue activement à l’optimisation des coûts totaux de possession (TCO).
Alors que le secteur numérique contribue significativement aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (GAES), et qu'adopter des solutions innovantes devient crucial, cette offre permet d’opter pour une transformation numérique responsable contribuant à un avenir durable.
La gestion des actifs informatiques constitue un défi majeur pour les entreprises. Dans un environnement technologique en constante évolution, il est impératif de trouver des solutions innovantes pour maximiser l’efficacité opérationnelle, réduire les coûts et minimiser l’impact environnemental.
Des solutions telles qu’EcoSwitch regroupent le leaseback, le buy back, la gestion du cycle de vie des actifs et le reconditionnement en un seul « switch ». Cette approche révolutionne la gestion des actifs informatiques et offre des avantages significatifs à tous les niveaux.
En partant de la durée d’usage correspondant à la typologie des actifs et aux besoins des entreprises, nous mettons en place une solution qui permet de combiner des avantages économiques, opérationnels et responsables.
EcoSwitch est une solution conciliant économie et responsabilité environnementale. Elle offre des avantages financiers et extra-financiers considérables, tout en soutenant activement l’économie circulaire et en contribuant à un avenir plus durable.
Les modèles d’usage systématisent le reconditionnement des équipements et ainsi prolongent la durée de vie utile des équipements, réduisant ainsi le gaspillage associé à l’obsolescence prématurée.
Cela contribue à la réduction de l’empreinte environnementale des entreprises, renforçant ainsi leur caractère éco-responsable. De plus, cela favorise la création d’emplois locaux liés à la gestion des biens, à la maintenance et à la remise en état, soutenant ainsi l’économie locale et la réinsertion professionnelle.
EcoImpact est un bilan RSE de la solution EASI qui permet de formaliser dans un reporting son impact environnemental et sociétal.
Ci‑dessous les indicateurs de suivi de la politique numérique responsable :
Numérique responsable et offre client : | 2022 | 2023 |
---|---|---|
Nombre d’offres commerciales relatives au numérique responsable * | 12 | 12 |
* Nos offres commerciales relatives au numérique responsable, green IT et à l’économie circulaire : Productcare, Ecocarbon, Easi, Ecotwice, EcoSwitch Workplace as a service, Hubreg, Finops, e‑POS Services, e‑bike, Ecobox (valorisation des déchets électroniques avec Ecologic et Paprec ) Green et Energy. |
Chiffre d’affaires consolidé des offres à impact
Offres à impact (en million d’€) | 2023 | % |
---|---|---|
Revenu lié aux offres à impact | 457,7(6) | 16,9 |
Dont chiffre d’affaires lié à la seconde main :
Seconde main (en million d’€) | 2023 | % |
---|---|---|
Revenu lié à la seconde main | 224,5 | 8,3 |
L’objectif de cette obligation de déclaration est de publier la consommation totale d’énergie en valeur absolue, son amélioration en termes d’efficacité énergétique, ainsi que son exposition aux activités à forte incidence sur le climat (le dernier point a été démontré comme non matériel pour le groupe).
Les données de consommation ainsi que le mix énergétique d’Econocom sont présentés ci-dessous :
Catégories | Unité | 2023 |
---|---|---|
Consommation de carburant provenant de pétrole brut et de produits pétroliers | MWh | 21 057 |
Consommation de carburant à partir du gaz naturel | MWh | 777 |
Consommation de combustibles provenant d’autres sources non renouvelables (fournir des renseignements sur les sources d’énergie non renouvelables, à l’exclusion du pétrole, du gaz naturel et du nucléaire) | MWh | 0 |
Consommation de produits nucléaires | MWh | 0 |
Consommation d’électricité, de chaleur, de vapeur et de refroidissement achetés ou acquis à partir de sources non renouvelables | MWh | 1 514 |
Part des sources d’électricité dans votre mix électrique (par exemple, part du nucléaire dans votre consommation d’électricité) | % | 15 |
Consommation totale d’énergie non renouvelable | MWh | 23 405 |
Part des sources non renouvelables dans la consommation totale d’énergie (%) | % | 73 |
Consommation de carburant provenant de sources renouvelables (y compris la biomasse, le biogaz, les déchets de combustibles non fossiles, l’hydrogène renouvelable, etc.) | MWh | 53 |
Consommation d’électricité, de chaleur, de vapeur et de refroidissement achetés ou acquis à partir de sources renouvelables | MWh | 8 589 |
Part des sources d’électricité dans notre mix électrique (par exemple, part du nucléaire dans votre consommation d’électricité) | % | 85 |
Consommation totale d’énergie renouvelable | MWh | 8 642 |
Part des sources renouvelables dans la consommation totale d’énergie (%) | % | 27 |
Consommation totale d’énergie | MWh | 31 990 |
L’analyse de double matérialité n’a pas fait ressortir cette exigence de divulgation comme pertinente pour Econocom.
L’analyse de double matérialité n’a pas fait ressortir cette exigence de divulgation comme pertinente pour Econocom.
Conformément à l’annexe D de l’ESRS 1 de la directive CSRD, il est prévu que les éléments normatifs (relatifs aux effets financiers potentiels liés à la norme « Utilisation des ressources et à l’Économie circulaire ») puissent être mis en œuvre par le groupe de façon progressive suivant la première publication.
En plus de l’estimation du bilan carbone 2023 publié dans le E1-6, le groupe Econocom souhaite partager ses bilans carbone 2021 et 2022 réalisés avec notre prestataire Greenly qui sont des bilans carbone plus complets, basé aussi sur des données physiques et non simplement monétaires.
En effet, la plateforme digitale Greenly se connecte à tous les logiciels de l’entreprise pour récupérer en direct les données permettant de quantifier son activité, et à partir de là, calculer le bilan carbone. Cela permet de scanner l’ensemble des dépenses de l’entreprise et de comprendre où sont les grands postes d’émission de CO2. Elle tient compte des émissions spécifiques de chaque activité.
Ceci nous a permis de mieux structurer notre politique environnementale et de dessiner notre plan d’actions pour diminuer nos émissions à long terme.
Le périmètre de notre bilan carbone :
Périmètre temporel : années 2021 et 2022 groupe (le périmètre du bilan carbone représente 90 % des activités du groupe)
Nous avons souhaité engager la majeure partie de nos entités satellites dans cette démarche outre Econocom planète. Nous avons évalué le périmètre de la France et la grosse majorité des entités à l’international.
Pour 2022, nous avons intégré des nouvelles entités importantes telles que ALTABOX, Trams, TMF Ecolease, Econocom Factory.
Périmètre de mesure : opérationnel
Scope 1 et Scope 2 complets et Scope 3 complet : L’ACV (analyse du cycle de vie) des produits vendus est totalement prise en compte, le fret et l’utilisation des produits chez nos clients. Nous avons également intégré une nouvelle catégorie qui est l’utilisation des produits vendus. Cette catégorie à un impact très important qui est rajouté en 2022.
D’autres catégories sont prises en compte tels que : les achats de services, les déchets, l’empreinte du numérique, les voyages…
Fichier des écritures comptables (FEC)
Données moyennes pour les collaborateurs
Données physiques pour certains postes clés dans le scope 1, 2 et 3
L’évaluation de nos émissions suit les standards du GHG Protocol.
L’évaluation de l’empreinte carbone de chaque dépense est réalisée à partir de recherches publiques ou certifiées par des autorités indépendantes.
Spécifiquement, l’impact carbone de certaines catégories de dépenses est estimé en calculant le ratio entre l’empreinte carbone totale d’une entreprise et son chiffre d’affaires, tous deux obtenus à partir de rapports publics ayant fait l’objet d’audits par des autorités indépendantes.
L’information analysée est traitée de manière entièrement neutre.
Émissions GES (en tonnes) | ||||
---|---|---|---|---|
Année du Bilan 2021-2022 Econocom groupe | ||||
SCOPE | Catégories d’émissions | CO2 2021 (en tonnes) | CO2 2022 (en tonnes) | Évolution du bilan carbone entre 2021‑2022 |
SCOPE 1 (Réglementaire) | Émissions directes fugitives Fuites de fluides frigorigènes | 84 | 100 | 19 % |
SCOPE 1 (Réglementaire) | Émissions directes des sources fixes de combustion (gaz naturel) | 121 | 310 | 156 % |
SCOPE 1 (Réglementaire) | Émissions directes des sources fixes de combustion (consommation carburant) | 5 770 | 4 540 | -21 % |
SCOPE 2 (Réglementaire) | Émissions indirectes liées à la (consommation d’électricité) | 1 581 | 1 028 | -35 % |
SCOPE 3 (Volontaire) | Déplacements professionnels | 10 010 | 11 508 | 14 % |
SCOPE 3 (Volontaire) | Achats de produits | 535 986 | 650 313 | 21 % |
SCOPE 3 (Volontaire) | Achats de services | 24 566 | 34 126 | 38 % |
SCOPE 3 (Volontaire) | Consommation des produits vendus | 88 538 | 115 851 | 30 % |
SCOPE 3 (Volontaire) | Numérique | 7 501 | 9 057 | 20 % |
SCOPE 3 (Volontaire) | Fret | 41 092 | 50 161 | 22 % |
SCOPE 3 (Volontaire) | Autres | 4 792 | 1 483 | -69 % |
Total groupe | Total | 720 368 | 877 477 | 22 % |
L’empreinte carbone d’Econocom tient non seulement compte des émissions directes et liées à l’énergie, gaz ou carburant des scopes 1 & 2 mais aussi des émissions indirectes pour le scope 3 qui prend en compte toutes les activités du groupe dans les métiers de la Distribution, de la Location et des Services.
Cette nouvelle méthodologie prend donc en compte l’ensemble des autres émissions indirectes ayant lieu en amont ou en aval de la chaîne de valeur de l’organisation. Cela représente la majeure partie de notre impact environnemental.
En effet, nous pouvons constater que les activités de Distribution et de Location ont un impact très significatif en raison de leur activité d’achats de produits. Ce poste représente en 2021 et 2022 plus de 90 % de l’impact carbone. Ce constat est moindre pour les achats de services qui représentent environ 50 % de l’impact carbone pour l’entité Services.
La forte augmentation que nous constatons entre 2021 et 2022 est principalement due à l’intégration de nouvelles activités de distribution tels que Trams ou de leasing.
L’entité Trams par exemple a fait progresser à elle seule les émissions de 75 000 tonnes de CO2.
En revanche, les scopes 1 et 2 restent significatifs car l’entité Services France dispose d’une flotte de véhicules importante et de nombreux sites à travers toute la France.
Filiale du groupe Econocom, la société Les Abeilles est engagée, depuis plus de 40 ans, au service de la protection du littoral. Nous veillons quotidiennement à lutter contre les menaces de pollution de tout ordre (hydrocarbures, pollutions chimiques, macrodéchets tels que les conteneurs). La mission prioritaire du groupe Les Abeilles est d’être au service de la protection du littoral français aux côtés de l’Action de l’État en Mer (AEM).
Dans les bureaux, la consommation d’eau d’Econocom est celle du secteur tertiaire. Des informations et des recommandations sont envoyées régulièrement aux collaborateurs afin de réduire leur consommation d’eau.
Comme pour les autres enjeux environnementaux mentionnés précédemment, les impacts potentiels des activités du groupe sur la biodiversité sont considérés comme étant faibles. Néanmoins, les plans d’action d’Econocom concernant les émissions, les consommations d’énergie et les déplacements, la diffusion de pratiques écoresponsables, la certification ISO 14001 et le système de management environnemental ont un impact positif sur l’ensemble des écosystèmes.
En 2022, nous avons modernisé la flotte de nos bateaux de services portuaires et maritimes. Les équipages sont 24 heures/24 et 365 jours/an au service de la sécurité des usagers de la mer. Depuis 40 ans, ils ont permis d’éviter une vingtaine de catastrophes environnementales majeures causées par des navires pétroliers en perdition (l’équivalent de 20 Amoco Cadiz). Chaque année, ils prêtent assistance à des centaines de personnes en difficulté. L’impact des Abeilles est considérable sur le plan environnemental comme humain.
La société est labellisée « Ocean approved ».
Ce dernier permet d’identifier et de rassembler toutes les organisations (entreprises, collectivités) qui s’engagent à réduire leurs impacts sur l’océan au-delà du seul respect des réglementations en vigueur.
Il s'appuie sur le Référentiel Océan de la Fondation de la Mer, qui s’adresse à tout type d’entreprise, de taille comme de secteur, et s’articule autour d’une prise en compte holistique des impacts directs et indirects potentiels de l’entreprise :
Le label est construit à partir de l’Objectif de Développement Durable 14 de l’ONU lié à la vie aquatique.
Du fait de ses activités et du programme d’optimisation continue de ses sites Econocom minimise son utilisation des surfaces. Econocom ne produit pas d’émissions carbone biogéniques. Cependant, en matière de biodiversité, plusieurs initiatives locales ont été prises : parmi elles, des ruches sur les toits des sites, pour lutter contre la baisse drastique des populations d’abeilles et des hôtels pour les abeilles sauvages et les insectes, afin de sensibiliser à l’environnement.
De plus, depuis 2021, le groupe Econocom propose via son offre Ecocarbon des programmes de compensation carbone, qui inclut la protection des forêts primaires et favorise également la protection de la biodiversité (plus d’information dans la description de l’offre Ecocarbon).
Optimiser la consommation d’eau dans nos bureaux, et réduire leurs émissions
Les mesures suivantes ont été prises pour aider à réduire la consommation d’eau dans nos bureaux :
Pour minimiser les fuites et gaspillages d’eau, Econocom surveille sa consommation. La consommation par salarié a baissé de EASI entre 2020 et 2022.
Les seules activités d’Econocom qui sont concernées par un abandon progressif de l’utilisation de ressource vierge (y compris l'augmentation relative de l'utilisation des ressources secondaires (recyclées) sont l’activité de distribution Products and Solutions et TMF. Par essence ce type d’activité ne permet pas un contrôle de la part du distributeur sur les produits qu’il vend car ce sont généralement les clients qui choisissent les constructeurs. Econocom peut seulement apporter un rôle de conseil vis-à-vis de ses clients et encourager ses fournisseurs à être plus responsables. Econocom a d'ailleurs défini dans son plan SBTi que 80 % de ses fournisseurs seraient engagés également dans une trajectoire SBTi.
Le « Guide pratique des achats numériques responsables » publié en avril 2021 par la Mission interministérielle pour réduire les impacts environnementaux du numérique, met en avant la location comme une alternative responsable à l’achat de matériel neuf :
« La location est une alternative à l’achat des équipements numériques. Cette pratique permet à l’organisation d’ajuster son parc au besoin de chaque utilisateur et de faire face à des urgences ou à des besoins ponctuels. Cette approche est un des axes forts de l’économie circulaire : « l’économie de la fonctionnalité » c’est-à-dire acheter l’usage plutôt que le bien ».
« La location peut également présenter un intérêt comptable, fiscal et financier, selon les cas et la situation de l’acheteur :
Depuis plus de 45 ans, Econocom accompagne les entreprises dans leurs évolutions industrielles, en particulier via la location de solutions et d’assets numériques et technologiques. Grâce à ses expertises technologiques, Econocom fournit aux entreprises et organisations des solutions digitales sur mesure et financées selon les nouveaux modes de consommation. Etant donné son positionnement business « as a service », Econocom participe et agit concrètement pour relever les défis de l’économie circulaire. Aujourd’hui, 32 à 47 %(7) des entreprises ont déjà adopté le mode de pensée circulaire en matière d’achat, de conception, de production et de recyclage des produits. Cependant, seulement 12 % (1) d’entre elles adoptent un business model qui offre également les produits en tant que service. Cette faible proportion d’entreprises qui réussissent à adresser le as a service dans leurs offres représente un gisement d’opportunités inexploitées.
Concrètement, Econocom dispose d’une expertise financière incontournable dans le financement des projets digitaux et d’assets technologiques via des solutions de financement as a service. Pour aller plus loin dans ce concept, le groupe propose des offres technologiques spécifiques pour permettre aux entreprises de piloter leurs projets digitaux en temps réel et au plus juste des usages. Le groupe s’engage pour contribuer activement à ce changement de modèle.
Cette volonté d’être résolument ancré dans l’économie circulaire se retrouve dans les pays du groupe. Ainsi, Econocom Belux est signataire du Green Deal, une initiative du gouvernement qui entend accélérer le passage vers une économie circulaire. Aux côtés de 229 autres entreprises belges, Econocom Belux apporte, depuis trois ans, sa contribution active à des projets de solutions circulaires dans le pays.
Les engagements du groupe en matière d’économie circulaire sont de trois ordres :
L’économie circulaire appliquée aux produits et services numériques prend tout son sens pour amener des solutions concrètes.
Notre mission est d’accompagner les clients qui le souhaitent dans la réduction de l’impact environnemental de leurs dispositifs IT et numériques. Nous sommes en mesure de le faire grâce à des offres dédiées autour de plusieurs leviers :
Réparer pour allonger la durée d’usage des équipements de mobilité.
Econocom a inauguré, en septembre 2021, un nouveau site pour son centre de services Product Care de plus de 1 200 m², entièrement dédié à la gestion écoresponsable des matériels dits de mobilité : téléphones, tablettes et ordinateurs portables. Avec près d’un million de terminaux en gestion de service de maintenance, Product Care entretient et répare près de 25 000 terminaux par an dans une approche responsable. En ligne directe avec l’engagement d’Econocom en tant qu’Entrepreneur du Numérique Responsable, Product Care retarde l’obsolescence des appareils qui sont mieux entretenus, régulièrement mis à jour et réparés si nécessaire.
Forte de plus de 40 collaborateurs, l’équipe Product Care est une équipe pluridisciplinaire, en mesure de prendre en charge la gestion administrative, logistique et technique des terminaux avec :
S’adaptant aux besoins des entreprises, des administrations et de leurs collaborateurs, Product Care dispose de plusieurs formules sur mesure incluant l’extension de garantie jusqu’à huit ans, la gestion des pannes, la collecte des appareils (y compris à domicile), leur remplacement temporaire ou définitif par un terminal de confort ou de remplacement, leur réparation (avec ou sans engagement de délais) et la gestion des sinistres (sans franchise) ainsi que le support aux utilisateurs.
Econocom Belux a mis en place le portail de réparation OneCare, et étendu les services de rachat d’actifs ICT usagés aux clients EPS. Econocom Belux est ainsi reconnu parmi les acteurs actifs et pragmatiques du marché Belux de l’extension du cycle de vie des actifs ou du rachat de matériel ICT usagé.
Pour traiter et recycler près de 493 000 équipements informatiques par an (ordinateurs, écrans, serveurs, tablettes, smartphones…), Econocom s’appuie sur différentes structures comme Ateliers Sans Frontières, Re Tech life (Italie), ainsi que sur des entreprises adaptées, ATF Gaia et Recyclea. En 2022, Econocom a acquis une nouvelle entité spécialiste du reconditionnement de téléphones portables. Cette société est devenue entreprise à mission il y a trois ans.
ATF Gaia donne aux entreprises les moyens d’être acteur d’une économie plus solidaire. D’une part, en les accompagnant dans leur mise en conformité pour la gestion des DEEE, et d’autre part, en leur permettant de contribuer plus directement à l’insertion par le travail des personnes en situation de handicap. La Société réalise également la suppression des données et préserve l’anonymat des équipements en réalisant un effacement certifié, réduisant ainsi les risques relatifs à la sécurité des données et garantissant la mise en conformité RGPD.
Depuis 2011, Econocom collabore également avec Ateliers Sans Frontières (ASF), entité du groupe Ares, spécialisée dans la gestion des DEEE pour le réemploi et le recyclage autour de missions d’inventaire, d’audit, de test, d’effacement certifié de données, de mastérisation et de démantèlement. L’objectif est de donner en priorité un nouveau cycle d’usage au plus grand nombre de produits en les reconditionnant. Aujourd’hui, 90 % des matériels d’Econocom transmis aux Ateliers Sans Frontières bénéficient d’une seconde vie.
Les évolutions réglementaires impactent directement les marchés sur lesquels elles s’appliquent. Pour l’entité EPS (Product and Solution), dont le modèle d’affaires repose en majeure partie sur la vente de produits neufs, une réglementation sur les équipements IT, dans le cadre de l’économie circulaire, nécessite de revisiter certaines offres pour pouvoir s’adapter aux demandes des marchés. De même pour les activités de location ou de services, les réglementations pourraient les contraindre à adapter encore leurs offres.
Nous devons également prendre en compte les risques spécifiques liés au cycle de vie du matériel informatique. En effet, Econocom doit prendre en compte les risques pour le groupe et ceux engendrés par les activités du groupe (par ses produits et services) sur l’environnement (masse de déchets, pollution, dangerosité de certains matériaux/matériels s’ils ne sont pas correctement recyclés).
Anciennement, Sofi Groupe, Econocom Factory est une société industrielle,située à St‑Mathieu- de‑Tréviers, en France, spécialisée dans la seconde vie de matériel électronique depuis 1986.
En 2017, l’entreprise, dont l’enjeu principal est de repousser le moment où un dispositif électronique devient un déchet, se diversifie dans le reconditionnement de téléphones et créé la marque SMAAART. La marque est garante de la qualité des produits reconditionnés sur son site industriel de 3 300 m2 et de l’engagement environnemental et social de la Société.
Forte de son savoir‑faire industriel et respectant des protocoles très stricts, Econocom Factory a construit un processus de reconditionnement qualitatif et transparent en économie circulaire en circuit court en France.
Engagée dans le développement de l’industrie et des emplois en France, elle obtient les certifications Service France Garanti et ISO 14001, et devient naturellement la première entreprise de son secteur à adopter le statut d’entreprise à mission.
Sa mission est de contribuer activement à la prolongation de la durée de vie des équipements électriques et électroniques, et de s’engager à développer une industrie innovante, porteuse de sens et créatrice de valeurs en économie circulaire et en circuit court.
Les enjeux liés à la consommation des ressources et l’économie circulaire font partie intégrante des préoccupations du groupe Econocom et de sa filiale Econocom Factory.
L’entreprise s’inscrit dans le mouvement de l’économie circulaire et du développement durable du groupe à travers également ses engagements statutaires d’Entreprise à Mission et d’entreprise de l’Économie Sociale et Solidaire.
Certifiée ISO 14001 depuis 2015, Système de Management Environnemental (SME) depuis septembre 2020 et renouvelée en septembre 2023, Econocom Factory continue de déployer une politique environnementale soutenue. Elle comprend,
L’entreprise s’engage à travers cette politique à réduire la consommation de ressources tout en promouvant le réemploi, la réutilisation, la réparation et le recyclage. Les objectifs associés à cette politique sont décrits dans la sous-norme E5-3.
En conclusion, les indicateurs de suivi de la politique relative à l’économie circulaire pour l’ensemble du groupe sont présentés de la façon suivante :
| 2022 | 2023 |
---|---|---|
Nombre de matériels informatiques reconditionnés | 490 000 | 493 000 (Périmètre groupe) |
Taux de recyclage réalisé avec des ESS et Econocom Factory (entreprise à mission) | 92 % (Périmètre France) | 90 % (Périmètre France) |
Dans le cadre de nos contrats de location nous nous chargeons d’enlever les matériels loués à nos clients en fin de contrat et de les revendre ou de les relouer sur le marché de la seconde main après avoir suivi le process ci-après.
Nous effectuons un audit exhaustif des matériels, nous les identifions en deux catégories principales : les biens que nous allons reconditionner pour un réemploi et les déchets (traitement selon les normes DEEE), qui sont déterminés ainsi parce qu’ils n’ont pas de valeur sur le marché, ou parce qu’ils sont complètement détruits ou cannibalisés.
Par conséquent, le réemploi et les DEEE se faisant dans l’Union européenne, nous considérons que nous appliquons les normes européennes et que les risques engendrés par les activités du groupe liées à ces déchets sont limités. En effet, nous respectons les spécificités locales de chaque pays européen où nous sommes implantés, en envoyant périodiquement les DEEE à nos partenaires autorisés en local. Évidemment, une des règles les plus importantes est de ne pas leur faire traverser les frontières et de les traiter en local. Nous suivons donc le parcours de ces déchets jusqu’à notre partenaire, où ils sont traités (destruction, séparation des matières en code CER, recyclage des matériaux issus de ce processus).
C’est ainsi qu’Econocom reconditionne près de 500 000 équipements par an depuis deux ans et favorise l’allongement de leur durée de vie.
Pour favoriser le réemploi, notre filiale Econocom Factory a adopté des principes de conception circulaire, ce qui a conduit à des produits conçus pour la durabilité, la réparabilité et la recyclabilité. Cette approche a augmenté les taux de réutilisation, de réparation et de recyclage des produits.
L’entreprise continue d’intégrer des pièces détachées issues de sa propre activité via le démantèlement ou la « cannibalisation » de pièces. Ce processus consiste à récupérer des pièces détachées sur des produits économiquement non réparables, à les tester et à les réutiliser pour remplacer des pièces défectueuses.
Econocom Factory a augmenté son taux de réutilisation de pièces, réduisant le besoin en ressources, et notamment en pièces neuves.
Les pratiques commerciales circulaires de l’entreprise comprennent un système produit-service après-vente qui permet aux clients de s’équiper de produits reconditionnés et d'être accompagnés durant toute la durée de garantie et hors période de garantie et ainsi prolonger leur utilisation. De plus, elle collabore avec ses partenaires pour créer des systèmes en boucle fermée pour la réparation, la reprise et le recyclage.
L’entreprise a mis en œuvre des mesures de prévention des déchets, telles que la réduction des déchets d’emballage et la collaboration avec les fournisseurs pour minimiser la génération de déchets dans le processus de production.
L’emballage produit SMAAART a été complètement repensé et éco-conçu en France avec l’utilisation d’encres végétales, de matériaux recyclés (carton) et certifiés FSC. (8)
La part de plastique présente dans l’ancien modèle a été complètement supprimée.
L’entreprise suit les principes de la hiérarchie des déchets, en donnant la priorité à la prévention des déchets, à la réutilisation et au recyclage. Elle a établi des programmes de recyclage et des objectifs de réduction des déchets dans l’ensemble de ses opérations.
Les nouveaux salariés de l’entreprise reçoivent chaque année une sensibilisation aux enjeux de l’économie circulaire, de la consommation des ressources, du tri des déchets et des éco-gestes.
L’ADEME a commandé une étude pour établir les bilans environnementaux d’équipements numériques reconditionnés comparés à leurs équivalents neufs, sur l’ensemble de leurs cycles de vie. Celle-ci montre que faire l’acquisition d’un équipement reconditionné plutôt que d’un neuf permet d’éviter (hors radiations ionisantes) :
Les objectifs de durabilité d’Econocom sont ambitieux et vont au-delà des exigences légales.
Des seuils cibles ont été déterminés concernant la production de déchets et la consommation de nos ressources (ISO 14001).
Quant à Econocom Factory, ses principaux objectifs sont décrits ci-dessous :
Les informations divulguées dans cette partie ne concernent que Econocom Factory.
L’entreprise fournit des informations détaillées sur les flux de ressources matériaux, y compris les matériaux utilisés dans ses produits, en notamment l’utilisation de matières premières critiques et les sources d’eau nécessaire pour ses opérations.
Econocom Factory s’approvisionne en produits d’occasion (téléphones portables : laptops, desktops, tablettes, montres connectées). Afin de les reconditionner, les remettre en état et les revendre. Il n’y a pas de consommation d’eau lors de son processus de reconditionnement seulement dans le cadre du fonctionnement de l’usine pour la santé et l’hygiène des salariés.
L’entreprise a reconditionné 94 889 produits, répartis comme :
L’entreprise a consommé 136 593 accessoires (stylets, kits piéton, kits chargeur, extracteurs carte SIM, soit un total de 2 731 kg), 62 404 pièces détachées (blocs écran, batteries, autres composant, ou 624 kg) ainsi que 3 009 pièces issues de la réutilisées dans la réparation (4,8 % et 30 kg) et 92 284 boîtes d’emballage fabriquées à partir de 100 % de carton et utilisées (84 grammes/boîte, soit 7 751 kg d’emballage).
Notre fournisseur d’emballages s’approvisionne exclusivement auprès de fournisseurs de papier certifiés FSC. Ses produits constitué à 80 % au minimum de matières recyclées.
Ces dernières données sont fournies directement par notre fournisseur (attestation et certificat).
La méthode de calcul est basée sur un produit des unités inventoriées (mesure directe) et des poids moyens de chaque élément.
Le poids total des produits est décrit dans le tableau ci-dessous :
Indicateurs de performance (flux entrant de ressources) | Unité | 2023 |
---|---|---|
Le poids total des produits et des matières techniques et biologiques utilisés au cours de la période considérée | t | 48,6 |
Le tableau suivant le volume et le pourcentage de matériels de seconde main destiné au processus de production de l’entreprise :
Indicateurs de performance (flux entrant de ressources) | Unité | 2023 |
---|---|---|
Le poids, en valeur absolue, des composants secondaires réutilisés ou recyclés, des produits intermédiaires secondaires et des matériaux secondaires utilisés pour fabriquer les produits et services de l’entreprise (y compris les emballages). | t | 0,03 |
Pourcentage des composants secondaires réutilisés ou recyclés, des produits intermédiaires secondaires et des matériaux secondaires utilisés pour fabriquer les produits et services de l’entreprise (y compris les emballages). | % | 4,80 |
Pour préparer son rapport, l’entreprise a utilisé des données provenant de mesures directes internes (ERP, extractions internes) et externes (fournisseurs, sites constructeur).
Les poids moyens par unitaires famille de produit Econocom Factory sont les suivants :
Familles | Poids moyen |
---|---|
Téléphonie (feature phone, smartphones) | 200 grammes |
Tablettes | 500 grammes |
IT (Laptops, desktops, serveurs, accessoires, etc.) | 3 000 grammes |
Écrans | 900 grammes (avec pied) |
Montres connectées | 30 grammes |
20 grammes/accessoire |
43 grammes/batterie |
10 grammes/pièce détachée |
L’entreprise fournit des produits reconditionnés à 100 %, comprenant une garantie commerciale d’une durée de 24 mois. Elle communique sur l’importance de protéger ses appareils pour prolonger leur durée de vie et d’adopter de bonnes habitudes d’utilisation et de mise en charge de la batterie.
De plus, l’entreprise verse une éco-contribution pour chaque produit vendu et emballage émis sur le marché. Cette participation financière est destinée aux éco-organismes chargés d’organiser la filière de collecte et de recyclage de ces matériaux et produits.
1) Indicateurs de performance de la filiale Econocom Factory sur l’année 2023 :
L’entreprise décrit en détail les produits clés conçus selon des principes circulaires, mettant en avant leur durabilité, leur réparabilité et leur recyclabilité, contribuant ainsi à un cycle de vie circulaire des produits. Chaque produit fait l'objet d'une fiche descriptive contenant ses caractéristiques propres (y compris l’indice de réparabilité). La carte de garantie précise la durée et la nature des garanties, ainsi que les modalités du service client pour toute demande ou réclamation.
L’entreprise a la capacité de remettre en état, réparer en remplaçant des composants des téléphones portables (batteries, écran, micro, caméras) à l'exception de la carte mère. Elle a établi de nombreuses procédures pour former ses opérateurs. Elle envisage d’étendre la réparation aux ordinateurs (PC portables).
Par ailleurs, l'emballage 100 % recyclable indique où recycler ce dernier (« bac de tri ») et où apporter le composant électronique.
Selon une source ECOSYSTEM, 78 % des matières d’un téléphone portable sont recyclées tandis qu’un ordinateur il s’agit de 64 %.
Indicateurs de performance (flux sortant de ressources) | Unité | 2023 |
---|---|---|
Durée de vie estimée des produits remis sur le marché (comparativement à la moyenne de l’industrie) | Année | 3-5 (en moyenne) |
Indicateurs de performance (flux sortant de ressources) | Unité | 2023 |
---|---|---|
Le taux de recyclabilité du contenu des produits | % | 78 téléphone portable 64 ordinateur 100 emballage |
2) Indicateurs de performance associés des filiales (hors Ecofactory) :
Indicateurs de performance (flux sortant de ressources) | Unité | 2023 |
---|---|---|
Durée de vie estimée des produits remis sur le marché (comparativement à la moyenne de l’industrie) | Année | 3-5 (en moyenne) |
Les données proviennent d'un suivi interne ou directement du prestataire.
1) Indicateurs de performance de la filiale Econocom Factory :
Pour une entreprise du secteur de l’électronique grand public, les déchets électroniques sont une préoccupation majeure. L’entreprise décrit les flux de déchets électroniques qu’elle génère et les mesures prises pour les gérer de manière durable.
L’entreprise identifie les types de matériaux présents dans ses flux de déchets, notamment les métaux, les plastiques et les matières premières critiques, facilitant ainsi les efforts de recyclage et de gestion des déchets.
Econocom Factory travaille en collaboration avec des éco-organismes et des prestataires agréés dans la gestion de ses déchets. Elle met en place un système de tri rigoureux au sein de ses ateliers avec un affichage adapté et des contenants adaptés et dédiés à chaque flux. Des contrôles sur l'efficacité tri et des actions de sensibilisations sont réalisés fréquemment menés par l’équipe QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Envirionnement).
Les chiffres suivant présentent le volume, la nature des déchets générés :
Indicateurs de performance (flux sortant de ressources) | Unité | 2023 |
---|---|---|
Quantité totale de déchets générés (yc emballages) | t | 38,9 |
Déchets dangereux | t | 0,05 |
DEEE | t | 22,5 |
Quantité de déchets dangereux et radioactif | t | 22,6 |
Indicateurs de performance (flux sortant de ressources) | Unité | 2023 |
---|---|---|
Quantité totale de déchets valorisés via des méthodes de réutilisation | t | 0,0 |
Quantité totale de déchets valorisés via des méthodes de recyclage | t | 16,1 |
Quantité totale de déchets valorisés via d’autres techniques de valorisation | t | 0,0 |
Valorisation des déchets | t | 16,1 |
Indicateurs de performance (flux sortant de ressources) | Unité | 2023 |
---|---|---|
Quantité totale de déchets non recyclés | % | 5,00 |
2) Indicateurs de performance sur les déchets (hors Ecofactory) :
Indicateurs de performance (flux sortant de ressources) | Unité | 2023 |
---|---|---|
Quantité totale de déchets générés (yc emballages) | t | 481,9 |
Quantité de DEEE générés | t | 478,3 |
Indicateurs de performance (flux sortant de ressources) | Unité | 2023 |
---|---|---|
Quantité totale de déchets valorisés via des méthodes de réutilisation | t | 416,5 |
Quantité totale de déchets valorisés via des méthodes de recyclage | t | 45,1 |
Quantité totale de déchets valorisés via d’autres techniques de valorisation | t | 0,9 |
Valorisation des déchets | t | 462,6 |
Indicateurs de performance (flux sortant de ressources) | Unité | 2023 |
---|---|---|
Quantité totale de déchets non valorisés destinés à l’incinération | t | 0,9 |
Quantité totale de déchets non valorisés destinés à l’enfouissement | t | 0,0 |
Quantité totale de déchets non valorisés via d’autres techniques de destruction | t | 4,7 |
Déchets dangereux | t | 0,9 |
Déchets non dangereux | t | 3,8 |
Traitement des déchets non valorisés | t | 5,7 |
Indicateurs de performance (flux sortant de ressources) | Unité | 2023 |
---|---|---|
Quantité totale de déchets non recyclés | t | 1,1 |
Conformément à l’annexe D de l’ESRS 1 de la directive CSRD, il est prévu que les éléments normatifs (effets financiers potentiels relatifs à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire) peuvent être mis en œuvre par le groupe de façon progressive suivant la première publication.
Du recrutement au développement professionnel, le groupe place la satisfaction de ses collaborateurs au premier plan. Ils sont les premiers ambassadeurs du groupe. La santé et le bien-être au travail font partie des priorités RH afin de protéger et développer les 8 808 collaborateurs que compte le groupe au 31 décembre 2023.
La prise en compte des intérêts, opinions et droits des travailleurs dans la stratégie de l’entreprise est garantie par l’obligation de consultation récurrente des instances représentatives du personnel sur les orientations stratégiques de l’entreprise, sa situation économique et financière, sa politique sociale, les conditions de travail et d’emploi.
Le Comité Social et Economique est consulté (CSB) chaque année et émet un avis sur les orientations stratégiques de l’entreprise. Il peut également proposer une orientation alternative. Pour se faire, sont présentés les bilans financiers, les grandes orientations ainsi que des données chiffrées. Des experts, mandatés par le comité social et économique rencontrent si besoin des directeurs afin de compléter l’analyse. Cet avis est transmis aux instances chargées de l’administration et de la surveillance de la société qui formule une réponse argumentée.
En cas de non-consultation, le délit d’entrave peut déboucher à la suspension de la mesure envisagée par l’employeur ou des dommages et intérêts peuvent être dus.
Le groupe Econocom est implanté dans 16 pays. Il est le seul groupe européen à couvrir l’ensemble des « corps de métier » du numérique, allant de l’équipement au service, en passant par le financement, l’audiovisuel et le reconditionnement.
Le positionnement européen est reconnu depuis de nombreuses années sur les activités historiques du groupe :
Distribution : autour d’un guichet unique (multi marques, multi fournisseurs et multi produits), Econocom offre des services autour de la personnalisation, la logistique et la maintenance.
Financement : Econocom propose aux clients des solutions sur-mesure de financement de projet et développe des offres à impact environnemental positif.
Services : les offres à forte valeur ajoutée sont la workplace (poste de travail, mobilité, infrastructures et innovation), l’infogérance utilisateur et les services applicatifs.
Les équipes d’Econocom accompagnent les clients de bout en bout et coordonnent tous les volets de leur transformation digitale, mettant en avant une veille constante sur les besoins du marché et une expérience terrain qui sont créateurs de valeur pour le groupe.
Évolution des effectifs par activité | 2022 | 2023 |
---|---|---|
Holding et fonctions support | 178 | 180 |
Technology Management & Financing | 779 | 832 |
Products & Solutions | 2 151 | 2 242 |
Services | 5 642 | 5 554 |
Total | 8 750 | 8 808 |
Sont comptabilisés dans les effectifs les ETP fin de mois des contrats CDI, CDD, les alternants, les agents commerciaux et les indépendants belges. |
La stratégie de croissance du groupe repose sur :
Le développement d’offres à haute valeur ajoutée et innovantes. L’introduction de deux nouvelles expertises depuis 2023, à savoir l’audiovisuel et le reconditionnement, élargit encore davantage le champ d'activité du groupe.
Audiovisuel : Econocom lance en 2023 sa nouvelle marque « Gather » qui démontre sa volonté de redéfinir le paysage audiovisuel. Cette offre innovante s’appuie sur l’expertise et les compétences déjà détenues dans le groupe par les sociétés Exaprobe (expert en technologies smart office), BIS|Econocom (expert en solutions et services audiovisuels, de communications unifiées et d’affichage digital) et les sociétés Produits & Solutions présentent en France, Espagne et Italie.
Reconditionnement : fort d’une expertise de 30 ans grâce au rachat d’Econocom Factory, Econocom propose une offre complète autour du reconditionnement (rachat, maintenance et réparation, reconditionnement et vente de produits reconditionnés). Cette initiative s’aligne sur des principes environnementaux : l’usine basée en France est une entreprise à mission qui détient la certification ISO 14001.
Cette diversification, allant de l'équipement au service, en passant par le financement, l'audiovisuel et le reconditionnement, offre à Econocom une vision complète du marché et constitue une base solide pour sa stratégie de croissance.
La conquête du marché passe également par l’expansion internationale et le développement d’offres transversales sur plusieurs activités. Cette approche est reflétée dans l’évolution des effectifs par régions, mettant en avant l’importance de la présence du groupe dans différentes régions du monde.
Évolution des effectifs par région | 2022 | 2023 |
---|---|---|
France | 5 142 | 5 043 |
Benelux | 741 | 735 |
Europe du Sud | 2 611 | 2 757 |
Europe du Nord et de l'Est et Amériques | 256 | 273 |
Total | 8 750 | 8 808 |
La réussite de la stratégie de croissance est confrontée à plusieurs facteurs de risque, notamment le manque de ressources, lala compétitivité et le manque de compétences.
Pour faire face à ces défis, Econocom met l’accent sur la gestion des ressources humaines. La fidélisation des talents et le recrutement jouent un rôle essentiel dans l’atténuation du risque lié au manque de compétences et de ressources.
Les collaborateurs bénéficient d’une formation continue et de certifications régulières, assurant ainsi la qualité des profils et le développement constant des compétences. Cette approche permet aux collaborateurs d’évoluer vers des technologies plus innovantes et écologiques, une expertise interne cruciale dans un secteur où l’innovation, l’anticipation et l’adaptation sont indispensables.
Les conditions de travail favorables et le respect de l’équilibre professionnel et personnel contribuent à la fidélisation au long terme des salariés à contrat indéterminé. La protection sociale, couvrant les événements familiaux pour 98 % des effectifs salariés, encourage l’engagement durable des collaborateurs avec un soutien lors des moments majeurs de leur vie.
La mise en place d'un nouvel outil de recrutement, « Between », témoigne du souhait du groupe d’optimiser le processus de recrutement. Cet outil offre un meilleur pilotage des recrutements et améliore l’expérience des candidats.
Un fort recours à l’intérim permet de combler la pénurie de main d’œuvre constaté sur le marché de l’emploi du numérique. Cette situation a tendance à se pérenniser et préoccupe le groupe car elle augmente la précarité de l’emploi et les coûts salariaux. Les objectifs ambitieux du groupe en matière de recrutements sont corrélés à cette volonté affichée de diminuer le taux d’intérim.
La stratégie de développement est renforcée par une politique d’acquisition robuste, se traduisant par la cession d’activités discontinues au profit de nouvelles activités alignées sur la stratégie globale. Les emplois ne sont pas créés ou détruits mais transférés, à noter que cette pratique est étendue dans l’ensemble du secteur d’activité.
Le groupe Econocom est convaincu que la diversité des profils, des talents est une source de performance mais il est indispensable d’harmoniser les pratiques RH et établir une culture d’entreprise commune à tous.
Chaque mois, lors des comités de direction, les représentants des ressources humaines (généraliste RH, recrutement, ressource manager) présentent aux directeurs des périmètres les évolutions des effectifs, l’absentéisme et les bilans formation et y définissent le cas échéant des plans d’actions.
Certaines populations sensibles sont identifiées et bénéficient d’un suivi particulier. Les critères d’identification sont le métier, l’activité du client et les caractéristiques des collaborateurs. Les métiers où une pénibilité est reconnue sont :
Ces activités sont exercées dans les locaux d’Econocom et une équipe RH dédiée suit de près ces populations sensibles (travail debout, bruits…). En 2023, un dispositif de soutien et d’accompagnement pour les managers et techniciens help desk à Grenoble dans le cadre de la prise d’appels et de situations difficiles ainsi qu’un dépistage complet et précoce de la perte auditive, en priorité pour les collaborateurs travaillant au téléphone, ont été déployés.
L’activité de nos clients peut aussi exposer nos collaborateurs en délégation à des pénibilités comme le travail en équipes successives ou l’exposition à des rayonnements ionisants. Un suivi spécifique renforcé est mis en place avec la médecine du travail et la RH pour ces collaborateurs.
En France, les visites médicales sont semi-automatisées pour fiabiliser le processus. Ce nouvel outil, mis en place en 2023, garantit le suivi et les relances des visites médicales notamment pour ces populations exposées. Une revue est nécessaire auprès de nos interlocuteurs à l’international pour connaitre les pratiques locales.
Enfin, une attention est portée aux collaborateurs pouvant faire l’objet d’une iniquité afin de garantir les droits et l’égalité de traitement. Attaché à la promotion de la diversité, Econocom a mis en place des procédures d’accompagnement des collaborateurs étrangers dans les démarches légales nécessaires à l’obtention et au maintien des titres de séjour. De nombreuses initiatives visent à dynamiser les recrutements des femmes, des personnes handicapées et des personnes éloignées de l’emploi telles que détaillées en S1-9 et S1-12 .
Le département des ressources humaines accompagne le groupe dans sa croissance et ses transformations. Il connait également une internationalisation, à l’image de la stratégie d’entreprise où les procédures et bonnes pratiques sont partagées pour harmoniser et rationaliser. Des comités RH sont organisés au-delà des activités pour améliorer la cohérence des pratiques. À noter pour la France, la mise en place de l’accord commun de la participation, des comités d’harmonisation sur les négociations annuelles obligatoires, de l’accord télétravail, du forfait mobilité durable et de l’alignement de certains avantages comme le déploiement du congé déménagement.
La richesse du groupe Econocom passe par la variété de ses expertises métiers, la diversité des profils et l’ouverture d’esprit de ses collaborateurs issus de tous horizons. La diversité est un facteur d’ouverture et de performance collective. Econocom privilégie depuis toujours le recrutement et l’évolution en fonction des compétences de chaque individu et condamne toute forme de discrimination. Le groupe est entré dans une démarche volontaire pour promouvoir l’égalité professionnelle, la mixité et la diversité dans tous les secteurs et les niveaux de l’entreprise.
Le groupe Econocom est convaincu que la diversité des profils, des talents est une source de performance pour son activité et pour s’engager publiquement, Econocom est signataire de la Charte de la diversité. La Charte de la diversité encourage les organisations signataires à garantir la promotion et le respect de la diversité dans leurs effectifs et dans tous les actes de management, de gestion commerciale et de gestion de carrière, en mettant en place des actions en faveur de la diversité.
Econocom s’engage notamment à :
En tant que groupe européen, Econocom est soumis à une réglementation stricte sur les droits humains. Elle garantit le respect des droits de l’Homme y compris le droit du travail.
Chaque société respecte les droits et réglementations en vigueur dans le pays. Les 52 sociétés qui composent le groupe sont pour la majeure partie couvertes par des conventions collectives du travail qui viennent compléter les droits nationaux. Elles définissent les statuts (rémunération, conditions de travail) des travailleurs d’une entreprise, d’un groupe d’entreprises ou d’une branche professionnelle. Les modalités sont définies après négociation entre l’employeur et les organisations représentant les salariés. Certaines sociétés ont un nombre de collaborateurs trop faible pour avoir des Conventions Collectives mais dont les statuts sont systématiques définis contractuellement et sont alignés aux standards des pays.
En France, la convention collective la plus répandue dans les sociétés du groupe est la Syntec. Econocom Factory est sous la convention collective de la métallurgie et Les Abeilles dépendent de trois conventions collectives qui sont la convention collective des personnels navigants officiers des entreprises de transport et services maritimes, la convention collective transports maritimes personnes navigant d’exécution et la convention collective du personnel sédentaire des entreprises de navigation.
Les principaux accords d’entreprise conclus couvrent le temps de travail (dont heures supplémentaires, astreintes, don de jours), le télétravail, la mutuelle et la prévoyance, la participation et le handicap.
L’information des parties prenantes sur les accords existants est primordiale afin de garantir la transparence des pratiques et permettre l’exécution du droit d’alerte. Ainsi, lors de l’embauche, le collaborateur a accès à des documents comme le livret d’accueil et le règlement intérieur qui récapitulent les droits et obligations de tous.
Les accords sont mis à la disposition des collaborateurs sur l’intranet dans la rubrique mon espace RH > Mes documents utiles. Depuis le 1er septembre 2017, conformément à la réglementation, les accords sont publiés sur légifrance via la plateforme téléaccords. Le livret d’accueil est également accessible à tous via l’intranet.
La politique de rémunération qui définit les éléments constitutifs du package de rémunération et la méthodologie d’attribution est accessible sur le site institutionnel du groupe Econocom.
Les outils de paie sont paramétrés pour répondre au cadre légal et réglementaire et une partie de l’équipe paie est dédiée au contrôle mensuel de la bonne exécution et aux calculs non gérés par l’outil.
En France, pour compléter la politique de rémunération, une foire aux questions paie est accessible pour les salariés sur la page d’accueil de la plateforme d’échange avec le service paie. Elle récapitule l’ensemble des pratiques RH liés aux congés, salaires, temps de travail afin de garantir une bonne information des collaborateurs sur les pratiques internes. En cas de questions, ils peuvent adresser un ticket au service paie directement via cet outil.
Enfin, le collaborateur réceptionne en début d’année un bilan social individuel faisant état des éléments perçus sur l’année écoulée et des avantages proposés par sa société juridique. Les bilans sont envoyés sur le coffre-fort digital Digiposte où les bulletins de paie sont déposés chaque mois.
La gestion de carrière des collaborateurs s’effectue sur l’outil TalentSoft pour la France, la Belgique et le Maroc. Cet outil est une référence sur le marché et il propose une expérience unifiée et digitalisée à nos collaborateurs.
L’outil centralise la gestion des entretiens annuels et professionnels, les revues des talents (plan de rétention et succession), les campagnes de rémunération (revalorisation salariale et paiement des parts variables). La réalisation des entretiens fait partie des indicateurs de performance des managers soumis à variable et une fois par an, l’emploi et la classification des collaborateurs sont validés par la hiérarchie avec la supervision des ressources humaines lors de la revue salariale. Des guides utilisateurs sont mis à disposition et relayés chaque année auprès des managers pour garantir l’égalité de traitement. Les souhaits de mobilité, d’évolution, de formation sont centralisés et suivis par les Ressources Humaines.
Un référentiel métier est accessible à l’ensemble des collaborateurs et des managers. Il rationalise les emplois et aligne les critères d’évaluation. Les missions et le niveau des compétences attendues sont identifiées sur chaque fiche.
Afin de favoriser la transparence sur les opportunités et favoriser la rétention des collaborateurs via la mobilité interne, l’ensemble des postes ouverts est publié sur le site recrutement d’Econocom et sur le portail de mobilité interne. Il existe une charte de mobilité accessible à l’ensemble des collaborateurs sur l’intranet pour décrire la démarche et le processus de la mobilité interne.
Les services d’expertise RH participent chaque jour à la bonne exécution des engagements et veillent à l’égalité de traitement des collaborateurs. Ils ont accès à de nombreux reporting lors des campagnes et tout au long de l’année afin de pouvoir accompagner les managers. Des bilans sont également réalisés pour rendre compte à la direction et aux représentants du personnel.
Des directeurs des ressources humaines transnationaux couvrent les zones géographiques partageant la même langue. Ils sont garants du déploiement de la politique RH. Deux départements transverses d’excellence RH, « Rémunération et outils » et « Talent management » couvrent l’entièreté du groupe et favorisent un déploiement unifié du plan stratégique groupe.
La France regroupe 57 % des effectifs salariés, ainsi, en plus de la directrice des ressources humaines France, des directeurs des ressources humaines société, membre des comités de direction, garantissent le déploiement des politiques RH sur leurs périmètres.
Les RH sont accompagnés par un avocat spécialisé en droit social dans leur mission de veille juridique. Différents moyens sont également mis à disposition des collaborateurs et de leurs représentants pour remonter leurs interrogations. Les instances représentatives du personnel des sociétés sont consultées régulièrement, ils peuvent émettre des alertes lors de ces réunions. Les collaborateurs peuvent quant à eux, poser des questions directement à la RH ou la paie via l’outil d’échange avec la paie, sous forme de ticket.
La santé et la sécurité est également un sujet majeur pour le groupe Econocom. La politique santé et sécurité définit les règles, les équipements de protection et la conduite à tenir en cas d’accident. Une équipe sécurité et prévention intervient dans la formation des collaborateurs, l’identification des risques (document unique par site) et le suivi des populations sensibles. En cas d’accidents de travail ou de trajet, ils interviennent pour définir les causes et mettre en place les actions correctives adaptées afin de prévenir et d’éviter un nouvel accident.
Les actions menées par le groupe sont détaillées dans le chapitre S1-14 Santé et sécurité au travail.
Les représentants du personnel sont élus au sein du comité social et économique (CSE) par les salariés. Ces comités sont des lieux d’échanges et de discussions. Les élus reçoivent en amont des informations sur l’état de la société et les prévisions. Ils reçoivent également les comptes et bilans consolidés ainsi que les rapports des commissaires aux comptes correspondants aux entreprises constitutives du périmètre.
En France, le nombre de réunions annuelles est fixée à fois par mois pour les sociétés de plus de 300 salariés et une fois tous les deux mois pour les plus petites. Au moins 4 réunions annuelles doivent porter sur ses attributions en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail. Le CSE se réunit également à la suite de tout accident grave ou de demande motivée. Ils sont centralisés au niveau d’une unité économique et sociale en cas d’accord (exemple accord relatif à la reconnaissance de l’UES Services et aux modalités de mise en place et de fonctionnement du comité social et économique du 31 janvier 2019) ou au niveau des sociétés juridiques. Une subvention de fonctionnement est versée chaque année, annexée à un pourcentage de la masse salariale ainsi qu’un budget d'activités sociales et culturelles. À noter que des expertises, prises en charge par l’employeur, peuvent être demandées sauf pour les expertises libres qui sont à financer via la subvention de fonctionnement.
Un comité de groupe regroupant les sociétés françaises se réunit une fois par an pour une séance ordinaire et une réunion extraordinaire peut être mise en place en cas de circonstances exceptionnelles pouvant entrainer des changements significatifs sur plusieurs sociétés du groupe. Le nombre de siège est réparti entre les élus des différents collèges (cadre, non-cadre) des sociétés membres.
Enfin, sur le périmètre international, il existe un comité européen. La délégation est composée d’un membre effectif par pays puis des sièges sont attribués pour les pays dont l’effectif est supérieur à 10 % des effectifs groupe. Le nombre total ne peut dépasser 5 représentants par pays. Sa fréquence est d'une réunion ordinaire par an et des réunions extraordinaires peuvent avoir lieu quand des circonstances transnationales affectent les intérêts des travailleurs.
Le comité groupe et européen ne peut se substituer aux institutions représentatives des sociétés qui demeurent les institutions de plein exercice pour l’information et la consultation des questions relevant du niveau national ou local.
Les points évoqués sont référencés dans les procès-verbaux relayés par affichage sur les espaces réservés aux CSE. La directrice des ressources humaines, en tant que responsable des relations sociales, veille à ce que les engagements soient tenus et que le retour des instances représentatives soit relayé à la direction de la société.
L’évaluation de l’efficacité des échanges avec les représentants est mesurée par l’amélioration des relations sociales : suivi des conflits sociaux comme l’appel à la grève, signature des procès-verbaux de négociations par les instances représentatives du personnel. La bonne réalisation des engagements est suivie lors des réunions périodiques où les bilans sont présentés aux élus.
Les élus sont des relais de proximité des salariés et peuvent remonter des alertes concernant le respect des droits de l’homme ou toute information sur des incidents négatifs dont l’employeur doit avoir connaissance pour mettre en place des mesures correctives.
Il existe trois formes d’impact négatif importants pouvant subvenir à l'encontre des salariés :
Le conflit peut être porté devant le conseil des prud’hommes dans un délai d’un an en cas de rupture de contrat, de deux ans en cas de litige sur l’exécution du contrat de travail, de 3 ans pour l’obtention d’un paiement dû ou de 5 ans pour des actes graves comme le harcèlement ou la discrimination.
La procédure des prud’hommes consiste à tenter une conciliation plus rapide qu’une action devant le bureau de jugement qui rendra une décision faute d’accord entre les parties lors du bureau de conciliation d’orientation. En cas d’impact négatif avéré, Econocom répondra devant les juridictions compétentes qui auront la charge de fixer la réparation attendue.
À noter, les salariés peuvent être accompagnés par les élus représentants du personnel. Ces derniers ont un bureau mis à leur disposition au sein de la société pour assurer une présence physique et ont des heures de délégation allouées sur leur temps de travail.
L’anticipation et la réactivité sont indispensables dans la gestion des incidents afin de pouvoir adapter rapidement des solutions appropriées.
Depuis 2018, Econocom utilise les ressources détenues dans le groupe pour développer un outil interne porté par le département informatique et ressources humaines nommé Everyone. Cet outil a vocation à s'étendre sur pour le périmètre mondial. Pour l’instant, il est utilisé en France, en Allemagne, au Maroc et en Espagne. Il permet d’identifier l’ensemble des collaborateurs du groupe, de gérer les entrées, la mobilité et les sorties.
Le dossier d’embauche est créé par le recrutement, le salarié a accès à un extranet sécurisé pour déposer l’ensemble des documents nécessaires à l'embauche. Ils sont envoyés automatiquement vers le coffre-fort sécurisé du dossier collaborateur (primobox). Le collaborateur peut télécharger tous les documents nécessaires à son intégration (règlement intérieur, livret d’accueil, la charte IT, documents d’affiliation à la mutuelle, prévoyance…). L’outil centralise aussi les demandes de matériels et les droits d’accès des collaborateurs. Ainsi, lors d’un départ, les accès sont automatiquement coupés, les informations personnelles des collaborateurs supprimées dans un délai raisonnable. La sécurité des données est garantie à chaque instant. Le département sécurité informatique et le délégué à la protection des données sont obligatoirement impliqués dans chaque projet traitant des données personnelles. Par ailleurs, Econocom tient des registres de traitement pour maitriser les transferts de données, leur sécurité et les délais de conservation selon les préconisations du règlement général de la protection des données. Ces outils permettent d’accroitre les segmentations sur l’accès aux données et la sécurité.
Une politique RH ambitieuse a été déployée en France depuis 2019. Des entretiens ont été organisés avec les managers du groupe pour identifier les métiers d’Econocom et positionner les collaborateurs dans ce référentiel. Les missions, compétences attendues et passerelles ont été identifiées. L’automatisation des entretiens professionnels permet de centraliser le suivi des besoins de formation et l’investissement dans Placedelaformation permet d’optimiser la gestion administrative de la formation et ainsi faciliter son accès.
Le référentiel métier français permet de suivre les collaborateurs du monde entier mais l’accès aux fiches métier sur un périmètre global reste à mettre en œuvre. De plus, le référentiel est évolutif. Régulièrement, de nouvelles fiches de postes peuvent venir enrichir la cartographie des emplois et ainsi suivre les expertises évolutives.
Afin d’optimiser l’identification des compétences, Econocom utilise l’outil Whoz sur une partie des Services. Cet outil permet de cartographier les compétences, de gérer de manière dynamique le processus d’allocation des ressources en prenant en compte les compétences des collaborateurs.
Des actions de formations sont également organisées sur les sujets non techniques tels que des formations de prévention face à la violence verbale sur l’activité Services en France.
Depuis 2020, Econocom mesure la rétention pour ses profils clés via l’identification des talents. Des plans de carrière et de succession sont également définis pour réduire les risques.
Il existe des procédures pour harmoniser les pratiques autour du recrutement, de la gestion RH, de la formation afin d’harmoniser les pratiques RH et d'assurer des pratiques responsables. Le recrutement est ainsi très sensible aux pratiques de non-discrimination et à des arguments pour favoriser l’emploi des travailleurs handicapés via l’accord handicap.
Le code de conduite des affaires affirme la tolérance zéro du groupe face aux pratiques ne respectant pas les droits de l’homme, de discriminations ou d'harcèlement. Les sanctions sont évoquées à l’égard des salariés, agents ou partenaires commerciaux. Econocom s’engage à rompre toutes prestations si nécessaire et favoriser le respect des droits de l’homme.
Un référent « harcèlement » est nommé au sein de chaque CSE afin de porter ces sujets prioritaires.
Notre stratégie repose sur les compétences et l’agilité de nos collaborateurs. La diversité, la fidélisation et le maintien des compétences de nos talents en sont la clé. Ainsi, les principales mesures dans la maitrise des incidences négatives et positives sont le suivi des indicateurs clés suivants.
Ces sept indicateurs sont importants pour le groupe compte tenu du bilan établi. Ainsi, les sujets sont portés par la direction générale. Le nouveau plan stratégique lancé en 2023 inclus des objectifs ambitieux sur les volets égalité hommes femmes, emploi des travailleurs handicapés et sur la satisfaction des collaborateurs.
En France, le turn over subi, le taux de réalisation des entretiens professionnels sont des indicateurs de performance managériale intégrés dans les objectifs soumis à rémunération variable.
Les indicateurs d’absences de courte durée et de recours aux CDD sont maitrisés et ne constituent pas de risque immédiat pour l’entreprise.
Un tableau de bord RH est réalisé chaque mois et envoyé à chaque périmètre. Les RH peuvent suivre les indicateurs à l'échelle générale de la société jusqu’à l’agence de rattachement du collaborateur. Les élus ont trimestriellement et annuellement des données sur l’évolution des effectifs via la base de données économiques, sociales et environnementales.
Les effectifs du groupe sont comptabilisés en équivalent temps plein au 31 décembre. Cette méthodologie identifie les ressources disponibles à la fin de l’exercice en prenant en compte le temps de travail attendu contractuellement.
En tant que société européenne, la majorité de nos salariés sont physiquement présents dans les pays européens.
Le décompte des effectifs groupe prend en compte les réglementations locales des différents pays, ainsi, sont comptabilisés dans les effectifs les contrats CDI, CDD, les alternants, les agents commerciaux et les indépendants belges.
Ne sont pas comptabilisés les prestataires, les intérimaires et les stagiaires.
Répartition des salariés par région | Homme | Femme |
---|---|---|
France | 3 907 | 1 136 |
Benelux | 586 | 149 |
Europe du Sud | 2 012 | 745 |
Europe du Nord et de l'Est et Amériques | 173 | 100 |
Total | 6 678 | 2 131 |
Afin de faire un focus sur les pays les plus représentatifs, une répartition par pays lorsque l’effectif est supérieur à 50 salariés est proposée.
À noter, les sociétés qui composent le groupe n’ont pas forcément un effectif très significatif car elles détiennent souvent des expertises pointues. La taille des structures favorise l'agilité.
Répartition des salariés par pays représentatifs * | Homme | Femme |
---|---|---|
France | 3 907 | 1 136 |
Belgique | 362 | 102 |
Pays Bas | 189 | 41 |
Allemagne | 95 | 28 |
Angleterre | 46 | 18 |
Espagne | 1 218 | 408 |
Italie | 623 | 182 |
Maroc | 1 60 | 144 |
Roumanie | 23 | 39 |
Total | 6 623 | 2 098 |
* + 50 salariés ou 10 % effectif total |
Temps plein | Homme | Femme |
---|---|---|
France | 3 878 | 1 059 |
Benelux | 546 | 106 |
Europe du Sud | 1 954 | 676 |
Europe du Nord et de l'Est et Amériques | 168 | 91 |
Total | 6 546 | 1 932 |
Temps partiel | Homme | Femme |
France | 29 | 77 |
Benelux | 39 | 43 |
Europe du Sud | 58 | 69 |
Europe du Nord et de l'Est et Amériques | 5 | 9 |
Total | 131 | 199 |
La majorité des contrats sont à durée indéterminée. Le recours aux contrats à durée déterminée est limité aux recours légaux : accroissement temporaire d’activité et remplacement de salariés absents. Le renouvellement est de deux fois au maximum sauf dérogation.
L’alternance est un dispositif pour favoriser l’accès des jeunes à l’emploi. Durant la formation, l’étudiant peut développer une expérience professionnelle dans le métier choisi durant la période d’obtention d’un diplôme ou qualification reconnue par l’état. L’alternance est assimilée aux contrats étudiant en Belgique.
Salariés | Homme | Femme |
---|---|---|
CDI | 6 195 | 1 992 |
CDD | 145 | 46 |
Alternance | 170 | 49 |
Agents commerciaux | 107 | 38 |
Indépendants belges | 60 | 6 |
Total | 6 678 | 2 131 |
Le taux de sortie représente 24 % des effectifs, ce qui est élevé cependant ce taux se situe dans la fourchette de la moyenne sectorielle du secteur du numérique. Malgré ce taux de sortie, les salariés restent en moyenne dans l’entreprise pendant 3 à 4 ans.
Il convient de nuancer ce taux de sortie car les familles de métiers de la conception, du développement et du test enregistrent des taux plus élevés (26 %). Cette tendance s’explique par la dynamique des recrutements dans ces domaines spécifiques.
Econocom est particulièrement concerné car 17 % de ses effectifs sont dans ces métiers.
Les sorties subies regroupent les départs pour les motifs de démission et fin de période d’essai à l’initiative du salarié. Le nombre de sorties totales porte sur l’ensemble des salariés.
Le taux de sortie calcule la part des sorties totales sur les effectifs salariés y compris les contrats à durée déterminée.
Sorties des salariés sur la période |
|
---|---|
Sorties subies | 1 250 |
Sorties non subies | 864 |
Taux de sortie | 24,38 % |
Des actions de rétention menées en 2023 (plan de carrières et mise en place d’un suivi des exits interviews) ont permis de réduire le taux de sorties subies de 2 points.
Nombre de contrats externes |
|
---|---|
Stagiaire | 138 |
Intérimaire | 782 |
Prestataire | 548 |
Total | 1 468 |
Econocom a recours à des salariés externes afin de combler la pénurie de main d’œuvre. Les collaborateurs externes ne sont pas gérés par les ressources humaines. Ils sont suivis dans Everyone pour l’attribution du matériel informatique, par la direction financière pour la gestion de la facturation et par les ressources managers (rattachés au business) pour le suivi des missions.
Le genre n’est pas une information reportée sur le suivi des intérimaires.
Pour faire suite à la nature courte de ces missions, les effectifs sont suivis en équivalent temps plein sur l’année de référence.
Le contrat le plus couramment utilisé est l'intérim, salarié d'une agence d'intérim qui met à disposition le temps d'une prestation, le salarié bénéficie des mêmes droits que les salariés Econocom (accès la cantine, versement des primes collectives, temps de travail…) mais ils bénéficient des accords d’entreprise de la société d’intérim (couverture santé, prévoyance, participation…).
Econocom travaille principalement avec 4 sociétés d’intérim (Manpower, Expectra, Ergalis et Adecco).
Les emplois occupés par les intérimaires sont principalement de l’infogérance utilisateur (service desk, support utilisateur).
Econocom n’emploie pas de contrat à heures non garanties au niveau du groupe.
Le fort engagement social assure un fort taux de couverture et d’harmonisation des pratiques au niveau du groupe.
Les collaborateurs sont couverts par des droits plus favorables que la simple application de la loi sur la majorité du périmètre. Les quelques exceptions sont des structures avec un effectif réduit.
Taux de couverture | Convention collective |
---|---|
France | 100,0 % |
Benelux | 100,0 % |
Europe du Sud | 100,0 % |
Europe du Nord et de l'Est et Amériques | 75 % |
Total | 99 % |
Ci-dessous le détail pour les pays représentatifs. À noter, un collaborateur compte pour un, même s’il est couvert par plusieurs accords.
Taux de couverture - focus pays européens * | Convention collective | Représentant du personnel |
---|---|---|
France | 100,0 % | 100,0 % |
Belgique | 100,0 % | 100,0 % |
Pays Bas | 100,0 % | 85 % |
Espagne | 100,0 % | 92 % |
Italie | 100,0 % | 97 % |
Allemagne | 100,0 % | 45 % |
Total | 100 % | 97 % |
* + 50 salariés ou 10 % effectif total |
Econocom est particulièrement attentif à l’égalité hommes/femmes au sein de ses effectifs. Encourager la présence de femmes dans un secteur à forte présence masculine, via notamment le recrutement ou encore des prises de parole en faveur de l’égalité hommes/femmes est un enjeu important pour le groupe.
Econocom fait en sorte que les femmes et les hommes bénéficient des mêmes opportunités de carrière, notamment dans le cadre de l’accès à la formation, aux évolutions professionnelles, au salaire, et aux positions de management.
Répartition du Top management par sexe | Homme | Femme |
---|---|---|
Nombre | 116 | 31 |
% | 78 % | 22 % |
Sont comptabilisés dans le Top management les managers gérant un P&L. |
En France, l’index égalité hommes/femmes calculé en 2023 au titre de l’année 2022 est de 86/100 pour le groupe.
Cet index est basé sur le calcul de cinq indicateurs :
Econocom constate une faible représentativité des femmes dans le secteur du numérique. En effet, le taux moyen de femmes hors activité Services est de 31 % sur le groupe. Le taux de féminisation marché en France est de 29 % sur le marché du numérique [Enquête Emploi – Rémunérations, Quadrat Numeum 2023], Econocom doit évoluer sur cette représentativité.
Les démarches concrètes d'Econocom pour dynamiser les recrutements féminins sont les suivantes :
Les équipes de recrutement et l’ensemble de la Direction Econocom sont déjà très actifs sur la recherche de femmes sur les filières dites classiques. Le programme Femmes du Digital a donc orienté ses actions sur la partie reconversion.
Econocom a souhaité ouvrir d’autres voies que les filières dites « classiques » pour attirer et recruter plus de femmes. Fort de son expérience dans la Reconversion, Econocom est signataire du Manifeste #ReconversionFemmesNumérique
Exaprobe : déploiement de Mooc de sensibilisation pour le recrutement des femmes dans les métiers numériques.
La diversité passe également par des collaborateurs ayant une carrière corrélée à leur compétence et non à leur âge.
Répartition des salariés par tranche d'âge | Homme | Femme |
---|---|---|
< 30 ans | 1 394 | 424 |
30/50 ans | 3 893 | 1 273 |
> 50 ans | 1 391 | 433 |
Total | 6 678 | 2 131 |
Les démarches concrètes d’Econocom sont les suivantes :
L’insertion des jeunes
Le groupe Econocom encourage particulièrement le recrutement en alternance de jeunes diplômés ou d’étudiants en fin de cycle. Econocom est acteur dans la formation en accompagnant tous les ans des jeunes dans le cadre de contrats d’alternance ou de stages. Ces formations de niveau Bac +2 à Bac +5 sont suivies par des tuteurs dans les métiers techniques et fonctionnels. L’activité Services d’Econocom représentant les plus importants besoins en recrutement a mis en place des partenariats privilégiés avec plus de 40 écoles.
L’accompagnement des salariés de plus de 45 ans
À partir de 45 ans, les collaborateurs en France ont la possibilité de réaliser un entretien de carrière pour faire le point sur leur situation et leur projet d’évolution professionnelle. Ils peuvent également bénéficier, s’ils le souhaitent, d’un bilan de compétences réalisé par un organisme externe habilité.
Les plus de 55 ans bénéficient également de mesures complémentaires. Une autorisation d’absence rémunérée d’une journée tous les deux ans leur est accordée pour réaliser un bilan de santé. Ils ont également la possibilité de bénéficier d’un aménagement du temps de travail ou de transmettre leur savoir‑faire via un programme de tutorat auprès des jeunes collaborateurs Econocom.
Dans le cadre de la réforme des retraites, l’index sénior mesure l’évolution des embauches et de l’emploi des séniors dans l’entreprise.
L’insertion professionnelle via des POEI (préparation opérationnelle à l’emploi individuelle)
La Préparation opérationnelle à l'emploi individuelle (POEI) a pour objet de promouvoir une offre d'emploi déposée par un employeur à France Travail par la formation d'un demandeur d'emploi qui a des compétences proches de celles requises pour le poste à pourvoir. La POEI doit permettre de résorber les écarts entre les compétences du candidat et les compétences requises par le poste.
Ce dispositif permet à des demandeurs d’emploi de se réinsérer dans la vie professionnelle.
En 2023 Econocom a fortement développé cette source d’embauches permettant de recruter 125 collaborateurs via des POEI :
Mise en place de clauses sociales sur l’ensemble des marchés publics
Econocom s’engage dans ses appels d’offres publics à mettre en place une clause sociale. Il s’agit de garantir un volume d’heures d’activité sur la prestation par une personne éloignée de l’emploi (demandeurs d’emploi de longue durée, les jeunes de moins de 26 ans…). Ces recrutements en CDD ou intérim permettent de faciliter le retour à l’emploi de publics prioritaires.
Economon Italia |Asystel Bizmatica, partenaires importants du projet ReadyForIT lancé par la fondation Accenture.
Econocom soutient l’initiative de reconversion professionnelle dans les métiers du numérique de personnes éloignées de l'emploi, souvent jeunes et venant de pays extérieurs à l'Europe. En un an, 800 personnes de 19 à 35 ans ont été formées à l’analyse de données, au développement web et mobile et à la cybersécurité. Econocom fournit des compétences expertes, des ressources humaines et des platesformes technologiques. Depuis mai 2023, 9 personnes ont rejoint l’entreprise dans les centres de compétences Services, Cybersécurité, Réseaux et Ingénierie logicielle.
Econocom Products & Solutions France, Académie Product care propose des formations qualifiantes en 6 mois pour des publics éloignés de l’emploi avec la position d’un CDI à la fin de la formation.
La politique salariale est publiée sur le site Econocom pour assurer la transparence des pratiques autour de la rémunération.
Une revue est nécessaire pour valider le salaire adéquat selon la norme de la directive 2022/2041 du parlement européen et du conseil relative à des salaires minimaux adéquats dans l'UE. Cette norme fixe que les salaires versés ne doivent pas être en deçà de 60 % du salaire médian national ou 50 % du salaire moyen national.
Le salaire adéquat est garanti en France.
Une revue est nécessaire auprès de l'international pour valider cet indicateur.
Salaire adéquat | % |
---|---|
% de collaborateurs qui ne percoit pas un salaire adéquat | 0 % |
Selon l’étude Numeum 2023, un écart salarial de 4,3 % est constaté en défaveur des femmes dans les entreprises du numérique. Il s’explique en grande partie par la sous représentativité des femmes dans les positions élevées mais il reste un écart résiduel non expliqué de 1,4 %.
Selon l’organisation internationale du travail, l’écart de rémunération résulte des constats suivants :
L’ensemble des ressources humaines est sensibilisé à ces questions via des procédures récapitulant les constats, le cadre légal et les outils mis en place pour garantir l’égalité salariale entre les hommes et les femmes.
La protection sociale est garantie pour l’ensemble des postes suivants aux collaborateurs salariés :
Les intérimaires sont couverts par la société qui les emploie. Pour les prestataires, ils peuvent souscrire à une protection sociale en plus d’une assurance responsabilité civile d’exploitation et professionnelle obligatoire. Cette charge supplémentaire est prise en compte dans les taux journaliers négociés.
Dans sa volonté de promouvoir la diversité, la politique handicap est un enjeu majeur pour le groupe.
Econocom s’engage dans une démarche volontariste au profit des personnes en situation de handicap.
Un échange sur les meilleures pratiques est en cours de déploiement dans tout le groupe.
Sur les sociétés planète France, une convention de partenariat a été conclue en 2014 avec l’AGEFIPH (Association pour la Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) puis un accord handicap a été signée en 2018, renouvelé en 2021 pour 3 ans.
Exaprobe a développé un webinaire sur la reconnaissance des travailleurs handicapés et sur le handicap invisible et fait des sensibilisations auprès des collaborateurs sur l’intérêt des déclarations pour adapter les postes de travail.
Econocom est également signataire du « Manifeste inclusion ». L’association mobilise plus de 130 entreprises signataires engagées en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap afin de contribuer au changement de notre société et de faire de la diversité une force.
% de travailleurs en situation de handicap | Homme | Femme |
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Groupe | 3,05 % | 3,49 % |
Le résultat moyen est de 3,16 % pour le groupe.
La direction des ressources humaines développe une politique forte en termes de gestion des talents et des carrières. Le groupe souhaite que chaque collaborateur puisse évoluer et construire sa carrière, en réalisant des missions diversifiées et porteuses de sens. Cela commence par le positionnement des bonnes compétences aux bons endroits : gérer les recrutements et la mobilité.
Les collaborateurs recrutés bénéficient d’un parcours d’intégration personnalisé ayant pour objectif de leur présenter l’ensemble des équipes, de les aider à comprendre au mieux l’organisation et de se familiariser avec l’activité de leur département.
Pour compléter ce dispositif, les nouveaux arrivants participent à un séminaire d’intégration national appelé « Welcome Day ». Cette journée leur permet de découvrir l’organisation d’Econocom et ses différents métiers.
Les collaborateurs en délégation chez les clients sont, eux, conviés aux « Welcome Dates » qui leur permettent de découvrir l’organisation et le fonctionnement de leur agence. Des après-midi d’intégration sont organisées sur les centres de services tous les 15 jours.
Attirer les talents | 2022 | 2023 |
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Nombre de recrutements groupe | 2 342 | 2 235 |
Econocom a ainsi défini trois champs d’actions prioritaires afin de répondre aux attentes des candidats et des collaborateurs :
L’ensemble des postes ouverts sont publiés sur le portail de mobilité interne. Les candidatures internes sont suivies par le pôle Carrières qui assure l’interface entre les différents acteurs internes (recruteurs, ressources managers, RH, managers...) pour garantir un traitement efficace et un retour systématique à toute candidature interne. Pour accompagner au mieux les collaborateurs, Econocom met à leur disposition une charte de mobilité accessible sur l’intranet pour décrire la démarche et le processus de la mobilité interne. Un webinar interne « évolution professionnelle au sein du groupe » a également été proposé à l’ensemble des collaborateurs.
Le groupe Econocom accompagne le développement professionnel de ses collaborateurs en proposant un large panel de formations.
Les démarches concrètes d’Econocom pour dynamiser les formations sont les suivantes :
Développement des compétences | Homme | Femme |
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Nombre d'heures moyen de formation groupe | 11 | 13 |
Hors Benelux qui ne dispose pas d’un suivi centralisé des heures de formations. Ce sujet est en cours d’étude. |
La gestion des carrières au sein d’Econocom donne lieu à un processus structuré, permettant de cibler des actions de rétention et de développement des compétences spécifiques pour les différents profils de collaborateurs.
Les entretiens annuels et professionnels sont menés une fois par an via des formulaires prédéfinis entre le collaborateur et son manager.
Ils visent à faire un bilan de l’année passée : réalisation des objectifs et développement des compétences attendues dans le poste. L’entretien professionnel fait également un état sur les souhaits d’évolutions et de formation.
% de participation des salariés | Homme | Femme |
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Participation à évaluation de performance et entretien carrière | 91 % | 92 % |
Les données sont extraites et analysées par les RH pour guider les revues de rémunération et de talents. La réalisation des entretiens fait partie des indicateurs de performance des managers soumis à variable. Une fois par an, l’emploi des collaborateurs et la classification sont validés par la hiérarchie avec la supervision des ressources humaines lors de la revue salariale. De plus, tout au long de l’année, la talent review suit le plan de rétention d’un collaborateur en lien avec son identification (formation, rémunération, mobilité interne).
Santé et sécurité | Nombre |
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Salariés couvert par un systeme de santé | 8 597 |
Décès dus à des causes professionnelles | 0 |
Accident de travail (y compris décès) | 88 soit 5,3 % |
Maladies professionnelles | 0 |
Nombre de jours perdus suite accident de travail | 5 158 |
Il existe pour tous un risque d’être exposé à des accidents, ainsi, des formations santé et sécurité au travail sont effectuées tous les deux ans afin de former les collaborateurs aux gestes de premiers secours par un prestataire externe et une formation guide file/serre file est effectuée tous les ans pour former à l’évacuation des locaux. La formation est animée par le service sécurité et prévention.
Econocom met l’accent sur la prévention santé et a déployé notamment les actions et prestations suivantes en 2023 :
Du recrutement au développement professionnel, le groupe place la satisfaction de ses collaborateurs au premier plan. Ils sont les premiers ambassadeurs du groupe.
Label Happy@work, Exaprobe a obtenu la note de 4,14/5 en 2023.
En France, l’année 2022 a été l’année de la généralisation du télétravail. Quatre chantiers structurants ont été initialisés :
En Italie, le flex office permet de travailler dans des espaces autres que le domicile du collaborateur, comme un espace de coworking.
Programme télétravail | 2022 | 2023 |
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Taux de télétravailleurs groupe | 63 % | 87 % |
La sensibilisation sur l’équilibre de vie
Les collaborateurs ont la possibilité de poser des congés spéciaux pour des événements liées aux obligations familiales (maternité, paternité, congés parental, congés d’aidant). À noter, en France, des jours sont octroyés également pour les enfants malades.
Congés spéciaux | Homme | Femme |
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% de salariés éligibles | 91 % | 97 % |
% de bénéficiaires | NC | NC |
En France, le collaborateur est invité à faire un bilan de sa charge de travail dans son entretien annuel avec son manager. La charge et l’organisation du temps de travail sont évaluées avec une question spécifique pour l’activité en télétravail depuis 2023. Le collaborateur doit aussi évaluer son équilibre vie professionnelle et privée en indiquant un commentaire et un plan d’action associé si nécessaire. Le manager doit également renseigner un plan d’action sur cet item.
En Italie, un centre de formation avec coaching accompagne les collaborateurs pour améliorer le développement professionnel et personnel des collaborateurs.
En Allemagne, une plateforme de psychologues certifiés pour le bien-être et la santé psychique avec une programme de maintien en condition physique a été mise en place.
Titres restaurants
En France, des titres restaurants sont attribués pour chaque journée travaillée déduction faite des passages à la cantine (car une subvention est déjà attribuée) ou lors d’un remboursement de notes de frais. Swile a remplacé Sodexo sur certaines sociétés. Swile propose un service 100 % dématérialisé et plus complet avec par exemple le dépassement du solde légal journalier (liaison avec le compte bancaire), la possibilité d’avoir plusieurs cartes et de faire des dons. L’employeur participe à hauteur de 5.4 € pour chaque titre restaurant. Ces titres peuvent être utilisés dans les restaurants mais également dans les commerces pour les denrées alimentaires. En période d’inflation, ils contribuent au maintien du pouvoir d’achat des ménages.
Un environnement de travail convivial
Econocom a aussi mis en place sur le site de Puteaux une cantine connectée qui délivre des produits frais, sains, de saison et issus des circuits courts.
De nombreux afterwork ont été organisés afin de fédérer et souder les équipes. La coupe du monde de Rubgy a été suivie en simultané sur plusieurs sites. On peut aussi évoquer la Summer party, la journée de Noël et bien d’autres.
Les locaux sont aménagés afin de proposer le maximum de services comme des salles de sport, des espaces de restauration et de détente. Les bureaux sont également aménagés pour favoriser le travail collaboratif et des zones permettent de s’isoler si besoin afin de travailler dans les meilleures conditions.
De nombreux canaux ont été développés pour permettre le relais des incidents et plaintes liées aux droits de l’Homme :
Le groupe est très majoritairement présent dans les pays d’Europe de l’Ouest où les réglementations sociales et le droit du travail vont au-delà des standards imposés dans le cadre du respect des droits humains. Le groupe a défini ses standards RH en adéquation avec ces réglementations et les réplique sur l’ensemble des pays où il est présent. Le personnel d’Econocom représente essentiellement une population qualifiée pour laquelle les attentes de gestion des ressources humaines sont particulièrement élevées.
Les risques en matière de droits humains pour le groupe, se trouvent donc essentiellement chez ses fournisseurs et sous‑traitants ; c’est pourquoi dans le cadre de ses pratiques d’achats, Econocom demande à ses fournisseurs de rang 1, les fournisseurs considérés comme critiques et stratégiques au regard notamment du volume d’activité généré, de se conformer à ses propres standards éthiques et sociaux.
Ces fournisseurs critiques et stratégiques représentent un volume d’achats compris entre 70 % et 80 % des achats d’Econocom.
La Direction des Achats joue un rôle prépondérant dans la politique RSE d’Econocom, puisque les fournisseurs constituent une partie‑prenante essentielle dans la chaîne de valeur du groupe.
Le groupe Econocom a fait le choix de structurer sa politique d’achats responsables afin d’établir une relation de confiance avec ses fournisseurs en les encourageant à s’inscrire dans une démarche RSE. Une coopération durable entre le groupe Econocom et ses fournisseurs est, en effet, un véritable levier de performance pour tous.
Econocom se fournit principalement auprès de fournisseurs situés sur le continent européen.
Nos achats matériels s’effectuent auprès de grossistes/revendeurs ou de constructeurs/éditeurs reconnus sur le marché et respectant toutes les normes environnementales, compliance. Le groupe commercialise toutes les grandes marques internationales (Dell, HP, Lenovo, Microsoft…) nos achats services (sous-traitance par exemple) s’effectuent auprès de sociétés de services locales, de proximité.
Par ailleurs, côtés constructeurs, des usines/des stocks s’implantent, notamment en Europe (Intel, Lenovo…), pour assurer la meilleure qualité d’approvisionnement possible des marchandises.
Concernant notre chaîne d’approvisionnement matériels et logiciels :
Les risques majeurs identifiés pour nos approvisionnements sont limités aux délais d’approvisionnement liés au sourcing des composants, à la production d’assemblage en usine (parfois perturbés pour raison de Covid) et aux transports : perturbations/détournements des trafics aériens et de rail – depuis la guerre en Ukraine mais aussi maritime (le plus usité – raison de prix – prix des containers et main-d’œuvre limitée en période Covid dans les ports, ou encore le blocage du canal de Suez qui a eu un impact sur les chaînes d’approvisionnement mondiales et qui a mis des mois à se remettre de cette perturbation).
Dès 2015, le groupe Econocom a commencé à structurer sa politique d’achats responsables afin d’établir une relation de confiance avec ses fournisseurs en les encourageant à s’inscrire dans une démarche RSE.
Econocom a la conviction que la RSE doit avant tout passer par un dialogue avec ses fournisseurs et à une contribution de chaque acteur dans la chaîne de valeur
Le groupe a ainsi mis en place, avec ses fournisseurs, une Charte Achats qui repose sur les dix principes du Pacte Mondial des Nations Unies. Cette dernière est adressée aux fournisseurs critiques et stratégiques, lesquels sont tenus de la retourner signée confirmant ainsi sa prise en compte et son application.
Le respect de cette Charte Achats et du Code de conduite du groupe est également appréhendé, pour certaines filiales, par le biais de clauses contractuelles ad hoc. À ce titre, des travaux d’harmonisation sont en cours et devraient être effectifs courant 2023.
En complément, la Direction des Achats groupe Econocom a renforcé cette démarche par l’envoi d’un questionnaire d’auto-évaluation RSE avec pour objectif de quantifier les résultats de ses partenaires sous un angle social & environnement.
Ci‑dessous les indicateurs de suivi de la politique Achats responsables :
Achats responsables | 2022 | 2023 |
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Pourcentage de fournisseurs des achats de Services signataires de la Charte achats responsables / Code conduite parmi les 20 plus gros fournisseurs | 100 % (Périmètre EIS) | 100 % (Périmètre EIS) |
Les 20 plus gros fournisseurs représentent entre 70 et 80 % de nos fournisseurs. |
Certaines données de l’ESRS-S2 exigées par la réglementation n’ont pas pu être collectées cette année car indisponibles ou inexistante. Néanmoins la directive CSRD permet aux entreprises soumises à la réglementation un délai de 3 ans en moyenne (à partir de la première clôture) pour mettre en place les indicateurs matériels.
Econocom met un point d’honneur à mettre en place rapidement des plans d’actions pour répondre de manière efficace aux exigences légales.
Nous nous attachons à ce que l’ensemble de nos fournisseurs, respectent les Droits de l’Homme et les exigences éthiques, sociales et environnementales que nous jugeons fondamentales et indispensables à une bonne collaboration. La Charte des Achats Responsables du groupe présente ces engagements que nous demandons à l’ensemble de nos fournisseurs de respecter, mais également ceux que nous prenons vis-à-vis d’eux.
Au niveau de la logistique, un système de traçabilité du produit et/ou des pièces détachées a été mis en place. Concernant les achats de ces pièces, ceux-ci se font sur la base de critères précis auprès de prestataires qui sont qualifiés en amont (certification ISO 14001, respect des normes DEEE et ROHS, pérennité, fiabilité, qualité des produits). Ces pièces sont d’origine et non des produits compatibles. Acheter une référence constructeur tracée nous permet de travailler uniquement avec nos partenaires constructeurs. Il y a ensuite dans le déploiement un processus d’évaluation fournisseurs. Ces procédures font partie intégrante de nos activités et peuvent être fournies sur demande.
Enfin, concernant les produits que nous distribuons, nous travaillons en amont avec les constructeurs pour n’acheter auprès de nos grossistes partenaires que des produits issus de la filiale locale de ceux-ci (répondant ainsi aux normes obligatoires pour leur diffusion sur le marché et non contrefaits) et respectons une traçabilité très stricte via les numéros de série et/ou IMEI.
Concernant les personnels sous-traitants (prestations assistance technique), tous les contrats cadres incluent l’obligation de respecter toutes les réglementations et le droit du travail.
Les informations qualitatives et quantitatives de l’ESRS-S4 exigées par la réglementation n’ont pas pu être collectées cette année car indisponibles ou inexistante. Néanmoins la directive CSRD permet aux entreprises soumises à la réglementation un délai de 3 ans en moyenne (à partir de la première clôture) pour mettre en place les indicateurs matériels.
Econocom met un point d’honneur à mettre en place rapidement des plans d’actions pour répondre de manière efficace aux exigences légales.
Econocom s’engage en faveur du numérique à l’école afin de lutter contre la fracture numérique et promouvoir l’accessibilité digitale.
L’État Français a pris la décision d’encourager le numérique à l’école afin de rattraper le retard de la France dans ce domaine. Econocom veut être acteur de ce mouvement en proposant aux établissements scolaires des solutions adaptées aux besoins des élèves, professeurs, parents et administrations publiques.
L’objectif d’Econocom au travers de son engagement dans le milieu éducatif est de participer à la transformation des apprentissages, au renforcement du plaisir d’apprendre chez les élèves. L’enjeu est aussi d’encourager de nouvelles pratiques pédagogiques et de favoriser l’implication des parents dans la scolarité de leurs enfants.
Les investissements d’Econocom dans l’éducation se concrétisent au travers plusieurs actions :
En 2023, des collaborateurs ont participé à la création d’un module de formation et sensibilisation aux biais de genre.
L’objectif du module est d’accompagner les établissements de formation (écoles d’ingénieurs, écoles de commerce…) dans leurs actions de sensibilisation sur les problématiques de biais de genre dans les modèles d’IA.
Depuis deux ans, Econocom est devenu mécène du projet Démos (Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale) porté par la Cité de la musique – Philharmonie de Paris, en particulier pour accompagner le volet numérique de ce dispositif.
Démos est un projet de démocratisation culturelle centré sur la pratique musicale en orchestre initié en 2010 par la Cité de la musique – Philharmonie de Paris. Il propose un apprentissage de la musique classique à des enfants ne disposant pas, pour des raisons géographiques, économiques et sociales, d’un accès facile à cette pratique dans les institutions existantes.
Le projet s’adresse à des enfants de 7 à 12 ans habitant dans des quartiers relevant de la politique de la ville (QPV) ou dans des zones de revitalisation rurale (ZRR), éloignées des lieux de pratique traditionnels. Le dispositif ne cesse de se développer depuis son lancement avec plus de 50 orchestres actuellement en activité sur l’ensemble du territoire, y compris en Outre‑mer. Depuis 2010, près de 10 000 enfants ont déjà découvert la musique classique grâce à ce projet.
Cet engagement s’inscrit en ligne directe avec les actions menées par le groupe en tant qu’Entrepreneur du numérique responsable en faveur de l’inclusion et de l’éducation.
Depuis plus de 9 ans, Econocom est partenaire de l’association Double Horizon qui agit pour l’éducation de populations défavorisées en France et à l’étranger. Econocom a décidé d’apporter son soutien aux activités françaises de l’association. Double Horizon intervient en effet dans des écoles du réseau d’éducation prioritaire. Lors d’une étude effectuée il y a quelques années, il avait été constaté que la plupart des enfants issus de ces écoles n’avaient, même à la fin du collège, jamais visité Paris, ses monuments, ses musées. Econocom fournit un soutien matériel et financier qui permet notamment de lutter contre la fracture numérique école‑famille.
Espérances Banlieues est une association qui se concentre sur la lutte contre les inégalités en matière d’éducation et de culture dans les zones défavorisées en créant des écoles dans ces quartiers ou à proximité. Sa mission vise à combattre l’injustice des disparités éducatives, en s’efforçant de prévenir le décrochage scolaire dès le plus jeune âge. Elle fournit une éducation de qualité et un soutien aux enfants de ces communautés, dans le but de découvrir leurs talents. De plus, l’association cherche à favoriser l’intégration des jeunes et de leurs familles dans la société. En s'associant avec les partenaires locaux et en démontrant des améliorations tangibles dans les résultats scolaires, elle encourage la mobilisation collective pour lutter contre ces disparités.
Depuis trois ans Econocom a noué un partenariat avec Espérance Banlieues. C’est sur cette même ambition et ces mêmes valeurs que nous nous engageons à leurs côtés au travers de la sensibilisation des élèves et l’accueil de stagiaires, le don d’ordinateurs et l’accompagnement au développement d’ateliers pédagogiques autour du numérique (avec un apprentissage du code destiné aux éducateurs.)
Econocom soutient également le projet Colori qui est né d’un constat fait par Espérance Banlieues au cours de ses dix années d’expérience au cœur des quartiers prioritaires :
Consciente de l’importance du numérique pour les générations futures, l’Association Réseau Espérance Banlieues s’est associée avec Colori afin de former ses élèves – de la grande section au CE1-numérique sans écrans.
Grâce à cette initiative le groupe Econocom a contribué à former sept enseignants afin de déployer Colori dans six classes additionnelles dans les écoles de Reims, Poissy, Saint-Etienne et Roubaix.
Entre 2022 et 2023, un total de 84 élèves ont bénéficié de la formation avec 14 heures de formation suivies par les enseignants.
Afin de créer des passerelles entre l’école et l’entreprise et transmettre aux jeunes l’envie d’entreprendre, Econocom soutient l’action de l’association « 100 Entrepreneurs ».
Cette association organise des témoignages d’entrepreneurs bénévoles dans les établissements scolaires, de la 4e à l’enseignement supérieur.
Sur l’année scolaire qui vient de s’écouler, plus de 110 000 jeunes ont ainsi rencontré ces femmes et ces hommes qui entreprennent de multiples façons et au total, depuis 2007, plus de 850 000 jeunes ont été sensibilisés à l’entrepreneuriat.
La Maison de l’Amitié (MDA), est une association qui va à la rencontre des personnes en situation de grande précarité et isolées qui vivent ou passent à la Défense. Elle apporte un premier accueil aux personnes, en développant des relations entre les bénéficiaires, les bénévoles (salariés des entreprises riveraines et habitants), et en proposant un accompagnement global. Au-delà de la rencontre avec les personnes de la rue, et pour compléter les services primaires proposés (se nourrir, se vêtir, rester propre), la MDA développe directement ou en partenariat, des actions d’ordre social, sanitaire, culturel et existentiel.
Econocom se mobilise avec ses clients et ses partenaires Emmaüs Connect et Ateliers Sans Frontières pour lutter contre la fracture numérique et aider les réfugiés à se reconnecter.
ZUPdeCO est une association qui vise à réduire l’échec scolaire des jeunes issus de milieux défavorisés. L’association a été créée en 2005 et a depuis aidé plus de 100 000 élèves. La mission de ZUPdeCO est d’apporter un soutien individualisé aux élèves du collège et du lycée, en mettant l’accent sur la réussite scolaire et personnelle. Avec plus de 80 collèges partenaires et plus de 35 000 enfants accompagnés, ZUPdeCO a développé divers programmes, dont le tutorat en ligne via Homeclasse.org, des initiatives influentes comme le manifeste national « Les Devoirs c’est à l’école, pas à la maison » et des partenariats avec des acteurs de l’éducation nationale. Ils mobilisent une communauté de plus de 20 000 bénévoles et s’efforcent de créer des environnements éducatifs plus égalitaires et inclusifs.
Econocom s’engage en faveur du numérique à l’école plus précisément dans le soutien scolaire afin de lutter contre la fracture numérique et promouvoir l’accessibilité digitale.
Cette année, nous avons décidé de soutenir et de fournir une importante donation d’ordinateur de 40 ordinateurs à l’association ZupdeCO.
Konexio est une association qui vise à réduire la fracture numérique en proposant des programmes de formation à l’informatique aux personnes issues de communautés défavorisées. Initialement fondée sous la forme d’ateliers communautaires dans les quartiers à forte densité d’immigrants de Paris, Konexio a évolué pour offrir une gamme variée de formations en compétences numériques, comme l’initiation à l’informatique et le développement de logiciels avancés. Son objectif est de permettre aux groupes marginalisés d’acquérir les compétences nécessaires pour accéder à l’emploi et à l’insertion socioprofessionnelle. En utilisant l’éducation numérique, Konexio cherche à créer des voies d’accès pour ces personnes afin qu’elles puissent accéder à des opportunités d’emploi, améliorant ainsi leur intégration sociale et économique.
Econocom a réalisé une donation d’une vingtaine d’ordinateurs à l’association Konexio et nous participons au financement du programme DigiStart.
DigiStart est un programme de formation découverte de 20 h sur cinq semaines, permettant aux apprenants de découvrir les bases du développement web, de démystifier le code, de confronter ses représentations du métier de développeur et de leur donner l’occasion de confirmer ou infirmer leur appétence pour le code. Les apprenants sont introduits aux concepts basiques de la programmation et au vocabulaire associé au développement « front end » (HTML, CSS, Javascript). À la fin de la session, les apprenants sont en mesure de coder leur propre site Internet personnel et/ou professionnel.
À la fin de nos formations, Konexio délivre à ses apprenants une attestation de suivi de formation qui fera office de justificatif d'assiduité de formation auprès d’employeurs potentiels.
Cet engagement rentre parfaitement dans notre politique de lutte contre la fracture numérique et pour l’accompagnement de personnes fragilisées et éloignées de l’emploi.
Econocom Belux souhaite aussi accroître son impact sociétal en étant plus solidaire. À ce titre, nous avons noué il y a deux ans un partenariat avec l’association internationale Pink Ribbon qui collecte des fonds pour soutenir la lutte contre le cancer du sein. Nous souhaitons sensibiliser nos collaborateurs à la pratique régulière d’une activité physique comme arme contre la maladie. Des challenges connectés et autres initiatives ponctuelles en lien avec l’association sont proposés tout au long de l’année.
Econocom Belux est aussi le partenaire logistique du Télévie, une opération caritative organisée en Belgique francophone et au Grand-Duché de Luxembourg par RTL-TVI depuis 1989 au profit du F.R.S.-FNRS. Elle permet de récolter des fonds pour aider la recherche scientifique dans sa lutte contre le cancer et la leucémie, chez l’enfant et chez l’adulte. Une dizaine de collaborateurs bénévoles installe chaque année des centaines d’ordinateurs portables utilisés pour l’encodage des dons lors de la soirée de clôture, retransmise en direct à la télévision.
Le groupe Econocom Italie (Econocom Italie et Asystel-BDF) a choisi de soutenir des initiatives caritatives méritoires pour Noël 2023 dans le but de soutenir les enfants et leur scolarisation dans des pays plus en difficulté.
Les actions consistent notamment dans la création d'une salle de classe à la Casa San Giuseppe (Rwanda), qui s'occupe de l’éduction et de l’alphabétisation des enfants. Mais aussi de la prise en charge de leurs besoins émotionnels et physiques. La création de cet espace d'apprentissage dédié permettra à chaque jeune de grandir et d'apprendre.
Au Royaume-Uni, nous défendons à la fois nos objectifs caritatifs ainsi que nos efforts environnementaux et durables. Cette année, Econocom UK a signé l'engagement #workingwithcancer ; une initiative lancée par Publicis Groupe pour réduire la stigmatisation sur le lieu de travail et créer un environnement favorable aux salariés diagnostiqués avec un cancer. Il s'agit d'une initiative mondiale. Pour soutenir cette initiative, les salariés d'Econocom UK ont également participé à une marche sponsorisée de 25 km le long de la Tamise et ont récolté plus de 1,5 K£ pour la recherche sur le cancer. En retour, ce fut un excellent exercice de consolidation d’équipe tout en promouvant le bien-être entre collègues.
Ci‑dessous les indicateurs de suivi de la politique Soutien du territoire :
Sensibilisations autour du numérique insuffisante ou inadaptée et éducation | 2022 | 2023 |
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Nombre de donations d’ordinateurs portables reconditionnés | 646 | 270 |
Les tableaux suivants présentent les principaux indicateurs clés de performance d’Econocom en matière de responsabilité d’entreprise en 2023.
Périmètre du groupe Econocom :
Allemagne, Belgique, Espagne, France, Irlande, Italie, Lux, Maroc, Pologne, République Tchèque, Roumanie, USA, Brésil, Mexique, Angleterre et Pays‑Bas.
groupe Econocom | ||||||
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Enjeux RSE | Indicateurs | Unités | 2021 | 2022 | 2023 | GRI standards |
Un capital humain créateur de valeur | Effectif | Qté | 8 197 | 8 750 | 8 808 |
|
Embauches annuelles | Qté | 1 481 | 2 342 | 2 235 | New employee hires and employee turnover GRI 401‑1 | |
Salariés en alternance ou en apprentissage | % | 1,50 % | 3 % | 2,48 % | Percentage of employees receiving regular performance and career development reviews GRI 404‑3 | |
Personnes en situation de handicap pour le périmètre groupe | % | N/A | 3 % | 3,16 % | Incidents of discrmination and collective actions taken GRI 406‑1 | |
Personnes en situation de handicap pour le périmètre France (DOETH) | % | 4,6 % | 5 % | Data disponible à partir du mois de mars 2024 | ||
Taux de sortie | % | 12,7 % | 15 % | 24.38 % |
| |
Répartition du Top management par sexe | % | / | / | 21 % | New empoyee hires and employee turnover GRI 401‑1 | |
Collaborateurs bénéficiant du télétravail | % | 30 % | 63 % | 87 % |
| |
Nombre d’heures moyen de formation | Qté | N/A | 6 | 11 | Average hours of training per year per employee GRI 404‑1 |
groupe Econocom | ||||||
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Enjeux RSE | Indicateurs | Unités | 2021 | 2022 | 2023 | GRI standards |
Une conduite engagée et locale | Bilan carbone groupe | tCO2 | 720 368 | 877 477(10) | En cours | GHG emissions intensity GRI 305‑4 |
Surface des bâtiments occupés/loués | m2 | 75 858 | 69 335 | 65 532 |
| |
Consommation électricité annuelle | kWh | 7 795 530 | 8 024 025 | 8 370 088 | Energy consumption within the organization GRI 302‑0 | |
Consommation électricité annuelle | kWh/m2 | 103 | 116 | 127 | Energy consumption within the organization GRI 302‑1 | |
Véhicules électriques et hybrides au sein de la flotte | % | 2,00 % | 13 % | 25 % | Energy direct (scope 1) GHG emissions + Energy indirect (scope 2) GHG emissions GRI 305‑1/GRI 305‑2 | |
Empreinte énergétique du numérique | kWh/an | 3 664 685 | 3 516 543 | 3 465 888 | Energy direct (scope 1) GHG emissions + Energy indirect (scope 2) GHG emissions GRI 305‑1/GRI 305‑3 |
groupe Econocom | ||||||
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Enjeux RSE | Indicateurs | Unités | 2021 | 2022 | 2023 | GRI standards |
Des offres à impact RSE pour des usages plus sobres | Offres en rapport avec l’économie circulaire, Green IT, Numérique responsable | Qté | 9 | 12 | 12 | GRI 301‑2/GRI 301‑3 |
Matériels informatiques reconditionnés | Qté | 410 000 | 490 000 | 493 000 | Recycled input materials used + Reclaimed products and their packaging materials GRI 301‑2/GRI 301‑4 | |
% de matériels informatiques reconditionnés | % | 92 % | 90 % | 90 % | Recycled input materials used + Reclaimed products and their packaging materials GRI 301‑2/GRI 301‑3 | |
Quantité de DEEE (déchets électroniques et électromagnéti-ques) générés | t | / | / | 4 783 | Waste generated GRI 306‑3 | |
% de matériels informatiques reconditionnés avec des entreprises sociales et solidaires ainsi que les entreprises à mission | % | 88 % (Périmètre France) | 92 % (Périmètre France) | 90 % (Périmètre France) | Recycled input materials used + Reclaimed products and their packaging materials GRI 301‑2/GRI 301‑ | |
Une gouvernance responsable | Alertes éthiques | Qté | 13 | 0 | 6 |
|
Collaborateurs ayant suivi une formation éthique | % | 52,70 % | 63 % (Périmètre groupe) | 68 % (Périmètre groupe) | Communication and training about ant-corruption policies and procedures GRI 205‑2 | |
Collaborateurs ayant suivi une formation RGPD | % | 75 % (Périmètre France) | 80,31 % (Périmètre France) | 85 % (Périmètre France) | Average hours of training per year per employee GRI 404‑1 | |
Collaborateurs ayant suivi formation cybersécurité | % | 76 % (Périmètre France) | 85 % (Périmètre France) | 57 % (Périmètre groupe) | Average hours of training per year per employee GRI 404‑1 | |
Fournisseurs signataires de la Charte Achats responsables parmi les 20 plus gros | % | 100 % (Périmètre EIS) | 100 % (Périmètre EIS) | 100 % (Périmètre EIS) | Negative environmental impacts in the supply chain and actions taken GRI 308‑2 | |
Les partenariats dans l’éducation | Associations soutenues | Qté | 15 | 18 | 19 | Membership associations GRI 2‑28 |
Ordinateurs portables reconditionnés ou neufs donnés à des associations | Qté | 520 | 646 | 270 | Recycled input materials used + Reclaimed products and their packaging materials GRI 301‑2/GRI 301‑3 |
groupe Econocom |
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Indicateurs | Définition du KPI |
Effectifs | Nombre de salariés (CDI, CDD y compris les contrats de professionnalisation, alternants) présents au 31/12, tenant compte de leur temps de travail (temps plein ou temps partiel) y compris les contrats suspendus et hors stagiaires, expatriés, mandataires sociaux sans contrat de travail. |
Recrutements annuels | Nombre de recrutements (CDI, CDD, alternants) faits sur l'année. Les changements de contrat et mutations ne comptent pas pour un recrutement. |
Nombre/Taux de personnes en situation de handicap | Nombre de salariés en situation de handicap parmi les salariés présents au 31/12 (CDI, CDD, alternants). |
Taux de sortie | Nombre de départs subis (i.e. démission, fin PE à l'initiative du collaborateur) sur 12 mois/effectif moyen sur 12 mois (CDI, CDD y compris les contrats de professionnalisation, alternants hors stagiaires). |
Nombre/Taux de collaborateurs bénéficiant de télétravail | Nombre de salariés pouvant bénéficier de télétravail parmi les salariés présents au 31/12 (CDI, CDD y compris les contrats de professionnalisation, alternants hors stagiaires). |
Empreinte carbone | L'empreinte carbone du pays évaluée par le prestataire externe Greenly, sur base du FEC (fichier des écritures comptables) et/ou le bilan carbone calculé en interne (Scope 1 et 2, Scope 3 en partie). |
Surface des bâtiments occupés/loués | Surface locative en m2 à bail portés par les entités. France + International. |
Consommation électrique par an | Consommation en kWh selon relevé (facturée par l'opérateur) par site et par an. Si inclus aux charges locatives, montant annuel en euros refacturé par le Bailleur quand cela concerne la surface privative. |
Pourcentage de véhicules électriques et hybrides au sein de la flotte | Pourcentage de véhicules électriques et hybrides au sein de la flotte. |
Empreinte environnementale numérique (France + International) | L'empreinte environnementale du numérique calculée à l'aide de l'outil Watt's Green, par pays (hardware uniquement, sur base des infos du parc données par l'IT). |
Nombre d'alertes éthiques | Nombre d'alertes éthiques enregistrées sur la plateforme d'alerte éthique. |
% de collaborateurs ayant suivi une formation éthique | Nombre de personnes formées via l'e‑learning anti‑corruption ou une formation spécifique sur l'éthique (formation spécifique sur la lutte contre la corruption, sur le Code, sur les procédures éthiques, etc.) Population : tous les collaborateurs + les agents du groupe. |
% de collaborateurs ayant suivi une formation RGPD | Nombre de personnes formées via l'e‑learning GDPR. Population everyone : CDI, CDD, alternants, intérimaires, stagiaires. |
% de collaborateurs ayant suivi une formation cybersécurité | Nombre de personnes formées via l'e‑learning cybersécurité à des formations spécifiques (population spécifique identifiée). Population everyone : CDI, CDD, alternants, intérimaires, stagiaires. |
Pourcentage de fournisseurs signataires de la Charte achats responsables/ Code conduite parmi les 20 plus gros fournisseurs | Identifier & Privilégier lors des AO les fournisseurs signataires de la Charte RSE et du Code de bonne conduite. Application du même processus pour les Achats. |
Combien d'offres commerciales avez‑vous identifiées sur l'économie circulaire, Green IT, le Numérique Responsable ? | Le nombre d'offres commerciales intégrant un ou plusieurs enjeux RSE par pays (sur l'économie circulaire, green IT, numérique responsable). |
Nombre de matériels informatiques reconditionnés | Le nombre de matériels informatiques reconditionnés issus des contrats de location par pays. |
Quantité de DEEE | Le nombre de DEEE par pays : matériels défaillants et/ou inutilisables issus des contrats de location. |
Pourcentage de matériels informatiques reconditionnés | Le pourcentage de matériels informatiques reconditionnés issus des contrats de location par pays (par rapport au total des matériels issus des contrats de location). |
Pourcentage de matériels informatiques reconditionnés avec des entreprises sociales ou solidaires (France) | Pourcentage de matériels informatiques reconditionnés avec des entreprises sociales ou solidaires (France) par rapport au total des matériels reconditionnés. |
Nombre d'associations soutenues | Le nombre d'associations soutenues dans votre pays (associations soutenues matériellement, financièrement ou via du mécénat de compétences). |
Nombre d'ordinateurs portables reconditionnés ou neufs donnés | Le nombre de donations d'ordinateurs portables reconditionnés ou neufs dans votre pays. |
DPEF : Déclaration de Performance Extra-Financière
CSRD : Corporate Sustainability Reporting Directive
ESRS : European Sustainability Reporting Directive
WII (ex EIS) : Worplace Infra Innovation (ex Econocom Infogérance Système)
POEI : Préparation opérationnelle à l'emploi Individuel
DEEE : Déchets d'Equipements Electroniques et Electriques
SBTi : Science-Based Targets initiative
Reporting des activités du groupe Econocom au regard de la taxinomie verte Européenne
1. Contexte
Le règlement européen 2020/852 du 18 juin 2020, appelé communément « Taxinomie européenne », est un pilier central de la stratégie de responsabilisation du secteur financier de l’Union européenne, en tant qu’outil permettant de réorienter les flux de capitaux vers des investissements durables. Cet outil définit un cadre de référence et un langage commun visant à identifier les activités contribuant substantiellement à l’atteinte de six objectifs environnementaux :
Les entreprises concernées doivent publier au sein de leur déclaration de performance extra-financière (DPEF) trois ratios d’activités « verts » :
Ce référentiel décrit des critères et des seuils précis d’éligibilité et d’alignement :
Aucune donnée comparative au titre de l’exercice 2021 n’est imposée pour cette clôture au titre de l’alignement.
2. Périmètre et méthodologie de calcul
Pour déterminer les ratios financiers présentés dans cette note, Econocom a appliqué les règles définies par l’acte délégué dit « Article 8 » du règlement Taxinomie :
3. Éligibilité des activités
Dans le cadre de son analyse d’éligibilité, Econocom s’est attaché à rapprocher son modèle d’affaires de la description des activités listées dans l’acte délégué climat de la Taxinomie Verte au-delà de la simple analyse des codes NACE (Nomenclature statistique des Activités économiques dans la Communauté Européenne), et ce pour les deux premiers objectifs environnementaux.
Au titre de l’exercice 2023, Econocom a identifié sept activités éligibles :
Objectifs | Classification des activités économiques | Descriptif pour Econocom | Codes NACE |
---|---|---|---|
Atténuation du changement climatique | 9.3 Services spécialisés en lien avec la performance énergétique des bâtiments | Activités relatives à la Business Unit « Green & Energy » | M71 |
8.1 Traitement de données, hébergement et activités connexes | Activités d’hébergement | J61 ; J62 ; J63 | |
Économie circulaire | 4.1. Fourniture de solutions informatiques/opérationnelles fondées sur les données | Logiciels de gestion des actifs informatiques et solutions de mobilité d’entreprise (exemple : MLC, HOUSTON, TWIST, TRAMS CLOUD MANAGE) | J61 ; J62 ; J63 |
5.1. Réparation, remise en état et remanufacturage | Product Care | C27 | |
5.3. Préparation en vue de la réutilisation de produits et de composants de produits en fin de vie | Econocom Factory | C27 | |
5.5. Produits en tant que services et autres modèles de services circulaires axés sur l’utilisation et les résultats | Technology Management & Financing | C26 ; C32 | |
5.6. Place de marché pour le commerce de biens d’occasion destinés à être réutilisés | Marketplace (EcoTwice) | C26 ; C27 |
Econocom a également considéré des investissements individuellement éligibles aux titres des activités 6.5 Achat, financement, location, crédit-bail et exploitation de véhicules désignés comme appartenant aux catégories M1 et N1 et 7.7 Acquisition et propriété de bâtiments.
Pour la première année d’application au titre de l’exercice 2023, des quatre autres objectifs environnementaux, seule l’analyse de l’éligibilité et la déclaration relative des trois Indicateurs Clés de Performance (ICP) est exigée. L’achat-revente de matériels électriques et électroniques n’a pas été considérée comme éligible. Selon une interprétation stricte du règlement, seul le chiffre d’affaires correspondant aux actifs détenus en pleine priorité par Econocom a été considéré comme éligible au titre de l’activité 5.5.
4. Alignement des activités
Le règlement rendait obligatoire à compter de l’exercice 2022 la publication de la part des trois indicateurs (CA, Capex, Opex) qui sont associés à des activités économiques alignées et non-alignées au titre des deux objectifs « climat » uniquement. Ces indicateurs portent sur les données de l’exercice 2023 avec une information comparative au titre de l’exercice 2022.
Selon le règlement de la taxinomie, une activité éligible est alignée, et donc durable, si l’activité :
(i) respecte le ou les critère(s) technique(s) de contribution substantielle à l’un des six objectifs environnementaux ;
(ii) ne cause de préjudice à aucun autre objectif environnemental (Do no Significant Harm – DNSH) ;
(iii) respecte les garanties minimales visées à l’article 3.c, à savoir les procédures qu’une entreprise exerçant une activité économique met en œuvre pour s’aligner sur :
a. Critères de contribution substantielle à l’atténuation du changement climatique
# Critères techniques
La taxonomie européenne requiert d’atteindre un seuil de consommation d’énergie primaire correspondant à la NZEB-10 % pour les bâtiments construits avant le 31 décembre 2020, ceux ayant un DPE égal à A ou appartenant au top 15 % du parc immobilier national. À date, le seuil moyen retenu sur notre parc immobilier est de 156 kWh/m2/an (source : Observatoire de l’Immobilier Durable). Les bâtiments construits après le 31 décembre 2020 doivent satisfaire aux critères spécifiés à la section 7.1.
Dans ces conditions, Econocom ne satisfait dès lors pas aux critères de contribution substantielle pour cette activité.
L’activité a mis en œuvre les pratiques pertinentes du Code de conduite européen relatif au rendement énergétique des centres de données.
L’alignement des activités est conditionné à la typologie des services relatifs à la performance énergétique des bâtiments.
b. Do not significant harm
# Adaptation au changement climatique
Les risques physiques et de vulnérabilité des actifs face au changement climatique ont fait l’objet d’une analyse spécifique qui a conduit à la définition en cours de plans d’action selon les niveaux d’exposition.
Les critères de contribution substantielle pour l’activité 7.7 n’étant pas satisfaits, les DNSH correspondant n’ont pas fait l’objet d’une analyse spécifique.
Il a été considéré que le DNSH relatif à l’adaptation au changement climatique et Utilisation durable et protection des ressources hydrologiques et marines étaient non applicables au regard des activités de services concernées.
# Transition vers une économie circulaire
L’équipement utilisé satisfait aux exigences établies conformément à la directive 2009/125/CE pour les serveurs et les produits de stockage de données.
Il a été considéré que les DNSH relatifs à l’adaptation au changement climatique et à l’utilisation durable et protection des ressources hydrologiques et marines, étaient non applicables au regard de l’activité d’hébergement concernée.
c. Garanties minimales sociales
Econocom répond à ces différents critères de garanties minimales :
5. Résultats
Menée conjointement par les Directions Financière, RSE et opérationnelles, Econocom a conduit une analyse détaillée de l’ensemble de ses activités afin d’identifier les activités éligibles et les ratios associés.
a. Chiffre d’affaires
La part du chiffre d’affaires éligible couvre les activités de la Business Unit « Green & Energy » et les activités d’hébergement au sein du métier « Services ».
en millions € |
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| Critères de contribution substantielle | DNSH |
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Activité économiques | Code(s) | Chiffre d’affaires absolu | Part du chiffre d’affaires éligible | Atténua- | Adapta- | Ressour- | Économie circulaire | Pollution | Biodiversité et écosystème | Atténua- | Adapta- | Ressources aquatiques et marines | Économie circulaire | Pollution | Biodiversité et écosystème | Garanties minimales | Part du chiffre d’affaires alignée | Catégorie (activité habilitante) | Catégorie (activité transitoire) |
A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES |
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A.1 Activités durables |
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Traitement de données, hébergement et activités connexes | 8.1 | 9,52 | 0,35 % | 100 % |
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| OUI | OUI | OUI |
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| OUI | 0,35 % |
| T |
Services spécialisés en lien avec la performance énergétique des bâtiments | 9.3 | 16,00 | 0,59 % | 100 % |
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| OUI |
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| OUI | 0,59 % | H |
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Fourniture de solutions informatiques/opérationnelles fondées sur les données | 4.1 | 0,8 | 0,03 % |
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| 100 % |
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Réparation, remise en état et remanufacturage | 5.1 | 0,1 | 0,00 % |
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| 100 % |
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Préparation en vue de la réutilisation de produits et de composants de produits en fin de vie | 5.3 | 24,0 | 0,89 % |
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| 100 % |
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|
Produits en tant que services et autres modèles de services circulaires axés sur l’utilisation et les résultats | 5.5 | 340,0 | 12,63 % |
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| 100 % |
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Place de marché pour le commerce de biens d’occasion destinés à être réutilisés | 5.6 | 0,6 | 0,02 % |
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| 100 % |
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Chiffre d’affaires des activités durables (A.1) |
| 391,0 | 14,6 % | 100 % |
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| 0,9 % |
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A.2 Activités éligibles à la taxonomie mais non durables |
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Chiffre d’affaires des activités éligibles mais non durables (A.2) |
| - | 0,0 % |
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Total (A.1 + A.2) |
| 391,0 | 14,6 % |
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B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE |
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Chiffre d’affaires des activités non éligibles à la taxonomie (B) |
| 2 290,2 | 85,4 % |
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Total (A + B) |
| 2 681,2 | 100,0 % |
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Cf. Note 1 chapitre 7 sur les états financiers consolidés, Chiffres d’affaires 2023 = 2 691,7 millions d’euros
| Chiffre d’affaires | |
---|---|---|
Part des activités alignées | Part des activités éligibles | |
Atténuation du changement climatique | 0.9 % | 0,9 % |
Adaptation au changement climatique | 0 % | 0 % |
Protection et utilisation durable de l’eau et des ressources marines | Non applicable | 0 % |
Transition vers une économie circulaire, prévention des déchets et recyclage | Non applicable | 13,6 % |
Prévention et contrôle de la pollution | Non applicable | 0 % |
Protection des écosystèmes sains | Non applicable | 0 % |
b. Dépenses d’investissements (CapEx)
En vertu de l’annexe 1 du règlement délégué Article 8, Econocom reporte les dépenses d’investissements et d’exploitation associées à une activité éligible et les dépenses d’investissements individuelles qui ne sont pas associées à une activité destinée à être commercialisée.
Les dépenses d’investissements et d’exploitation concernent principalement des dépenses individuelles liées au secteur immobilier, et correspondent principalement aux droits d’utilisation des contrats de location des bâtiments et des véhicules.
en millions € |
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| Critères de contribution substantielle | DNSH |
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| ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Activité économiques | Code(s) | CapEX absolu | Part CapEX éligibles | Atténua- | Adapta- | Ressour- | Économie circulaire | Pollution | Biodiversité et écosystème | Atténua- | Adapta- | Ressources aquatiques et marines | Économie circulaire | Pollution | Biodiversité et écosystème | Garanties minimales | Part des CapEX alignée | Catégorie (activité habilitante) | Catégorie (activité transitoire) |
A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE |
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A.1 Activités durables |
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Achat, financement, location, crédit-bail et exploitation de véhicules | 6.5 | 1 789,2 | 3,1 % | 100 % |
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| OUI |
| OUI | OUI | OUI |
| OUI | 3,1 % |
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Fourniture de solutions informatiques/opérationnelles fondées sur les données | 4.1 | 0,0 |
|
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| 100 % |
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Réparation, remise en état et remanufacturage | 5.1 |
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| 100 % |
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Préparation en vue de la réutilisation de produits et de composants de produits en fin de vie | 5.3 | 0,2 |
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| 100 % |
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Produits en tant que services et autres modèles de services circulaires axés sur l’utilisation et les résultats | 5.5 | 0,7 |
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| 100 % |
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Place de marché pour le commerce de biens d’occasion destinés à être réutilisés | 5.6 |
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| 100 % |
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CapEx des activités durables (A.1) |
| 1 790,1 | 3,1 % | 100 % |
|
| 100 % |
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| 3,1 % |
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A.2 Activités éligibles à la taxonomie mais non durables |
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| 0,0 % |
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Achat, financement, location, crédit-bail et exploitation de véhicules | 6.5 | 16 102,8 | 28,1 % |
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Acquisition et propriété de bâtiments | 7.7 | 16 443,0 | 28,7 % |
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CapEx des activités éligibles mais non durables (A.2) |
| 32 545,8 | 56,7 % |
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Total (A.1 + A.2) |
| 34 335,9 | 59,9 % |
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B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE |
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CapEX des activités non éligibles à la taxonomie (B) |
| 13 069,0 | 22,8 % |
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Total (A + B) |
| 57 350,0 | 100,0 % |
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Cf. Note 10, chapitre 7 sur les états financiers consolidés , CAPEX 2023 = 57 350,0 millions d’euros
| CapEx | |
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| Part des activités alignées | Part des activités éligibles |
Atténuation du changement climatique | 28,7 % | 28,7 % |
Adaptation au changement climatique | 0 % | 0 % |
Protection et utilisation durable de l’eau et des ressources marines | Non applicable | 0 % |
Transition vers une économie circulaire, prévention des déchets et recyclage | Non applicable | 31,2 % |
Prévention et contrôle de la pollution | Non applicable | 0 % |
Protection des écosystèmes sains. | Non applicable | 0 % |
c. Dépenses d’exploitation (OpEx)
Sur la base du reporting 2023, les charges de maintenance et de location (relative aux contrats non capitalisés) représentent une part non significative des charges opérationnelles totales du groupe.
Suivant la définition de la section 1.1.3.1 de l’Annexe 1, le montant total du dénominateur des OpEX au titre d’exercice 2023 est de 2 535,4 millions d’euros, la part prépondérante concernant les coûts d’achat des biens vendus ou loués.
en millions € |
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| Critères de contribution substantielle | DNSH |
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| ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Activité économiques | Code(s) | OpEX absolu | Part des OpEX éligibles | Atténua- | Adapta- | Ressour- | Économie circulaire | Pollution | Biodiversité et écosystème | Atténua- | Adapta- | Ressources aquatiques et marines | Économie circulaire | Pollution | Biodiversité et écosystème | Garanties minimales | OpEX alignée sur la taxonomie - 2022 | Catégorie (activité habilitante) | Catégorie (activité transitoire) |
A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES A LA TAXONOMIE |
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A.1 Activités durables |
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| - | 0 % |
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| 0 % |
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OpEX des activités durables (A.1) |
| - | 0 % |
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| 0 % |
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A.2 Activités éligibles à la taxonomie mais non durables |
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| - | 0 % |
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OpEX des activités éligibles mais non durables (A.2) |
| - | 0 % |
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Total (A.1 + A.2) |
| - | 0 % |
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B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES A LA TAXONOMIE |
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OpEX des activités non éligibles à la taxonomie (B) |
| - | 0 % |
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Total (A + B) |
| - | 0 % |
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6. Activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile
Le tableau ci-après reprend le modèle standard pour la publication des informations liées aux activités nucléaires et gaz selon le règlement délégué (UE) n° 2022/1214 de la Commission européenne du 9 mars 2022.
Ligne | Activités liées à l’énergie nucléaire | |
---|---|---|
1. | L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de recherche, de développement, de démonstration et de déploiement d’installations innovantes de production d’électricité à partir de processus nucléaires avec un minimum de déchets issus du cycle du combustible. | NON |
2. | L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d’exploitation sûre de nouvelles installations nucléaires de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, y compris leurs mises à niveau de sûreté, utilisant les meilleures technologies disponibles | NON |
3. | L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités d’exploitation sûre d’installations nucléaires existantes de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, à partir d’énergie nucléaire, y compris leurs mises à niveau de sûreté | NON |
| Activités liées au gaz fossile | |
4. | L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux | NON |
5. | L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état et d’exploitation d’installations de production combinée de chaleur/froid et d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. | NON |
6. | L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état ou d’exploitation d’installations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid à partir de combustibles fossiles gazeux. | NON |
Le groupe délivre des prestations de service selon trois modèles :
Par ailleurs, les contrats de services portent un risque lié au délai de résiliation. Le groupe veille à ce que ce délai soit suffisant pour permettre l’adaptation des effectifs, en particulier pour les contrats de taille significative. Le groupe s’attache par ailleurs à anticiper toute rupture de contrat afin notamment de reclasser ses employés et a recours à un certain niveau de sous-traitance afin d’augmenter sa flexibilité.
Sur certains de ses contrats, Econocom s’engage à des obligations de performance et peut s’appuyer sur des sous‑traitants. Econocom a pour politique de répercuter les pénalités éventuellement prévues à ses sous‑traitants. Il peut toutefois arriver qu’Econocom porte un risque lié à la défaillance d’un de ses sous‑traitants. Aucun n’est cependant assez important pour représenter une part significative de l’activité d’Econocom.
Par ailleurs, Econocom étudie la capacité financière et opérationnelle de ses sous‑traitants chaque fois que c’est nécessaire et notamment quand elle recourt à un sous‑traitant nouveau sur le marché.
Dans le cadre de son activité Technology Management & Financing, le groupe est exposé au risque de variation de la valeur future des équipements loués. La réponse du groupe consiste à calculer une valeur future des équipements sur la base d’un amortissement fortement dégressif. La méthode de calcul est décrite dans la note sur les principes comptables au 4.1. des états financiers consolidés. Elle est régulièrement confrontée aux transactions effectivement réalisées et des statistiques sont faites annuellement pour valider le caractère adapté et prudent de la méthode retenue.
Lorsqu’il s’agit d’équipements non standards, le groupe s’assure de la correcte valorisation de la valeur future des équipements loués, notamment en faisant appel à des experts indépendants.
Dans le cadre de son activité Products & Solutions, Econocom ne garde pas de stock significatif non affecté à des commandes et ne porte donc qu’un risque limité lié à l’obsolescence.
Dans le cadre de ses activités de maintenance et d’infogérance des data centers, le groupe garde un stock dédié. La composition et le niveau de ce stock sont suivis en permanence pour correspondre au parc infogéré et répondre au risque d’obsolescence.
Le marché des services informatiques est un marché concurrentiel. Dans chacun des pays où le groupe est implanté et dans chacune de ses activités, Econocom doit faire face à une concurrence composée d’acteurs internationaux, nationaux ou locaux. Toutefois, Econocom se différencie de ses concurrents grâce à son mix d’activités et en particulier à ses compétences dans le domaine de la location-financement, ainsi que par sa dimension internationale.
À la connaissance de la Direction, le groupe n’est pas exposé à des risques sociaux particuliers autres que ceux pouvant intervenir dans la vie sociale normale d’entreprises de taille comparable implantées en Europe. La plus grande partie des collaborateurs est employée dans les filiales françaises, belges, espagnoles, italiennes et marocaines.
Le groupe n’a aucune activité de destruction des machines rachetées aux institutions de refinancement en fin de contrat. Dans le cadre de la norme européenne DEEE (Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques), le groupe récolte auprès de ses clients l’ensemble du matériel dont il est propriétaire afin d’assurer le traitement et le recyclage des déchets d’Équipements Électriques et Électroniques. Depuis 2013, Econocom fait partie des clients d’Ecologic, pour lesquels l’éco‑organisme coordonne la collecte et le traitement des DEEE professionnels sur toute la France, dans le respect de la réglementation.
Avec l'acquisition de 90% des parts de la société Sofi Group (rebaptisée Econocom Factory) en mai 2022, le groupe affirme par ailleurs sa volonté de se développer sur le marché du numérique recondtitionné en Europe.
Dans le cadre de sa stratégie, le groupe continue à renforcer ses activités en procédant à des acquisitions ciblées.
L’acquisition de sociétés et leur intégration comportent certains risques, notamment la prise en charge de frais financiers et opérationnels plus élevés qu’attendus, l’échec de l’intégration des opérations qui peut se traduire par la perte de clients importants ou le départ de salariés clés des entreprises acquises, et la dégradation de leurs performances financières.
L’intégration de sociétés acquises peut également perturber les activités existantes du groupe et disperser ses ressources notamment managériales. Les synergies attendues d’une acquisition peuvent être inférieures aux prévisions ou être réalisées sur une période plus longue qu’initialement annoncée, et les coûts de mise en œuvre de ces synergies supérieures aux attentes. Les éléments susmentionnés peuvent également avoir un impact négatif sur le goodwill comptabilisé dans les comptes consolidés (voir aussi note 9 « Écart d’acquisition et tests de dépréciation » des comptes consolidés).
Le groupe preste ses services dans plusieurs pays d’Europe occidentale. Il est donc soumis à de nombreuses réglementations juridiques, douanières, fiscales et sociales. Afin de les maîtriser au mieux, le groupe s’est doté systématiquement de filiales locales dont les dirigeants connaissent la réglementation et la législation locale applicable et travaillent avec les juristes du groupe et des Conseils.
Le groupe effectue un suivi permanent des litiges et situations exceptionnelles présentant un risque financier. Les litiges existants sont provisionnés d’une manière adéquate appréciée par la Direction du groupe.
Les informations concernant les litiges ou arbitrages susceptibles d’avoir une incidence sensible sur la situation financière du groupe, son activité ou ses résultats, au 31 décembre 2023, figurent dans la note 17 des comptes consolidés.
Le groupe fait régulièrement l’objet de contrôles fiscaux dans les différents pays dans lesquels il est implanté. Bien que le résultat final de ces contrôles soit incertain, le groupe a estimé au mieux les provisions pour risque relatives à ces contrôles fiscaux, et les a comptabilisées en conséquence dans ses comptes. Les résultats définitifs de ces contrôles pourraient avoir un impact négatif sur les comptes consolidés du groupe, mais limité du fait de leur provisionnement.
Certains pays ont décidé de renforcer la législation applicable aux sociétés de location-financement en la rapprochant de celle applicable aux établissements financiers. Le risque lié, commun à l’ensemble des acteurs du secteur, est celui d’une augmentation des coûts administratifs.
Dans le cadre de son activité, Econocom cède la majorité de ses contrats de location‑financement à des organismes de refinancement.
Ces institutions opèrent généralement sur des zones géographiques ou des types d’équipements bien définis. En outre, le groupe s’attache à conserver l’équilibre de son portefeuille de refinanceurs de sorte à ne pas se trouver dans une situation de dépendance à l’égard d’une ou plusieurs institutions.
En 2023, la part des cinq refinanceurs les plus importants représente 68% de la valeur totale des loyers refinancés (contre 70 % en 2022). La part du premier refinanceur du groupe dans la valeur totale des loyers refinancés reste pour sa part stable à 27 %.
Le groupe s’efforce continuellement d’élargir son portefeuille clients. C’est un axe de développement stratégique pour gagner des parts de marché. Au 31 décembre 2023, aucun des clients ne représente plus de 5 % du chiffre d’affaires total du groupe.
Compte tenu du nombre important de fournisseurs potentiels et de leur interchangeabilité, la dépendance d’Econocom à l’égard de ses fournisseurs est faible.
Pour les activités Technology Management & Financing, Products & Solutions comme Services, la défaillance d’un fournisseur entraînerait le report de l’activité vers un autre fournisseur.
Au 31 décembre 2023, aucun fournisseur ne représente plus de 15 % du volume total des achats du groupe.
Dans le cadre de ses activités de Technology Management & Financing, de Services et de Products & Solutions, le groupe développe des partenariats avec certains constructeurs, opérateurs télécoms, éditeurs et fournisseurs de solutions. Cependant, le groupe s’attache à rester indépendant de ces acteurs pour pouvoir proposer à ses clients la solution la plus adaptée, qu’il s’agisse d’architecture, de matériels ou de logiciels.
Le principal objectif de la structure de capital est de maximiser la valeur aux actionnaires tout en maintenant la flexibilité financière désirée afin d’exécuter les projets stratégiques.
Les actions d’auto-contrôle sont détaillées en note 16.3.3.
Les seuls instruments potentiellement dilutifs sont les actions gratuites attribuées dans le cadre des plans d’actions gratuites de performance, les options de souscription d’actions (cf. note 16) et les obligations convertibles (cf. note 15).
Le groupe est exposé, de par ses activités, à certains risques financiers : risque de marché (incluant le risque de change, de taux d’intérêt et de variation de prix), risque de liquidité et risque de crédit.
Le programme de gestion des risques financiers se focalise sur la réduction de l’exposition du groupe au risque de crédit et au risque de taux en transférant les créances de location à des organismes de refinancement et en utilisant des solutions d’affacturage sans recours dans les activités Produits & Solutions et Services.
Les risques financiers de marché (risques de taux, de change) et de liquidité sont plus particulièrement gérés par la Direction Générale du groupe.
En fin d’année, la Direction Générale du groupe fixe, pour l’élaboration des budgets, l’ensemble des « taux budgétaires » de change et d'intérêt pour l’année suivante.
Le groupe gère le cas échéant son exposition aux risques de taux d’intérêt et de change par le recours à des instruments de couverture tel que les contrats de SWAP et les couvertures de change à terme. Ces instruments dérivés sont réservés à des fins de couverture et ne sont jamais utilisés à des fins spéculatives.
Les opérations du groupe sont principalement situées en zone Euro mais, suite au développement de l’activité en Europe hors zone Euro, ainsi que sur le continent américain, le groupe peut être sujet à des risques suite aux fluctuations d’autres devises. Le tableau ci-après récapitule la sensibilité de certains agrégats du compte de résultat consolidé du groupe à une variation de plus ou moins 10 % des parités de change face à l’euro, liée à la conversion des comptes des filiales libellées en devise étrangère.
en millions € | Contribution aux comptes consolidés | Sensibilité à une variation de | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Euro | Livre Sterling | Dollar US | Zloty polonais | Autres devises | Total | +10 % | (10 %) | |
Produits des activités poursuivies | 2 579,4 | 73,5 | 8,3 | 11,6 | 8,4 | 2 681,2 | (9,3) | +11,3 |
Marge opération- | 105,2 | 0,7 | 3,6 | 0,8 | 5,9 | 116,2 | (1,0) | +1,2 |
Résultat net | 54,4 | 0,7 | 2,5 | 0,6 | 4,4 | 62,6 | (0,8) | +0,9 |
Les achats et ventes de ces filiales sont principalement libellés dans la même devise, ce qui limite l’exposition au risque de change. Le groupe considère donc ce risque comme peu significatif.
Par ailleurs, le groupe, dans le cadre de son activité Technology Management & Financing, peut être amené à gérer des contrats de location‑financement en dollar américain. Le mécanisme de fonctionnement de ces contrats est tel que le risque de change est naturellement couvert. Quelle que soit la variation du cours du dollar, l’impact sur le résultat est non significatif.
Les revenus opérationnels d’Econocom et les flux de trésorerie sont largement indépendants des variations de taux d’intérêts. Les cessions de contrats de location à des organismes de refinancement se font systématiquement à taux fixe. Le revenu tiré de ces contrats est donc défini dès le départ et ne varie qu’en cas d’évolution du contrat.
Au niveau de l’endettement financier brut, le tableau ci-dessous présente la répartition entre dettes à taux fixes (ou faisant l'objet d'une couverture de taux) et dettes à taux variables :
en millions € | Au 31 déc. 2023 | Au 31 déc. 2022 | ||
---|---|---|---|---|
Encours | % dette total | Encours | % dette total | |
Taux fixe (1) | 307,6 | 76 % | 424,7 | 78 % |
Taux variable (2) | 99,1 | 24 % | 121,2 | 22 % |
Endettement financier | 406,7 | 100 % | 545,9 | 100 % |
(1) Emission en 2022 d'un emprunt « Schuldschein » avec un taux variable ; toutefois, une couverture de taux a été mise en place afin que cette exposition à taux variable soit considérée à taux fixe. (2) Hors concours bancaires courants. |
Au 31 décembre 2023, l’endettement financier du groupe est en partie à taux variable ; il est constitué des emprunts à court terme (lignes de crédit, billets de trésorerie ou NEUCP) ainsi que de l’affacturage, également à court terme.
L’analyse de sensibilité concernant les taux d’intérêt montre que l’impact sur le résultat avant impôt d’une hausse des taux à court terme de 1,0 % (100 points de base) serait de 1,0 millions d’euros.
Dans le cadre de son activité Technology Management & Financing, le groupe est exposé au risque de variation des intérêts résiduels dans les actifs donnés en location. La réponse du groupe consiste à calculer une valeur future des équipements sur la base d’un amortissement fortement dégressif, se prémunissant ainsi du risque d’obsolescence. La méthode de calcul est décrite dans la note 11.1.
Elle est régulièrement comparée aux transactions effectivement réalisées, et des statistiques sont dressées annuellement pour valider le caractère adapté et prudent de la méthode retenue.
La stratégie du groupe est de ne pas détenir des actions cotées ou non cotées en dehors de ses propres actions.
Les titres Econocom Group en auto‑détention au 31 décembre 2023 figurent dans les comptes consolidés en diminution des capitaux propres depuis leur acquisition ; il n’y a donc pas lieu de comparer leur valeur comptable à leur valeur de marché.
La Direction du Financement est chargée de veiller à ce que le groupe dispose de sources de financement pérennes et en quantité suffisante :
Les lignes de crédit négociées au 31 décembre 2023 sont présentées ci‑après :
en millions € | Total montant disponible | Total montant utilisé |
---|---|---|
Lignes de crédit non confirmées | 86 | - |
Lignes de crédit confirmées | 271 | - |
Total lignes de crédit | 357 | - |
|
Les lignes de crédit permettent de garantir la disponibilité de liquidités nécessaires au financement des actifs du groupe, à ses besoins de trésorerie court terme et à son développement, et ce, au moindre coût.
En octobre 2015, le groupe a mis en place un programme de billets de trésorerie (NEUCP) sur le marché français. Le plafond de ce programme est de 200 millions d’euros et l’encours au 31 décembre 2023 est de 20,0 millions d’euros contre 32,5 millions d'euros au 31 décembre 2022.
Les caractéristiques des dettes obligataires sont présentées dans la note 15.2.
La Direction du groupe estime, compte tenu des projections financières actuelles, qu’Econocom dispose de ressources suffisantes à la poursuite et au développement de ses activités.
Le tableau ci-dessous présente les flux non actualisés de remboursement (capital et intérêts) des passifs financiers sur la base des échéances contractuelles résiduelles.
2023 en millions € | Engagement | < 1 an | 1 an < x < 5 ans | > 5 ans |
---|---|---|---|---|
Passifs locatifs | 55,7 | 19,1 | 30,2 | 6,3 |
Engagements bruts de valeurs résiduelles financières | 116,0 | 31,4 | 84,6 | - |
Dettes sur contrats refinancés avec recours | 154,4 | 27,9 | 126,5 | 0,0 |
Dettes bancaires, billets de trésorerie et autres | 50,7 | 49,0 | 1,7 |
|
Emprunt obligataire non convertible (Schuldshein) | 229,3
| 9,6 | 209,4 | 10,3 |
Dettes d’acquisition conditionnées | 46,7 | 23,8 | 22,9 | - |
Autres passifs non courants | 6,4 | 0,2 | 6,2 | - |
Fournisseurs | 648,2 | 648,2 | - | - |
Autres créditeurs (hors dérivés) | 178,4 | 178,4 | - | - |
Autres passifs courants | 36,4 | 36,4 | - | - |
Total | 1 522,0 | 1 023,9 | 481,5 | 16,6 |
2022 en millions € | Engagement | < 1 an | 1 an < x < 5 ans | > 5 ans |
---|---|---|---|---|
Passifs locatifs | 59,9 | 18,6 | 41,2 | - |
Engagements bruts de valeurs résiduelles financières | 109,9 | 25,8 | 84,1 | - |
Dettes sur contrats refinancés avec recours | 124,3 | 34,7 | 75,8 | 13,8 |
Dettes bancaires, billets de trésorerie et autres | 61,5 | 56,4 | 5,0 | 0,1 |
Emprunt obligataire convertible (OCEANE) | 152,9 | 152,9 | - | - |
Emprunts obligataires non convertibles (Euro PP/Schuldshein) | 234,0 | 14,4 | 209,0 | 10,6 |
Dettes d’acquisition conditionnées | 61,2 | 24,9 | 36,3 | - |
Autres passifs non courants | 13,1 | 3,7 | 6,6 | 2,8 |
Fournisseurs | 741,2 | 741,2 | - | - |
Autres créditeurs (hors dérivés) | 190,8 | 190,8 | - | - |
Autres passifs courants | 15,4 | 15,4 | - | - |
Total | 1 764,2 | 1 278,7 | 458,0 | 27,3 |
Le groupe ne présente pas d’exposition significative au risque de crédit. La politique du groupe vise à garantir que les biens et services sont vendus à des clients ne présentant pas de risque d’insolvabilité. La non‑concentration de la clientèle et l’utilisation de solutions d’affacturage pour les activités de Distribution et de Services, et de refinancement sans recours à des organismes filiales de banques et d’assurance‑crédit pour l’activité Technology Management & Financing limitent l’exposition. Néanmoins, dans certains cas, le groupe ne refinance pas les contrats de location ; les contrats de location pour lesquels Econocom porte alors le risque de contrepartie représentent environ 10 % de l’encours de l’activité TMF. Le groupe concentre ces opérations stratégiques avec risque crédit dans sa filiale Econocom Digital Finance Limited afin d’assurer une gestion uniformisée.
La politique du groupe assure que les biens et services sont vendus à des clients dont la solvabilité a fait l’objet d’une évaluation détaillée. La non‑concentration de la clientèle et l’utilisation de solutions d’affacturage pour les activités Products & Solutions et Services, et de refinancement sans recours fournis par des organismes filiales de banques et d’assurance‑crédit pour l’activité Technology Management & Financing limitent l’exposition au risque de crédit.
Dans le cadre de son activité Technology Management & Financing, le groupe se réserve cependant la possibilité de conserver le risque de crédit sur certaines opérations stratégiques. Ces opérations sont principalement portées par Econocom Digital Finance Limited (EDFL), la structure de refinancement interne du groupe, qui possède une expertise en matière de sécurisation des transactions et de financement des contrats hors des standards.
L’encours des contrats pour lesquels Econocom porte le risque de crédit se monte au 31 décembre 2023 à 209,1 millions d’euros, contre 284 millions d’euros en décembre 2022, et représente environ 10 % de l’encours total de l’activité Technology Management & Financing.
Les placements du groupe sont réalisés uniquement avec des acteurs financiers de premier plan afin de limiter le risque de crédit.
Concernant ses placements, le groupe ne contracte qu’avec des contreparties de premier plan afin de limiter le risque de crédit.
Le groupe n’ayant ni dérivé de crédit ni implication continue significative dans les actifs transférés, son exposition maximale à ce risque correspond à la valeur comptable des actifs financiers (note 14.1).
2023 en millions € |
|
| Répartition par échéances | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Valeur comptable | Créances non échues | Total échues | Moins de 60 jours | Entre 60 et | Plus de 90 jours | |
Clients refinanceurs – valeur brute | 44,0 | 32,7 | 11,3 | 10,8 | 0,1 | 0,4 |
Autres clients – valeur brute | 726,6 | 593,0 | 133,7 | 60,7 | 5,6 | 67,3 |
Perte de valeur sur créances douteuses | (44,2) | (20,8) | (23,4) | (0,1) | - | (23,4) |
Total clients | 726,4 | 605,0 | 121,5 | 71,5 | 5,7 | 44,4 |
2022 en millions € |
|
| Répartition par échéances | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Valeur comptable | Créances non échues | Total échues | Moins de 60 jours | Entre 60 et | Plus de 90 jours | |
Clients refinanceurs – valeur brute | 28,7 | 14,8 | 13,9 | 12,0 | 0,9 | 1,0 |
Autres clients – valeur brute | 827,7 | 685,0 | 142,7 | 62,2 | 8,5 | 72,0 |
Perte de valeur sur créances douteuses | (47,2) | (23,3) | (23,9) | (0,0) | (0,1) | (23,8) |
Total clients | 809,2 | 676,4 | 132,8 | 74,2 | 9,3 | 49,3 |
L’information financière communiquée par le groupe correspond aux états financiers consolidés du groupe ainsi qu’aux éléments de gestion de ces états financiers publiés en conformité avec le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union Européenne et arrêtés par le Conseil d’Administration.
Cette information financière fait l’objet, à chaque clôture, d’une présentation au Comité d’Audit du groupe, ainsi que d’une explication à l’ensemble des Administrateurs.
L’organisation financière du groupe est à la fois locale et globale. En effet, le groupe est organisé par métier et par pays. Les processus financiers sont mis en œuvre par des équipes financières, Directeurs Financiers et contrôleurs de gestion sous la responsabilité fonctionnelle du Directeur Financier groupe. Les Financial Controllers des activités et pays veillent à l’homogénéité des pratiques et des règles de clôture au sein d’une même activité quel que soit le territoire concerné.
La consolidation des comptes est réalisée par une équipe dédiée sur une base mensuelle. Les sociétés consolidées transmettent, via l’outil de consolidation, leurs états financiers détaillés pour intégration dans les comptes consolidés.
Chaque entité (société ou business unit) réalise un budget. La prévision de résultat est réactualisée plusieurs fois dans l’année et fait l’objet d’un suivi mensuel sur la base des reportings d’activité communiqués à la Direction du groupe. Ces reportings sont réalisés conjointement par le Responsable Opérationnel et le Financial Controller de l’entité.
Les différents budgets, reportings et éléments nécessaires à la consolidation font l’objet de calendriers et d’instructions spécifiques communiquées par la Direction Financière groupe.
Les principes comptables du groupe font l’objet d’un manuel des principes comptables servant de référentiel pour l’élaboration de l’information financière. Ce manuel définit les normes d’enregistrement des opérations et de présentation de l’information financière.
L’équipe en charge de la consolidation a également pour mission de réaliser une veille et un suivi des évolutions comptables des normes IFRS.
La Direction des Systèmes d’Information supervise les différents systèmes d’information utilisés par le groupe. Elle veille à l’harmonisation progressive des solutions mises en place et à la continuité des opérations. Dans le cadre de l’élaboration de l’information financière, les flux d’information provenant des outils informatiques propres aux différentes activités sont centralisés dans des solutions uniques de gestion de la comptabilité et de reporting.
Les reportings mensuels permettent aux différents responsables opérationnels et financiers ainsi qu’à la Direction du groupe de s’assurer de la qualité et de la cohérence des résultats du groupe avec les objectifs fixés. À la fin de chaque mois, ces reportings contiennent un rapprochement entre les éléments de gestion et les comptes consolidés du groupe afin d’assurer la fiabilité de l’information financière.
L’audit interne du groupe (externalisé) complète l’organisation en matière de Risk Management et réalise entre autres, une cartographie des risques. Dans le cadre de ses missions, il s’assure du respect des règles « groupe », de la fiabilité des reportings et de l’adéquation de la couverture des risques. L’audit interne du groupe reporte directement au Président et au Comité d’Audit.
Dans l’identification des risques susceptibles d’impacter la réalisation des objectifs de reporting financiers, la Direction du groupe tient compte de la possibilité de déclarations erronées liées à des fraudes et prend les actions nécessaires si le contrôle interne doit être renforcé. L’Audit Interne mène des audits spécifiques, sur base de l’évaluation des risques de fraude potentiels, afin d’éviter et de prévenir des fraudes. Les éventuels constats sont systématiquement signalés au Comité d’Audit.
Les risques liés aux systèmes d’information comptable font l’objet d’une évaluation régulière afin d’identifier les plans d’amélioration qui sont ensuite mis en place.
Les systèmes comptables utilisés dans le groupe sont harmonisés et communs à l’ensemble des métiers et des filiales à l’exception de certaines sociétés dans lesquelles le groupe a pris récemment des participations, qui peuvent utiliser d’autres outils que ceux du groupe, plus appropriés à leur taille.
Les différents systèmes d’information propres aux activités sont interfacés avec les systèmes comptables afin de garantir la traçabilité, l’exhaustivité et la fiabilité des informations liées aux opérations.
Le système de consolidation est un outil standard.
Le service consolidation, en coordination avec la Direction Financière groupe et les Financial Controllers des activités et pays, veille à suivre l’évolution des normes comptables IFRS et adapte en conséquence les principes comptables du groupe. Il organise également les formations des personnels financiers lorsque cela est nécessaire.
Afin de s’assurer de la fiabilité des informations financières liées aux opérations, les équipes « contrôle de gestion » s’assurent chaque mois que le chiffre d’affaires et les coûts enregistrés correspondent aux flux attendus lors de l’approbation des opérations.
La Direction Financière groupe réalise régulièrement des analyses statistiques pour s’assurer que les hypothèses prises lors de la comptabilisation des contrats de location sont prudentes et adéquates.
Par ailleurs, des contrôles mensuels définis par activité sont réalisés par les équipes de Financial Controlling des filiales.
L’information financière est élaborée sous le contrôle et la responsabilité du Conseil d’Administration qui s’est doté, depuis 2004, d’un Comité d’Audit dont le fonctionnement et le rôle sont exposés au chapitre 2.1. ci-avant.
Les procédures gouvernementales, judiciaires ou d’arbitrage à l’encontre du groupe, en suspens ou dont il serait menacé, font l’objet de provisions établies conformément aux normes IAS 37 en tenant compte de l’ensemble des informations pertinentes disponibles sur ces procédures.
Le montant global consolidé des provisions ainsi constituées pour l’ensemble des contentieux du groupe (cf. note 17. des états financiers consolidés) inclut l’ensemble des sorties de ressources, jugées probables, sans contreparties futures et afférentes aux litiges de toutes natures que le groupe rencontre dans la conduite de ses activités.
Le groupe est couvert pour les risques de responsabilité civile et de dommages aux biens par des assurances adéquates souscrites auprès d’assureurs de premier rang. Il n’a par contre pas souhaité souscrire d’assurance perte d’exploitation et contre le risque de fraude.
Le groupe procède de façon permanente, avec ses assureurs et experts, à un audit des risques et à leur évaluation, de manière à en assurer la couverture optimale en fonction des marchés d’assurance et de réassurance.
Le groupe Econocom réalise en 2023 un chiffre d’affaires consolidé de 2 681 millions d’euros. À périmètre et normes constants, le chiffre d’affaires enregistre une croissance de 3,5 % dont 1,2 % organique. Cette croissance est portée par les activités TMF et Services, l'activité Produits & Solutions étant quant à elle confrontée à un marché de la distribution des actifs numériques liés au poste de travail en forte baisse.
La marge opérationnelle s’élève à 116,2 millions d’euros contre 114,2 millions en 2022 ; elle représente une profitabilité de 4,3 % en 2023, stable comparée à celle de 2022.
Compte tenu de la forte baisse des autres charges opérationnelles nettes, le résultat opérationnel du groupe s’établit à 105,5 millions d’euros, en forte progression par rapport aux 85,2 millions d’euros de 2022.
Malgré les mesures prises pour optimiser la génération et la gestion de la trésorerie, les charges financières nettes s'élèvent à 19,8 millions d’euros en hausse de 6,3 million d’euros par rapport à l’exercice précédent en raison des augmentations de taux d'intérêt intervenues au cours de l'exercice.
Après prise en compte d’une charge d’impôt de 26,1 millions d’euros, le résultat net annuel des activités poursuivies atteint 59,5 millions d’euros contre 49,3 millions d’euros en 2022. En intégrant le profit des activités non poursuivies de 3,1 millions d’euros, le résultat net consolidé s’établit à 62,6 millions d’euros.
Les performances 2023 d’Econocom, en particulier le chiffre d’affaires, la marge opérationnelle et le résultat net, sont globalement en ligne avec les indicateurs présentés comme points de départ du plan stratégique One econocom lors du Capital Market Day du 16 novembre 2023.
L'élaboration et la présentation de ce plan stratégique ont été un fait marquant de l'exercice 2023 pour Econocom. En effet, ce plan One econocom, marque la fin de la période de recentrage et de stabilisation du groupe avec comme marqueurs clés pour les cinq années à venir :
L'exercice 2023 n'a pas été marqué par la réalisation d'acquisition ou de cession significative.
Au cours de l’exercice 2023, le groupe a procédé à la cession de ses filiales Aciernet France et USA, déjà considérées comme destinées à la vente dans les états financiers consolidés 2022.
Econocom Group SE a augmenté sa participation dans la société Trams via l’acquisition de titres auprès des actionnaires minoritaires, portant ainsi sa participation à 90 %.
Fin mars 2023, Econocom a acquis, via sa filiale de location aux Pays-Bas, l'intégralité des titres de la société Reliance Financial Services, société hollandaise de location d'actifs numériques. Cette entité a été rattachée à l’activité Technology Management & Financing.
Au cours de l'exercice, Econocom Group a remboursé le solde de sa dette OCEANE pour 151,8 millions d'euros (en mars 2023) et la dernière tranche de son emprunt Schuldschein pour 8,0 millions d'euros (en novembre 2023).
Ces remboursements ont été refinancés par la mise en place de lignes bancaires permettant un allongement de la maturité de la dette et offrant une plus grande flexibilité pour répondre à la variation de nos besoins de financement tout au long de l'année. En conséquence, l'Endettement Financier Brut au 31 décembre 2023 baisse d'environ 140 millions d'euros alors que l'Endettement Financier Net augmente de moins de 40 millions d'euros.
Le groupe a poursuivi en 2023 ses rachats d’actions propres. Il en a acquis sur le marché 7 051 234. Après prise en compte des remises de titres à des managers bénéficiant de plans d’intéressement au capital et de l'annulation d'actions décidée lors de l'Assemblée Générale Extraordinaire du 22 juin 2023, Econocom Group SE détenait, au 31 décembre 2023, 6 444 846 actions, soit 3,60 % du capital de la Société.
en millions € | 2023 | 2022 retraité (1) | 2021 retraité (2) |
---|---|---|---|
Produits des activités poursuivies | 2 681 | 2 591 | 2 367 |
Marge opérationnelle | 116,2 | 114,2 | 127,7 |
Résultat opérationnel | 105,5 | 85,2 | 109,2 |
Capitaux propres (part du groupe et minoritaires) | 474,7 | 456,8 | 438,8 |
Excédent de trésorerie/(Endettement financier net) | (181,2) | (143,5) | (66,8) |
(1) Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassées en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. (2)Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2021 des activités considérées comme non poursuivies en 2022 sont reclassées en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2021. Par ailleurs, le compte de résultat consolidé 2021 est impacté de la décision de l’IFRIC portant sur le traitement des coûts d’implémentation des logiciels en mode SaaS ainsi que des corrections pour comparabilité sur certains contrats de type sale & leaseback et sur certains services inclus dans des contrats de l’activité TMF. |
en millions € | 2023 | 2022 | Variation |
---|---|---|---|
Chiffre d’affaires | 2 681,2 | 2 590,5 | 3,5 % |
Marge opérationnelle (2) | 116,2 | 114,2 | 1,8 % |
Dotations aux amortissements des actifs incorporels d’acquisition | (2,3) | (2,2) |
|
Autres produits opérationnels | 2,1 | 0,1 |
|
Autres charges opérationnelles | (10,5) | (27,0) |
|
Résultat opérationnel | 105,5 | 85,2 | 23,9 % |
Autres produits financiers | 1,1 | 0,4 |
|
Autres charges financières | (20,9) | (13,9) |
|
Résultat avant impôt | 85,7 | 71,7 | 19,5 % |
Impôts | (26,1) | (22,3) |
|
Résultat des sociétés mises en équivalence | - | - |
|
Résultat net des activités poursuivies | 59,5 | 49,3 | 20,7 % |
Résultat des activités non poursuivies | 3,1 | 16,0 |
|
Résultat net consolidé | 62,6 | 65,3 | (4,2 %) |
Résultat net, part du groupe | 63,5 | 63,8 | (0,6 %) |
Résultat net, part des minoritaires | (0,9) | 1,5 | (158,3 %) |
Résultat net ajusté (2) | 67,6 | 71,7 | (5,7 %) |
(1) Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. (2) Afin de faciliter le suivi et la comparabilité de ses performances opérationnelles et financières, le groupe Econocom présente deux indicateurs clés, la « Marge opérationnelle » et le « Résultat net ajusté », dont la définition est donnée en annexe. |
en millions € | 2023 | Amort. des actifs incorporels d’acquisition | Autres éléments non courants | Résultat des activités non poursuivies | 2023 ajusté | 2022 ajusté (1) |
---|---|---|---|---|---|---|
Chiffre d’affaires | 2 681,2 | - | - | - | 2 681,2 | 2 590,5 |
Marge opérationnelle | 116,2 | - | - | - | 116,2 | 114,2 |
Dotations aux amortissements des actifs incorporels d’acquisition | (2,3) | 2,3 | - | - | - | - |
Autres produits et charges opérationnels | (8,4) | - | 8,4 | - | - | - |
Résultat opérationnel | 105,5 | 2,3 | 8,4 | - | 116,2 | 114,2 |
Autres produits et charges financiers | (19,8) | - | - | - | (19,8) | (12,6) |
Résultat avant impôt | 85,7 | 2,3 | 8,4 | - | 96,4 | 101,6 |
Impôt | (26,1) | (0,6) | (2,1) | - | (28,8) | (30,0) |
Résultat des sociétés mises en équivalence | - | - | - | - | - | - |
Résultat des activités non poursuivies | 3,1 | - | - | (3,1) | - | - |
Résultat net consolidé | 62,6 | 1,8 | 6,3 | 3,1 | 67,6 | 71,7 |
Résultat net, part des minoritaires | (0,9) | - | 0,0 | 2,3 | 1,4 | 2,8 |
Résultat net, | 63,5 | 1,8 | 6,3 | (5,3) | 66,2 | 68,9 |
(1) Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
en € | 2023 | 2022 | Variation |
---|---|---|---|
Résultat par action | 0,354 | 0,363 | (2,5 %) |
Résultat des activités poursuivies par action | 0,336 | 0,274 | 22,7 % |
Résultat des activités non poursuivies par action | 0,017 | 0,089 | (80,5 %) |
Résultat net ajusté par action | 0,382 | 0,398 | (4,1 %) |
Résultat par action dilué | 0,351 | 0,338 | 4,0 % |
Résultat des activités poursuivies par action dilué | 0,334 | 0,259 | 29,2 % |
Résultat des activités non poursuivies par action dilué | 0,017 | 0,079 | (78,3 %) |
(1) Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
| 2023 | 2022 |
---|---|---|
Nombre total d’actions à la clôture | 179 045 899 | 222 929 980 |
Nombre moyen d’actions en circulation (1) | 176 990 225 | 180 041 957 |
Nombre d’actions en circulation à la clôture (1) | 172 601 053 | 178 752 287 |
Cours de l’action Econocom au 31 décembre (en €) | 2,57 | 2,85 |
Capitalisation boursière au 31 décembre (en millions €) | 444 | 509 |
(1) Hors actions propres. |
en millions € | 2023 | 2022 retraité (1) | 2021 retraité (2) |
---|---|---|---|
Produits & Solutions | 1 207 | 1 238 | 970 |
Services | 476 | 455 | 516 |
Technology Management & Financing Services | 998 | 898 | 881 |
Total chiffre d’affaires | 2 681 | 2 591 | 2 367 |
(1) Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. (2) Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2021 des activités considérées comme non poursuivies en 2022 sont reclassées en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2021. Par ailleurs, le compte de résultat consolidé 2021 est impacté de la décision de l’IFRIC portant sur le traitement des coûts d’implémentation des logiciels en mode SaaS ainsi que des corrections pour comparabilité sur certains contrats de type sale & leaseback et sur certains services inclus dans des contrats de l’activité TMF. |
Le groupe Econocom a réalisé, pour ses activités poursuivies, sur l’exercice 2023 un chiffre d’affaires consolidé annuel de 2 681 millions d’euros, en croissance organique de 1,2 % par rapport à l’exercice précédent. Le chiffre d’affaires se répartit comme suit :
en millions € | 2023 | 2022 | Variation | Variation |
---|---|---|---|---|
Produits et Solutions | 1 207 | 1 238 | (2,5 %) | (6,1 %) |
Services | 476 | 455 | 4,6 % | 4,5 % |
Technology Management | 998 | 898 | 11,2 % | 10,0 % |
Total Chiffre d’affaires | 2 681 | 2 591 | 3,5 % | 1,2 % |
(1) Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
L’activité Produits & Solutions réalise en 2023 un chiffre d’affaires de 1 207 millions d’euros contre 1 238 millions d’euros en 2022, soit une baisse de 2,5 % dont 6,1 % organiques. Après un exercice 2022 en forte croissance organique (plus de 15,0 %), l'activité pâtit en 2023 de l’évolution défavorable du marché européen de la distribution des actifs numériques liés au poste de travail, en particulier en France, en Allemagne et au UK.
À nouveau en croissance, l’activité Services atteint un chiffre d’affaires 2023 de 476 millions d’euros, en progression organique de 4,5 %. Cette croissance est portée par l'ensemble des entités Services du groupe à commencer par celles au Belux et en Espagne.
En 2023, l’activité Technology Management & Financing enregistre un chiffre d’affaires de 998 millions d’euros contre 898 millions d’euros un an plus tôt, soit une progression de 11,2 % dont 10,0 % organique. Cette croissance a été observée essentiellement en Allemagne, en Italie et en Espagne. Les solutions de TMF, offrant un conseil personnalisé et indépendant ainsi qu’un modèle contractuel flexible, sont particulièrement appréciées des clients dans un contexte de resserrement des conditions d’octroi et de pricing du crédit.
Le chiffre d’affaires se détaille comme suit :
en millions € | 2023 | 2022 | Variation | Variation |
---|---|---|---|---|
Benelux | 387 | 349 | 10,7 % | 4,8 % |
France | 1 245 | 1 331 | (6,4 %) | (7,0 %) |
Europe du Sud | 679 | 572 | 18,6 % | 12,4 % |
Europe du Nord et de l’Est | 353 | 316 | 11,8 % | 12,3 % |
Amériques | 17 | 22 | (23,1 %) | (22,5 %) |
Total Chiffre d’affaires | 2 681 | 2 591 | 3,5 % | 1,2 % |
(1) Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
Le Benelux affiche une croissance organique générale sur l'ensemble de ses métiers et notamment sur l'activité Services.
La zone France affiche une situation contrastée entre une décroissance des activités TMF et Produits & Solutions, partiellement compensée par la croissance des activités de Services.
L’Europe du Sud connaît une croissance organique importante portée par l’ensemble des activités du groupe, notamment en Italie et en Espagne.
L’Europe du Nord et de l’Est présente une forte croissance organique, résultat d'une situation contrastée entre la forte croissance de l'activité TMF en Allemagne et la décroissance organique des activités Produits et Solutions en Allemagne et au Royaume-Uni du fait des conditions de marché.
en millions € | 2023 | 2022 | 2021 retraité (2) | en % du CA 2023 | en % du CA 2022 |
---|---|---|---|---|---|
Produits et Solutions | 43,3 | 49,0 | 45,0 | 3,6 % | 4,0 % |
Services | 25,3 | 35,9 | 42,4 | 5,3 % | 7,9 % |
Technology Management & Financing | 47,6 | 29,3 | 40,2 | 4,8 % | 3,3 % |
Marge opérationnelle | 116,2 | 114,2 | 127,7 | 4,3 % | 4,4 % |
(1) Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. (2) Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2021 des activités considérées comme non poursuivies en 2022 sont reclassées en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2021. Par ailleurs, le compte de résultat consolidé 2021 est impacté de la décision de l’IFRIC portant sur le traitement des coûts d’implémentation des logiciels en mode SaaS ainsi que des corrections pour comparabilité sur certains contrats de type sale & leaseback et sur certains services inclus dans des contrats de l’activité TMF. |
La marge opérationnelle du groupe s’élève à 116,2 millions d’euros, soit 4,3 % du chiffre d’affaires. le taux de profitabilité est stable par rapport à 2022 (4,4 %).
Chez Produits et Solutions, malgré la baisse d'activité, la profitabilité reste proche de 4,0 %.
Chez Services, dans un contexte marqué par une hausse sensible des coûts du personnel et de l'énergie, le groupe est parvenu, au second semestre, à mieux répercuter à ses clients ces effets de l'inflation. Le taux de profitabilité passe ainsi de 4,3 % au premier semestre à 5,3 % sur l'année.
Chez TMF, profitant de cette croissance du chiffre d’affaires, la marge opérationnelle augmente fortement pour s’établir à 47,6 millions d’euros, soit 4,8 % du chiffre d’affaires contre 3,3 % l'an passé.
en millions € | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 |
---|---|---|
Écarts d’acquisition | 525,1 | 554,2 |
Autres actifs long terme | 157,8 | 163,3 |
Intérêts résiduels sur contrats de location | 164,3 | 164,6 |
Autres actifs non courants | 44,3 | 49,1 |
Clients et autres débiteurs (1) | 775,9 | 878,9 |
Autres actifs courants | 160,6 | 180,7 |
Trésorerie | 226,6 | 404,8 |
Actifs détenus en vue de la vente | 225,0 | 106,4 |
Total actif | 2 279,6 | 2 501,9 |
(1) Dont encours de locations autoportées : 209,2 millions d’euros au 31 décembre 2023 contre 283,7 millions d’euros au 31 décembre 2022. |
en millions € | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 |
---|---|---|
Capitaux propres – Part du groupe | 413,9 | 390,3 |
Capitaux propres – Minoritaires | 60,8 | 66,6 |
Capitaux propres – Total | 474,7 | 456,8 |
Emprunts obligataires (1) | 201,6 | 360,1 |
Dette financière (1) | 206,1 | 188,2 |
Provisions | 52,9 | 59,2 |
Engagement sur valeurs résiduelles | 107,1 | 102,8 |
Autres passifs financiers (2) | 46,7 | 61,2 |
Fournisseurs et autres créditeurs | 826,6 | 932,1 |
Autres passifs | 284,6 | 285,1 |
Passifs détenus en vue de la vente | 79,1 | 56,5 |
Total passif et capitaux propres | 2 279,6 | 2 501,9 |
(1) Compte tenu de la trésorerie apparaissant à l’actif pour 226,6 millions d’euros au 31 décembre 2023 (404,8 millions d’euros au 31 décembre 2022) et des emprunts obligataires et dettes financières, le bilan fait ressortir un endettement financier net de 181,2 millions d’euros au 31 décembre 2023 (contre 143,5 millions d’euros au 31 décembre 2022) ; cet endettement financier net doit être mis en regard des paiements futurs attendus des encours de location autoportés représentant 209,2 millions d’euros au 31 décembre 2023 (283,7 millions d’euros au 31 décembre 2022). (2) Concernent les dettes d’acquisition conditionnées. |
La présentation du bilan ci‑dessous en donne une lecture plus économique :
en millions € | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 |
---|---|---|
Actif |
|
|
Écarts d’acquisition | 525,1 | 554,2 |
Autres actifs non courants | 202,1 | 212,4 |
Intérêts résiduels dans les actifs donnés en location | 164,3 | 164,6 |
Clients et autres débiteurs | 777,3 | 878,9 |
dont encours de location autoportés | 209,2 | 283,7 |
Autres actifs courants | 160,6 | 180,7 |
Actifs détenus en vue de la vente | 225,0 | 106,4 |
Total actif | 2 054,4 | 2 097,1 |
|
en millions € | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 |
---|---|---|
Passif |
|
|
Capitaux propres | 474,7 | 456,8 |
Endettement financier net | 181,2 | 143,5 |
dont endettement financier net lié aux contrats autoportés | 209,2 | 283,7 |
dont endettement financier net autre | (28,0) | (140,2) |
Engagement brut de valeurs résiduelles financières | 107,1 | 102,8 |
Autres passifs financiers (1) | 46,7 | 61,2 |
Autres passifs non courants | 104,0 | 109,0 |
Fournisseurs | 826,6 | 932,1 |
Autres passifs courants | 235,0 | 235,3 |
Passifs détenus en vue de la vente | 79,1 | 56,5 |
Total passif | 2 054,4 | 2 097,1 |
(1) Concernent les dettes d’acquisition conditionnées. |
La valeur des goodwills est au 31 décembre 2023 de 525,1 millions d’euros en diminution de 29,1 millions d’euros sur l’exercice. Cette baisse est principalement liée au reclassement sur la ligne « Actifs détenus en vue de la vente » des goodwills relatifs aux activités destinées à la vente.
Le total des capitaux propres consolidés s’établit à 474,7 millions d’euros, en hausse de 17,9 millions d’euros par rapport à fin 2022. Cette hausse s’explique principalement par le résultat net de la période de 62,6 millions d’euros diminué du montant du remboursement de prime d’émission de 28,5 millions ainsi que des rachats nets d’actions propres intervenus au cours de l’exercice à hauteur de 18,5 millions d’euros.
Au 31 décembre 2023, Econocom détenait 6 444 846 actions propres non inscrites à son bilan, d’une valeur de 16,6 millions d’euros (au cours du 31 décembre 2023, soit 2,57 euros).
La répartition des capitaux propres entre les intérêts groupe et la quote‑part attribuable aux minoritaires varie sous l’effet de l'augmentation de la participation du groupe dans certains sociétés suite à l'exercice des options détenues sur les actionnaires minoritaires : la part des minoritaires s’établit ainsi à 60,8 millions d’euros contre 66,6 millions d’euros au 31 décembre 2022.
L’endettement financier net du groupe, au 31 décembre 2023, s’élève à 181,2 millions d’euros contre 143,5 millions d’euros fin 2022. Cet excédent se détaille comme suit :
en millions € | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 |
---|---|---|
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 225,5 | 402,4 |
Dettes bancaires et billets de trésorerie | (49,0) | (54,2) |
Trésorerie nette | 176,6 | 348,2 |
Dette obligataire convertible OCEANE | - | (151,2) |
Dette obligataire non convertible (Schuldschein) | (201,6) | (208,9) |
Autres | (156,1) | (131,6) |
Endettement financier net | (181,2) | (143,5) |
Cet endettement financier net est à mettre en regard d’encaissements futurs attendus des contrats autoportés de l’activité TMF pour 209,2 millions d’euros (contre 283,7 millions d’euros en 2022).
Dans le cadre de ses emprunts, le groupe n’est soumis qu’à un seul covenant. Ce dernier, calculé le 31 décembre de chaque année, correspond au rapport entre l'Endettement Financier Net et l’EBITDA pro‑forma. Ce ratio ne peut dépasser trois pendant deux périodes de test consécutives. Le non‑respect de ce covenant ne conduirait pas à un remboursement anticipé, mais à une augmentation de taux d’intérêt durant la période pendant laquelle le groupe n’atteint pas le ratio. Au 31 décembre 2023, ce covenant était respecté.
Les lignes de crédit ne comportent pas de clauses restrictives en matière de dette maximale, de ratios financiers ou de notations de crédit dont le dépassement déclencherait l’exigibilité immédiate des lignes de crédit.
Econocom n’a par ailleurs aucune restriction légale ou économique susceptible de limiter ou restreindre de façon significative et dans un avenir prévisible, les flux financiers au sein du groupe.
Les indicateurs de performance, non définis par les normes comptables mais utilisés par le groupe Econocom pour aider le lecteur à apprécier la performance économique et financière du groupe sont les suivants :
La marge opérationnelle inclut l’ensemble des produits et charges directement liés aux activités du groupe. Elle mesure le niveau de performance opérationnelle après neutralisation de l’amortissement des actifs incorporels d’acquisition générés suite à des regroupements d’entreprises. Au 31 décembre 2023, les principaux actifs incorporels d’acquisition retenus par le groupe, et dont la dotation aux amortissements n’est pas prise en compte pour la détermination de cet agrégat, sont le portefeuille de clients ECS et la marque Smaaart issue de l’acquisition de Sofi Group (renommé Econocom Factory).
Pour le suivi de la performance opérationnelle de ses activités, Econocom utilise comme principal indicateur cette marge opérationnelle.
Les « Autres produits et autres charges opérationnels » regroupent les éléments qui, de par leur fréquence, leur montant ou leur nature, sont susceptibles d’affecter la pertinence du suivi des performances opérationnelles du groupe. Ils comprennent notamment les pertes de valeur d’écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles, les résultats de cessions significatives d’actifs immobilisés, les coûts de restructuration et les coûts relatifs aux mesures d’adaptation des effectifs, les coûts liés aux déménagements d’activité, les variations de valeur sur les dettes d’acquisitions (compléments de prix) ainsi que les coûts liés aux différentes opérations de croissance externe.
Le groupe utilise aussi un solde intermédiaire de gestion intitulé « EBITDA ». Cet indicateur financier correspond à la marge opérationnelle retraitée des dotations aux amortissements, des dotations et reprises de dépréciations d’actifs et de provisions pour risques et charges, et des pertes nettes de valeur sur actifs courants et non courants.
en millions € | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Marge opérationnelle | 116,2 | 114,2 |
Dotations aux amortissements (hors actifs incorporels d’acquisition) et provisions | 31,9 | 22,7 |
Perte nette de valeur sur actifs courants et non courants | 1,3 | 4,8 |
EBITDA | 149,4 | 141,7 |
(1) Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
Cet indicateur est essentiellement utilisé dans le cadre de la communication financière du groupe ainsi que dans les discussions du groupe avec ses partenaires bancaires.
Le résultat net ajusté (dont le calcul est présenté plus haut) est un indicateur de performance retenu par Econocom pour mieux apprécier sa performance économique et financière. Le résultat net ajusté correspond au résultat net, avant prise en compte des éléments suivants :
La notion d’endettement financier net (voir note 15.3 de l’annexe aux comptes consolidés) utilisée par le groupe inclut l’endettement financier brut (voir note 15.2) diminué de la trésorerie brute. Cet endettement financier net comprend l’ensemble des dettes portant intérêt et contractées par la réception d’instruments financiers. Il ne comprend pas les passifs locatifs, les engagements bruts de valeurs résiduelles financières sur les biens donnés en location (passif), les intérêts résiduels à l’actif ni aucun actif ou passif détenu en vue de la vente.
L’endettement financier net est utilisé tant pour des raisons opérationnelles de gestion des besoins de trésorerie que pour des raisons de communication financière. Dans ce cadre, le groupe utilise également des ratios mettant en rapport l’endettement financier net avec les capitaux propres (gearing) ou l’EBITDA (endettement financier net/EBITDA).
La croissance organique représente la croissance du chiffre d'affaires du groupe à norme, périmètre et change comparables. Elle est calculée en ajustant le revenu de l'exercice précédent des taux de change du présent exercice et de la contribution, pour une période comparable, des acquisitions de l'exercice.
Cette croissance organique sert à mesurer la variation de chiffre d'affaires sur une base comparable d'un exercice à l'autre.
Le chiffre d'affaires constitué des prestations rendues aux filiales du groupe durant l’exercice s’élève à 20,4 millions d’euros contre 21,7 millions d’euros l’an dernier.
Le résultat d’exploitation de l’exercice s’établit à -4,2 millions d’euros contre -1,0 million d’euros en 2022 en raison notamment d'une augmentation ponctuelle des coûts propres de la société.
Le résultat financier récurrent est une charge nette de 3,4 millions d’euros contre un profit de 51,0 millions d’euros en 2022. Il intègre principalement les dividendes reçus des filiales pour 10,7 millions d’euros en 2023 (contre 55,9 millions d’euros en 2022), les produits de commissions sur garantie facturés aux filiales pour un montant de 2,9 millions d’euros (contre 3,6 millions d’euros en 2022), les charges relatives à l’endettement (interne et externe) pour un montant net de 16,8 millions d’euros (contre 9,0 millions d’euros en 2022).
Le résultat financier non récurrent de l’exercice est un produit de 8,7 millions d’euros (contre une charge de 8,3 millions d’euros en 2022). Il comprenait l’an dernier des charges de réduction de valeur sur les actions propres reprises cette année compte tenu du cours de l'action lors de l'annulation des actions propres.
L’impôt sur les sociétés est nul (contre un produit de 1,3 million d’euros l'an dernier). Le résultat net ressort ainsi en profit de 1,1 millions d’euros (contre 43,1 millions d’euros l’an dernier).
Les capitaux propres d’Econocom Group SE s’élèvent à 390,9 millions d’euros à comparer à 554,3 millions d’euros fin 2022. Cette évolution s’explique essentiellement par l’impact de l'annulation d'actions propres décidée par l'Assemblée Générale Extraordinaire du 22 juin 2023 pour un montant de 136,2 millions d'euros ainsi que par le remboursement de prime d’émission pour un montant de 28,5 millions d’euros.
Les créances et participations dans les entreprises liées ont augmenté de 5,1 millions d’euros pour atteindre 935,8 millions d’euros, en raison principalement de l’acquisition des parts minoritaires dans la filiale anglaise Trams réalisée en cours d’année et des augmentations de capital réalisées au profit de filiales hollandaises et luxembourgeoises surcompensant l'impact des variations de réduction de valeur sur titres de participations.
Les dettes financières externes à 222,1 millions d’euros sont en réduction de 171,2 millions d’euros sur l’année. Cette réduction provient des remboursements pour 151,8 millions d’euros de l’emprunt obligataire OCEANE émis en mars 2018 et de la dernière tranche de l’emprunt Schuldschein 2016. Par ailleurs, les billets de trésorerie (à échéances comprises entre un et trois mois) ont diminué de 12,5 millions d’euros. Au 31 décembre 2023, les dettes financières externes se composent de l'emprunt Schuldschein 2022 émis en mai dernier et de billets de trésorerie pour 20 millions d'euros.
Par ailleurs, Econocom Group SE emprunte auprès de la société Econocom Finance un montant de 337,1 millions d'euros.
Au 31 décembre 2023, le capital d’Econocom Group est représenté par 179 045 899 actions sans désignation de valeur nominale et s’élève à 23 731 026,74 euros.
Au 31 décembre 2023, il n'existe plus d'élément dilutif pouvant avoir une influence sur le capital d’Econocom Group.
La structure de l’actionnariat est décrite au Chapitre 3 « Informations sur la société et le capital ».
L’Assemblée Générale Extraordinaire du 30 novembre 2021 a modifié l’article 12 des statuts portant sur l’acquisition et l’aliénation d’actions propres, pour supprimer les références au plafond d’auto-détention de 20 % du capital souscrit prévu par l’article 7:215 du CSA.
À la suite de cette modification, l’Assemblée Générale Extraordinaire du 30 novembre 2021 a autorisé le Conseil d’Administration, pour une période de cinq ans à compter de la décision de l’Assemblée Générale, à acquérir au maximum 88 000 000 actions propres de la Société. Elle a fixé à 1 euro par action le prix minimum de rachat et à 10 euros par action le prix maximum.
Au cours de l’exercice 2023, les mouvements relatifs aux actions propres ont été les suivants :
Au 31 décembre 2023, Econocom Group SE détenait 6 444 846 actions propres acquises dans le cadre de son programme de rachat d’actions propres, soit une auto-détention représentant 3,60 % du nombre total d’actions émises.
Les droits de vote afférents aux actions détenues par la Société sont suspendus. Les actions détenues par la Société n’ouvrent pas droit à dividende ni à remboursement de prime d’émission.
Les réserves disponibles d’Econocom Group SE (données non consolidées) s’élèvent à 8,0 millions d’euros auxquels s’ajoute un bénéfice reporté de 223,9 millions d’euros.
Les réserves indisponibles d’Econocom Group SE s’élèvent à 18,9 millions d’euros, auxquels s’ajoutent des primes d’émission indisponibles de 113,8 millions d’euros.
Il n’existe pas, au jour de la finalisation de ce rapport, d’événement significatif postérieur à la clôture des comptes.
Dans un contexte attendu plus favorable, notamment pour les marchés de la distribution de matériel IT, le groupe va poursuivre en 2024 la mise en œuvre de son plan One econocom visant à accélérer la croissance organique de ses métiers, renforcer les synergies entre les différents segments d’activité et développer ses relais de croissance dans l’audiovisuel (lancé sous la marque Gather with Econocom). Pour y parvenir, Econocom anticipe d’accroître sensiblement sa force commerciale dans les géographies cibles et de recruter de nouveaux talents pour renforcer l’attractivité et la distribution de ses offres.
Compte-tenu d’un niveau d’endettement net maîtrisé, et de capacités d’autofinancement renforcées dans la perspective de cessions prévues au cours de l’année, Econocom poursuivra également en 2024 ses recherches de cibles de croissance externe, visant à l’acquisition d’expertises spécifiques.
Pour 2024, le groupe prévoit une croissance de chiffre d’affaires comprise entre 3,0 et 5,0 %.
Au-delà de 2024 et sur l’horizon de son plan stratégique visant à atteindre 4,0 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 130 millions d’euros de résultat net en 2028, Econocom souhaite capitaliser sur :
Econocom a aussi construit son Plan Stratégique 2024–2028 autour d’ambitions très fortes en matière de performances extra-financières, avec un focus particulier sur la réparabilité et l’allongement de la durée de vie des actifs numériques de ses clients, sur la réduction de son empreinte carbone et le renforcement de l’égalité des chances pour tou(te)s ses salarié(e)s. Econocom confirme ainsi viser l’atteinte du niveau Platinum du Sustainability Rating d’Ecovadis® d’ici 2028.
Au 31 décembre 2023 et au 31 décembre 2022
en millions € | Notes | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|---|
Produits des activités poursuivies | 4.1 | ||
Coût d'achat des biens vendus ou loués | 4.2 | ( | ( |
Frais de personnel | 4.3 | ( | ( |
Charges liées aux services achetés | 4.5 | ( | ( |
Dotations aux amortissements des immobilisations (hors actifs incorporels d'acquisition) et aux provisions | 4.6 | ( | ( |
Perte nette de valeur sur actifs courants et non courants | 4.7 | ( | ( |
Impôts et taxes d'exploitation |
| ( | ( |
Produits financiers opérationnels | 4.8.1 | ||
Charges financières opérationnelles | 4.8.2 | ( | ( |
Marge opérationnelle |
| ||
Dotations aux amortissements des actifs incorporels d'acquisition | 4.6 | ( | ( |
Autres produits opérationnels | 5 | ||
Autres charges opérationnelles | 5 | ( | ( |
Résultat opérationnel |
| ||
Autres produits financiers | 6.1 | ||
Autres charges financières | 6.2 | ( | ( |
Résultat avant impôt |
| ||
Impôts | 7 | ( | ( |
Résultat des sociétés mises en équivalence |
| ||
Résultat net des activités poursuivies |
| ||
Résultat net des activités non poursuivies | 2.2.5 | ||
Résultat net consolidé |
| ||
Résultat net part des minoritaires |
| ( | |
Résultat net part du groupe |
|
Résultat par action (en €) | Notes | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|---|
Résultat net par action | 8 | ||
Résultat net par action – activités poursuivies |
| ||
Résultat net par action – activités non poursuivies | 2.2.5 | ||
Résultat net dilué par action | 8 | ||
Résultat dilué par action – activités poursuivies |
| ||
Résultat dilué par action – activités non poursuivies | 2.2.5 | ||
Résultat net ajusté par action (1) | 8 | ||
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022.
(1) Le résultat net ajusté est l’indicateur de performance retenu par Econocom pour mieux apprécier sa performance économique et financière. Il exclut :
Un tableau de passage du résultat net au résultat net ajusté est fourni au paragraphe 2.2 du chapitre 6 |
en millions € | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Résultat net consolidé | ||
Éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net | ( | |
Réévaluations du passif (de l’actif) net au titre des régimes à prestations définies | ( | |
Impôts différés sur la réévaluation du passif (de l’actif) au titre des régimes à prestations définies | ( | |
Éléments susceptibles d’être reclassés ultérieurement dans le résultat net | ( | |
Variation de valeur des couvertures de flux de trésorerie futurs | ( | |
Impôts différés sur la variation de valeur des couvertures de flux de trésorerie futurs | ( | |
Écarts de change découlant de la conversion d’établissements à l’étranger | ||
Autres éléments du résultat global | ( | |
Résultat global total | ||
Attribuable aux intérêts minoritaires | ( | |
Attribuable au groupe | ||
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
en millions € | Notes | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|---|
Actifs non courants |
|
|
|
Immobilisations incorporelles nettes | 10.1 | ||
Écarts d'acquisition nets | 9 | ||
Immobilisations corporelles nettes | 10.2 | ||
Droits d'utilisation | 10.3 | ||
Immobilisations financières | 10.4 | ||
Intérêts résiduels dans les actifs donnés en location | 11.1 | ||
Autres créances à long terme | 10.5 | ||
Impôts différés actifs | 7.2 | ||
Total actifs non courants |
| ||
Actifs courants |
|
|
|
Stocks | 12.1 | ||
Clients et autres débiteurs* | 12.2 | ||
Intérêts résiduels dans les actifs donnés en location | 11.1 | ||
Actifs d'impôt courants |
| ||
Coûts d'exécution et d'obtention du contrat à l'actif | 12.2 | ||
Autres actifs courants | 12.2 | ||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 15.1 | ||
Actifs détenus en vue de la vente | 2.2.5 | ||
Total actifs courants |
| ||
Total actif |
| ||
* dont encours de location autoportés : |
en millions € | Notes | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|---|
Capital social |
| ||
Primes et réserves |
| ||
Résultat de la période – part du groupe |
| ||
Total capitaux propres – part du groupe | 16 | ||
Intérêts minoritaires | 16.4 | ||
Total capitaux propres |
| ||
Passifs non courants |
|
|
|
Emprunts obligataires* | 15.2 | ||
Dettes financières* | 15.2 | ||
Engagement brut de valeurs résiduelles financières | 11.2 | ||
Passifs locatifs long terme | 10.3 | ||
Autres passifs financiers** | 13 | ||
Provisions | 17 | ||
Provisions pour retraites et engagements assimilés | 18 | ||
Autres dettes |
| ||
Impôts différés passifs | 7.2 | ||
Total passifs non courants |
| ||
Passifs courants |
|
|
|
Emprunts obligataires* | 15.2 | ||
Dettes financières* | 15.2 | ||
Engagement brut de valeurs résiduelles financières | 11.2 | ||
Passifs locatifs court terme | 10.3 | ||
Autres passifs financiers** | 13 | ||
Provisions | 17 | ||
Passifs d'impôt courants |
| ||
Fournisseurs et autres créditeurs courants | 12.3 | ||
Passifs du contrat | 12.4 | ||
Autres passifs courants | 12.4 | ||
Passifs détenus en vue de la vente | 2.2.5 | ||
Total passifs courants |
| ||
Total passif et capitaux propres |
| ||
* Compte tenu de la trésorerie apparaissant à l’actif pour ** Concernent les dettes d'acquisition conditionnées. |
en millions € | Nombre | Capital | Primes | Action |
---|---|---|---|---|
Solde au 31 décembre 2021 | ( | |||
Impact des changements de normes ou méthodes comptables* |
|
|
|
|
Solde au 1 janvier 2022 | ( | |||
Résultat de l’exercice |
|
|
|
|
Autres éléments du résultat global de l’exercice, |
|
|
|
|
Résultat global total de l’exercice 2022 |
| |||
Comptabilisation des paiements fondés sur des actions |
|
|
|
|
Remboursement des primes d’émission / Rémunération de l’Actionnaire |
|
| ( |
|
Augmentation de capital |
| |||
Mouvements nets de titres d’auto‐contrôle |
|
|
| ( |
Options croisées d'engagements de rachats des minoritaires – variation de valeur |
|
|
|
|
Options croisées d'engagements de rachats des minoritaires - comptabilisation initiale |
|
|
|
|
Autres opérations et opérations affectant les participations minoritaires (cf. note 16) |
|
|
|
|
Solde au 31 décembre 2022 | ( |
en millions € | Nombre | Capital | Primes | Action |
---|---|---|---|---|
Solde au 31 décembre 2022 | ( | |||
Impact des changements de normes ou méthodes comptables et autres impacts* |
|
|
|
|
Solde au 1er janvier 2023 | ( | |||
Résultat de l’exercice |
|
|
|
|
Autres éléments du résultat global de l’exercice, |
|
|
|
|
Résultat global total de l’exercice 2023 |
|
|
|
|
Comptabilisation des paiements fondés sur des actions |
|
|
|
|
Remboursement des primes d’émission / Rémunération de l’Actionnaire |
|
| ( |
|
Augmentation de capital |
|
|
|
|
Mouvements nets de titres d’auto-contrôle | ( |
|
| |
Options croisées d'engagements de rachats des minoritaires – variation de valeur |
|
|
|
|
Options croisées d'engagements de rachats des minoritaires - comptabilisation initiale |
|
|
|
|
Autres opérations et opérations affectant les participations minoritaires (cf. note 16) |
|
|
|
|
Solde au 31 décembre 2023 | ( | |||
* Le bilan consolidé 2021 est impacté de la décision de l’IFRIC portant sur le traitement des coûts d’implémentation des logiciels en mode SaaS ainsi que des corrections pour comparabilité sur certains services inclus dans des contrats de l’activité TMF (cf. 1.2.1. et 1.3.2.). |
Autres | Autres éléments | Capitaux propres | Capitaux propres | Total |
---|---|---|---|---|
( | ||||
( |
| ( |
| ( |
( | ||||
| ||||
| ( | |||
|
| |||
|
| ( | ( | ( |
|
|
| ||
|
| ( |
| ( |
| ( | ( | ||
( |
| ( | ||
( |
| ( | ( | ( |
Autres | Autres éléments | Capitaux propres | Capitaux propres | Total |
---|---|---|---|---|
|
| |||
| ( | |||
| ( | ( | ( | |
( | ( | |||
|
| |||
|
| ( | ( | |
|
| |||
( |
| ( | ( | |
| ( | |||
|
| |||
( |
| ( | ( | |
en millions € | Notes | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
Résultat net des activités poursuivies |
| ||
Élimination du résultat des sociétés mises en équivalence |
| ||
Provisions, dépréciations et amortissements | 19.1.1 | ||
Élimination de l’impact des intérêts résiduels donnés en location | 19.1.1 | ( | |
Autres charges (produits) sans effet sur la trésorerie | 19.1.1 | ( | |
Capacité d'auto-financement après coût de l'endettement financier net et impôt |
| ||
Charge d'impôt constatée | 7 | ||
Coût de l'endettement financier net | 19.1.2 | ||
Capacité d'auto-financement avant coût de l'endettement financier net et impôt (a) |
| ||
Variation du Besoin en Fonds de Roulement (b) dont : | 19.1.3 | ( | |
Investissements nets dans les contrats TMF autoportés |
| ( | ( |
Autres variations du BFR |
| ( | |
Impôt décaissé avant imputation des crédits d’impôts (c) |
| ( | ( |
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles (a + b + c = d) | 19.1 | ||
Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles |
| ( | ( |
Cession d'immobilisations incorporelles et corporelles |
| ||
Acquisition d'immobilisations financières |
| ( | ( |
Cession d'immobilisations financières |
| ||
Acquisition / cession de sociétés et d'activités, nette de la trésorerie acquise / cédée |
| ( | ( |
Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement (e) | 19.2 | ( | ( |
* Conformément à la norme IFRS 5, le retraitement des chiffres 2022 est lié au reclassement en « Variation nette de trésorerie des activités non poursuivies » des flux des activités considérées comme non poursuivies en 2023. |
en millions € | Notes | 2023 | 2022 |
Remboursement et rachats d'OCEANE |
| ( | ( |
Remboursement Schuldschein 2016 |
| ( | |
Augmentation de capital de la société-mère |
| ||
Rachats d'actions propres (nets des cessions) |
| ( | ( |
Rémunérations des actionnaires |
| ( | ( |
Rémunérations des actionnaires minoritaires des filiales |
| ( | |
Variation des dettes de refinancement sur les contrats de location |
| ( | ( |
Augmentation des dettes financières |
| ||
Remboursement des dettes financières |
| ( | ( |
Variation des dettes d'affacturage et d'affacturage inversé |
| ( | |
Variation nette des billets de trésorerie |
| ( | |
Principaux éléments des paiements provenant des contrats de location |
| ( | ( |
Intérêts décaissés |
| ( | ( |
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (f) | 19.3 | ( | ( |
Incidence des différences de change sur la trésorerie (g) |
| ||
Variation nette de trésorerie des activités non poursuivies (h) | 2.2.5 | ( | |
Variation de la trésorerie nette (d + e + f + g + h) |
| ( | ( |
Trésorerie nette au début de l'exercice (1) | 15.1/19 | ||
Variation de la trésorerie |
| ( | ( |
Trésorerie nette à la clôture de la période (1) | 15.1/19 | ||
* Conformément à la norme IFRS 5, le retraitement des chiffres 2022 est lié au reclassement en « Variation nette de trésorerie des activités non poursuivies » des flux des activités considérées comme non poursuivies en 2023. (1) Nette des découverts bancaires : |
Les principaux mouvements de l’état des flux de trésorerie consolidés sont expliqués dans la note 19.
Les états financiers consolidés du groupe Econocom (« le groupe ») pour l’exercice clos le 31 décembre 2023 intègrent :
La société est immatriculée au registre des personnes morales de Bruxelles sous le numéro d’entreprise 0422 646 816 et est cotée sur Euronext à Bruxelles.
En application du règlement européen n°1606/2002 du 19 juillet 2002, les principes comptables retenus pour la préparation et la présentation des comptes consolidés du groupe Econocom au titre de l’exercice 2023 sont conformes aux normes et interprétations IFRS telles que publiées par l’IASB (International Accounting Standards Board) et adoptées par l’Union Européenne.
Les principes comptables retenus au 31 décembre 2023 sont identiques à ceux qui avaient été retenus pour l’exercice clos au 31 décembre 2022 à l’exception des normes et interprétations nouvelles applicables à compter du 1er janvier 2023 (cf. 1.2.1.) et des changements de présentation et de méthodes et corrections aux fins de comparabilité (cf. 1.3.2.).
Les états financiers présentés ne tiennent pas compte des projets de normes et interprétations qui ne sont encore, à la date de clôture, qu’à l’état d’exposés sondages à l’IASB et à l’IFRIC (International Financial Reporting Interpretation Commitee).
L’ensemble des textes adoptés par l’Union Européenne est disponible sur le site Internet de la Commission Européenne à l’adresse suivante :
Les normes, amendements de normes et interprétations, publiées par l'IASB et présentées ci-après, sont d'application obligatoire au 1er janvier 2023.
Les normes ci-après n'ont pas eu d'incidence significative sur les comptes du groupe :
En attente de leur adoption définitive par l'Union Européenne, le groupe n’a pas anticipé l'application des normes et interprétations suivantes :
Les méthodes comptables exposées ci-après ont été appliquées de façon permanente à l’ensemble des périodes présentées dans les états financiers.
Les états financiers sont présentés sur la base du coût historique à l’exception :
L’état de la situation financière consolidée et le compte de résultat consolidé au titre de l’exercice 2022 ont été modifiés comme suit :
La préparation des états financiers consolidés du groupe Econocom implique la prise en compte d’estimations et d’hypothèses faites par la Direction du groupe et qui peuvent entrainer, au cours de la période suivante, un ajustement de la valeur comptable de certains éléments d'actifs et de passifs, de produits et charges, ainsi que des informations données dans les notes annexes.
Les estimations et les hypothèses sont faites à partir de l'expérience passée et d'autres éléments considérés comme réalistes ou raisonnables et sont une base à l'exercice du jugement pour la détermination de la valeur comptable des actifs et des passifs. Le groupe utilise notamment des hypothèses de taux d’actualisation, basées sur des données de marché, afin d’estimer ses actifs et passifs.
La Direction du groupe revoit ses estimations et ses hypothèses de manière régulière afin de s’assurer de leur pertinence au regard de l’expérience passée et de la situation économique actuelle.
L’impact des changements d’estimations est comptabilisé dans l’exercice au cours duquel est survenu le changement.
Les principales estimations et hypothèses retenues par le groupe sont détaillées dans chacun des paragraphes dédiés de l’annexe aux états financiers et portent sur :
Dans le cadre de ces estimations, le groupe applique les méthodes suivantes :
Le groupe est amené à exercer un jugement critique pour déterminer les éléments suivants :
Pour information, il est précisé que le groupe revoit la valorisation et les durées d’utilité des actifs opérationnels, corporels, incorporels et écarts d’acquisition, annuellement et lors d'une indication de perte de valeur au cours de l'exercice (note 9.3).
De par ses activités et ses implantations, le groupe estime être peu sujet aux impacts physiques liés au changement climatique. En effet, le groupe est présent essentiellement en Europe occidentale, dans des pays peu exposés à des événements climatiques extrêmes pouvant porter atteinte à ses activités ou à ses actifs.
Econocom est néanmoins concerné par les évolutions attendues des usages numériques et par le changement de comportement de ses clients dans leur équipement en matériels digitaux. Ces évolutions devraient se traduire progressivement par un allongement de la durée d’utilisation des actifs et un poids plus important des équipements reconditionnés par rapport aux équipements neufs. Ces évolutions sont perçues par le groupe comme des opportunités commerciales plus que comme des risques. Ainsi, les activités de distribution ont intégré des services de remise en état. Surtout, l’activité TMF dispose depuis longtemps d’offres de location de matériels d’occasion et le groupe a renforcé son positionnement dans ce secteur en faisant l’acquisition en 2022 de la société française SOFI Groupe, acteur industriel du reconditionnement de smartphones et de matériels IT.
Le groupe est également exposé aux enjeux de son secteur en matière de transition énergétique et à ceux de ses fournisseurs dans l’approvisionnement des actifs numériques.
Les présents états financiers consolidés comprennent les états financiers d’Econocom Group SE et de toutes les filiales qu’elle contrôle.
La notion de contrôle définie par la norme IFRS 10 repose sur les trois critères suivants :
Le groupe comptabilise les participations dans lesquelles il exerce le contrôle selon la méthode de l’intégration globale : les actifs, passifs, produits et charges de la filiale sont intégrés pour leur totalité et la quote-part des capitaux propres et du résultat net attribuable aux actionnaires minoritaires est présentée distinctement en intérêts minoritaires (participations ne donnant pas le contrôle) au bilan et au compte de résultat consolidé.
Les acquisitions d’entreprises sont comptabilisées en application de la norme IFRS 3. Le coût du regroupement d’entreprises (ou « contrepartie transférée ») correspond à la somme des justes valeurs, à la date d’acquisition :
auxquels peut s’ajouter, au choix du groupe, la valorisation des minoritaires à la juste valeur ou à la quote-part de l’actif net attribuable aux minoritaires.
L’excédent entre le coût du regroupement d’entreprises et la part d’intérêt de l’acquéreur dans la somme des justes valeurs des actifs, des passifs identifiés et des passifs éventuels à la date d’acquisition est défini comme un écart d’acquisition et apparaît comme tel sur une ligne spécifique des états financiers. Ces éléments peuvent être ajustés dans les 12 mois suivant la date d’acquisition. Toute contrepartie éventuelle exigible est constatée à sa juste valeur à la date d’acquisition et est constitutive du coût d’acquisition. Les variations ultérieures de juste valeur des contreparties éventuelles sont constatées au compte de résultat.
Les intérêts minoritaires donnent droit à leurs porteurs à une quote-part de l’actif net de l’entité en cas de liquidation. Par conséquent, sur option à prendre lors de chaque regroupement, ils peuvent être évalués initialement :
La comptabilisation des variations ultérieures du pourcentage d’intérêts (par acquisition d’intérêts supplémentaires ou cession) découle de la définition des impacts sur le contrôle de l’entité concernée.
Si le contrôle n’est pas remis en cause par la variation du pourcentage d’intérêts, la transaction est définie comme une opération entre actionnaires. La différence entre la valeur de rachat (ou de cession) et la valeur comptable de la participation acquise (ou cédée) est comptabilisée en capitaux propres.
Ultérieurement, les écarts d’acquisition sont évalués à leur coût diminué des éventuelles dépréciations représentatives des pertes de valeur, déterminées conformément à la méthode décrite à la note 9.3.
Les éléments inclus dans les états financiers de chaque entité du groupe sont évalués en utilisant la devise de l’environnement économique principal (« monnaie fonctionnelle ») dans laquelle l’entité opère.
Dans le cadre de la préparation des états financiers de chaque entité, les transactions libellées en devise étrangère des filiales (monnaie autre que la monnaie fonctionnelle de l’entité) sont comptabilisées en appliquant le cours de change en vigueur à la date de la transaction.
Les éléments monétaires libellés en devises étrangères sont convertis à chaque arrêté comptable en utilisant le cours de clôture. Les écarts de change en résultant ou provenant du règlement de ces éléments monétaires sont comptabilisés en produits ou charges dans la période au cours de laquelle ils surviennent.
Les éléments non monétaires comptabilisés à la juste valeur et libellés en monnaie étrangère sont convertis en utilisant les cours de change en vigueur à la date à laquelle cette juste valeur a été déterminée. Les éléments non monétaires qui sont évalués au coût historique et libellés en monnaie étrangère ne sont pas réévalués.
Lorsqu’un profit ou une perte sur un élément non monétaire est comptabilisé directement dans les capitaux propres, la composante « change » de ce profit ou de cette perte est comptabilisée également en capitaux propres. Dans le cas contraire, cette composante est comptabilisée en résultat de la période.
Les résultats et les situations financières des entités du groupe qui ont une monnaie fonctionnelle différente de la monnaie de présentation sont convertis en euro comme suit :
Les principaux cours de change des monnaies des pays non-membres de la zone euro utilisés pour établir les états financiers consolidés sont les suivants (un euro = xx devise étrangère) :
Cours de change de clôture | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Dollar canadien | 1,4622 | 1,4480 |
Livre sterling | 0,8668 | 0,8844 |
Dirham marocain | 10,8890 | 11,1659 |
Zloty polonais | 4,3337 | 4,6883 |
Dollar américain | 1,1036 | 1,0702 |
Cours de change moyen | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Dollar canadien | 1,4572 | 1,3771 |
Livre sterling | 0,8690 | 0,8535 |
Dirham marocain | 10,9710 | 10,7017 |
Zloty polonais | 4,5336 | 4,6793 |
Dollar américain | 1,0808 | 1,0593 |
Le groupe peut consentir aux actionnaires minoritaires de certaines de ses filiales des promesses d’achat de leurs participations à un prix d’exercice généralement valorisé en fonction des rentabilités et des performances futures. Ces options peuvent être exercées à tout moment ou à une date définie.
Le groupe enregistre initialement un « Autre passif financier» correspondant au prix d'exercice des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires des entités concernées. La contrepartie de ce passif est comptabilisée en diminution des capitaux propres.
La différence entre la dette au titre des promesses d’achat et la valeur comptable des intérêts non contrôlés est enregistrée en déduction des capitaux propres part du groupe. Les promesses d’achat sont réévaluées annuellement ; les variations ultérieures de ce droit de vente liées à d’éventuels changements d’estimations ou relatives à sa désactualisation sont reconnues également en capitaux propres. La variation de la dette liée à la promesse d’achat de minoritaires suit par anticipation, le même traitement que celui retenu lors de l’acquisition d’intérêts minoritaires (cf. 2.1.2.).
La norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées requiert une comptabilisation et une présentation spécifique des actifs (ou groupe d’actifs) détenus en vue de la vente et des activités arrêtées, cédées ou en cours de cession.
Un actif non courant ou un groupe d’actifs et de passifs directement liés, est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d’une vente plutôt que par une utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l’actif (ou le groupe d’actifs) doit être disponible en vue de sa vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. La Direction doit s’être engagée à la vente et on doit s’attendre à ce que celle-ci se qualifie pour la comptabilisation en tant que vente conclue dans le délai d’un an à compter de la date de son classement.
Ces actifs (ou le groupe destiné à être cédé) sont mesurés au plus faible de la valeur comptable ou du prix de cession estimé, net des coûts de vente. Ces actifs cessent d’être amortis à compter de leur qualification en actifs (ou groupes d’actifs) détenus en vue de la vente. Ils sont présentés sur une ligne séparée au bilan du groupe, sans retraitement des périodes antérieures.
Une activité abandonnée (arrêtée, cédée) ou en cours de cession est une composante dont le groupe s’est séparé ou qui est destinée à être cédée et :
Le résultat net des activités abandonnées comprend :
Le périmètre de consolidation du groupe Econocom est présenté dans la note 2.3 – Liste des sociétés consolidées.
Le 28 mars 2023, la société Econocom Nederland BV a pris le contrôle exclusif de la société Reliance Financial Services Group BV en achetant 100 % des titres de participation. La société est consolidée en intégration globale à partir de l'exercice 2023 au sein de l'activité TMF.
Le groupe a exercé des options d'achat vis-à-vis des actionnaires minoritaires ; la société Trams est désormais détenue à 90 % depuis juillet 2023.
Il n'y a pas eu de création de société sur l'exercice 2023.
Le 1er mars 2023, le groupe a cédé l’intégralité de sa participation dans la société Aciernet France qui détenait 100 % des titres de l’entité Aciernet USA, entrainant une plus-value impactant la ligne « Résultat des activités non poursuivies » au compte de résultat.
La société a été liquidée par décision d'Assemblée Générale Extraordinaire du 17 février 2023 et est donc sortie du périmètre de consolidation au 1er avril 2023 sans impact significatif sur les comptes consolidés.
La société, sans activité, a été liquidée le 25 avril 2023 et est donc sortie du périmètre de consolidation à compter du 1er mai 2023 sans impact significatif sur les comptes consolidés.
Le groupe a analysé les risques liés aux entités vendues au cours de l’exercice 2023 et n'a identifié, à date, aucun élément devant être communiqué.
Au cours de l'exercice 2023, conformément aux délibérations du Conseil d'Administration, ont été ajoutées 5 sociétés à la liste des activités et entités non stratégiques destinées à être arrêtées ou cédées. Dès lors, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie 2022 ont été retraités afin d’assurer la comparabilité des périodes.
Le résultat net des activités destinées à être arrêtées ou cédées est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat, en « Résultat net des activités non poursuivies ». Ce résultat net se présente comme suit pour les exercices 2023 et 2022 :
en millions € | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Produits des activités opérationnelles | 118,1 | 272,2 |
Charges opérationnelles** | (112,6) | (244,7) |
Marge opérationnelle | 5,5 | 27,6 |
Autres produits et charges opérationnels | 3,1 | (8,5) |
Résultat opérationnel | 8,6 | 19,0 |
Autres charges et produits financiers | (3,0) | (1,1) |
Résultat avant impôt | 5,6 | 17,9 |
Impôts | (2,5) | (2,0) |
Résultat des activités non poursuivies | 3,1 | 16,0 |
* Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. ** Conformément à la norme IFRS 5, les immobilisations n'ont pas été amorties ce qui aurait représenté une dotation de 4,5 millions d'euros en 2023 contre 5,3 millions d'euros en 2022. |
Les flux de trésorerie liés aux activités non poursuivies sont également présentés sur une ligne distincte du tableau des flux de trésorerie. Le tableau de flux de trésorerie relatif à ces entités pour les exercices 2023 et 2022 se présente de la manière suivante :
en millions € | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Flux de trésorerie liés aux activités opérationelles | 21,7 | (19,7) |
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement | (0,5) | (1,7) |
Flux de trésorerie liés aux activités de financement | (17,7) | 18,6 |
Incidence des variations des cours de change | (20,5) | 3,0 |
Flux nets de trésorerie des activités non poursuivies | (17,0) | 0,2 |
* Conformément à la norme IFRS 5, le retraitement des chiffres 2022 est lié au reclassement en « Variation nette de trésorerie des activités non poursuivies » des flux des activités considérées comme non poursuivies en 2023 . |
Les actifs et passifs de ces activités sont présentés sur des lignes séparées de l’état de la situation financière. L’application de la norme IFRS 5 impacte l’état de la situation financière consolidée au 31 décembre 2023 et 31 décembre 2022 de la manière suivante :
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Ecarts d'acquisition | 41,9 | 10,7 |
Actifs non courants | 41,1 | 18,0 |
Actifs courants | 120,2 | 76,0 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 21,8 | 1,7 |
Actifs détenus en vue de la vente | 225,0 | 106,4 |
Passifs non courants | 41,5 | 3,0 |
Passifs courants | 37,6 | 53,5 |
Passifs détenus en vue de la vente | 79,1 | 56,5 |
Les filiales du groupe consolidées par intégration globale sont les suivantes :
Pays | Nom | Villes / N°immatriculation | 2023 | 2022 | ||
---|---|---|---|---|---|---|
|
|
| % | % | % | % |
Holdings | ||||||
Belgique | Econocom Finance SNC | Bruxelles / 0830.430.556 | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Espagne | Grupo Econocom Espana | Madrid | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | Econocom SAS | Puteaux | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | Econocom Systèmes SAS | Puteaux | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Produits & Solutions | ||||||
Allemagne | Econocom Service GmbH | Francfort | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Allemagne | Energy net | Francfort | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Brésil | Gigigo do Brasil de technologia | Sao-Paulo | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Belgique | Econocom products & Solutions Belux SA/NV | Bruxelles / 0426.851.567 | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Canada | Exaprobe Canada inc. | Montréal | 80,00 % | 100,00 % | 80,00 % | 100,00 % |
Espagne | Econocom Products & Solutions SL | Madrid | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Espagne | Servicios microinformatica S.A.U. (Semic) | Lleida | 51,00 % | 51,00 % | 51,00 % | 51,00 % |
Espagne | Essentiam services SL | Lleida | 51,00 % | 100,00 % | 51,00 % | 100,00 % |
États Unis | Aciernet USA inc. | Newark | - | - | 80,00 % | 100,00 % |
France | Econocom Products & Solutions SAS | Puteaux | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | Exaprobe SAS | Le Plessis-Robinson | 80,00 % | 80,00 % | 80,00 % | 80,00 % |
France | Aciernet France | Le Plessis-Robinson | - | - | 80,00 % | 80,00 % |
Italie | BDF | Milan | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Italie | Asystel Italia | Milan | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Italie | Bizmatica (2) | Milan | - | - | 100,00 % | 100,00 % |
Suisse/ | Filiales Asytel (ex Bizmatica) | Milan | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Luxembourg | Econocom PSF SA | Luxembourg | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Mexique | Gigigo Mexico Srl de CV | Mexico | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Pays-Bas, Belgique | Groupe BIS | Ridderkerk | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Pays-Bas | Lydis BV | Almere | 60,00 % | 60,00 % | 60,00 % | 60,00 % |
Royaume-Uni | Trams | Londres | 90,00 % | 90,00 % | 60,00 % | 60,00 % |
Singapour | Exaprobe Singapore Pte. ltd. | Singapour | 80,00 % | 100,00 % | 80,00 % | 100,00 % |
Services | ||||||
Belgique
| Econocom Digitalent SA/NV | Bruxelles / 0671.649.180 | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Belgique | Econocom Managed Services SA/NV | Bruxelles / 0432.093.428 | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Belgique | A2Z Solutions SA/NV | Bruxelles / 0448.487.220 | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Espagne | Com 2002 SL Nexica | Barcelone | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Espagne | Econocom Servicios | Madrid | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | Alcion(2) | Le Plessis-Robinson | - | - | 99,48 % | 99,48 % |
France | Econocom Solutions SAS | Puteaux | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | ESR SAS | Le Plessis-Robinson | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | Groupe Helis | Paris | 63,02 % | 63,02 % | 63,02 % | 63,02 % |
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France | Econocom Apps. | Le Plessis-Robinson | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | Econocom Workplace Infra Innovation | Le Plessis-Robinson | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France, All., Roumanie, | Groupe SynerTrade | Puteaux | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Maroc | Econocom Maroc SARL | Rabat | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Pays-Bas | Econocom Managed Services BV | Utrecht | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Technology Management & Financing | ||||||
Allemagne | Econocom Deutschland GmbH | Francfort | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Allemagne | Econocom Deutschland Holding GmbH | Francfort | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Belgique | Atlance SA/NV | Bruxelles / 0476.489.635 | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Belgique | Econocom Lease SA/NV | Bruxelles / 0431.321.782 | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Canada | Econocom Canada inc. | Montréal | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Espagne | Econocom SA (Espagne) | Madrid | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
États-Unis | Econocom Corporation | Wilmington New Castle Country | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | Abeilles Financement (1) | Paris | 0,00 % | 0,00 % | 0,00 % | 0,00 % |
France | Caroline 89 (1) | Paris | 0,00 % | 0,00 % | 0,00 % | 0,00 % |
France | Atlance SAS | Puteaux | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | Atos Finance Solutions | Puteaux | 85,00 % | 85,00 % | 85,00 % | 85,00 % |
France | Econocom France SAS | Puteaux | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | Lease Explorer | Puteaux | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | Lease Flow | Puteaux | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | Les Abeilles | Le Havre | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
France | Econocom Factory | St Mathieu de Tréviers | 90,00 % | 90,00 % | 90,00 % | 90,00 % |
Irlande | Econocom Digital Finance Limited | Dublin | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Italie | Econocom International Italia SpA | Milan | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Luxembourg | Econocom Luxembourg SA | Luxembourg | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Luxembourg | Econocom Ré SA Luxembourg | Luxembourg | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Maroc | Econocom Location Maroc SA | Casablanca | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Mexique | Econocom Mexico | Mexico | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Pays-Bas | Econocom Financial Services International BV | Utrecht | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Pays-Bas | Econocom Nederland BV | Utrecht | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Pays-Bas | Econocom Public BV | Utrecht | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Pays-Bas | Reliance Financial Services Group BV | Utrecht | 100,00 % | 100,00 % | - | - |
Pologne | Econocom Polska | Varsovie | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
République- Tchèque | Econocom Czech Republic S.r.o | Prague | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Roumanie | Econocom International Romania Srl | Bucarest | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Suisse | Econocom Switzerland SA | Lugano | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Royaume-Uni | Econocom Ltd | Richemond Upon Thames | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
(1) Entités consolidées comme des entités ad'hoc. (2) Outre les liquidations détaillées dans le point 2.2.4, la société Bizmatica a fusionné avec la société Asystel Italia avec un effet rétroactif au 1er janvier 2022. |
Econocom considère que les impacts de la guerre en Ukraine et des sanctions à l’encontre de la Russie et de la Biélorussie n'ont pas d'impact négatif significatif sur ses comptes consolidés. Econocom n’a pas de filiale dans ces trois pays et ses ventes comme ses approvisionnements y sont limités.
De ce fait, le groupe n’attend aucun impact particulier de cette guerre dans la valorisation de ses actifs.
Les mesures prises à l’encontre des ressortissants russes ou biélorusses n’impactent pas l’actionnariat du groupe.
De manière générale, Econocom est attentif à la situation macro-économique globale et notamment aux impacts que les hausses des prix et des taux d’intérêt ont sur l’activité de ses clients.
Les effets de l’inflation (et notamment l’augmentation des prix des matériels IT) ont concerné les activités Produits et Solutions et TMF. Néanmoins, dans la mesure où les cycles d’approvisionnement sont relativement courts, la hausse des prix d’achat de ces matériels par Econocom est, pour l'essentiel, reflétée dans les prix de vente ou les loyers négociés avec ses clients permettant de ne pas dégrader significativement les marges de ses activités. A l’inverse, pour l’activité TMF, la hausse des prix des actifs informatiques permet de sécuriser la valeur résiduelle des actifs à la fin de la période de location.
Le groupe ne considère donc pas d’impact défavorable à ce titre dans ses marges futures.
Les effets de l’augmentation des salaires ont davantage concerné l’activité Services d’Econocom qui emploie plus de 60 % des effectifs du groupe. Dans le cadre de ses contrats pluri-annuels, le groupe dispose de clauses d’indexation permettant de limiter les effets de l’inflation et de la hausse des salaires sur ses marges. A ce titre, le groupe n'anticipe pas dans ses projections de baisse significative de ses marges sur cette activité.
Le groupe Econocom reste attentif à l'évolution des taux d’intérêt sur ses financements. Néanmoins, la majeure partie de ses emprunts long terme ont été émis à taux fixe ou à un taux fixé par une couverture de taux d’intérêt. Cela est notamment le cas de l’emprunt obligataire Schuldschein émis au printemps 2022 et qui a fait l’objet d’une telle couverture. De même, dans la grande majorité des cas, les contrats de location refinancés le sont à taux fixe ; la marge attendue de ces contrats n’est donc pas impactée par les variations ultérieures de taux.
L’information sectorielle, présentée en application de la norme IFRS 8, est établie sur la base des données de gestion interne communiquées au Comité Exécutif, principal décideur opérationnel du groupe, aux fins d’affectation des ressources et d’évaluation de la performance du secteur.
L’information sectorielle en application de la norme IFRS 8 présente cette segmentation :
Secteurs d’activités opérationnelles stratégiques agrégés | Description | Implantations pays |
---|---|---|
Produits & Solutions | Prestations allant de la conception de solutions à leur déploiement, en passant par la vente de matériels et logiciels (PC, tablettes, serveurs, imprimantes, licences, objets numériques…) et l’intégration de systèmes. | Allemagne, Brésil, Belgique, Canada, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Mexique, Pays-Bas, Pologne, Suisse, |
Services | Accompagnement à la transformation vers le nouveau monde digital à travers nos expertises (en consulting, gestion des infrastructures, développement d’applications et intégration de solutions digitales). | Belgique, Espagne, France, Maroc et Pays-Bas. |
Technology Management & Financing | Solutions de financement novatrices et personnalisées contribuant à un meilleur pilotage administratif et financier des actifs IT, télécoms et numériques des entreprises. | Allemagne, Belgique, Espagne, États-Unis, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Roumanie et Royaume-Uni. |
Chaque secteur d’activité a une rentabilité financière et des caractéristiques propres ; ils sont gérés suivant la nature des produits et des services vendus dans leurs environnements économiques et géographiques.
Les ventes et transferts entre les secteurs sont réalisés aux conditions normales de marché et sont éliminés selon les principes de consolidation usuels.
La contribution de chaque secteur d’activités opérationnelles aux comptes du groupe est détaillée ci-après :
en millions € | Produits & Solutions | Services | Technology Management | Total |
Chiffre d’affaires 2023 |
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Chiffre d’affaires des clients externes | 1 206,6 | 476,1 | 998,5 | 2 681,2 |
Chiffre d’affaires interne opérationnel | 224,2 | 64,4 | 7,2 | 295,9 |
Total – Revenus | 1 430,8 | 540,5 | 1 016,2 | 2 987,5 |
Marge opérationnelle | 43,3 | 25,3 | 47,6 | 116,2 |
en millions €, retraité* | Produits & Solutions | Services | Technology Management | Total |
Chiffre d’affaires 2022 |
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Chiffre d’affaires des clients externes | 1 237,6 | 455,3 | 897,6 | 2 590,5 |
Chiffre d’affaires interne opérationnel | 195,5 | 42,3 | 5,9 | 243,7 |
Total – Revenus | 1 433,1 | 497,6 | 903,5 | 2 834,2 |
Marge opérationnelle | 49,0 | 35,9 | 29,3 | 114,2 |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
Le chiffre d'affaires interne opérationnel se compose :
Le résultat sectoriel du groupe est la « Marge opérationnelle ». Il correspond au Résultat opérationnel avant autres charges et autres produits opérationnels et amortissements des actifs incorporels d’acquisition, comme détaillé dans la note 4.
en millions € | Produits & Solutions | Services | Technology Management | Holdings | Total |
BFR au 31 décembre 2023 | (144,1) | (75,2) | 190,0 | 6,4 | (22,9) |
BFR au 31 décembre 2022 | (171,1) | (81,9) | 238,9 | 12,4 | (1,7) |
La contribution de chaque secteur d’activité opérationnelle par zone géographique d'origine au chiffre d'affaires du groupe est détaillée ci-après :
en millions € |
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Chiffre d’affaires 2023 | Produits & Solutions | Services | Technology Management & Financing | Total |
Benelux | 193,4 | 88,3 | 104,9 | 386,6 |
dont Belgique | 88,1 | 68,4 | 68,1 | 224,6 |
France | 586,4 | 310,3 | 348,5 | 1 245,3 |
Europe du Sud | 321,4 | 77,5 | 280,1 | 679,1 |
Europe du Nord et de l’Est et Amériques | 105,3 | - | 264,9 | 370,2 |
Total | 1 206,6 | 476,1 | 998,5 | 2 681,2 |
en millions € retraité* |
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Chiffre d’affaires 2022 | Produits & Solutions | Services | Technology Management & Financing | Total |
Benelux | 170,2 | 80,5 | 98,6 | 349,2 |
dont Belgique | 78,8 | 61,2 | 69,5 | 209,4 |
France | 649,8 | 303,5 | 377,5 | 1 330,8 |
Europe du Sud | 262,2 | 71,4 | 238,8 | 572,3 |
Europe du Nord et de l’Est et Amériques | 155,4 | - | 182,8 | 338,1 |
Total | 1 237,6 | 455,3 | 897,6 | 2 590,5 |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
en millions € |
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2023 | Immobilisations incorporelles | Goodwill | Immobilisations corporelles | Droits d'utilisation |
Benelux | 4,0 | 75,4 | 6,9 | 10,2 |
dont Belgique | 3,6 | 53,0 | 3,8 | 4,6 |
France | 39,7 | 254,4 | 11,6 | 31,3 |
Europe du Sud | 2,4 | 161,3 | 13,1 | 11,0 |
Europe du Nord et de l’Est | 0,0 | 34,0 | 0,3 | 1,6 |
Total | 46,1 | 525,1 | 32,0 | 54,0 |
en millions € |
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2022 | Immobilisations incorporelles | Goodwill | Immobilisations corporelles | Droits d'utilisation |
Benelux | 0,9 | 73,5 | 7,1 | 10,7 |
dont Belgique | 0,5 | 52,9 | 4,0 | 4,8 |
France | 38,8 | 285,6 | 17,9 | 35,0 |
Europe du Sud | 3,6 | 161,3 | 12,6 | 9,6 |
Europe du Nord et de l’Est | 0,0 | 33,8 | 0,4 | 2,3 |
Total | 43,3 | 554,2 | 38,0 | 57,6 |
Les produits provenant de contrats avec les clients par métier se répartissent comme suit :
en millions € | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Produits & Solutions | 1 206,6 | 1 237,6 |
Services | 476,1 | 455,3 |
Technology Management & Financing | 998,5 | 897,6 |
Total des produits des activités poursuivies | 2 681,2 | 2 590,5 |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
La méthode de comptabilisation du chiffre d’affaires varie selon la nature des obligations de prestations du contrat dans lequel les entités du groupe sont engagées auprès de leur client. Les obligations de prestation correspondent aux biens ou services promis dans le contrat.
L'obligation de prestation constitue l'unité de compte pour la reconnaissance du revenu : le prix du contrat est alloué à chaque obligation de prestation individuelle, et un rythme de reconnaissance du revenu est déterminé pour chaque obligation de prestation.
Econocom comptabilise un chiffre d’affaires lorsqu’il a satisfait (ou à mesure qu’il satisfait) à une obligation de prestation en fournissant au client le bien ou le service promis.
Une obligation de prestation est remplie lorsque le contrôle du bien ou du service est transféré au client. Ce transfert peut se faire à un moment précis ou progressivement. Les produits des activités ordinaires du groupe sont reconnus :
Le revenu est reconnu au moment de la livraison et du transfert de propriété, lorsque sont remplies les conditions suivantes :
Conformément à la norme IFRS 16, les modalités de reconnaissance des revenus diffèrent selon le type de contrat (cf. 4.1.2.).
On distingue les types de contrats et d’activités suivants :
Pour certains contrats au forfait prévoyant plusieurs obligations de prestations, le prix de transaction peut parfois être alloué, au cas par cas, aux différentes obligations pour tenir compte de la valeur économique réelle des prestations exécutées (qui peut être différente de la valeur contractuelle).
Dans le cadre des contrats à exécution successive, le chiffre d’affaires et le résultat sont constatés à l’avancement selon la méthode qui reflète le mieux le transfert des biens et services au client. Ce principe entraîne l’enregistrement comptable de factures à établir ou de produits constatés d’avance lorsque la facturation n’est pas en phase avec l’avancement des travaux. Une provision pour perte à terminaison est enregistrée en provision pour risques lorsque le prix de revient d’un projet est supérieur au chiffre d’affaires prévisionnel.
Dans le cadre de ses activités, le groupe peut être amené à revendre des matériels, logiciels et prestations de services achetés à des tiers. Pour la fourniture de ces biens et services, Econocom peut agir soit en tant que principal soit en tant qu’agent.
Econocom est défini comme principal si son « obligation de performance » est de fournir des biens et ou services sous-jacents au client. Cela implique qu'Econocom a le contrôle du bien ou du service promis avant qu’il ne soit transféré au client.
Econocom comptabilise également les livraisons directes en mode principal. Par livraisons directes, on entend la vente des matériels stockés dans les entrepôts des fournisseurs d'Econocom et expédiés directement au client final.
Ces flux sont reconnus en mode principal car le groupe Econocom :
Le groupe Econocom est défini comme agent si son « obligation de performance » est d'arranger la fourniture des biens ou services sous-jacents par un tiers, sans le contrôle de diriger l'utilisation et d'obtenir les avantages économiques essentiels. Dans ce cas, Econocom n’a pas le contrôle sur les biens et services avant qu’ils ne soient transférés au client.
La Direction émet un jugement significatif quant à l'application de la distinction entre agent et principal. L'impact sur la présentation du chiffre d’affaires qui sera constaté est le suivant :
Les prestations de services en cours à la clôture de l’exercice sont comptabilisées en factures à établir et valorisées au prix de vente. Si ces factures à établir constituent un droit inconditionnel à une contrepartie, c’est-à-dire si l'écoulement du temps suffit à rendre le paiement de la contrepartie exigible, ces factures à établir constituent des créances. Dans les autres cas, il s’agit d’actifs du contrat. Elles sont classées en « Clients et autres débiteurs ».
Les paiements d’avances reçues des clients et les produits constatés d’avance constituent les passifs du contrat. Ils sont classés en « Autres passifs courants ».
Les contrats de location peuvent être qualifiés (i) de contrats de location-financement (ou « Finance Lease »), ce qui est le cas pour la majorité de nos contrats de location, (ii) de contrats de location simple (ou « Operating lease ») ou (iii) de Financement (ou « Financing ») pour certaines opérations de Sales & Lease back.
Un contrat est qualifié de contrat de location-financement dès lors que l’analyse de la transaction montre qu’il y a bien (i) transfert du contrôle des biens loués (selon IFRS 15.38) et (ii) transfert au preneur de la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété des actifs loués (selon IFRS 16.62).
Econocom considère qu’il y a transfert de contrôle de l’actif loué par Econocom au client (conformément à IFRS 15.38) dès lors que :
Econocom appréhende ce transfert des risques et avantages selon la substance de la transaction (IFRS 16.62) dès lors que :
Dans l’hypothèse de livraisons successives des équipements donnés en location, chiffres d’affaires et coûts d’achat associés sont reconnus au prorata du montant de ces livraisons successives.
La reconnaissance comptable se fait conformément à IFRS 16.71, à la date à laquelle le preneur est autorisé à exercer son droit d’utilisation des actifs loués. La date d’exercice de ce droit d’utilisation des actifs, est précisée dans nos conditions générales de location qui la définit comme étant la date de livraison des actifs loués matérialisée par la signature d’un procès-verbal de réception.
Les contrats de location-financement ou « Finance Lease » sont comptabilisés comme suit :
Bilan
Compte de résultat
Lorsqu’un contrat de location ne peut être qualifié de location de financement (ou « Finance Lease ») au sens d’IFRS 16.62 et suivants, il est alors qualifié de location simple (ou « Operating lease »). Dans ce cas, le traitement comptable est le suivant :
Bilan
Compte de résultat
La reconnaissance du revenu et des coûts relatifs aux prolongations de contrats de location suit la qualification initiale du contrat de location, à savoir :
Un contrat de Sales & Lease-back consiste en une transaction dans laquelle :
Econocom examine pour chaque transaction de Sales & Lease-back, si le transfert du bien ou de l’actif s’analyse comme une vente selon IFRS 16.99 et suivants :
Le coût d'achat des biens vendus ou biens loués se décompose de la façon suivante :
| 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Produits & Solutions | (987,7) | (1 032,5) |
Services | (106,8) | (86,8) |
Technology Management & Financing | (852,7) | (771,2) |
Total | (1 947,2) | (1 890,5) |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022.. |
Les charges de personnel se décomposent de la façon suivante :
| 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Salaires et traitements | (336,1) | (313,2) |
Charges sociales | (99,6) | (95,2) |
Autres charges de personnel | (13,8) | (23,8) |
Total | (449,5) | (432,9) |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022.. |
Les charges afférentes aux régimes de retraites à prestations définies, incluses dans les autres charges de personnel, concernent les filiales en France, en Italie, et en Belgique. Les caractéristiques des régimes de retraite à prestations définies sont détaillées en note 18.
La ventilation des effectifs moyens du groupe est défini selon le secteur d'activité opérationnelle d'appartenance :
| 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Produits et Solutions | 2 199 | 1 908 |
Services | 5 121 | 5 077 |
Technology Management & Financing | 660 | 599 |
Holding et fonctions support | 181 | 204 |
Total | 8 161 | 7 788 |
* Les effectifs de l'exercice 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 ne sont pas présentés. |
Les subventions publiques sont comptabilisées soit en moins des coûts (salaires par exemple), soit dans les autres produits et charges d’exploitation, selon leur nature.
Les subventions publiques ne sont comptabilisées que lorsque le groupe a une assurance certaine qu’il les recevra. Conformément à IAS 20, le groupe comptabilise différemment les subventions liées à des actifs (ou subventions d’investissement) et les subventions liées au résultat.
Les subventions liées à des actifs sont comptabilisées en résultat sur les périodes au titre desquelles le groupe comptabilise en charges les frais connexes que les subventions sont censées compenser. En pratique, ils sont reconnus au résultat au même rythme que les amortissements des immobilisations visées par la subvention ; le résultat différé est enregistré au passif. Les subventions liées au résultat sont reconnues en compensation des coûts qu’elles couvrent.
Les crédits d’impôt sont comptabilisés en fonction du traitement fiscal appliqué dans chaque pays :
Les crédits d’impôts français dénommés « Crédit d’Impôt Recherche (CIR) » sont comptabilisés comme des subventions publiques.
Les charges liées aux services achetés se décomposent de la façon suivante :
en millions € | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Rémunérations d'intermédiaires et honoraires | (40,2) | (42,3) |
Commissions agents | (28,7) | (29,2) |
Services extérieurs (entretiens, assurances…) | (17,7) | (15,6) |
Autres charges externes (sous-traitances, | (42,2) | (35,4) |
Total | (128,9) | (122,5) |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
Les dotations aux amortissements des immobilisations (hors actifs incorporels d'acquisition) et aux provisions se décomposent de la façon suivante :
en millions € | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Immobilisations incorporelles : concessions, brevets, licences et droits similaires, fonds de commerce | (7,1) | (6,8) |
Droits d'utilisation | (19,8) | (16,8) |
Autres immobilisations corporelles | (9,2) | (7,9) |
Dotations aux amortissements des immobilisations (hors actifs incorporels d'acquisition) | (36,1) | (31,5) |
Dotations et reprises sur provisions pour risques | 4,2 | 8,8 |
Total | (31,9) | (22,7) |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
en millions € | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Perte de valeur sur stocks | (2,1) | (1,3) |
Reprise de perte de valeur sur stocks | 0,5 | 0,5 |
Perte nette/gain net – stocks | (1,6) | (0,8) |
Perte de valeur sur créances douteuses | (8,7) | (12,5) |
Reprise de perte de valeur sur créances douteuses | 7,7 | 8,0 |
Gains et pertes sur réalisations de créances | 1,3 | 0,5 |
Pertes nettes/gains nets – créances commerciales | 0,3 | (4,0) |
Total | (1,3) | (4,8) |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
Le tableau ci-dessous détaille les produits financiers opérationnels selon leur nature :
en millions € | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Produits financiers opérationnels liés à l'activité | 12,0 | 15,4 |
Différence de change | 6,9 | 9,0 |
Produits financiers opérationnels divers | 0,1 | 0,6 |
Total produits financiers opérationnels | 19,0 | 25,0 |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
Le tableau ci-dessous détaille les charges financières opérationnelles selon leur nature :
en millions € | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Charges financières opérationnelles liées à l'activité | (1,8) | (9,3) |
Différence de change | (6,8) | (8,7) |
Charges financières d'affacturage | (8,3) | (3,8) |
Charges financières opérationnelles diverses | (0,1) | (0,1) |
Total charges financières opérationnelles | (17,0) | (21,9) |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
en millions € | 2023 | Autres produits opérationnels | Autres charges |
---|---|---|---|
Coûts liés à des réorganisations | (4,3) | 1,4 | (5,7) |
Créances douteuses & litiges | (2,6) | 0,7 | (3,3) |
Autres | (1,4) | - | (1,4) |
Total 2023 | (8,4) | 2,1 | (10,5) |
en millions €, retraité* | 2022 | Autres produits opérationnels | Autres charges opérationnelles |
---|---|---|---|
Coûts liés à des réorganisations | (10,7) | 0,0 | (10,7) |
Dépréciations d'immobilisations et coûts des surfaces inoccupées | (2,6) | - | (2,6) |
Créances douteuses & litiges | (8,4) | - | (8,4) |
Autres | (5,1) | 0,1 | (5,2) |
Total 2022 | (26,8) | 0,1 | (27,0) |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
Les coûts liés aux réorganisations correspondent à la poursuite au cours de la période de plans d’amélioration de la performance. Ces coûts nets des reprises de provisions utilisées, s’élèvent à 4,3 millions d’euros et concernent l'ensemble des activités et les holdings de manière équivalente.
Les charges sur créances douteuses & litiges sont au premier chef liées à des dossiers italiens et néerlandais.
en millions € | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Rachats d'OCEANE | - | 0,2 |
Autres produits financiers | 1,1 | 0,2 |
Produits financiers | 1,1 | 0,4 |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
Les autres produits financiers incluent des intérêts sur obligations.
en millions € | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Charges financières sur emprunts obligataires | (5,0) | (7,2) |
Intérêts sur financements à court terme | (6,1) | (3,1) |
Charges de dettes long terme | (5,6) | (0,2) |
Charges d'intérêts sur dettes locatives (IFRS 16) | (2,0) | (1,7) |
Composante financière des engagements de retraite et autres avantages postérieurs à l’emploi | (0,9) | (0,4) |
Autres charges financières | (1,3) | (1,3) |
Charges financières | (20,9) | (13,9) |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2022 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
L’impôt exigible est (i) le montant estimé de l’impôt dû au titre du bénéfice imposable d’une période, déterminé en utilisant les taux d’impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture, (ii) tout ajustement du montant de l’impôt exigible au titre des périodes précédentes et (iii) tout autre impôt calculé sur un montant net de produits et de charges.
Un impôt différé est calculé selon la méthode bilancielle du report variable pour toutes les différences temporelles existant entre la valeur comptable inscrite au bilan consolidé et la valeur fiscale des actifs et passifs, à l’exception des écarts d’acquisition non déductibles fiscalement. L’évaluation des impôts différés repose sur la façon dont le groupe s’attend à recouvrer ou régler la valeur comptable des actifs et passifs en utilisant le taux d’impôt adopté ou quasi-adopté à la date d’arrêté des comptes.
Les actifs et passifs d’impôt différés ne sont pas actualisés et font l’objet d’une compensation pour une même entité fiscale. Ils sont classés au bilan en actifs et passifs non courants.
en millions € | Notes | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|---|
Impôt courant |
| (15,8) | (19,8) |
Dotations et reprises sur provisions fiscales | 17 | 0,1 | - |
Impôt différé | 7.2 | (10,4) | (2,5) |
Total |
| (26,1) | (22,3) |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
en millions € | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Résultat avant impôt des activités poursuivies | 85,7 | 71,7 |
Impôt sur le résultat des activités poursuivies | (26,1) | (22,3) |
Taux effectif d’impôt rapporté au résultat avant impôt | 30,5 % | 31,2 % |
Taux effectif d’impôt (hors CVAE et IRAP) | 28,6 % | 27,3 % |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
La charge d'impôt sur les sociétés s'établit à 24,6 millions d'euros auxquels s'ajoutent 1,5 million d'euros de CVAE (Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Enteprises en France) et d'IRAP (Imposta Regionale sulle Attività Produttive en Italie), soit un total de 26,1 millions d'euros.
Compte tenu d'un résultat publié avant impôt des activités poursuivies de 85,7 millions d'euros, le Taux Effectif d'Impôt (TEI) publié atteint 30,5 % (contre 31,2 % en 2022 retraité) ; hors CVAE/IRAP, le TEI ressort à 28,6 % en 2023 (contre 27,3 % en 2022).
en millions € | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Résultat avant impôt des activités poursuivies | 85,7 | 71,7 |
Charge d'impôt théorique au taux courant belge (25,00 %) | (21,4) | (17,9) |
Déficits fiscaux nés dans l'exercice non reconnus | (1,4) | (4,2) |
Déficits fiscaux utilisés sur l'exercice et antérieurement non reconnus | - | 0,2 |
Déreconnaissance des déficits fiscaux précédemment reconnus | (1,9) | - |
Reconnaissance de déficits antérieurs | 1,5 | 1,6 |
Régularisation d'impôt courant et différé | 0,4 | 1,3 |
Effet des taxes en charge d'impôt (1) | (1,1) | (2,6) |
Effet des taux d'impôt étrangers et de leurs changements | 0,1 | 0,2 |
Crédits d'impôts et assimilés | 0,5 | 0,8 |
Autres différences permanentes | (2,8) | (1,7) |
Total des différences | (4,7) | (4,4) |
Charge réelle d'impôt | (26,1) | (22,3) |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. (1) Les taxes classées en charge d’impôt correspondent aux taxes dont la base est assise sur la valeur ajoutée et qui répondent aux exigences de la norme IAS 12. Il s’agit de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée en France (nette d’impôt sur les sociétés) et des cotisations IRAP (Imposta Regionale sulle Attività Produttive) en Italie. |
en millions € | 31 déc. | Produit/ | Autres | Reclas- | Reclas. en actifs/ | Variation de périmètre et autres | 31 déc. |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Engagements de retraite | 5,9 | 0,3 | (0,0) | 0,1 | (0,5) | - | 5,8 |
Différences temporelles sur provisions | 5,4 | (0,6) | - | 0,3 | (0,0) | 0,1 | 5,1 |
Autres actifs et passifs* | 3,7 | (2,9) | 0,0 | (0,1) | (0,0) | (0,1) | 0,7 |
Reports fiscaux déficitaires | 25,5 | (2,7) | - | (0,2) | (2,5) | - | 20,1 |
Effet de la compensation IDA/IDP | (12,7) | - | - | 3,7 | 2,3 | (0,1) | (6,9) |
Total Actifs | 27,7 | (5,9) | (0,0) | 3,7 | (0,8) | - | 24,7 |
| |||||||
Imposition différée sur l'activité TMF | (16,9) | (4,8) | - | 0,0 | 1,7 | - | (20,0) |
Actifs incorporels amortissables | (8,1) | 0,6 | 1,6 | (0,2) | - | - | (6,1) |
Autres actifs et passifs | (0,6) | (0,3) | - | 0,2 | 0,6 | - | (0,1) |
Effet de la compensation IDA/IDP | 12,7 | - | - | (3,7) | (2,3) | 0,1 | 6,9 |
Total Passifs | (12,8) | (4,4) | 1,6 | (3,7) | - | 0,1 | (19,3) |
| |||||||
Solde net | 14,9 | (10,4) | 1,5 | - | (0,8) | 0,1 | 5,4 |
* Comprend l'impôt différé actif lié au suramortissement italien. |
en millions € | 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Recouvrés dans les 12 mois, montants | (3,2) | (1,5) |
Recouvrés au-delà de 12 mois, montants | 8,6 | 16,3 |
Solde net d'impôts différés | 5,4 | 14,9 |
|
Au 31 décembre 2023, le groupe dispose de reports fiscaux déficitaires sur ses activités poursuivies d'un montant de 178,0 millions d'euros en base, contre 183,5 millions d'euros au 31 décembre 2022.
La baisse des reports fiscaux déficitaires concerne principalement des entités en France, en Allemagne et aux Pays-bas. Parallèlement à cette diminution, des déficits ont été générés en Italie.
Les actifs d’impôt différés non comptabilisés au titre de ces reports déficitaires s’élèvent à 24,4 millions d’euros contre 23,7 millions d’euros en 2022.
en millions € |
|
|
|
Juridiction | Impôt courant | Impôt différé | Total |
Belgique | (0,8) | (2,8) | (3,6) |
France | (6,9) | (4,2) | (11,1) |
Italie | (2,3) | (2,2) | (4,5) |
Espagne | (1,9) | (0,8) | (2,7) |
Allemagne | (0,9) | (1,3) | (2,2) |
Etats-Unis | (1,2) | - | (1,2) |
Brésil | (1,1) | 0,0 | (1,1) |
Pays-Bas | 0,7 | 0,3 | 1,0 |
Autres | (1,3) | 0,6 | (0,7) |
Total | (15,7) | (10,4) | (26,1) |
en millions €, à l’exception des données par action | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Résultat net consolidé | 62,6 | 65,3 |
Résultat net consolidé des activités poursuivies | 59,5 | 49,3 |
Résultat net consolidé des activités non poursuivies | 3,1 | 16,0 |
Résultat net ajusté (1) | 67,6 | 71,7 |
| ||
Nombre moyen d'actions en circulation | 176 990 225 | 180 041 957 |
| ||
Résultat net consolidé par action (en €) | 0,35 | 0,36 |
Résultat net des activités poursuivies par action (en €) | 0.34 | 0,27 |
Résultat net des activités non poursuivies par action (en €) | 0,02 | 0,09 |
Résultat net ajusté par action (1) (en €) | 0.38 | 0,40 |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022.
(1) Le résultat net ajusté correspond au résultat net, avant prise en compte des éléments suivants :
|
en millions €, à l’exception des données | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|
Résultat net dilué | 62,6 | 68,0 |
Résultat net dilué des activités poursuivies | 59,5 | 52,0 |
Résultat net dilué des activités non poursuivies | 3,1 | 16,0 |
| ||
Nombre moyen d'actions en circulation | 176 990 225 | 180 041 957 |
Impact des stocks options | 458 239 | 369 334 |
Impact des actions gratuites | 792 603 | 2 561 507 |
Impact des OCEANE | - | 18 291 081 |
Nombre moyen dilué d'actions en circulation | 178 241 067 | 201 263 879 |
| ||
Résultat net dilué par action (en €) | 0,35 | 0,34 |
Résultat net dilué des activités poursuivies par action (en €) | 0,33 | 0,26 |
Résultat net dilué des activités non poursuivies par action (en €) | 0,02 | 0,08 |
Résultat net ajusté dilué par action (en €) | 0,38 | 0,37 |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.5), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
L’internationalisation de sa clientèle et la mise en commun de ressources par métier ont conduit le groupe à définir le périmètre de ses Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) comme correspondant à ses trois activités : Produits & Solutions, Services et Technology Management & Financing.
Une Unité Génératrice de Trésorerie est définie comme le plus petit groupe d’actifs dont les flux de trésorerie sont largement indépendants de ceux générés par d’autres actifs ou groupes d’actifs. Chaque unité ou groupe d’unités auquel un goodwill est affecté représente le niveau le plus bas auquel ce goodwill est suivi sur le plan de la gestion interne au sein du groupe.
Pour les besoins des tests de dépréciation, réalisés chaque année au 31 décembre, les écarts d’acquisition ont été alloués comme suit entre les différentes Unités Génératrices de Trésorerie.
en millions € | Produits & Solutions | Services | Technology Management & Financing | Total |
---|---|---|---|---|
2023 |
|
|
|
|
Écarts d’acquisition au 31 décembre 2022 | 175,0 | 237,2 | 142,0 | 554,2 |
Reclassements nets d'actifs détenus | - | (29,0) | (2,2) | (31,2) |
Acquisitions | - | - | 1,0 | 1,0 |
Cessions | - | - | - | - |
Écart de change | 0,3 | - | - | 0,3 |
Ajustement Lydis | 0,9 | - | - | 0,9 |
Écarts d’acquisition | 176,1 | 208,2 | 140,7 | 525,1 |
dont montant brut | 176,1 | 211,5 | 140,7 | 528,4 |
dont dépréciation cumulée | - | (3,3) | - | (3,3) |
En 2023, le goodwill lié à l'entité acquise concerne Reliance Financial Services Group BV.
Le montant du goodwill Lydis a été ajusté au cours de l'exercice 2023 et durant la période d'affectation, impactant la variation des capitaux propres groupe et minoritaires.
Au 31 décembre 2023, seul l'écart d’acquisition de l'entité Reliance est encore dans la période d’affectation.
en millions € | Produits & Solutions | Services | Technology Management & Financing | Total |
---|---|---|---|---|
2022 |
|
|
|
|
Écarts d’acquisition au 31 décembre 2021 | 141,7 | 237,2 | 116,0 | 494,9 |
Reclassements nets d'actifs détenus | 2,0 | - | - | 2,0 |
Acquisitions | 27,4 | - | 26,0 | 53,3 |
Cessions | - | - | - | - |
Écart de change | - | - | - | - |
Ajustement Trams | 3,9 | - | - | 3,9 |
Écarts d’acquisition | 175,0 | 237,2 | 142,0 | 554,2 |
dont montant brut | 175,0 | 241,5 | 142,0 | 558,4 |
dont dépréciation cumulée | - | (4,3) | - | (4,3) |
En 2022, les goodwills liés aux sociétés acquises concernent So-IT, Servicios Informatica, Econocom Factory et Lydis.
La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de la vente et la valeur d’utilité.
La valeur d’utilité est déterminée par rapport aux projections de flux de trésorerie futurs attendus, en tenant compte de la valeur temps et des risques liés à l’activité et au contexte spécifiques de l’UGT ou du groupe d’UGT et correspond à la somme :
La juste valeur correspond au montant qui pourrait être obtenu de la vente des actifs testés dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes, diminué des coûts de cession. Ces valeurs sont déterminées à partir d’éléments de marché.
Lorsque la valeur recouvrable des actifs, d’une UGT ou d’un groupe d’UGT, est inférieure à sa valeur nette comptable, une dépréciation est comptabilisée.
La perte de valeur est prioritairement portée en réduction de la valeur comptable de l’écart d’acquisition affecté à l’unité et est par la suite imputée aux actifs de l’unité au prorata de la valeur comptable de chacun des éléments compris dans l’unité. La perte de valeur est enregistrée sur la ligne « Autres charges opérationnelles » du compte de résultat.
Lorsque la valeur recouvrable redevient supérieure à la valeur nette comptable, les pertes de valeur enregistrées au titre des immobilisations corporelles et autres immobilisations incorporelles peuvent être reprises ultérieurement, à hauteur de la perte de valeur initialement comptabilisée. Etant précisé que les pertes de valeur enregistrées au titre des écarts d’acquisition ne peuvent être reprises.
Les tests de dépréciation conduits concluent qu’il n’est pas nécessaire de déprécier les écarts d’acquisition.
Pour atteindre une situation de risque de dépréciation, les hypothèses principales devraient être les suivantes :
Le calcul de la valeur d’utilité des UGT est sensible aux hypothèses suivantes :
| 2023 | 2022 | ||
---|---|---|---|---|
Taux d’actualisation | Taux de croissance | Taux d’actualisation | Taux de croissance | |
Produits & Solutions | 9,75 % | 2,00 % | 9,75 % | 2,00 % |
Services | 10,00 % | 2,00 % | 9,50 % | 2,00 % |
Technology Management & Financing | 9,75 % | 2,00 % | 9,75 % | 1,50 % |
Les hypothèses de taux de croissance et du coût moyen pondéré du capital ont été revues en cohérence avec l’ensemble des données globales de marché. Le taux de croissance réflète notre meilleure estimation compte tenu du contexte économique actuel.
Le taux d’actualisation après impôt retenu correspond au coût moyen pondéré du capital. Il convient de souligner que le taux de croissance à l’infini retenu par le groupe n’excède pas celui du secteur d’activité. L’application d’un taux d’actualisation avant impôt à des flux de trésorerie avant impôt aurait conduit à une valorisation similaire des unités génératrices de trésorerie.
Le plan d’affaires sur 5 ans est déterminé sur la base des croissances attendues des marchés correspondant aux UGT et tient compte des relais de croissance identifiés par le management. Les taux de marge sont déterminés sur la base des marges historiquement constatées au titre des exercices précédant le début de la période budgétée. Ces taux de marge tiennent compte également des gains de productivité attendus ainsi que des événements connus du management pouvant affecter la rentabilité des activités.
La sensibilité des valeurs d’entreprise aux hypothèses retenues est reflétée dans le tableau suivant :
en millions € | Sensibilité aux taux | Sensibilité au plan d'affaires | |||
---|---|---|---|---|---|
Taux | Taux de croissance | ||||
| + 1,0 % | (1,0 %) | + 0,5 % | (0,5 %) | (5 %) |
Produits & Solutions | (59,4) | 77,1 | 27,7 | (24,4) | (40,1) |
Services | (29,8) | 38,3 | 13,7 | (12,1) | (32,4) |
Technology Management & Financing | (48,5) | 63,1 | 23,0 | (20,3) | (86,4) |
La sensibilité des tests de dépréciation à des modifications défavorables mais néanmoins possibles des hypothèses se présente ainsi :
Les immobilisations incorporelles acquises séparément sont évaluées, soit à leur coût d’acquisition, soit à la juste valeur à la date d’acquisition dans le cadre d’un regroupement d’entreprises.
Postérieurement à la date d’acquisition, elles sont évaluées à leur coût d’entrée diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur.
Les immobilisations incorporelles à durée de vie définie sont amorties sur la durée d’utilité économique. La durée de vie des concessions, des brevets et des licences est estimée entre trois et sept ans.
Les immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie ne sont pas amorties.
Le groupe réalise des projets de développement informatique. Les dépenses liées à ces activités peuvent être intégrées au coût d’immobilisation incorporelle. Une immobilisation incorporelle générée en interne résultant du développement (ou de la phase de développement d’un projet informatique interne) est comptabilisée si et seulement si tous les éléments suivants ont été démontrés :
Lorsqu ’aucune immobilisation incorporelle générée en interne ne peut être comptabilisée, les dépenses de développement sont comptabilisées en résultat de la période au cours de laquelle elles sont engagées.
Après leur comptabilisation initiale, les immobilisations incorporelles générées en interne sont comptabilisées au coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur, selon la même méthode que celle utilisée pour les immobilisations incorporelles acquises séparément.
La durée de vie des systèmes d’information est estimée entre trois et sept ans.
Les actifs incorporels acquis par le groupe sont évalués à leur coût d’acquisition, diminué du cumul des amortissements et des éventuelles dépréciations. Ils comprennent essentiellement les licences d’exploitation et les logiciels informatiques. Ils sont amortis linéairement sur leur durée d’utilité.
Le portefeuille clients acquis du groupe ECS a été valorisé selon la méthode MEEM (Multi-period Excess Earning Method) à 40 millions d’euros amortis sur 20 ans.
Durée d’utilité | En années |
---|---|
Fonds de commerce amortissable | 3 – 5 |
Portefeuille de clients ECS | 20 |
Concessions, brevets, licences | 3 – 7 |
Systèmes d’information | 3 – 7 |
en millions € | Fonds de | Concessions, | Systèmes | Autres | Total |
---|---|---|---|---|---|
Coût d’acquisition |
|
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|
|
Valeur brute au 31 décembre 2022 | 54,0 | 36,5 | 57,8 | 3,4 | 151,8 |
Acquisitions | - | 1,7 | 7,7 | 3,4 | 12,9 |
Cessions/Mises au rebut | - | (4,5) | (1,6) | - | (6,1) |
Variations de périmètre | - | - | - | - | - |
Transferts et autres | - | 1,2 | (2,4) | (0,1) | (1,3) |
Reclassement net d'actifs détenus | - | (0,1) | (0,2) | (0,0) | (0,3) |
Valeur brute au 31 décembre 2023 | 54,0 | 34,7 | 61,4 | 6,8 | 156,9 |
|
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|
|
Amortissements et pertes de valeur |
|
|
|
| |
Amortissements cumulés | (38,3) | (29,5) | (37,6) | (3,1) | (108,4) |
Dotations | (2,0) | (2,4) | (5,2) | (0,1) | (9,7) |
Cessions/Mises au rebut | - | 4,5 | 1,6 | - | 6,1 |
Variations de périmètre | - | - | - | - | - |
Reprise sur perte de valeur | - | - | - | - | - |
Transferts et autres | - | 0,9 | - | 0,1 | 1,0 |
Reclassement net d'actifs détenus | - | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 0,2 |
Amortissements cumulés | (40,3) | (26,4) | (41,0) | (3,1) | (110,8) |
|
|
|
|
|
|
Valeur nette comptable | 15,8 | 7,0 | 20,2 | 0,3 | 43,3 |
Valeur nette comptable | 13,8 | 8,3 | 20,3 | 3,7 | 46,1 |
|
Les fonds de commerce et portefeuille clients sont des immobilisations incorporelles reconnues lors de regroupements d’entreprise, amorties sur les durées d’amortissement présentées plus haut.
Les concessions, brevets, licences et droits similaires sont principalement des licences acquises et amorties sur leurs durées de validité.
Les systèmes d’information sont essentiellement issus de développements réalisés par le groupe, et sont amortis selon les durées mentionnées plus haut.
en millions € | Fonds de | Concessions, | Systèmes | Autres | Total |
---|---|---|---|---|---|
Coût d’acquisition |
|
|
|
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|
Valeur brute au 31 décembre 2021* | 54,6 | 25,6 | 48,5 | 1,8 | 130,5 |
Acquisitions | 0,1 | 1,5 | 8,3 | (0,0) | 9,9 |
Cessions/Mises au rebut | - | (1,8) | (1,9) | - | (3,7) |
Variations de périmètre | - | 3,8 | 2,1 | - | 5,9 |
Transferts et autres | (0,0) | 0,7 | 0,5 | - | 1,1 |
Reclassement net d'actifs détenus | (0,7) | 6,6 | 0,5 | 1,6 | 8,0 |
Valeur brute au 31 décembre 2022 | 54,0 | 36,5 | 57,8 | 3,4 | 151,8 |
|
|
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|
Amortissements et pertes de valeur |
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| |
Amortissements cumulés | (36,6) | (22,9) | (33,2) | (1,2) | (93,9) |
Dotations | (2,0) | (2,9) | (4,8) | (0,2) | (9,9) |
Cessions/Mises au rebut | - | 1,8 | 1,6 | - | 3,4 |
Variations de périmètre | - | (1,0) | (1,1) | - | (2,0) |
Reprise sur perte de valeur | - | - | 0,0 | 0,9 | 0,9 |
Transferts et autres | - | - | (0,2) | (0,9) | (1,1) |
Reclassement net d'actifs détenus | 0,3 | (4,4) | (0,0) | (1,6) | (5,7) |
Amortissements cumulés | (38,3) | (29,5) | (37,6) | (3,1) | (108,4) |
|
|
|
|
|
|
Valeur nette comptable | 18,1 | 2,7 | 15,3 | 0,6 | 36,6 |
Valeur nette comptable | 15,8 | 7,0 | 20,2 | 0,3 | 43,3 |
* Le bilan consolidé 2021 est impacté de la décision de l’IFRIC portant sur le traitement des coûts d’implémentation des logiciels en mode SaaS ainsi que des corrections pour comparabilité sur certains services inclus dans des contrats de l’activité TMF (cf. 1.2.1. et 1.3.2.). |
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition, diminué du cumul des amortissements et des dépréciations.
La dotation aux amortissements est comptabilisée selon le mode linéaire, sur la durée prévue d’utilisation des actifs et en tenant compte, le cas échéant, de la valeur résiduelle.
Durée d’utilité | En années |
---|---|
Terrain | Indéfini |
Constructions | 20 – 50 |
Agencements | 5 – 10 |
Matériels informatiques | 3 – 7 |
Matériels de transport | 4 – 7 |
Mobilier | 5 – 10 |
Les terrains ne sont pas amortis.
Lorsqu’une immobilisation corporelle est constituée de composants ayant des durées d’utilisation différentes, ceux-ci sont comptabilisés et amortis comme des éléments distincts dans les immobilisations corporelles.
Les profits ou les pertes provenant de la cession d’une immobilisation corporelle sont déterminés par la différence entre les produits de cession et la valeur nette comptable de l’actif cédé et sont inclus dans la « marge opérationnelle ».
Les contrats de location, tels que définis par la norme IFRS 16, sont comptabilisés dans l'état de la situation financière consolidée comme un actif représentant le droit d’utilisation de l'actif loué pendant la durée du contrat.
À la date de prise d'effet du contrat de location, le droit d'utilisation est évalué à son coût, incluant :
Le droit d'utilisation est amorti sur la durée d'utilité des actifs, ce qui entraîne la comptabilisation d'une charge d'amortissement au compte de résultat.
À la date de prise d'effet du contrat de location, la dette de loyers est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des loyers sur la durée du contrat, telle que définie par le groupe Econocom. L'évaluation de la dette, au titre des loyers, inclut :
Le passif locatif est comptabilisé au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif, et entraine la constatation, au compte de résultat, d'une charge d'intérêts pour la période et des paiements variables (non pris en compte dans l'évaluation initiale).
La dette peut-être réévaluée en contrepartie du droit d'utilisation dans les cas suivants :
Les contrats de location concernent principalement des biens immobiliers et la flotte automobile. Les exemptions de comptabilisation prévues par la norme pour les contrats de courte durée (durée inferieure ou égale à 12 mois) et sans tacite reconduction, ainsi que les contrats portant sur des actifs de faible valeur, ont été appliquées.
La durée de location est définie contrat par contrat et correspond à la période ferme de l’engagement en tenant compte des périodes optionnelles qui sont raisonnablement certaines d’être exercées à l’exception des véhicules pour lesquels Econocom retient par simplification l’approche du portefeuille étant donné que les contrats sont relativement similaires quel que soit le pays et que cette simplification n’induit pas de différences matérielles par rapport à la méthode détaillée préconisée par IFRS 16.
Pour les véhicules, les hypothèses et les modalités d’évaluation de cette approche « portefeuille » sont les suivantes : une évaluation est faite à chaque clôture permettant de mettre à jour le passif locatif et le droit d’utilisation ; les amortissements et les charges financières sont alors déterminés forfaitairement en fonction d’une durée moyenne d’utilisation des véhicules (amortissement) et en fonction de loyers effectivement supportés en charge pour la différence.
en millions € | Terrains | Instal- | Mobilier | Autres | Immobi- données | Total |
---|---|---|---|---|---|---|
Coût d’acquisition |
|
|
|
|
|
|
Valeur brute au | 35,1 | 55,4 | 17,0 | 21,9 | 0,8 | 130,2 |
Acquisitions | 1,9 | 5,2 | 0,3 | 2,7 | - | 10,1 |
Cessions/Mises au rebut | (2,1) | (6,7) | (1,1) | (0,1) | - | (9,9) |
Variations de périmètre | - | - | - | - | - | - |
Transferts et autres | (0,7) | 3,7 | (2,4) | (1,2) | (0,8) | (1,3) |
Reclassement net d'actifs déténus en vue de la vente | - | (1,1) | (3,5) | (4,1) | - | (8,7) |
Valeur brute au 31 décembre 2023 | 34,2 | 56,6 | 10,3 | 19,3 | - | 120,4 |
|
|
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|
Amortissements et pertes de valeur |
|
|
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|
| |
Amortissements cumulés au 31 décembre 2022 | (21,7) | (44,7) | (12,1) | (13,0) | (0,8) | (92,2) |
Dotations | (3,1) | (5,6) | (0,5) | (0,8) | - | (9,9) |
Cessions/Mises au rebut | 2,0 | 6,6 | 1,1 | 0,0 | 0,0 | 9,7 |
Variations de périmètre | - | - | - | - | - | - |
Reprise sur perte de valeur | - | 0,0 | (0,0) | (0,0) | (0,0) | (0,1) |
Transferts et autres | 0,4 | (0,5) | 0,6 | (0,0) | 0,8 | 1,4 |
Reclassement net d'actifs déténus en vue de la vente | - | 0,8 | 1,8 | 0,0 | - | 2,6 |
Amortissements cumulés au 31 décembre 2023 | (22,3) | (43,4) | (9,0) | (13,8) | - | (88,4) |
|
|
|
|
|
|
|
Valeur nette comptable au 31 décembre 2022 | 13,4 | 10,7 | 4,9 | 8,9 | 0,0 | 38,0 |
Valeur nette comptable au 31 décembre 2023 | 11,9 | 13,3 | 1,3 | 5,5 | - | 32,0 |
Les autres immobilisations comprennent notamment des immobilisations en cours.
en millions € | Terrains | Instal- | Mobilier | Autres | Immobi- données | Total |
---|---|---|---|---|---|---|
Coût d’acquisition |
|
|
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|
|
|
Valeur brute au 31 décembre 2021 | 29,9 | 51,4 | 17,4 | 15,6 | 0,8 | 115,2 |
Acquisitions | 1,3 | 4,3 | 1,7 | 6,7 | - | 14,0 |
Cessions/Mises au rebut | (0,1) | (1,0) | (0,1) | (0,1) | - | (1,3) |
Variations de périmètre | 3,6 | 0,2 | 0,5 | 1,6 | - | 5,9 |
Transferts et autres | 0,1 | 0,4 | (2,5) | (1,9) | - | (3,8) |
Reclassement net d'actifs déténus en vue de la vente | 0,2 | 0,0 | - | 0,0 | - | 0,2 |
Valeur brute au 31 décembre 2022 | 35,1 | 55,4 | 17,0 | 21,9 | 0,8 | 130,2 |
|
|
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|
|
|
Amortissements et pertes de valeur |
|
|
|
|
| |
Amortissements cumulés au 31 décembre 2021 | (17,0) | (41,6) | (12,1) | (11,8) | (0,8) | (83,4) |
Dotations | (2,4) | (4,2) | (2,2) | (0,7) | - | (9,5) |
Cessions/Mises au rebut | 0,1 | 0,9 | 0,1 | - | - | 1,1 |
Variations de périmètre | (2,2) | (0,2) | (0,3) | (0,6) | - | (3,3) |
Reprise sur perte de valeur | - | - | - | - | - | - |
Transferts et autres | - | 0,4 | 2,5 | 0,1 | - | 3,0 |
Reclassement net d'actifs déténus en vue de la vente | (0,2) | - | - | - | - | (0,2) |
Amortissements cumulés au 31 décembre 2022 | (21,7) | (44,7) | (12,1) | (13,0) | (0,8) | (92,2) |
|
|
|
|
|
|
|
Valeur nette comptable au 31 décembre 2021 | 12,9 | 9,8 | 5,3 | 3,8 | - | 31,8 |
Valeur nette comptable au 31 décembre 2022 | 13,4 | 10,7 | 4,9 | 8,9 | 0,0 | 38,0 |
en millions € | Bâtiments & aménagements | Véhicules | Total |
---|---|---|---|
Coût d’acquisition |
|
|
|
Valeur brute | 89,7 | 43,1 | 132,7 |
Acquisitions | 16,5 | 17,9 | 34,3 |
Réévaluation et fin de contrat | (14,5) | (36,7) | (51,2) |
Variations de périmètre | - | - | - |
Transferts et autres | (0,1) | (6,3) | (6,4) |
Reclassement net d'actifs déténus en vue de la vente | (0,2) | (0,2) | (0,4) |
Valeur brute | 91,4 | 17,7 | 109,1 |
|
|
|
|
Amortissements et pertes de valeur |
|
|
|
Amortissements cumulés | (46,2) | (28,9) | (75,1) |
Dotations | (13,3) | (6,5) | (19,9) |
Réévaluation et fin de contrat | 8,6 | 24,7 | 33,3 |
Variations de périmètre | - | - | - |
Reprise sur perte de valeur | - | - | - |
Transferts et autres | 0,1 | 6,3 | 6,4 |
Reclassement net d'actifs déténus en vue de la vente | 0,2 | 0,1 | 0,3 |
Amortissements cumulés au 31 décembre 2023 | (50,7) | (4,4) | (55,0) |
|
|
|
|
Valeur nette comptable au 31 décembre 2022 | 43,5 | 14,1 | 57,6 |
Valeur nette comptable au 31 décembre 2023 | 40,7 | 13,3 | 54,0 |
La variation significative des réévaluations des véhicules, en valeur brute et cumul des amortissements, est principalement due à la mise à jour du portefeuille de véhicules.
en millions € | Bâtiments & aménagements | Véhicules | Total |
---|---|---|---|
Coût d’acquisition |
|
|
|
Valeur brute | 88,9 | 33,0 | 121,9 |
Acquisitions | 12,6 | 10,9 | 23,5 |
Réévaluation et fin de contrat | (13,6) | (1,7) | (15,3) |
Variations de périmètre | 2,6 | 0,8 | 3,4 |
Transferts et autres | (0,8) | (0,2) | (1,0) |
Reclassement net d'actifs déténus en vue de la vente | - | 0,3 | 0,3 |
Valeur brute | 89,7 | 43,1 | 132,7 |
|
|
|
|
Amortissements et pertes de valeur |
|
|
|
Amortissements cumulés | (44,7) | (22,2) | (67,0) |
Dotations | (12,8) | (6,6) | (19,5) |
Réévaluation et fin de contrat | 11,0 | 0,1 | 11,1 |
Variations de périmètre | (0,4) | (0,3) | (0,8) |
Reprise sur perte de valeur | - | - | - |
Transferts et autres | 0,8 | 0,1 | 0,9 |
Reclassement net d'actifs déténus en vue de la vente | - | - | - |
Amortissements cumulés au 31 décembre 2022 | (46,2) | (28,9) | (75,1) |
|
|
|
|
Valeur nette comptable au 31 décembre 2021 | 44,2 | 10,7 | 55,0 |
Valeur nette comptable au 31 décembre 2022 | 43,5 | 14,1 | 57,6 |
2023 en millions € | Total | < 1 an | 1 à 2 ans | 2 à 5 ans | > 5 ans |
---|---|---|---|---|---|
Passif locatif | 55,7 | 19,1 | 15,1 | 15,2 | 6,3 |
Depuis le 31 décembre 2021, il n’ y a plus d’entité mise en équivalence.
en millions € | Participations | Autres | Total |
---|---|---|---|
Solde au 31 décembre 2021 | 8,6 | 20,9 | 29,5 |
Augmentations | 0,2 | 2,7 | 2,9 |
Dotations financières | (1,1) | - | (1,1) |
Remboursements/Cessions | (0,7) | (3,5) | (4,2) |
Reprises financières | 0,5 | - | 0,5 |
Variations de périmètre | 0,1 | 0,1 | 0,2 |
Transferts et autres | (3,5) | 0,1 | (3,5) |
Solde au 31 décembre 2022 | 4,1 | 20,3 | 24,4 |
Augmentations | - | 3,1 | 3,1 |
Dotations financières | - | - | - |
Remboursements/Cessions | (0,1) | (1,3) | (1,5) |
Reprises financières | - | - | - |
Variations de périmètre | - | - | - |
Transferts et autres | - | 0,0 | 0,0 |
Reclassement net d'actifs déteenus en vue de la vente | - | (0,4) | (0,4) |
Solde au 31 décembre 2023 | 4,0 | 21,7 | 25,6 |
(1) Il s’agit de participations du groupe dans des entités non contrôlées pour 4,0 millions d’euros, dont principalement 2,4 millions d'euros de titres Hélios, 0,8 million d’euros de titres Histovery, 0,5 million d’euros de titres Kartable, 0,2 million pour Neuradom et 0,1 million pour JTRS. (2) Les autres immobilisations financières concernent principalement des dépôts et cautionnements. |
2023 en millions € | 1 an < x | > 5 ans | Sans échéance | Total |
---|---|---|---|---|
Participations dans des sociétés non consolidées | 0,1 | - | 3,9 | 4,0 |
Autres participations | 5,9 | - | - | 5,9 |
Dépôts de garanties – affacturage | 10,1 | - | - | 10,1 |
Autres dépôts et cautionnements | 1,1 | 4,5 | - | 5,6 |
Total | 17,2 | 4,5 | 3,9 | 25,6 |
2022 en millions € | 1 an < x | > 5 ans | Sans échéance | Total |
---|---|---|---|---|
Participations dans des sociétés non consolidées | 0,2 | - | 3,9 | 4,1 |
Autres participations | 5,0 | - | - | 5,0 |
Dépôts de garanties – affacturage | 10,2 | - | - | 10,2 |
Autres dépôts et cautionnements | 1,4 | 3,7 | - | 5,1 |
Total | 16,8 | 3,7 | 3,9 | 24,4 |
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
État, subventions à recevoir à long terme | 0,2 | 1,7 |
Autres créances à long terme | 19,4 | 19,6 |
Autres créances | 19,6 | 21,4 |
Le poste « État, subventions à recevoir à long terme » correspond à des créances à recevoir au titre des impôts sur les bénéfices. Les autres créances correspondent à des prêts accordés au personnel ou à des entités associées.
Les valeurs comptables des autres actifs non financiers, tels que les autres créances à long terme, sont examinées à chaque date de clôture au regard d’indices de perte de valeur éventuels ; dans le cas où la valeur comptable excède la valeur recouvrable estimée, une dépréciation est comptabilisée en résultat opérationnel.
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
1 an < x < 5 ans | 19,5 | 20,9 |
> 5 ans | 0,1 | 0,5 |
Total | 19,6 | 21,4 |
Ils sont déterminés sur la base d’un pourcentage de la valeur d’achat du matériel (une grille a été mise en place par catégorie de matériel) et de la durée du contrat de location (ce pourcentage est dégressif en fonction de cette durée).
Trois exceptions existent à l’application de cette grille :
Ces grilles sont revues régulièrement par la Direction du groupe sur la base de son expérience des marchés de seconde main.
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Intérêts résiduels dans les actifs donnés en location | 118,8 | 114,7 |
Intérêts résiduels dans les actifs donnés en location | 45,5 | 49,8 |
Total | 164,3 | 164,6 |
Le montant d'intérêt résiduel à fin décembre 2023 s'élève à 164,3 millions d’euros sur un portefeuille d’actifs donnés en location de 4,9 milliards d’euros (prix d’achat des actifs à l’origine), soit un ratio intérêts résiduels/portefeuille d’actifs de 3,3 % (3,0 % à fin décembre 2022).
L’incidence de l’actualisation sur la valeur totale des intérêts résiduels s'élève à 16,7 millions d'euros au 31 décembre 2023, soit des valeurs avant actualisation de 181,0 millions d’euros au 31 décembre 2023.
Les intérêts résiduels dans les actifs donnés en location concernent des actifs digitaux et des actifs industriels pour respectivement 155,8 et 25,2 millions d’euros.
Le financement de ces intérêts résiduels par le partenaire refinanceur se fait sur la base de négociations au cas par cas ; ce dernier peut décider soit de ne pas faire d’avance, soit de faire une avance partielle ou totale de la valeur résiduelle. Par ailleurs, certains contrats de location-financement ne font pas l’objet de refinancement. Dès lors, intérêts résiduels et dettes d'engagements bruts de valeurs résiduelles financières peuvent tout à fait différer.
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Engagement brut total des valeurs résiduelles financières | 78,1 | 78,7 |
Engagement brut total des valeurs résiduelles financières | 29,0 | 24,1 |
Total | 107,1 | 102,8 |
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Brut | Dépr. | Net | Brut | Dépr. | Net | |
Équipements en cours de refinancement | 18,7 | (1,3) | 17,4 | 19,2 | (0,1) | 19,1 |
Autres stocks | 71,0 | (8,3) | 62,7 | 92,2 | (7,8) | 84,5 |
Matériels informatiques | 61,7 | (4,1) | 57,6 | 79,6 | (3,8) | 75,8 |
Pièces détachées et autres stocks | 9,3 | (4,2) | 5,1 | 12,7 | (4,0) | 8,7 |
Total | 89,7 | (9,7) | 80,1 | 111,4 | (7,9) | 103,6 |
Les stocks de matériels informatiques et télécoms diminuent de 18,2 millions d'euros en grande partie en raison de l'évolution de l'activité et d'une gestion des stocks encore améliorée.
en millions € | 31 déc. 2022 | Variation | Variation de périmètre | Reclass. | Autres variations | 31 déc. |
Équipements en cours | 19,2 | (6,4) | - | - | 5,9 | 18,7 |
Autres stocks | 92,2 | (20,7) | - | (0,5) | - | 71,0 |
Matériels informatiques et télécoms | 79,6 | (17,3) | - | (0,5) | - | 61,7 |
Pièces détachées et autres stocks | 12,7 | (3,4) | - | - | - | 9,3 |
Total | 111,4 | (27,1) | - | (0,5) | 5,9 | 89,7 |
en millions € | 31 déc. 2022 | Dotations | Reprises | Reclass. de la vente | Autres variations | 31 déc. 2023 |
Équipements en cours | (0,1) | (1,2) | - | - | - | (1,3) |
Autres stocks | (7,8) | (0,9) | 0,5 | - | (0,2) | (8,3) |
Matériels informatiques et télécoms | (3,8) | (0,5) | 0,4 | - | (0,2) | (4,1) |
Pièces détachées et autres stocks | (4,0) | (0,4) | 0,1 | - | - | (4,2) |
Total | (7,9) | (2,1) | 0,5 | - | (0,2) | (9,7) |
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Brut | Dépr. | Net | Brut | Dépr. | Net | |
Clients | 770,6 | (44,2) | 726,4 | 856,4 | (47,2) | 809,2 |
Autres débiteurs | 51,8 | (2,3) | 49,4 | 70,7 | (1,0) | 69,7 |
Total clients | 822,4 | (46,5) | 775,9 | 927,0 | (48,2) | 878,9 |
Coûts d’exécution et d’obtention | 34,5 | - | 34,5 | 31,3 | - | 31,3 |
Le poste clients est détaillé ci-après par activité, pour son montant net des dépréciations.
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Créances | Facture | Encours | Total | Créances | Facture | Encours de location | Total | |
Produits & Solutions | 138,3 | 44,3 | - | 182,6 | 154,3 | 48,1 | - | 202,4 |
Services | 20,0 | 24,4 | - | 44,4 | 13,2 | 22,1 | - | 35,3 |
Technology Management & Financing | 228,2 | 1,1 | 270,1 | 499,5 | 228,1 | 5,6 | 337,8 | 571,5 |
Total | 386,5 | 69,8 | 270,1 | 726,4 | 395,6 | 75,8 | 337,8 | 809,2 |
À fin 2023, les 270,1 millions d’euros d’encours de location incluent les encours de location autoportés ou refinancés avec recours pour un montant net de 209,2 millions d'euros dont 136,0 millions d’euros à long terme. La part à court terme inclut non seulement la part à court terme des encours de location autoportés mais également les encours destinés à être refinancés (lorsqu’il existe un accord de refinancement). La baisse de 67,7 millions d'euros des encours de location entre fin 2022 et fin 2023 est due pour 93,5 millions d'euros à un reclassement en actifs détenus en vue de la vente.
Les factures à émettre s’expliquent principalement par le décalage entre la reconnaissance du chiffre d’affaires et la facturation qui conduit à la comptabilisation d’actifs sur contrats (factures à émettre). Ces décalages sont légérement moindres à fin 2023 par rapport à fin 2022.
Les conditions de paiement de nos clients respectent les règlementations locales des pays dans lesquels nous opérons et, le cas échéant, les pratiques commerciales habituelles et le calendrier de paiement défini dans nos contrats.
Les coûts d'obtention et d'éxécution du contrat correpondent aux coûts affectés directement à un contrat client et non encore refacturés. La majorité des actifs sur contrats se transformeront en créances clients dans les prochains mois.
Les autres débiteurs représentent des créances sur le Trésor Public et diverses créances sur les tiers (fournisseurs, factor…) :
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
Créances fiscales hors impôt | 23,0 | 23,9 |
Créances sur factors | 13,3 | 27,7 |
État, subventions à recevoir | 2,0 | 1,0 |
Fournisseurs débiteurs | 1,1 | 10,2 |
Autres | 10,0 | 6,8 |
Autres débiteurs | 49,4 | 69,7 |
Dans un premier temps, les créances sont dépréciées en tenant compte des pertes de crédit attendues si elles sont significatives :
Dans un deuxième temps, s’il y a un doute sérieux concernant leur recouvrabilité, les créances sont dépréciées à hauteur du montant irrécouvrable.
en millions € | 31 déc. 2022 | Dotations | Reprises | Autres variations | Reclass. en actifs détenus en vue de la vente | 31 déc. 2023 |
Perte de valeur sur créances douteuses | (47,2) | (10,8) | 13,0 | 0,4 | 0,4 | (44,2) |
Les dotations et reprises dans le compte de résultat sont comptabilisées dans la marge opérationnelle à hauteur de 1,5 million d'euros, présentée dans la note 4.7, ainsi que dans les autres produits et autres charges opérationnels pour les éléments inhabituels correspondant à des événements non usuels par leur fréquence, leur nature ou leur impact à hauteur de 0,7 million d'euros comme indiqué en note 5.
Les reprises pour un montant de 13,0 millions d'euros comprennent 5,1 millions d'utilisations.
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
Fournisseurs | 648,2 | 741,2 |
dont dettes fournisseurs d'affacturage inversé | 26,2 | 104,6 |
Autres créditeurs | 178,4 | 191,0 |
Dettes fiscales et sociales | 162,1 | 183,8 |
Rémunération des actionnaires à payer | 1,4 | 1,4 |
Clients créditeurs et autres | 14,9 | 5,7 |
Total Fournisseurs et autres créditeurs | 826,6 | 932,1 |
La baisse des dettes fournisseurs s'explique notamment par le débouclage début 2023 d'une dette fournisseurs d'affacturage inversé s'élevant à 53 millions d'euros au 31 décembre 2022.
Les autres passifs courants se décomposent comme suit :
en millions € |
| 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 retraité |
Passifs du contrat |
| 57,5 | 63,7 |
Produits constatés d'avance |
| 96,7 | 109,5 |
Autres passifs |
| 36,4 | 15,4 |
Autres passifs courants |
| 133,1 | 124,8 |
|
Les passifs du contrat s’expliquent principalement par la réception d’avances de nos clients d'acomptes et facturations d’avance.
Les dettes d’acquisition conditionnées regroupent les options d’engagement de rachat des intérêts minoritaires, les compléments de prix et les paiements différés qui ont été accordés le plus souvent sous réserve de l'atteinte d'objectifs financiers futurs. Elles dépendent ainsi des niveaux estimés de performance future des sociétés concernées (par exemple, multiple d’EBIT, niveau attendu de trésorerie future ...).
À fin 2023, le groupe dispose d’options d’achat (et les actionnaires minoritaires d’options de vente) sur les titres restants qui doivent lui permettre d’acquérir tout ou partie du capital des entités suivantes : Econocom Factory, Exaprobe, Helis, Lydis, Servicios Microinformatica et Trams. Ces options imposent à Econocom de procéder à l’acquisition des titres et lui confèrent également le droit d’en obtenir la cession par les minoritaires.
Le tableau ci-après présente les variations de dettes d'acquisition conditionnées sur la période :
en millions € | Options croisées d’engagement de rachat des intérêts minoritaires | Complé- | Paiements différés | Total dettes d'acquisition conditionnées | Part courante | Part non courante |
---|---|---|---|---|---|---|
31 déc. 2022 | 58,1 | 1,5 | 1,6 | 61,2 | 24,9 | 36,3 |
Cessions et reclassements IFRS 5 | (0,2) | - | - | (0,2) |
|
|
Augmentation par capitaux propres ou goodwill | - | 0,6 | - | 0,6 |
|
|
Décaissement | (6,7) | - | (0,9) | (7,6) |
|
|
Variation de juste valeur par capitaux propres | (6,6) | - | - | (6,6) |
|
|
Variation de juste valeur par résultat opérationnel non courant | - | (0,8) | - | (0,8) |
|
|
Variation de juste valeur par marge opérationnelle | - | - | - | - |
|
|
31 déc. 2023 | 44,6 | 1,3 | 0,7 | 46,7 | 23,8 | 22,9 |
Les variations de valeur des promesses d’achat des intérêts minoritaires sont comptabilisées en capitaux propres.
Les instruments financiers sont constitués :
Les instruments financiers (actifs et passifs) entrent dans l’état de la situation financière consolidée à leur juste valeur initiale, majorée ou minorée, dans le cas d'un actif financier ou d'un passif financier qui n'est pas évalué à la juste valeur en contrepartie du résultat net, des coûts de transaction directement imputables à l'acquisition ou à l'émission de cet actif financier ou de ce passif financier.
L’évaluation ultérieure des actifs et passifs financiers est réalisée, selon leur catégorie, soit à la juste valeur (résultat ou autres éléments du résultat global), soit au coût amorti.
Le classement d'un actif financier dans chacune des trois catégories (actif financier au cout amorti, actif financier à la juste valeur par résultat, actif financier à la juste valeur par les autres éléments du résultat global) catégories est fonction du modèle de gestion qui lui est appliqué par l'entreprise et des caractéristiques de ses flux de trésorerie contractuels.
Le classement d’un passif financier dans chacune de deux catégories (passif financier au coût amorti ou passif financier à la juste valeur par résultat).
Le groupe applique la notion de juste valeur telle que décrite dans la norme IFRS 13 – « Évaluation à la juste valeur » dont la définition est la suivante : « prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d’évaluation (valeur de sortie) ».
Le coût amorti correspond à la juste valeur comptable initiale (nette des coûts de transaction), augmentée des intérêts calculés sur la base du taux d’intérêt effectif et diminuée des sorties de trésorerie (coupons, remboursements de principal et, le cas échéant, des primes de remboursement). Les intérêts courus (produits et charges) ne sont pas enregistrés au taux nominal de l’instrument financier, mais sur la base du taux d’intérêt effectif de l’instrument financier.
La comptabilisation des instruments financiers, lors de leur entrée dans l’état de la situation financière consolidée et de leur évaluation ultérieure selon les méthodes décrites ci-avant fait référence aux définitions de taux d’intérêt suivantes :
À chaque clôture, le groupe évalue si le risque de crédit associé à un actif financier a augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale. Dans ce cas, le groupe évalue les pertes de crédit attendues sur la durée de vie de l'actif.
La perte de valeur éventuelle est enregistrée en compte de résultat.
Les instruments financiers actifs et passifs sont décomptabilisés dès lors que les risques et avantages liés sont cédés et que le groupe a cessé d’exercer un contrôle sur ces instruments financiers (cf. note 21).
La politique du groupe est de n’opérer sur les marchés financiers qu’à des fins de couverture d’engagements liés à son activité et non à des fins spéculatives.
Étant donné le faible niveau de risque de change, les contrats de change à terme et de devises sont comptabilisés comme des instruments évalués à la juste valeur par résultat.
Le groupe utilise des Swap de taux pour couvrir son exposition notamment sur les tranches à taux variable de l'emprunt Schuldschein. Ces instruments dérivés sont désignés comme instruments de couverture des flux futurs de trésorerie et la comptabilité de couverture s’applique conformément à IFRS 9.
Le profit ou la perte sur les instruments de couverture est comptabilisé directement dans les « Autres éléments du résultat global » jusqu’à ce que l’élément couvert soit lui-même reconnu en résultat. Les réserves de couverture sont alors transférées au compte de résultat.
| 31 déc. 2022 | Variation par résultat | Autres éléments du résultat global | 31 déc. 2023 |
---|---|---|---|---|
Instruments dérivés actifs | 10,2 | - | (5,0) | 5,2 |
Instruments dérivés passifs | - | - | - | - |
Total | 10,2 | - | (5,0) | 5,2 |
La juste valeur des instruments financiers est déterminée par référence au prix du marché résultant d’échanges sur une bourse de valeurs nationales ou un marché de gré à gré.
Les instruments dérivés et les titres de participation non consolidés sont évalués avec des justes valeurs de niveau 2.
Les équivalents de trésorerie sont comptabilisés à leur juste valeur de niveau 1.
Au titre de l’exercice 2023, les actifs financiers du groupe s’analysent comme suit :
en millions € |
| Valeur comptable |
| Niveau de juste valeur | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rubriques du bilan | Notes | Coût amorti | Juste valeur | Juste valeur | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 |
Immobilisations financières | 10.4 | 15,8 | - | 9,9 | - | 25,6 | - |
Créances long terme | 10.5 | 19,6 | - | - | - | 14,5 | - |
Intérêts résiduels | 11.1 | 164,3 | - | - | - | 164,3 | - |
Clients | 12.2 | 726,4 | - | - | - | 726,4 | - |
Autres débiteurs | 12.2 | 49,4 | - | - | - | 49,4 | - |
Trésorerie et équivalents | 15.1 | - | - | 226,6 | 226,6 | - | - |
Total des actifs financiers |
| 975,5 | - | 236,5 | 226,6 | 980,2 | - |
En raison de leur caractère court terme, la valeur comptable des dettes fournisseurs et autres créditeurs est considérée comme étant une bonne estimation de leur juste valeur.
La valeur de marché des instruments dérivés est estimée à partir de valorisations provenant des contreparties bancaires ou de modèles communément utilisés sur les marchés financiers, sur la base des données disponibles à la date de clôture de l’exercice.
en millions € |
| Valeur comptable | Niveau de juste valeur | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rubriques du bilan | Notes | Coût amorti | Juste | Juste | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 |
Endettement brut | 15.2 | 406,7 | - | - | - | 403,5 | - |
Obligations non convertibles |
| 201,6 | - | - | - | 198,4 | - |
Dettes bancaires, billets |
| 49,0 | - | - | - | 49,0 | - |
Dettes sur contrats |
| 156,1 | - | - | - | 156,1 | - |
Engagement brut de valeurs résiduelles financières | 11.2 | 107,1 | - | - | - | 107,1 | - |
Passifs locatifs | 10.3 | 55,7 | - | - | - | 54,2 | - |
Dettes d'acquisition conditionnées | 13 | - | 1,3 | 45,3 | - | - | 46,7 |
Autres passifs non courants |
| 6,4 | - | - | - | 6,4 | - |
Fournisseurs | 12.3 | 648,2 | - | - | - | 648,2 | - |
Autres créditeurs | 12.3 | 178,4 | - | - | - | 178,4 | - |
Autres passifs courants | 12.4 | 36,4 | - | - | - | 36,4 | - |
Total des passifs financiers |
| 1 438,9 | 1,3 | 45,3 | - | 1 434,2 | 46,7 |
La trésorerie présentée au tableau des flux de trésorerie inclut la trésorerie et les équivalents de trésorerie ; elle est présentée nette des découverts bancaires. La décomposition de la trésorerie et des équivalents de trésorerie à fin 2023 et 2022 se présente comme suit :
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Disponibilités | 219,2 | 384,4 |
Caisses | 0,0 | 0,1 |
Comptes à vue | 219,1 | 384,3 |
Équivalents de trésorerie | 7,4 | 20,4 |
Comptes à terme | 2,7 | - |
Valeurs mobilières de placement | 4,7 | 20,3 |
Trésorerie active | 226,6 | 404,8 |
Découverts bancaires | (1,0) | (2,4) |
Trésorerie nette des découverts bancaires | 225,5 | 402,4 |
L’endettement financier brut présente l’ensemble des dettes portant intérêt et contractées par la réception d’instruments financiers.
Sont exclus :
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Dette obligataire non convertible (Schuldschein) | 199,5 | 199,3 |
Emprunts obligataires – part non courante | 199,5 | 199,3 |
Autres emprunts | 114,1 | 68,0 |
Dettes de location financement (1) | 8,6 | 23,9 |
Dettes financières – part non courante | 122,7 | 91,9 |
Passifs non courants portant intérêt | 322,1 | 291,1 |
Dette obligataire convertible (OCEANE) (part courante) | - | 151,2 |
Dette obligataire non convertible (Schuldschein) (part courante) | 2,1 | 9,6 |
Emprunts obligataires – part courante | 2,1 | 160,8 |
Billets de trésorerie | 20,0 | 32,5 |
Dettes financières d'affacturage (2) | 11,2 | 14,5 |
Dettes financières d'affacturage inversé | 4,2 | 0,1 |
Dettes de location financement et assimilés (1) | 16,3 | 17,8 |
Autres emprunts et dettes assimilées avec recours | 30,7 | 29,1 |
Dettes financières – part courante (3) | 82,4 | 93,9 |
Passifs courants portant intérêt | 84,6 | 254,8 |
Total de l'endettement financier brut (3) | 406,7 | 545,9 |
(1) Essentiellement dette sur contrats refinancés avec recours : cette dette est adossée aux loyers de nos clients mais le groupe conserve une part du risque de crédit. Le groupe a donc réintégré un montant similaire de créances non cédées conformément à la norme IAS 32 « instruments financiers : présentation ». (2) Les dettes d’affacturage se composent des risques résiduels sur les contrats d’affacturage. (3) Hors concours bancaires courants. |
En mars 2018, le groupe Econocom a émis des obligations convertibles (OCEANE) pour un montant total de 200 millions d’euros (198,4 millions d’euros après imputation des frais d’émission). Leurs principales caractéristiques sont les suivantes :
Le groupe a procédé au remboursement de cette dette obligataire convertible le 6 mars 2023.
Schuldschein 2016
Fin novembre 2016, Econocom Group SE a émis un emprunt obligataire (Schuldschein) de 150 millions d’euros sur le marché de Francfort.
Cet emprunt, remboursable in fine, se décomposait en trois tranches (13 millions d’euros à sept ans, 22 millions d’euros et 115 millions d’euros à cinq ans). Les coupons attachés aux deux premières étaient à taux fixe (2,088 % à sept ans et 1,611 % à cinq ans). Les coupons attachés à la troisième tranche incluaient une part à taux fixe de 1,5 % et une part à taux flottant indexé sur l’EURIBOR 6 mois. Un Swap de taux avait été mis en place afin de se prémunir contre le risque lié à ce taux flottant. Le Swap couvrait un risque de hausse de taux mais sa construction était telle que lorsque l’EURIBOR était négatif, Econocom supportait le risque de variation.
Le groupe a procédé au remboursement de cette dette obligataire non convertible en novembre 2023.
Schuldschein 2022
En mai 2022, Econocom Group SE a émis un emprunt obligataire (Schuldschein) de 200 millions d’euros sur le marché de Francfort.
Cet emprunt, remboursable in fine, se décompose en cinq tranches :
Des Swaps de taux ont été mis en place afin de se prémunir contre le risque lié à ces taux variables. Les Swaps couvrent un risque de hausse de taux mais leur construction est telle que lorsque l’EURIBOR est négatif, Econocom supporte le risque de variation.
Cette opération a permis de sécuriser la liquidité du groupe à des conditions favorables (notamment grâce à la mise en place d’opérations de pré-couverture et de couverture ayant permis d’afficher un taux moyen de 2.1 %) et d’allonger la maturité moyenne de la dette.
Depuis octobre 2015, Econocom a diversifié ses moyens de financement avec la mise en place d’un programme de Billets de Trésorerie (NEUCP) au niveau d’Econocom Group auprès de la Banque de France. À travers ce programme, plafonné à 200 millions d’euros, le groupe optimise ses ressources à court terme pour le financement de son BFR.
Fort d’une présence de long terme sur ce marché, Econocom a bénéficié d’un accès régulier à cette source de liquidité grâce au référencement auprès d’investisseurs institutionnels confirmant la bonne signature du groupe.
2023 en millions € | Total | 1 an < x | > 5 ans |
---|---|---|---|
Dettes sur contrats de location refinancés avec recours | 8,6 | 8,6 | - |
Emprunts obligataires | 199,5 | 189,5 | 10,0 |
Autres emprunts | 114,1 | 114,1 | - |
Total | 322,1 | 312,1 | 10,0 |
2022 en millions € | Total | 1 an < x | > 5 ans |
---|---|---|---|
Dettes sur contrats de location refinancés avec recours | 23,9 | 23,9 | - |
Emprunts obligataires | 199,3 | 189,3 | 10,0 |
Autres emprunts | 68,0 | 54,2 | 13,8 |
Total | 291,1 | 267,4 | 23,8 |
en millions € | 31 déc. 2022 | Flux moné-taires | Flux non monétaires | 31 déc. 2023 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coût amorti de l’emprunt | Variations de périmètre | Con- version | Autres | ||||
Trésorerie et équivalents de trésorerie * | 404,8 | (154,1) | - | - | 1,0 | (25,1) | 226,6 |
Concours bancaires ** | (2,4) | 1,3 | - | - | - | - | (1,0) |
Trésorerie nette des | 402,4 | (152,8) | - | - | 1,0 | (25,1) | 225,5 |
Billets de trésorerie | (54,2) | 42,5 | - | - | - | (37,2) | (49,0) |
Trésorerie nette | 348,2 | (110,3) | - | - | 1,0 | (62,3) | 176,6 |
Dette obligataire | (151,2) | 151,8 | (0,6) | - | - | - | - |
Dette obligataire (Schuldschein) | (208,9) | 15,7 | (8,4) | - | - | - | (201,6) |
Contrats de location | (41,7) | 17,8 | - | (0,8) | (0,1) | - | (24,9) |
Dettes financières d’affacturage | (14,5) | 3,1 | - | - | (0,1) | 0,3 | (11,2) |
Dettes d'affacturage inversé | (0,1) | (4,1) | - | - | - | - | (4,2) |
Autres dettes | (75,3) | (118,5) | - | - | - | 78,0 | (115,8) |
Sous-total | (491,7) | 65,8 | (9,0) | (0,8) | (0,3) | 78,2 | (357,7) |
(Endettement financier net) / | (143,5) | (44,5) | (9,0) | (0,8) | 0,7 | 15,9 | (181,2) |
* Trésorerie brute positive. ** Dont concours bancaires courants de 1,0 millions d’euros au 31 décembre 2023 et 2,4 million d’euros au 31 décembre 2022. (1) La variation de la trésorerie nette des concours bancaires de -176,9 millions d’euros telle qu’elle ressort dans le tableau de flux de trésorerie est égale à la somme des -152,8 millions d’euros de flux monétaires, des 1,0 million d’euros d’écart de conversion et des -25,1 millions d'euros d'autres variations. |
L'endettement financier net est à mettre en regard des encaissements futurs attendus des contrats autoportés de l'activité Technology Management & Financing pour 209,2 millions d'euros.
en millions € | 31 déc. 2021 | Flux moné-taires | Flux non monétaires | 31 déc. 2022 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coût | Variations | Con- version | Autres | ||||
Trésorerie et équivalents de trésorerie * | 405,9 | (2,7) | - | 7,5 | 1,5 | (7,3) | 404,8 |
Concours bancaires ** | 00 | (2,1) | - | (0,2) | - | - | (2,4) |
Trésorerie nette des | 405,9 | (4,8) | - | 7,3 | 1,5 | (7,3) | 402,4 |
Billets de trésorerie | (71,9) | 17,6 | - | - | - | - | (54,2) |
Trésorerie nette | 334,0 | 12,8 | - | 7,3 | 1,5 | (7,3) | 348,2 |
Dette obligataire | (182,5) | 34,7 | (3,5) | - | - | - | (151,2) |
Dette obligataire (Euro PP) | (56,4) | 57,1 | (0,7) | - | - | - | - |
Dette obligataire (Schuldschein) | (13,0) | (192,6) | (3,2) | - | - | - | (208,9) |
Contrats de location | (64,0) | 21,9 | - | - | 0,4) | - | (41,7) |
Dettes financières d’affacturage | (12,8) | (1,8) | - | - | 0,1 | - | (14,5) |
Dettes financières d'affacturage inversé | (5,2) | 4,9 | - | - | - | 0,2 | (0,1) |
Autres dettes | (67,0) | 1,5 | - | (9,8) | - | - | (75,3) |
Sous-total | (400,8) | (74,3) | (7,4) | (9,8) | 0,4 | 0,2 | (491,7) |
(Endettement financier net) / | (66,8) | (61,5) | (7,4) | (2,5) | 1,9 | (7,1) | (143,5) |
* Trésorerie brute positive. ** Dont concours bancaires courants de 0,0 million d’euros au 31 décembre 2021 et 0,8 million d’euros au 31 décembre 2020. (1) La variation de la trésorerie nette des concours bancaires de -242,7 millions d’euros telle qu’elle ressort dans le tableau de flux de trésorerie est égale à la somme des -243,8 millions d’euros de flux monétaires, des 7,5 millions d'euros de trésorerie acquise, des 1,4 million d’euros d’écart de conversion et des -7,8 millions d'euros d'autres variations. |
La société Econocom Group SE a détruit 43 884 081 actions d'auto-contrôle par décision de l'Assemblée Générale Extraordinaire du 22 juin 2023, sans modification de son capital qui s'élève à 23 731 027 euros.
Le nombre total de titres est ainsi réduit à 179 045 899.
| Nombre d’actions | Valeur en millions € | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Total | Auto- contrôle | En circulation | Capital social | Prime d’émission | Actions d'auto-contrôle | |
Au 1er janvier 2022 | 222 281 980 | 37 303 151 | 184 978 829 | 23,7 | 194,8 | (106,0) |
Achats nets de titres | - | 8 174 542 | (8 174 542) | - | - | (25,4) |
Levées d'option et attribution d’actions gratuites | - | (1 300 000) | 1 300 000 | - | - | - |
Augmentation de capital | 648 000 | - | 648 000 | 0,1 | 1,7 |
|
Destruction | - | - | - | - | - | - |
Remboursement | - | - | - | - | (25,3) | - |
Au 31 décembre 2022 | 222 929 980 | 44 177 693 | 178 752 287 | 23,7 | 171,2 | (131,4) |
Achats nets de titres |
| 7 051 234 | (7 051 234) | - | - | (18,5) |
Levées d'option et attribution d’actions gratuites | - | (900 000) | 900 000 | - | - | - |
Augmentation de capital | - | - | - | - | - | - |
Destruction | (43 884 081) | (43 884 081) | - | - | - | 133,3 |
Remboursement | - | - | - | - | (28,5) | - |
Au 31 décembre 2023 | 179 045 899 | 6 444 846 | 172 601 053 | 23,7 | 142,7 | (16,6) |
Au 31 décembre 2023, le nombre d’actions dématérialisées s’élève à 117 179 349 et le nombre d’actions nominatives à 61 866 550 soit un total de 179 045 899.
En 2020, un actionnaire a réclamé ses titres, représentant 7 424 actions Econocom. Le nombre de titres Econocom Group inscrits au nom de la Caisse des Dépôts et Consignations dans le registre nominatif s’élève donc au 31 décembre 2020 à 1 078 244 actions.
Au 31 décembre 2023, les capitaux propres part du groupe s’élèvent à 413,9 millions d’euros (390,2 millions d’euros au 31 décembre 2022). L’évolution est présentée ci-après :
en millions € | Part groupe |
---|---|
Au 31 décembre 2022 | 390,2 |
Résultat global | 58,8 |
Paiements fondés sur des actions (nets d’impôt) | 1,6 |
Remboursement des primes d’émission / Rémunération de l’actionnaire | (28,5) |
Augmentation de capital | - |
Opérations sur actions propres | (18,5) |
Variations de valeur de dettes de put | 13,5 |
Impact des engagements de rachat des minoritaires | - |
Divers (opérations affectant les intérêts minoritaires et autres opérations) | (3,1) |
Au 31 décembre 2023 | 413,9 |
|
La juste valeur, qui correspond à l’estimation du coût des services rendus par les bénéficiaires, est comptabilisée linéairement en « Frais de personnel » durant la période d’acquisition des droits, en contrepartie des capitaux propres. Les variations ultérieures de juste valeur des options sont sans impact sur la valorisation initiale.
Il a été consenti au profit de certains membres du personnel salarié et de mandataires sociaux du groupe, des plans d’options d’achat et de souscription d’actions à prix unitaire convenu. Les plans d’options d’achat et de souscription d’actions sont des transactions dont le paiement est fondé sur des actions réglées en instruments de capitaux propres. En fonction du nombre prévu d'options qui seront acquises, la juste valeur des options octroyées est passée en charges sur la période d'acquisition des droits. Lorsque les options sont exercées, les capitaux propres sont augmentés du montant du produit reçu.
Les caractéristiques de ces plans sont les suivantes :
Plans d’options | Options de | Options de souscription | Options d'acquisition | Total |
---|---|---|---|---|
Année d'attribution | 2016 | 2017 | 2022 | |
Options non exercées | 85 000 | 90 000 | 550 000 | 725 000 |
Options attribuées sur la période | - | - | (200 000) | (200 000) |
Options exercées sur la période | - | - | - | - |
Options expirées, perdues ou annulées | (85 000) | (90 000) | - | (175 000) |
Options non exercées | - | - | 350 000 | 350 000 |
Droits donnés en nombre d'actions comparables au 31 décembre 2022 | 170 000 | 90 000 | 550 000 | 810 000 |
Droits donnés en nombre d'actions comparables au 31 décembre 2023 | - | - | 350 000 | 350 000 |
Prix d’exercice d’une option (en €) | 11,48 | 6,04 | 0,42 |
|
Prix d’achat d’une action (en €) | 5,85 | 6,04 | 0,42 |
|
Cours moyen de l'action | - | - | - |
|
Date limite d'exercice | déc. 2023 | déc. 2023 | déc. 2024 |
|
Les justes valeurs des options ont été évaluées à la date d’attribution selon le modèle mathématique de Black-Scholes-Merton. Les évaluations ainsi que les principales hypothèses retenues sont présentées dans le tableau ci-après :
Informations générales | Hypothèses pour l’évaluation initiale selon IFRS 2 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Plan | Année d'attribution | Options non encore exercées | Juste valeur | Volatilité | Durée d’acquisition | Dividende futur estimé en % | TISR (1) |
2022 | 2022 | 350 000 | 2,89 | 38 % | 3 ans | 4,26 % | 0,36 % |
(1) TISR : taux d’intérêt sans risque. |
Conformément à la norme IFRS 2, les options sont évaluées à leur juste valeur en date d’attribution.
La volatilité est calculée par un actuaire sur la base d’un historique de quatre ans de cours quotidiens précédant la date d’attribution des options, en adéquation avec la maturité des options.
Une description détaillée de ces plans d’attribution est donnée au point 2.2 du chapitre Gouvernement d'entreprise.
Le nombre d'actions gratuites non acquises définitivement au 31 décembre 2023 est de 250 000.
| Actions gratuites non-acquises au 31 déc.2022 | Attribution | Acquisition | Perte ou | Actions gratuites non-acquises au 31 déc. 2023 | Date d'acquisition définitive |
---|---|---|---|---|---|---|
2018 | 50 000 | - | - | (50 000) | - | Mars 2023 |
2021 | 700 000 | - | (700 000) | - | - | Juillet 2023 |
500 000 | - | - | (250 000) | 250 000 | Juillet 2024 | |
Total | 1 250 000 | - | (700 000) | (300 000) | 250 000 | - |
Chaque tranche est conditionnée à des conditions de performance et éventuellement de cours de bourse.
La charge totale constatée dans le résultat de l’exercice 2023 au titre des paiements en actions s’élève à 1,4 million d’euros comptabilisés en « Frais de personnel ».
Les impacts sur les capitaux propres de ces obligations consolidées sont présentés en note 18.
Le Conseil d'Administration propose à l'Assemblée Générale de procéder à un remboursement de prime d'émission assimilé à du capital libéré à raison de 0,16 euro par action. Le tableau ci-dessous présente également le montant de la rémunération par action payé par le groupe au titre des exercices antérieurs.
| Proposition de remboursement de prime d'émission en 2024 (1) | Prime | Prime d'émission remboursée |
---|---|---|---|
Montant total en millions € | 27,6 | 25,9 | |
Montant par action en € | 0,16 | ||
(1) Déterminé à partir du nombre d’actions totales en circulation au 31 décembre de chaque clôture. |
Au 31 décembre 2023, les intérêts minoritaires s’élèvent à 60,8 millions d’euros (66,6 millions d’euros au 31 décembre 2022). Leur évolution est détaillée ci-après :
en millions € | Part minoritaires |
---|---|
Au 31 décembre 2022 retraité | 66,6 |
Part de résultat global attribuable aux minoritaires | (0,7) |
Rémunération de l'actionnaire | - |
Impact des engagements de rachat des minoritaires | (6,9) |
Diverses transactions affectant les réserves minoritaires | 1,7 |
Au 31 décembre 2023 | 60,8 |
La part de résultat net reconnue en compte de résultat attribuable aux intérêts minoritaires s’élève à - 0,9 million d’euros au titre de l’exercice 2023 contre +1,5 millions d’euros en 2022.
Au 31 décembre 2023, les intérêts minoritaires concernent principalement les entités Econocom Factory, Exaprobe, Helis, Lydis, Servicios Microinformatica et Trams.
Ces sociétés contribuent en cumul à hauteur de 9,4 % du total du bilan et 14,6 % des capitaux propres consolidés au 31 décembre 2023. Individuellement, aucune de ces entités ne représente une contribution significative au total du bilan ou aux capitaux propres consolidés du groupe Econocom.
Les compte-courants d'Econocom Finance SA vis-à-vis de ces sociétés s’élèvent au 31 décembre 2023 à -8,5 millions d’euros contre -8,0 millions d'euros au 31 décembre 2022.
Les provisions sont évaluées à la meilleure estimation de la sortie de ressources nécessaire pour éteindre l’obligation actuelle en tenant compte des risques et incertitudes connues à la date d’arrêté des comptes.
Les provisions non courantes portent sur des risques dont la matérialisation n’est raisonnablement pas attendue avant plusieurs exercices et concernent des risques sociaux. Elles font l’objet d’une actualisation si nécessaire.
Les provisions courantes comprennent les provisions pour des litiges issus du cycle normal d’exploitation et qui devraient probablement trouver une issue dans les 12 mois à venir.
Elles couvrent principalement :
Le groupe n’a pas identifié de risque significatif non provisionné dans ses comptes.
Les provisions pour restructuration et risques sociaux s'élèvent à 7,3 millions d'euros et couvrent d'une part les coûts à venir liés notamment à la réorganisation de certaines entités et, d'autre part, les litiges avec certains anciens salariés.
Ce poste inclut des provisions pour risques juridiques et commerciaux pour 12,3 millions d'euros, qui couvrent essentiellement les risques liés aux litiges en cours avec des clients.
en millions € | 31 déc. 2022 | Var. de périmètre | Dotations | Reprises non utilisées | Reprises utilisées | Autres et change | 31 déc. 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Restructurations et risques sociaux | 7,8 | - | 1,5 | (1,0) | (1,1) | 0,1 | 7,3 |
Risques juridiques, commerciaux | 18,1 | 0,3 | 2,0 | (4,3) | (1,3) | 0,1 | 14,9 |
Commissions différées | 1,2 | - | 0,2 | - | - | - | 1,3 |
Autres risques | 1,6 | - | 0,5 | (0,5) | (0,0) | 0,6 | 2,1 |
Total | 28,7 | 0,3 | 4,1 | (5,8) | (2,4) | 0,7 | 25,7 |
Long terme | 11,2 | 0,3 | 1,8 | (0,3) | (0,4) | 1,7 | 14,4 |
Court terme | 17,4 | - | 2,3 | (5,5) | (2,0) | (1,0) | 11,3 |
Impact Résultats des dotations/reprises | |||||||
Marge opérationnelle | 2,8 | (5,2) | (1,8) |
|
| ||
Autres produits et autres charges opérationnels | 1,4 | (0,5) | (0,6) |
|
| ||
Impôt |
|
| - | (0,1) | - |
|
|
Résultat des activités non poursuivies |
| - | - | - |
|
|
en millions € | 31 déc. 2021 | Var. de périmètre | Dotations | Reprises non utilisées | Reprises utilisées | Autres et change | 31 déc. 2022 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Restructurations et risques sociaux | 6,7 | 0,5 | 2,7 | (0,9) | (2,4) | 1,2 | 7,8 |
Risques juridiques, commerciaux | 16,2 | 3,8 | 8,5 | (2,4) | (6,0) | (2,0) | 18,1 |
Commissions différées | 1,4 | - | 0,0 | (0,0) | (0,1) | (0,1) | 1,2 |
Autres risques | 7,7 | - | 0,2 | (1,7) | (2,9) | (1,7) | 1,6 |
Total | 31,9 | 4,3 | 11,4 | (5,1) | (11,3) | (2,6) | 28,7 |
Long terme | 5,0 | 4,3 | 3,8 | (0,0) | (2,3) | 0,4 | 11,2 |
Court terme | 26,9 | 0,1 | 7,6 | (5,1) | (9,0) | (3,0) | 17,4 |
Impact Résultats des dotations/reprises | |||||||
Marge opérationnelle | 2,3 | (3,6) | (9,7) |
|
| ||
Autres produits et autres charges opérationnels | 9,2 | (1,4) | (1,7) |
|
| ||
Impôt |
|
| - | - | - |
|
|
Résultat des activités non poursuivies |
| - | - | - |
|
|
Ces régimes se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l’employeur de toute obligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (régime vieillesse de base de la Sécurité Sociale, régimes complémentaires de retraite).
La législation belge (Loi Vandenbroucke) stipule que l’employeur a l’obligation de garantir un rendement minimum. Tous les régimes belges à cotisations définies sont de ce fait considérés en IFRS comme des régimes à prestations définies.
À compter du 1er janvier 2016, le taux minimum devant être garanti sur les primes versées dépend du rendement des obligations belges sur 10 ans, mais doit être dans la tranche comprise entre 1,75 % et 3,25 %. Il n’y aura pas de distinction entre les contributions employeurs et employés.
En raison de ce rendement minimum garanti pour les régimes à cotisations définies en Belgique, l’employeur est exposé à un risque financier. Il existe en effet une obligation légale de verser des cotisations supplémentaires si le fonds ne détient pas suffisamment d’actifs pour payer tous les avantages liés aux coûts des services passés.
Ces plans sont classés et comptabilisés comme des régimes à prestations définies selon IAS 19.
Ces régimes se caractérisent par une obligation de l’employeur vis-à-vis de ses salariés. Ils donnent lieu à constitution de provisions.
L’engagement actualisé est calculé selon la méthode des unités de crédit projetées en tenant compte des hypothèses actuarielles, d’augmentation de salaires, d’âge de départ à la retraite, de mortalité, de rotation ainsi que de taux d’actualisation.
Les modifications d’hypothèses actuarielles, ou la différence entre ces hypothèses et la réalité donnent lieu à des écarts actuariels qui sont constatés dans les autres éléments du résultat global de l’exercice lors de leur survenance conformément aux principes comptables du groupe.
Pour le groupe, les régimes à prestations définies postérieurs à l’emploi concernent principalement :
Chez Econocom International Italia et Asystel Italia, les droits postérieurs au 1er janvier 2007 ont été transférés à un fonds de pension. La provision ne concerne donc que les droits acquis au 31 décembre 2006, encore à la charge de l’employeur au 31 décembre 2023.
Le groupe dispose d’actifs de couverture en France et en Belgique. Le taux de rendement attendu des actifs a été fixé au même niveau que le taux d’actualisation de l’engagement.
Les sommes qu’Econocom s’attend à verser directement au cours de l’année 2024 au titre de la part employeur aux organismes chargés de la collecte des fonds, seront de l’ordre de 1,2 million d’euros.
Les évaluations actuarielles dépendent d’un certain nombre de paramètres à long terme. Ces paramètres sont revus chaque année.
| France | Autres pays (1) | ||
---|---|---|---|---|
2023 | 2022 | 2023 | 2022 | |
Âge de départ à la retraite | 55-65 ans | 55-65 ans | 64-65 ans | 64-65 ans |
Évolutions des salaires et droits acquis | 3,00% | 3,00 % | 2,60% | 2,70 % - 3,20 % |
Taux d’inflation | 2,10% | 2,20 % | 2,10% | 2,20 % |
Taux d’actualisation des engagements | 3,25% | 3,50 % | 3,25% | 3,50 % |
Table de mortalité | INSEE 2017-2019 | INSEE 2016-2018 | - | - |
(1) Individuellement, les « autres pays » ont un impact peu significatif |
Le niveau de rotation des effectifs a été déterminé sur la base d’observations statistiques au sein de chaque pays et de chaque activité. Ce niveau de rotation est appliqué en fonction de la classe d’âge des membres du personnel, et pour certains pays, en fonction du statut du salarié (cadre/non cadre).
Une baisse d’environ 0,25 point du taux d’actualisation des engagements entraînerait une hausse de la provision d’environ 0,7 million d’euros. Une hausse de 0,25 point entraînerait une diminution de la provision de 0,7 million d’euros.
En application de la norme IAS 19, les taux d’actualisation retenus pour l’évaluation de l’engagement sont basés sur les taux des obligations à long terme du secteur privé sur un horizon correspondant à celui des obligations du groupe.
La réforme des retraites en France a un impact non matériel sur les engagements postérieurs à l’emploi car les hypothèses d’âge de départ en retraite adoptées par le groupe Econocom dans ses comptes consolidés à fin 2022 sont similaires aux nouvelles dispositions de la réforme
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Valeur actuelle de l'obligation (a) | 59,2 | 57,8 |
Valeur actuelle des actifs (b) | 27,4 | 27,4 |
Impacts des activités non poursuivies et cessions (c) | 4,8 | 0,3 |
Provision engagements de retraites (a) – (b) - (c) | 27,0 | 30,2 |
Médailles du travail | 0,3 | 0,4 |
Provisions pour engagements de retraites et engagements assimilés | 27,3 | 30,5 |
en millions € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 retraité* |
---|---|---|
Coût des services rendus | (2,2) | (5,5) |
Réduction/cessation | 0,0 | 1,3 |
Coût financier | (0,9) | (0,4) |
Rendement attendu des actifs de couverture | 1,0 | 0,3 |
Total des coûts comptabilisés dans le compte de résultat | (2,1) | (4,3) |
Total des coûts comptabilisés | 0,3 | (10,5) |
* Conformément à la norme IFRS 5 (cf. 2.2.4), les produits et charges 2022 des activités considérées comme non poursuivies en 2023 sont reclassés en « Résultat net des activités non poursuivies » dans le compte de résultat 2022. |
Les coûts des services rendus comptabilisés au résultat sont présentés dans la ligne « Frais de personnel ». Les coûts financiers qui correspondent au coût de l’actualisation sont comptabilisés en « Charges financières ». Les réductions/cessations sont principalement comptabilisées dans la ligne « Frais de personnel ».
en millions € | 31 déc. 2022 | Effet périmètre | Compte | Prestations directement payées | IFRS 5 | Écarts actuariel (1) | 31 déc. 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
France | 26,4 | - | 2,1 | (0,8) | (4,4) | (0,1) | 23,2 |
Autres pays | 3,8 | - | 0,0 | (0,4) | - | 0,3 | 3,8 |
Provisions pour retraite | 30,2 | - | 2,1 | (1,2) | (4,4) | 0,3 | 27,0 |
Médaille du travail (France) | 0,4 | - | (0,0) | - | (0,0) | - | 0,3 |
Total | 30,5 | - | 2,1 | (1,2) | (4,5) | 0,3 | 27,3 |
(1) Le montant cumulé des écarts de réévaluation comptabilisés en autres éléments du résultat global s’élève à 9,3 millions d’euros en 2023, contre 9,7 millions d’euros en 2022, soit une variation de -0,4 millions d’euros, qui résulte principalement du changement des hypothèses actuarielles. |
en millions € | 31 déc. 2021 | Effet périmètre | Compte | Prestations directement payées | IFRS 5 | Écarts actuariel (1) | 31 déc. 2022 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
France | 31,4 | 0,1 | 3,8 | (0,5) | (0,0) | (8,4) | 26,4 |
Autres pays | 4,8 | - | 0,5 | (0,7) | 1,4 | (2,1) | 3,8 |
Provisions pour retraite | 36,2 | 0,1 | 4,3 | (1,2) | (1,4) | (10,5) | 30,2 |
Médaille du travail (France) | 0,3 | - | 0,0 | - | - | - | 0,4 |
Total | 36,5 | 0,1 | 4,4 | (1,2) | (1,4) | (10,5) | 30,5 |
(1) Le montant cumulé des écarts de réévaluation comptabilisés en autres éléments du résultat global s’élève à 9,7 millions d’euros en 2022, contre -1,0 million d’euros en 2021, soit une variation de +10,6 millions d’euros, qui résulte principalement du changement des hypothèses actuarielles et des effets de périmètre. |
en millions € | 31 déc. 2022 | Effets variation de périmètre | Rende- | Prestations payées par l’employeur | Prestations payées par le fond | Réduction/ cessation | Écarts actuariels | 31 déc. 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
France | 1,0 | - | 0,0 | - | (0,8) | - | - | 0,2 |
Belgique | 26,4 | - | 0,9 | 1,1 | (1,1) | 0,2 | (0,2) | 27,2 |
Total | 27,4 | - | 1,0 | 1,1 | (1,9) | 0,2 | (0,2) | 27,4 |
Ces actifs de couverture sont principalement investis dans des placements financiers auprès de banques et de compagnies d'assurance.
en millions € | 31 déc. 2021 | Effets variation de périmètre | Rende- | Prestations payées par l’employeur | Prestations payées par le fond | Réduction/ cessation | Écarts actuariels | 31 déc. 2022 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
France | 1,5 | - | 0,0 | - | (0,5) | - | - | 1,0 |
Belgique | 25,2 | - | 0,2 | 1,1 | (0,7) | 0,2 | 0,4 | 26,4 |
Total | 26,7 | - | 0,3 | 1,1 | (1,2) | 0,2 | 0,4 | 27,4 |
Présentation des échéanciers de décaissements attendus des principaux régimes à prestation définie qui seront versés aux employés soit par les fonds (actifs de couverture), soit par Econocom directement s’il n’y a pas d’actifs de couverture :
en millons € | Moins d'un an | Entre 1 | Entre 2 | Entre 3 | Entre 4 | Total |
---|---|---|---|---|---|---|
Décaissements attendus | 3,0 | 4,8 | 3,7 | 4,0 | 33,4 | 48,6 |
La trésorerie dont la variation est analysée dans le tableau des flux de trésorerie intègre la variation de toutes les activités, qu’elles soient poursuivies, cédées ou en cours de cession.
La trésorerie présentée dans le tableau des flux de trésorerie inclut la trésorerie et les équivalents de trésorerie ; elle est présentée nette des découverts bancaires.
Ces variations de trésorerie 2023 et 2022 sont présentées dans le tableau suivant :
en millions € | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Trésorerie et équivalents de trésorerie nets au début de l’exercice | 402,4 | 405,9 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie nets à la clôture de l’exercice | 225,5 | 402,4 |
Variation de la trésorerie nette | (176,9) | (3,4) |
Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles ressortent à +51,3 millions d’euros en 2023 contre +126,7 millions d’euros en 2022 ; ils résultent principalement :
en millions € | Notes | 2023 | 2022 retraité* |
---|---|---|---|
Amortissements et dépréciations | 10.1/10.2/ 10.3 | 39,3 | 36,4 |
Dotations (reprises) nettes de provisions pour risques et charges | 17 | (4,0) | (2,6) |
Variation des provisions pour retraites et engagements assimilés | 18 | 0,9 | 3,2 |
Perte de valeur sur immobilisations financières | 10.4 | - | 0,6 |
Perte de valeur sur créances commerciales, | 12.1/12.2 | (1,1) | (5,3) |
Total provisions, dépréciations et amortissements |
| 35,1 | 32,3 |
Variation des intérêts résiduels |
| (4,2) | 7,2 |
Coût d’actualisation des intérêts résiduels des actifs donnés |
| (1,5) | 2,1 |
Perte/(gain) sur cession d’immobilisations corporelles et incorporelles |
| 0,0 | 0,1 |
Profits et perte de réévaluation à la juste valeur | 13 | (0,9) | 0,0 |
Charges calculées liées aux paiements en actions | 16 | 1,6 | 5,4 |
Impact des cessions d’activité et changement de méthode d’intégration et autres produits/charges sans incidence sur la trésorerie |
| - | 0,3 |
Autres charges (produits) sans effet sur la trésorerie |
| (0,8) | 7,9 |
Charges (produits) sans effet sur la trésorerie |
| 30,1 | 47,4 |
(1) La variation des intérêts résiduels dans les actifs donnés en location compare d’une année à l’autre la valeur actualisée de ces intérêts résiduels, retraitée des effets de change. Les effets d’actualisation de la période sont neutralisés dans le poste « Autres charges (produits) sans effet sur la trésorerie ». * Conformément à la norme IFRS 5, le retraitement des chiffres 2022 est lié au reclassement en « Variation nette de trésorerie des activités non poursuivies » des flux des activités considérées comme non poursuivies en 2023. |
Le passage entre le résultat financier inscrit au compte de résultat et celui constitutif du coût de l’endettement présenté dans le TFT se détaille comme suit :
en millions € | Compte de résultat consolidé 2023 | Actualisation | Change et autres | Coût de l’endettement financier net 2023 |
---|---|---|---|---|
Résultat financier opérationnel | 2,0 | (1,5) | 3,3 | 3,8 |
Autres charges et autres produits financiers (1) | (19,8) | (4,5) | 1,5 | (22,8) |
Total | (17,8) | (6,0) | 4,8 | (19,0) |
(1) Y compris les intérêts courus sur coût amorti de l'OCEANE pour un montant de 0,4 million d'euros. |
La variation du besoin en fonds de roulement est présentée ci-après :
en millions € | Notes | 31 déc. 2022 | Var. BFR 2023 | Reclass. des actifs/passifs détenus en vue de la vente | Autres variations (1) | 31 déc. 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Autres créances à long terme Brut | 10.5 | 26,1 | (0,5) | (0,6) | (2,5) | 22,5 |
Stocks – Brut | 12.1 | 111,4 | (27,1) | (0,5) | 5,9 | 89,7 |
Clients et autres | 12.2 | 927,0 | (12,5) | (105,6) | 13,4 | 822,4 |
Intérêts résiduels dans les actifs donnés en location (2) | 11.1 | 164,6 | - | - | (0,3) | 164,3 |
Actifs d’impôts courants |
| 9,5 | - | (0,2) | (1,1) | 8,3 |
Coûts d'exécution et d'obtention du contrat | 12.2 | 31,3 | 2,8 | - | 0,4 | 34,5 |
Autres actifs courants | 12.2 | 36,3 | 12,5 | (0,1) | (10,9) | 37,8 |
Clients et autres |
| 1 306,4 | (24,7) | (107,0) | 4,9 | 1 179,6 |
Autres dettes non courantes |
| (13,1) | 5,7 | 2,4 | (1,5) | (6,4) |
Engagement brut de valeurs résiduelles financières (3) | 11.2 | (102,8) | (1,5) | 0,2 | (3,1) | (107,1) |
Passifs d’impôts courants |
| (10,7) | (0,6) | 0,3 | (1,7) | (12,7) |
Fournisseurs et autres créditeurs | 12.3 | (932,1) | 95,1 | 17,1 | (6,7) | (826,6) |
Passifs du contrat | 12.4 | (63,7) | 3,9 | 2,3 | 0,0 | (57,5) |
Autres passifs courants | 12.4 | (124,8) | (8,0) | 1,2 | (1,5) | (133,1) |
Fournisseurs et autres |
| (1 247,2) | 94,4 | 23,6 | (14,2) | (1 143,4) |
Total Variation du besoin |
|
| 69,6 |
|
|
|
(1) Correspond principalement aux mouvements de périmètre, aux variations de juste valeur et aux écarts de conversion. (2) La variation des intérêts résiduels donnés en location est constatée dans la capacité d’auto-financement. (3) Correspond à la variation des valeurs résiduelles financières hors effet de change et d’actualisation de la période. |
Les flux nets de trésorerie sur les opérations d’investissement, de -31,3 millions d’euros contre -85,0 millions d’euros en 2022, s’expliquent principalement par :
Les flux nets de trésorerie sur les opérations de financement, de -180,9 millions d’euros contre -47,6 millions d’euros en 2022, s’expliquent principalement par :
Les garanties de passifs accordées par les vendeurs sur les acquisitions des années précédentes, sont d'un montant peu significatif.
Dans le cadre des cessions intervenues les années précédentes, le groupe a accordé des garanties de passif non significatives.
Il n’existe qu’un seul covenant associé à nos emprunts. Son non-respect ne conduirait pas à un remboursement anticipé, mais à une augmentation du taux d’intérêt durant la période où le groupe n’atteint pas le ratio. Le ratio est calculé le 31 décembre de chaque année et correspond au rapport entre l'endettement financier net et l’EBITDA pro-forma. Ce ratio ne peut dépasser 3.
Au 31 décembre 2023, ce covenant était respecté.
en millions € | Garanties données totales 2023 |
---|---|
Garanties données par Econocom aux banques dans le cadre de la sécurisation | 568,7 |
Garanties données par Econocom aux refinanceurs en couverture de certains risques opérationnels, des valeurs résiduelles financières et des mandats de facturation et d'encaissement confiés à Econocom (2) | 271,4 |
Garanties données aux clients et aux fournisseurs dans le cadre des activités commerciales du groupe et autres | 141,5 |
Total des garanties données | 981,6 |
(1) Dont 150,1millions d’euros ont été constatés en dettes financières. Le montant de garanties relatives à des lignes de financement non utilisées au 31 décembre 2023 s’élève à 418,6 millions d’euros contre 315,3 millions d’euros au 31 décembre 2022. (2) Dont 185,4 millions d’euros refinancés au 31 décembre 2023, incluant 24,9 millions d’euros au bilan au titre des dettes de contrats de location financement avec recours. Le montant de garanties données aux refinanceurs qui n’a pas fait l’objet de refinancement au 31 décembre 2023 s’élève à 86,0 millions d’euros contre 103,1 millions d’euros au 31 décembre 2022. |
Les engagements hors bilan du groupe se ventilent par type d’engagement, selon les échéances suivantes :
en millions € | À moins d’un an | Entre 1 | Plus | Au 31 déc. 2023 | Au 31 déc. 2022 |
---|---|---|---|---|---|
Engagements donnés | 68,2 | 788,8 | 124,7 | 981,6 | 881,8 |
Garanties données aux banques | 35,2 | 533,4 | 0,1 | 568,7 | 382,9 |
Garanties données aux refinanceurs | - | 147,1 | 124,3 | 271,4 | 296,6 |
Garanties données aux clients et fournisseurs | 31,4 | 107,3 | 0,3 | 138,9 | 199,8 |
Autres garanties | 1,5 | 1,0 | - | 2,6 | 2,5 |
Engagements reçus | - | 1,2 | 0,0 | 1,2 | 6,7 |
Cautions et Gages | - | 1,2 | 0,0 | 1,2 | 6,7 |
Le groupe Econocom décomptabilise tout ou partie d’un actif financier (ou d’un groupe d’actifs similaires) lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie liés à l’actif expirent ou lorsque le groupe a transféré les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie de l’actif financier et la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif (IFRS 9.3.2.3).
Dans le cas où le groupe a transféré des droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie d’un actif financier, le groupe Econocom observe différentes situations conduisant ou non à la décomptabilisation de l’actif financier (IFRS 9.3.2.6) :
Lors de la décomptabilisation totale d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir, corrigée le cas échéant de tout profit ou perte cumulé comptabilisé en autres éléments du résultat global et accumulé en capitaux propres.
Lors d’une décomptabilisation partielle d’un actif financier, le groupe ventile la valeur comptable antérieure de l’actif financier entre la partie qu’il continue à comptabiliser au titre de son implication continue et la partie qu’il ne comptabilise plus, sur la base des justes valeurs relatives de ces parties à la date du transfert. La différence entre la valeur comptable affectée à la partie qui n’est plus comptabilisée et la somme de la contrepartie reçue au titre de la partie décomptabilisée et tout profit ou toute perte cumulée, qui lui a été alloué et qui a été comptabilisé en autres éléments du résultat global doit être comptabilisée en résultat net. Un profit ou une perte cumulée qui a été comptabilisé en autres éléments du résultat global est réparti entre la partie qui continue d’être comptabilisée et la partie décomptabilisée, sur la base des justes valeurs relatives de ces parties.
Le groupe Econocom décomptabilise un passif financier (ou une partie de passif financier) seulement lorsque ce passif financier est éteint ou lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte ou annulée.
Une entité conserve une implication dans un actif cédé dès lors qu'elle conserve les risques et les avantages inhérents à cet actif. A l'inverse, une entité n'a aucune implication dans un actif cédé si elle ne détient aucun intérêt relatif à la performance future de l'actif ni aucune responsabilité d'effectuer un paiement au titre de ce même actif dans le futur.
Le groupe Econocom distingue ainsi 3 types de contrats de refinancement des encours de location :
Le groupe gère de façon active son risque de manière à minimiser non seulement le risque de crédit mais toute autre implication continue. En conséquence, les encours des contrats de location conclus par le groupe avec ses clients sont, dans la plupart des cas, refinancés sans recours. Le groupe décomptabilise alors ces encours de location refinancés sans recours.
A noter toutefois que, lors de ces opérations de refinancement sans recours, le groupe vend fréquemment, avec obligation de rachat, le matériel sous-jacent aux contrats de location en même temps que les encours de ces mêmes contrats. Ces obligations de rachat, appelées « Engagements bruts de valeurs résiduelles financières », sont présentées au passif du bilan comme détaillé dans la note 11.2.
La société Les Abeilles a obtenu en février 2021, pour trois remorqueurs, un financement de 30 millions d'euros sur une durée de 7 ans. Considérant que ce financement s’assimile à une cession sans recours des créances de finance lease détenues par Les Abeilles sur la Marine Nationale française au titre du contrat qui les lie, il est déconsolidé au 31 décembre 2023 pour un montant de 16 millions d'euros.
La société Econocom Digital Finance Limited se finance notamment au travers de deux contrats assimilés à des cessions sans recours d’encours de location qu’elle détient. À ce titre, 75,5 millions d’euros sont déconsolidés au 31 décembre 2023 (contre 70,8 millions d'euros au 31 décembre 2022).
Le groupe Econocom conserve dans certains cas, minoritaires, le risque de crédit sur les encours de location transférés. Dans cette situation, le groupe transfère au refinanceur, pour le temps de la location, la propriété des matériels sous-jacents aux contrats de location, en garantie de la transaction. Dans ces cas de refinancements avec recours, le groupe maintient en créances clients l’encours de location refinancé (« implication continue » au sens de la norme IFRS 9) et comptabilise une dette financière égale au total de l’encours refinancé avec recours. Ces créances et dettes représentaient 24,9 millions d’euros au 31 décembre 2023 contre 41,7 millions d’euros au 31 décembre 2022.
Afin de diversifier les sources de financement de son besoin en fonds de roulement et de réduire le risque de crédit, certaines filiales Services et Produits & Solutions du groupe ont recours à des programmes d’affacturage et cèdent, tout au long de l’année, une partie de leurs créances à des sociétés d’affacturage. L’affacturage entraîne, via la subrogation conventionnelle, le transfert de propriété des créances commerciales et de tous les droits associés au profit du cessionnaire. Cela implique qu’il y a transfert du droit à recevoir les flux de trésorerie.
Selon la norme IFRS 9 – Instruments financiers, si la quasi-totalité des risques et avantages liés à ces créances est transférée au cessionnaire, alors il y a décomptabilisation des créances au bilan du cédant. Sinon, ces créances demeurent au bilan après cession et une dette financière est constatée en contrepartie de la trésorerie reçue.
À fin décembre 2023, le groupe a présenté aux sociétés d’affacturage des créances pour 257,7 millions d’euros dont 223,0 millions d’euros financés sans recours. Le montant non financé de 23,5 millions d’euros est présenté en immobilisations financières et en autres créances.
en millions € | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Créances présentées au factor : | 257,7 | 266,6 |
dont créances non cédées | 23,5 | 37,9 |
dont créances cédées avec recours * | 11,2 | 14,5 |
Créances cédées sans recours | 223,0 | 214,2 |
* Les créances cédées avec recours sont maintenues à l’actif et une dette financière est enregistrée au passif pour le montant du financement reçu. |
Le reverse factoring est une opération de cession de créances commerciales à un factor, organisée par Econocom, société débitrice des créances. Les accords d'affacturage inversé font intervenir trois parties qui signent deux contrats : un contrat de cession des créances entre le fournisseur et le factor et une convention entre le factor et le client (Econocom) qui s'engage à payer au factor les factures cédées par le fournisseur d'Econocom. Des accords de ce type ont été passés par le groupe en France, Belgique et Espagne, avec une dizaine de factors environ, qui sont tous des établissements financiers de premier plan.
Selon la norme IFRS 9, il n' y a pas extinction de la dette si elle n'est pas légalement éteinte et si ses modalités ne sont pas substantiellement modifiées. Dans ce cas, la dette est maintenue en dettes fournisseurs. Dans le cas contraire, elle est reclassée en dettes financières.
Econocom recourt à l'affacturage inversé pour un montant total de 30,4 millions d'euros au 31 décembre 2023 (contre 104,7 millions d'euros à fin 2022). Au vu des dispositions de la norme rappelées ci-avant et des caractéristiques des contrats, le groupe a jugé que ces montants se répartissent comme suit :
en millions € | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Dettes d’affacturage inversé comptabilisées en dettes fournisseurs | 26,2 | 104,6 |
Dettes d’affacturage inversé comptabilisées en dettes financières | 4,2 | 0,1 |
Total des dettes d'affacturage inversé | 30,4 | 104,7 |
La charge globale liée à l’affacturage et à l’affacturage inversé, comptabilisée dans la ligne « charge financière opérationnelle », s’est élevée à 8,3 millions d’euros en 2023 contre 3,8 millions d’euros en 2022.
L’objet de cette note est de présenter les transactions significatives qui existent entre le groupe et ses parties liées.
Les principaux dirigeants du groupe sont le Président, le Vice-Président, les Administrateurs Délégués, les membres du Comité Exécutif.
Les conditions de rémunérations du Président, du Vice-Président et des personnes déléguées à la gestion journalière sont arrêtées par le Conseil d’Administration sur avis du Comité des Rémunérations et des Nominations. Le Conseil a donné mandat à son Président pour déterminer les rémunérations des autres dirigeants du groupe sur avis du Comité des Rémunérations et des Nominations.
en millions € | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Avantages à court terme (y compris charges sociales) | (5,8) | (3,7) |
Avantages de retraite et autres avantages postérieurs à l'emploi | - | - |
Autres avantages à long terme | - | - |
Indemnités de départ | (1,4) | (2,5) |
Paiements fondés sur des actions | (1,2) | (4,2) |
Jetons de présence (1) | - | - |
Total | (8,4) | (10,5) |
(1) Seules les rémunérations versées aux principaux dirigeants sont présentées ci-dessus, ce qui exclut les jetons de présence versés aux Administrateurs non-exécutifs. |
Le tableau ci-dessus présente les montants passés en charges pour les membres du Comité Exécutif et les Administrateurs Délégués. Ce tableau exclut les honoraires facturés aux entités du groupe Econocom par les dirigeants, ces honoraires sont reportés dans la note 22.2 ci-après.
La politique de rémunération des Administrateurs et des membres du Comité Exécutif est détaillée dans le chapitre 2 Gouvernement d'entreprise en note 2.
Les transactions entre la société mère et ses filiales, qui sont des parties liées, ont été éliminées en consolidation et ne sont pas présentées dans cette annexe.
Les transactions avec les parties liées résumées ci-dessous concernent essentiellement les principales opérations réalisées avec le Président du Conseil d’Administration, son Vice-Président, ses Administrateurs Délégués et Exécutifs ou avec les sociétés dans lesquelles ils exercent un contrôle ou une influence notable. Ces transactions excluent les éléments de rémunérations déjà présentés dans le paragraphe précédent.
Les transactions entre parties liées s’effectuent sur une base de prix de marché.
en millions € | Produits | Charges | Créances |
| Dettes | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2023 | 2022 | 2023 | 2022 | 2023 | 2022 | 2023 | 2022 | |
Econocom International BV (EIBV) | 0,1 | 0,1 | (2,1) | (1,8) | - | - | - | 0,1 |
SCI de Dion-Bouton | - | - | (3,0) | (2,8) | 2,6 | 2,5 | - | - |
SCI JMB | - | - | (1,2) | (1,2) | 0,3 | 0,3 | - | - |
SCI Maillot Pergolèse | - | - | (0,2) | (0,2) | - | - | - | - |
APL | - | - | (0,5) | (0,4) | 0,1 | 0,1 | - | 0,3 |
Orionisa consulting | - | - | (0,1) | (0,2) | - | - | - | - |
Métis | - | - | (1,3) | (2,5) | - | - | - | 2,0 |
Total | 0,1 | 0,1 | (8,4) | (9,0) | 3,0 | 2,9 | - | 2,4 |
La SCI Dion-Bouton, dont Jean-Louis Bouchard est Associé-Gérant, est propriétaire de l’immeuble de Puteaux. Elle a perçu 3,0 millions d’euros au titre des loyers de 2023 (2,8 millions d’euros en 2022). En outre, le groupe Econocom a une créance de 2,6 millions d'euros représentative des cautions immobilières versées par Econocom France SAS à la SCI Dion-Bouton.
La société Econocom International BV (EIBV), dont Jean-Louis Bouchard est Associé, est une société non cotée qui détient directement 40,0 % du capital d’Econocom Group SE au 31 décembre 2023. Elle a facturé à Econocom Group SE et à ses filiales des prestations de Direction et d’animation du groupe pour un montant de 2,1 millions d’euros en 2023 (1,8 million d’euros en 2022). Elle a par ailleurs supporté 0,1 million d’euros de refacturations par les entités du groupe Econocom.
La SCI JMB, propriétaire de l’immeuble de Villeurbanne et dont Jean-Louis Bouchard est Associé-Gérant, a facturé des loyers et charges locatives au groupe pour un total de 1,2 million d’euros sur 2023 (1,2 million d'euros en 2022). La société Econocom SAS a une créance de 0,3 million d'euros de cautions.
Les transactions avec la SCI Maillot Pergolèse, propriétaire des locaux situés aux Ulis, dont Jean-Louis Bouchard est Associé et Robert Bouchard Gérant, représentent des loyers et charges locatives pour 0,2 million d’euros en 2023.
La société APL, dont Robert Bouchard est le dirigeant, a facturé des prestations opérationnelles pour un montant de 0,5 million d'euros sur 2023 (0,4 million d'euros en 2022).
La société Métis, contrôlée par Philippe Gouillioud, a réalisé des prestations pour un montant de 1,3 million d'euros en 2023 (2,5 millions d'euros en 2022).
Econocom Group s'est engagé en 2017 à souscrire un montant de 3,0 millions d'euros dans le fonds d'investissement Educapital I FCPI, géré par une société de gestion (Educapital SAS) dont Marie-Christine Levet, administratrice indépendante d'Econocom Group, est présidente et actionnaire. Au 31 décembre 2023, 2,5 millions d'euros avaient déjà été apportés.
| 2017**** | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d’actions (au 31 décembre de l’exercice) |
|
| |||||
Ordinaires | 245 140 430 | 245 140 430 | 245 380 430 | 220 880 430 | 222 281 980 | 222 929 980 | 179 045 899 |
Total | 245 140 430 | 245 140 430 | 245 380 430 | 220 880 430 | 222 281 980 | 222 929 980 | 179 045 899 |
Flottant | 59,68 % | 57,86 % | 57,90 % | 53,6 % | 43,11 % | 40,20 % | 46,61 % |
Nombre moyen | 232 763 830 | 232 763 830 | 227 816 144 | 216 865 774 | 190 767 600 | 180 041 957 | 176 990 225 |
Données par action (en €) |
|
| |||||
Rémunération nette (actions ordinaires)* | 0,10 | 0,12 | 0,12 | 0,12 | 0,12 | 0,14 | 0,16 |
Rémunération brute (actions ordinaires)* | 0,10 | 0,12 | 0,12 | 0,12 | 0,12 | 0,14 | 0,16 |
Marge opérationnelle** | 0,65 | 0,46 | 0,55 | 0,56 | 0,70 | 0,77 | 0,66 |
Pay-out (1) | 0,34 | 0,71 | 0,61 | 0,55 | 0,35 | 0,39 | 0,45 |
Résultat opérationnel** | 0,56 | 0,37 | 0,44 | 0,39 | 0,62 | 0,61 | 0,60 |
Résultat avant impôts** | 0,52 | 0,31 | 0,35 | 0,31 | 0,57 | 0,53 | 0,48 |
Résultat net (part du groupe)** | 0,37 | 0,17 | 0,20 | 0,22 | 0,34 | 0,35 | 0,36 |
Capacité d’autofinancement consolidé** | 0,56 | 0,45 | 0,61 | 0,46 | 0,70 | 0,77 | 0,76 |
Capitaux propres | 1,55 | 2,0 | 1,97 | 2,14 | 2,00 | 2,05 | 2,65 |
Rapport cours/ | 16 | 17 | 12 | 11 | 11 | 8 | 7 |
Rapport cours/capacité d’autofinance- | 11 | 6 | 4 | 5 | 5 | 4 | 3 |
Rendement net (4) | 2,01 % | 4,1 % | 4,9 % | 4,9 % | 3,3 % | 5,6 % | 6,2 % |
Rendement brut (4) | 2,01 % | 4,1 % | 4,9 % | 4,9 % | 3,3 % | 4,9 % | 6,2 % |
Données boursières (en €) |
|
| |||||
Moyen | 6,82 | 3,70 | 3,01 | 2,18 | 3,23 | 3,46 | 2,72 |
Au 31 décembre | 5,96 | 2,91 | 2,43 | 2,48 | 3,65 | 2,85 | 2,57 |
Le plus haut | 8 | 7,3 | 4,01 | 2,88 | 3,94 | 4,12 | 3,39 |
Le plus bas | 5,75 | 2,28 | 2,00 | 1,37 | 2,37 | 2,43 | 2,10 |
Return annuel | (13 %) | (49 %) | (12,3 %) | 6,0 % | 36 % | (18 %) | (8 %) |
Volume annuel | 101 853 451 | 213 263 403 | 53 631 539 | 64 626 927 | 48 438 497 | 24 466 978 | 24 414 592 |
Volume moyen | 399 425 | 836 327 | 210 320 | 254 437 | 188 477 | 95 202 | 95 743 |
Volume annuel (en valeur) (en millions €) | 695 | 789 | 161 | 141 | 157 | 85 | 66 |
Capitalisation | 1 405 | 673 | 539 | 519 | 675 | 509 | 444 |
Place de cotation (7) | TC | TC | TC | TC | TC | TC | TC |
Personnel salarié | 10 760 | 10 813 | 10 323 | 9 240 | 8 197 | 8 750 | 8 828 |
* Remboursement de primes d’émission ou dividende. ** Rapporté au nombre moyen d’actions en circulation. *** Rapporté au nombre total d’action. **** Dans le tableau 2017, le nombre d’actions est présenté après le split approuvé par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 16 mai 2017. (1) Pay-out = rémunération brute/résultat net part groupe avant dépréciation ou sortie de goodwill. (2) Cours au 31 décembre/Résultat net. (3) Cours au 31 décembre/Capacité d’autofinancement avant coût de l’endettement financier net et impôt. (4) Rémunération nette (brute)/cours au 31 décembre de l’exercice. (5) Return annuel = (variation du cours entre le 31 décembre de l’exercice et le 31 décembre de l’exercice précédent + rémunération nette)/cours au 31 décembre de l’exercice précédent. (6) Capitalisation boursière = Nombre d’actions en circulation au 31 décembre de l’exercice x Cours au 31 décembre de l’exercice. (7) Place de cotation = Bruxelles depuis le 9 juin 1988. À partir du 16 mars 2000, l’action est cotée au Marché à terme continu (TC). |
En application de l’article 3:17 du Code des Sociétés et Associations, les précisions suivantes sont apportées : les comptes figurant ci‑après sont une version abrégée des comptes annuels dont la version intégrale est disponible au siège de la Société et sera déposée à la Banque Nationale de Belgique. Cette version abrégée ne contient pas l’ensemble des annexes ni le rapport du Commissaire, lequel a certifié les comptes annuels sans réserve.
en milliers € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Frais d’établissement | 530 | 787 |
Actifs immobilisés | 935 846 | 930 705 |
Immobilisations incorporelles |
|
|
Immobilisations corporelles | 5 | 2 |
Installations, machines et outillage | 5 | 2 |
Immobilisations financières | 935 841 | 930 703 |
Entreprises liées | 925 862 | 921 065 |
Participations | 925 862 | 921 065 |
Créances | - | - |
Entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation | 56 | 190 |
Participations | 56 | 190 |
Créances | - | - |
Autres immobilisations financières | 9 923 | 9 448 |
Actions et parts | 6 774 | 6 684 |
Créances et cautionnements en numéraire | 3 149 | 2 764 |
Actifs circulants | 25 286 | 120 251 |
Créances à plus d’un an | - | - |
Créances commerciales | - | - |
Autres créances | - | - |
Stocks et commandes en cours d’exécution | - | - |
Créances à un an au plus | 9 649 | 12 955 |
Créances commerciales | 4 499 | 5 162 |
Autres créances | 5 150 | 7 793 |
Placements de trésorerie | 16 563 | 106 576 |
Actions propres | 16 563 | 106 576 |
Autres placements | - | - |
Valeurs disponibles | 71 | 671 |
Comptes de régularisation | 27 | 49 |
Total de l’actif | 962 685 | 1 051 743 |
en milliers € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Capitaux propres | 390 857 | 554 292 |
Capital | 23 731 | 23 731 |
Capital souscrit | 23 731 | 23 731 |
Capital non appelé |
|
|
Primes d’émission | 113 783 | 142 430 |
Plus-values de réévaluation | 2 520 | 2 520 |
Réserves | 26 938 | 116 807 |
Réserve légale | 2 373 | 2 373 |
Réserves indisponibles | 16 563 | 106 576 |
Pour actions propres | 16 563 | 106 576 |
Réserves disponibles | 8 002 | 7 858 |
Bénéfice (Perte) reporté(e) (+)/(-) | 222 808 | 225 739 |
Résultat de l’exercice | 1 077 | 43 065 |
Provisions et impôts différés | 200 | 490 |
Provisions pour risques et charges | 200 | 490 |
Autres risques et charges | 200 | 490 |
Impôts différés |
|
|
Dettes | 567 601 | 492 767 |
Dettes à plus d’un an | 200 000 | 200 000 |
Dettes financières | 200 000 | 200 000 |
Emprunts obligataires non subordonnés | 200 000 | 200 000 |
Dettes commerciales |
|
|
Acomptes reçus sur commandes |
|
|
Autres dettes |
|
|
Dettes à un an au plus | 368 626 | 292 767 |
Dettes à plus d’un an échéant dans l’année | 2 148 | 160 858 |
Dettes financières | 20 000 | 32 515 |
Établissements de crédit | 20 000 | 32 515 |
Dettes commerciales | 5 386 | 2 299 |
Fournisseurs | 5 386 | 2 299 |
Dettes fiscales, salariales et sociales | 403 | 393 |
Impôts | 2 | 12 |
Rémunérations et charges sociales | 401 | 381 |
Autres dettes | 340 688 | 96 702 |
Comptes de régularisation | 3 004 | 4 194 |
Total du passif | 962 685 | 1 051 743 |
en milliers € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Ventes et prestations | 23 474 | 24 321 |
Chiffre d’affaires | 20 397 | 21 655 |
Encours de fabrication, produits finis et commandes en cours d’exécution : augmentation (réduction) (+)/(-) |
|
|
Production immobilisée |
|
|
Autres produits d’exploitation | 2 512 | 2 657 |
Produits d’exploitation non récurrents | 565 |
|
Coût des ventes et des prestations | 27 667 | 23 308 |
Approvisionnements et marchandises |
|
|
Services et biens divers | 25 957 | 24 206 |
Rémunérations, charges sociales et pensions (+)/(-) | 1 482 | 1 340 |
Amortissements et réductions de valeur sur frais d’établissement, sur immobilisations incorporelles et corporelles | 2 | 1 |
Réductions de valeur sur stocks, sur commandes en cours d’exécution et sur créances commerciales : dotations (reprises) (+)/(-) | 71 | 49 |
Provisions pour risques et charges : dotations (utilisations et reprises) (+)/(-) | (290) | (472) |
Autres charges d’exploitation | 445 | 184 |
Charges d’exploitation portées à l’actif au titre de frais de restructuration (-) |
|
|
Charges d’exploitation non récurrentes | - | - |
Bénéfice (Perte) d’exploitation (+)/(-) | (4 193) | (996) |
Produits financiers | 34 127 | 91 792 |
Produits financiers récurrents | 17 847 | 60 073 |
Produits des immobilisations financières | 11 450 | 55 895 |
Produits des actifs circulants | 309 | 537 |
Autres produits financiers | 6 088 | 3 641 |
Produits financiers non récurrents | 16 280 | 31 719 |
Charges financières | 28 855 | 49 059 |
Charges financières récurrentes | 21 265 | 9 044 |
Charges des dettes | 20 872 | 8 967 |
Réductions de valeur sur actifs circulants autres que stocks, commandes en cours et créances commerciales : dotations (reprises) (+)/(-) | - | - |
Autres charges financières | 393 | 77 |
Charges financières non récurrentes | 7 590 | 40 015 |
en milliers € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Bénéfice (Perte) de l’exercice avant impôts (+)/(-) | 1 079 | 41 737 |
Prélèvements sur les impôts différés |
|
|
Transfert aux impôts différés |
|
|
Impôts sur le résultat (+)/(-) | 2 | (1 328) |
Impôts | 2 | 2 |
Régularisations d’impôts et reprises de provisions fiscales | - | (1 330) |
Bénéfice (Perte) de l’exercice (+)/(-) | 1 077 | 43 065 |
Prélèvements sur les réserves immunisées |
|
|
Transfert aux réserves immunisées |
|
|
Bénéfice (Perte) de l’exercice à affecter (+)/(-) | 1 077 | 43 065 |
en milliers € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) | 269 882 | 322 293 |
Bénéfice (Perte) de l’exercice à affecter (+)/(-) | 1 077 | 43 065 |
Bénéfice (Perte) reporté(e) de l’exercice précédent (+)/(-) | 268 805 | 279 228 |
Prélèvements sur les capitaux propres | - | - |
sur le capital et les primes d’émission |
|
|
sur les réserves |
|
|
Affectations aux capitaux propres | 45 997 | 53 488 |
au capital et aux primes d’émission |
|
|
à la réserve légale | - | 7 |
aux autres réserves | 45 997 | 53 481 |
Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) | 223 885 | 268 805 |
Intervention d’associés dans la perte |
|
|
Bénéfice à distribuer |
|
|
Rémunération du capital |
|
|
Administrateurs ou Gérants |
|
|
Employés |
|
|
Autres allocataires |
|
|
en milliers € | 31 déc. 2023 | 31 déc. 2022 |
---|---|---|
Résultat net | 1 077 | 43 065 |
Amortissements d’immobilisations et de frais d’émission | 259 | 422 |
Réductions de valeur | (4 579) | 10 492 |
Incidence de la variation de provision pour autres risques et charges | (290) | (398) |
Résultat sur cessions d’immobilisations financières | 45 | (183) |
Dividendes reçus des participations financières | (13 375) | (53 179) |
Intérêts et impact des rachats d’obligations | 7 083 | 6 471 |
Marge brute d’autofinancement (a) | (9 780) | 6 690 |
Variation des créances clients | 1 616 | (5 165) |
Variation des dettes commerciales | 2 961 | (1 204) |
Autres variations de besoin en fonds de roulement | 2 785 | (6 792) |
Variation du besoin en fonds de roulement (b) | 7 361 | (13 161) |
Charge d’impôt constatée (c) | - | - |
Flux de trésorerie des activités opérationnelles (a + b + c) | (2 419) | (6 472) |
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles à usage interne | (4) | (1) |
Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles à usage interne | - | - |
Acquisitions de participations financières | (11 424) | (36 805) |
Cessions de participations financières | 131 | 134 |
Acquisitions de créances financières à plus d’un an | (90) | (227) |
Cessions de créances financières à plus d’un an | - | 2 963 |
Remboursements de créances financières à plus d’un an | - | 112 |
Dividendes reçus des participations financières | 13 375 | 53 179 |
Flux de trésorerie lié aux investissements et désinvestissements (d) | 1 988 | 19 354 |
Euro PP – coupons | - | (1 556) |
Euro PP – remboursement | - | (55 500) |
Schuldschein – coupons | (7 652) | (2 338) |
Schuldschein – remboursement | (8 000) | (5 052) |
Schuldschein – émission | - | 204 989 |
OCEANE – rachat et remboursement | (151 084) | (34 256) |
OCEANE – coupons | (755) | (738) |
Variation des billets de trésorerie | (12 500) | 11 000 |
Variation des comptes courants | 244 109 | (39 278) |
Variation des prêts long terme | 466 | - |
Acquisitions d’actions propres | (39 089) | (70 203) |
Cessions d’actions propres | 2 681 | 4 155 |
Augmentations de capital | - | 1 788 |
Dividendes payés durant l’exercice/prime d’émission | (28 330) | (25 686) |
Flux de trésorerie des activités de financement (e) | (154) | (12 677) |
Variation de la trésorerie (a + b + c + d + e) | (585) | 205 |
Conformément aux dispositions légales et statutaires, nous vous faisons rapport dans le cadre de notre mandat de commissaire de la société européenne Econocom Group (« la Société ») et de ses filiales (conjointement « le Groupe »). Ce rapport inclut notre opinion sur l’état de la situation financière consolidée au 31 décembre 2023, ainsi que le compte de résultat consolidé et résultat par action pour les exercices clos, l’état du résultat global consolidé des exercices clos, l’état de variation des capitaux propres consolidés et l’état des flux de trésorerie consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023 ainsi que les annexes contenant des informations significatives sur les méthodes comptables formant ensemble les « Comptes Consolidés », et inclut également notre rapport sur d’autres obligations légales et réglementaires. Ces rapports constituent un ensemble et sont inséparables.
Nous avons été nommés commissaire par l’assemblée générale du 18 mai 2021, conformément à la proposition de l’organe d’administration émise sur recommandation du comité d’audit et sur présentation du conseil d’entreprise. Notre mandat vient à l’échéance à la date de l’assemblée générale qui délibérera sur les Comptes Consolidés au 31 décembre 2023. Nous avons exercé le contrôle légal des Comptes Consolidés durant 3 exercices.
Nous avons procédé au contrôle légal des Comptes Consolidés d’Econocom Group SE, comprenant l’état de la situation financière consolidée au 31 décembre 2023, ainsi que le compte de résultat consolidé et résultat par action pour les exercices clos, l’état du résultat global consolidé des exercices clos, l’état de variation des capitaux propres consolidés et l’état des flux de trésorerie consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023 ainsi que les annexes, contenant des informations significatives sur les méthodes comptables, dont le total de l’état de la situation financière consolidée s’élève à € 2.279,6 millions et dont l’état du compte de résultat consolidé se solde par un bénéfice de l’exercice, part du Groupe, de € 63,5 millions.
A notre avis, les Comptes Consolidés du Groupe donnent une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de l’ensemble consolidé au 31 décembre 2023, ainsi que de ses résultats consolidés et de ses flux de trésorerie consolidés pour l’exercice clos à cette date, conformément aux Normes Internationales d’Informations Financières telles qu’adoptées par l’Union Européenne (« IFRS ») et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique.
Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d’audit (International Standards on Auditing - (“ISA’s”) telles qu’applicables en Belgique. Par ailleurs, nous avons appliqué les ISA’s approuvées par l’ International Auditing and Assurance Standards Board (“IAASB”) et applicables à la date de clôture et non encore approuvées au niveau national. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section « Nos responsabilités pour l’audit des Comptes Consolidés » du présent rapport.
Nous nous sommes conformés à toutes les exigences déontologiques qui sont pertinentes pour notre audit des Comptes Consolidés en Belgique, y compris celles relatives à l’indépendance.
Nous avons obtenu de l’organe d’administration et des préposés de la Société, les explications et informations requises pour notre audit et nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les points clés de l’audit sont les points qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants lors de l’audit des Comptes Consolidés de la période en cours.
Les points clés de l’audit ont été traités dans le contexte de notre audit des Comptes Consolidés pris dans leur ensemble aux fins de l’élaboration de notre opinion sur ceux-ci et nous n’exprimons pas une opinion distincte sur ces points.
Description du point clé de l’audit | Les Comptes Consolidés du Groupe montrent à l’actif un montant de € 525,1 millions au 31 décembre 2023 au titre d’écarts d’acquisitions (« goodwills »), qui doivent faire l’objet d’un test de dépréciation annuel conformément aux IFRS (voir l’annexe 9 des Comptes Consolidés). Nous considérons ces tests de dépréciation comme un point clé de l’audit dans la mesure où les écarts d’acquisition représentent 23 % du total de l’actif au 31 décembre 2023 et que l’évaluation de la valeur recouvrable de ceux-ci par le conseil d’administration repose sur des hypothèses liées entre autres aux plans d’affaires (chiffre d’affaires, taux de marge et besoin en fond de roulement), au taux de croissance des flux de trésorerie retenu au-delà de la période de prévision et au taux d’actualisation des flux. |
Résumé des procédures d’audit mises en œuvre |
|
Description du point clé de l’audit | Les intérêts résiduels des actifs donnés en location (voir l’annexe 11 des Comptes Consolidés) s’élèvent à un montant de € 164,3 millions au 31 décembre 2023, soit € 45,5 millions au sein des actifs courants et € 118,8 millions au sein des actifs non courants. Globalement, les intérêts résiduels représentent au 31 décembre 2023, 3,3 % de la valeur d’achat historique du portefeuille d’actifs loués par le Groupe. Ces intérêts résiduels correspondent à la prévision à la date de début d’un contrat de location de la valeur de marché des actifs au terme de ce contrat. La valeur comptable de ces actifs dépend de méthodes de calculs différentes, selon qu’il s’agisse de contrats de durée fixe ou de contrats renouvelables (« TRO »). Dans les deux cas, la valeur comptable des actifs dépend d’hypothèses basées sur les statistiques historiques des valeurs de cession des actifs au terme des contrats de location, mais également d’hypothèses en termes de taux d’actualisation en ce qui concerne les contrats à durée fixe. Le Groupe met régulièrement à jour ces hypothèses sur la base de son expérience des marchés de revente ou de relocation de matériels de seconde main. Nous considérons les intérêts résiduels des actifs donnés en location comme un point clé de l’audit, car ces estimations influencent d’une part le rythme de comptabilisation en résultat de ces contrats, et qu’il existe d’autre part un risque de réduction de valeur dans le cas où ces prévisions seraient supérieures à la valeur de marché. |
Résumé des procédures d’audit mises en œuvre |
|
L’organe d’administration est responsable de l’établissement des Comptes Consolidés donnant une image fidèle conformément aux IFRS et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique ainsi que du contrôle interne que l’organe d’administration estime nécessaire à l’établissement de Comptes Consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Dans le cadre de l’établissement des Comptes Consolidés, l’organe d’administration est chargé d’évaluer la capacité du Groupe à poursuivre son exploitation, de fournir, le cas échéant, des informations relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer le principe comptable de continuité d’exploitation, sauf si l’organe d’administration a l’intention de mettre le Groupe en liquidation ou de cesser ses activités, ou s’il ne peut envisager une autre solution alternative réaliste.
Nos objectifs sont d’obtenir l’assurance raisonnable que les Comptes Consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, et d’émettre un rapport du commissaire contenant notre opinion. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, qui ne garantit toutefois pas qu’un audit effectué selon les normes ISAs permettra de toujours détecter toute anomalie significative lorsqu’elle existe. Des anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsqu’il est raisonnable de s’attendre à ce qu’elles puissent, individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des Comptes Consolidés prennent en se fondant sur ceux-ci.
Lors de l’exécution de notre contrôle, nous respectons le cadre légal, réglementaire et normatif qui s’applique à l’audit des Comptes Consolidés en Belgique. L’étendue du contrôle légal des Comptes Consolidés ne comprend pas d’assurance quant à la viabilité future de la Société et du Groupe ni quant à l’efficience ou l’efficacité avec laquelle l’organe d’administration a mené ou mènera les affaires de la Société et du Groupe. Nos responsabilités relatives à l’application par l’organe d’administration du principe comptable de continuité d’exploitation sont décrites ci-après.
Dans le cadre d’un audit réalisé selon les normes ISAs, nous exerçons notre jugement professionnel et nous faisons preuve d’esprit critique tout au long de l’audit. Nous effectuons également les procédures suivantes :
Assumant l’entière responsabilité de notre opinion, nous sommes également responsables de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des filiales du Groupe. À ce titre, nous avons déterminé la nature et l’étendue des procédures d’audit à appliquer pour ces filiales du Groupe.
Nous communiquons au comité d’audit, constitué au sein de l’organe d’administration, notamment l’étendue et le calendrier prévus des travaux d’audit ainsi que les constatations importantes découlant de notre audit, y compris toute faiblesse significative dans le contrôle interne.
Nous fournissons également au comité d’audit, constitué au sein de l’organe d’administration, une déclaration précisant que nous nous sommes conformés aux règles déontologiques pertinentes concernant l’indépendance, et nous leur communiquons, le cas échéant, toutes les relations et les autres facteurs qui peuvent raisonnablement être considérés comme susceptibles d’avoir une incidence sur notre indépendance ainsi que les éventuelles mesures de sauvegarde y relatives.
Parmi les points communiqués au comité d’audit, constitué au sein de l’organe d’administration, nous déterminons les points qui ont été les plus importants lors de l’audit des Comptes Consolidés de la période en cours, qui sont de ce fait les points clés de l’audit.
Nous décrivons ces points dans notre rapport du commissaire sauf si la loi ou la réglementation en interdit la publication.
L’organe d’administration est responsable de l’établissement et du contenu du rapport de gestion sur les Comptes Consolidés, du rapport distinct sur l’information non-financière, et des autres informations contenues dans le rapport annuel.
Dans le cadre de notre mandat de commissaire et conformément à la norme belge complémentaire (Révisée) relative aux normes internationales d’audit (ISAs) applicables en Belgique, notre responsabilité est de vérifier, dans tous les aspects significatifs, le rapport de gestion sur les Comptes Consolidés, le rapport distinct sur l’information non-financière, et les autres informations contenues dans le rapport annuel, ainsi que de faire rapport sur ces éléments.
A notre avis, après avoir effectué nos procédures spécifiques sur le rapport de gestion sur les Comptes Consolidés, le rapport de gestion concorde avec les Comptes Consolidés et ce rapport de gestion a été établi conformément à l’article 3:32 du Code des sociétés et des associations.
Dans le cadre de notre audit des Comptes Consolidés, nous sommes également responsables d’examiner, sur la base des renseignements obtenus lors de l’audit, si le rapport de gestion sur les Comptes Consolidés et les autres informations contenues dans le rapport annuel, à savoir :
comportent une anomalie significative, à savoir une information substantiellement fausse ou autrement trompeuse. Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas d’anomalie significative à vous communiquer.
L’information non-financière requise par l’article 3:32, § 2 du Code des sociétés et des associations est reprise dans le chapitre « 4. Déclaration de performance extra-financière » du rapport annuel. Pour l’établissement de cette information non-financière, le Groupe s’est basé sur les principes du Pacte Mondial des Nations Unies. Ce rapport sur les informations non-financières contient les informations requises par l’article 3:32, § 2 du Code des sociétés et des associations et concorde avec les Comptes Consolidés pour le même exercice. Nous ne nous prononçons toutefois pas sur la question de savoir si cette information non-financière est établie dans tous ses aspects significatifs conformément aux principes du Pacte Mondial des Nations Unies précité.
Notre cabinet de révision et notre réseau n’ont pas effectué de missions incompatibles avec le contrôle légal des Comptes Consolidés et nous sommes restés indépendants vis-à-vis du Groupe au cours de notre mandat.
Il n’y a pas eu de missions complémentaires compatibles avec le contrôle légal des Comptes Consolidés visées à l’article 3:65 du Code des sociétés et des associations qui ont fait l’objet d’honoraires.
Nous avons procédé, conformément à la norme relative au contrôle de la conformité des états financiers avec le format électronique unique européen (ci-après « ESEF »), au contrôle du respect du format ESEF avec les normes techniques de réglementation définies par le Règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 (ci-après « Règlement Délégué »).
L’organe d’administration est responsable de l’établissement, conformément aux exigences ESEF, des états financiers consolidés sous forme de fichier électronique au format ESEF (ci-après « états financiers consolidés numériques ») inclus dans le rapport financier annuel.
Notre responsabilité est d’obtenir des éléments suffisants et appropriés afin de conclure sur le fait que le format et le balisage XBRL des états financiers consolidés numériques respectent, dans tous leurs aspects significatifs, les exigences ESEF en vertu du Règlement Délégué.
Sur la base de nos travaux, nous sommes d’avis que le format et le balisage d’informations dans les états financiers consolidés numériques repris dans le rapport financier annuel d’Econocom Group SE au 31 décembre 2023 sont, dans tous leurs aspects significatifs, établis en conformité avec les exigences ESEF en vertu du Règlement Délégué.
Le présent rapport est conforme au contenu de notre rapport complémentaire destiné au comité d’audit visé à l’article 11 du règlement (UE) n° 537/2014.
Diegem, le 24 février 2024
EY Réviseurs d’Entreprises SRL
Commissaire, représentée par
Marie-Laure Moreau (1)
Partner
Nous attestons qu’à notre connaissance, les États financiers consolidés clos le 31 décembre 2023, établis conformément aux normes internationales d’information financière (IFRS) telles qu’adoptées dans l’Union européenne, et aux dispositions légales applicables en Belgique, donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de la Société et des entreprises comprises dans la consolidation, et que le Rapport de gestion contient un exposé fidèle sur l’évolution des affaires, les résultats et la situation de l’émetteur et des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés.
Le 14 février 2024
Au nom et pour le compte du Conseil d’Administration
Jean-Louis Bouchard
Représentant d'Econocom International BV,
Président du Conseil d'Administration
Les différents éléments constitutifs du rapport de gestion conformément à l'article 3:6 du CSA se retrouvent dans les chapitres du rapport annuel :
| thèmes | chapitres |
1. | Evolution, résultats des affaires et situation de la Société | chapitre 6 |
2. | Principaux risques, incertitudes et circonstances susceptibles d'avoir une influence notable sur le développement de la Société | chapitre 5 |
3. | Evénements importants survenus après la clôture de l'exercice | chapitre 6 - partie 4 |
4. | Conflits d’intérêt et conventions avec les parties liées en 2023 | chapitre 2 - partie 1.5 |
5. | Augmentations du capital et émission de droits de souscription | chapitre 3 - partie 2.3 & chapitre 2 - partie 2.2 |
6. | Acquisition et aliénation d’actions propres | chapitre 3 - partie 3.3.3 |
7. | Gestion des risques financiers | chapitre 5 - partie 2 |
8. | Indépendance et compétence des administrateurs | chapitre 2 - partie 1 |
9. | Déclaration de gouvernement d'entreprise (en ce compris | chapitre 2 |
10. | Structure du capital | chapitre 3 - parties 2 et 3 |
11. | Restriction légale ou statutaire au transfert de titres | chapitre 3 - partie 3.2 |
12. | Titres comprenant des droits de contrôle spéciaux | chapitre 3 - partie 3.1 |
13. | Restriction légale ou statutaire à l'exercice du droit de vote | chapitre 3 - partie 3.2 |
14. | Accords prenant effet, modifiés ou prenant fin en cas | chapitre 3 - partie 3.3 |
15. | Accords entre la Société et les Administrateurs ou son personnel, | chapitre 2 - partie 2.1.4 |
16. | Déclaration relative aux questions sociales et environnementales et de personnel, de respect des droits de l'homme et de lutte contre la corruption | chapitre 4 |
Allemagne
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Belgique
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H3A 3J6 Montréal
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Espagne
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C / Pallars, 99 08018,
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États-Unis
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19801 Delawere
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France
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92800 Puteaux
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Pays-Bas
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République tchèque
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Roumanie
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modulul "B "Empire Tower", sector 2
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Royaume-Uni
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Allemagne
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60327 Frankfurt am Main
Tel : +49 69 97697090
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2800 Mechelen
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France
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SMAAART
5 rue des Orgueillous
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de Tréviers
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Centre d’Affaires la Boursidière
Rue de la Boursidière,
92350 Plessis Robinson
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Helis
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75008 Paris
Tél. : +33 1 53 20 05 12
contact@helis.fr
Les Abeilles International
6, rue Dupleix – BP546
76058 Le Havre Cedex
Italie
Asystel BDF
Via Varesina 162
20156 Milan
Tél. : +39 02 38 084 1
info@asystel-bdf.it
Pays Bas
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2984 AA Ridderkerk
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Jool‑Hulstraat 16
1327 HA Almere
Tel. : +31 36 202 0120
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Royaume-Uni
Trams Ltd (siège social)
New Derwent House, 69
73 Theobalds Road
WC1X 8TA London
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33 Queen Street
London EC4R 1BR
Tél : +44 20 7820 7111
sales@trams.co.uk